Sweet daughter...

Nom : Rojaz Cullen
Prénom(s) : Cléo
Age réel : 16 ans - Nouveau-née
Age physique : //
Race/Groupe : Les Cullen
Don : Aucun, ou pas encore développé. (En recherche)
Sur l'avatar : Jade Weber
Crédits image : //

Qui aurait pu dire, ou même juste imaginer qu'un jour je deviendrais une vampire ? Moi qui ai été toujours si ordinaire, simple, gentille, suffisamment sociable pour ne pas souffrir de solitude. Etant fille unique je n'aurais pas supporté de n'avoir aucune compagnie extérieure, je m'ennuyais suffisamment chez mes parents, bien que je ne manquais pas trop d'affection.

Jusqu'à mes seize ans ma vie était des plus banales, histoires d'amour de jeunesses qui se terminaient presque aussi vite qu'elles avaient commencées, plusieurs liens d'amitié pour la plupart éphémères, hormis celle avec l'amie que je pouvais cataloguer de "meilleure", d'ailleurs, comment aurait-elle réagit si elle savait ce que j'étais devenue ? Et des recherches ont-elles été lancées sur ma personne ?

Vous vous demandez pourquoi je me fais cette réflexion ? Alors, je vais m'expliquer.

Une fois mon adolescence atteinte j'étais plus apte à comprendre les conversations d'adultes et j'ai alors pu saisir le problème qui semblait mettre en conflit mes parents: L'argent. Des dettes et trop de factures à payer pour un revenu trop bas, ma mère ne travaillant pas. Et plus je "vieillissais" plus le soucis devenait important et plus les disputes s'enchaînaient, au point que je favorisais mon temps passé dehors au risque de chaque fois rentrer plus tard et résultat, l'agacement de mes parents s'intensifiait. Ils n'avaient jamais été aussi désagréables avec moi qu'à partir de cette période. Et c'est donc lors de mon seizième printemps que le plus douloureux et horrible jour de ma vie était arrivé.

Lors d'une énième engueulade ma mère a décidé de quitter la maison, en m'emportant avec elle. Les larmes qui lui collaient ses pauvres joues creusées d'une maigreur causée par l'angoisse, une valise tenue par la main, la seconde tenant mon poignet pour m'emmener jusqu'à la voiture, alors que moi je faisais mon possible pour la persuader de faire chemin inverse. La situation me faisait peur et il était hors de question pour moi de quitter tout ce que j'avais connu. Les voix montaient et les pleurs ne cessaient pas. J'en tremblais d'inquiétude.

Elle me poussa presque sur le siège passager avant de fermer la portière, contre laquelle je n'avais pu m'empêcher de mettre un coup de coude par colère, me faisant ainsi plus mal qu'autre chose et c'est tout en me massant le bras que j'écoutais ma mère me rabâcher ses raisons et m'expliquer où on allait, je méprisais chacun de ses mots, sur le coup, je dois bien avouer que la haïssais.

"Tu sais bien qu'on a plus le choix, cette vie devient impossible à supporter. Nous allons nous poser quelques temps chez ta tante, là-bas je suis sûre d'enfin pouvoir trouver du travail, tout ira mieux." - Et à moi ? Tu penses à moi maman ? A tout ce que je perds en te suivant ? - M'étais-je dis.

Mon père, lui, se fichait bien de mon départ, des deux ce n'était clairement pas lui qui tenait le plus à moi et je crois que cette situation avait cassée nos quelques liens, il était devenu tellement distant...
Le frein à main baissé, le pied sur la pédale, la première vitesse enclenchée et nous voilà en route.

Prise dans mes songes et dans ma tristesse je n'avais pas pensé à mettre la ceinture de sécurité, de même pour elle et la vitesse à laquelle on avançait aurait pu aisément nous prévenir du risque et du danger qui approchait, c'était comme signer notre arrêt de mort, mais je crois qu'on en avait pas pris conscience, car c'est là, c'est pile là, que le désastre c'est produit.

Je ne sais plus exactement ce que j'avais vu passer devant nous, je crois que c'était un cerf qui avait soudainement surgit de la forêt à côté de laquelle nous étions passées, j'en avais même sursauté, ma mère elle, avait freiné d'un coup, probablement pour essayer d'éviter l'animal et c'est surement ça qui a provoqué l'accident. Je ne peux pas être certaine de ça, tout est allé tellement vite et pour la suite... je n'ai aucune idée de ce qui a pu se produire. J'ai eu ce qui s'appelle le trou noir. Seule une floue vision du corps sans vie de ma mère me reste en mémoire.

J'ignore combien de temps après j'avais ouvert les yeux, couchée sur un lit, dans une chambre qui m'étais complètement inconnue, mais d'une beauté admirable, elle m'en fit oublié le reste un court instant, puis, c'est lorsque je me suis levée pour m'approcher d'une fenêtre afin d'essayer de comprendre où j'étais que je sentis une claire différence, la vitesse à laquelle je m'étais déplacée était anormale et le reflet de la vitre ne fit que valider ma sensation en plus de me terrifier... des yeux rouges... rouges ! Était-ce une imagination ou étais-je devenu un monstre ?!

Durant cet instant de panique une autre personne me rejoignit dans la pièce, je m'étais aussitôt retournée pour la voir, ou plutôt la contempler... des cheveux aussi dorés que ses yeux, si belle... elle m'avait dit s'appeler Rosalie et m'expliqua tout ce qui c'était passé et la situation avec une douceur presque maternelle... Jamais mon coeur n'avait autant saigné.