Si je ne peux m'aider moi-même peut-être le puis-je pour autrui [Violette]

Violette se trouvait sur une branche d’un arbre et elle y avait passé toute la matinée. Elle n’avait guère envie d’aller en ville. Celle-ci pouvait se rendre parmi les humains durant une journée, mais elle alla se cacher plusieurs jours dans la forêt afin d’oublier leurs odeurs. Cette dernière n’arrivait pas à s’intégrer dans le monde qu’elle appartient, disons qu’humaine, elle avait déjà du mal. Elle finissait par se perdre un peu dans ses pensées quand quelque chose ou quelqu’un la fit sortir de ses pensées. En sautant de l’arbre où elle se trouvait, la vampire s’était mis à courir vers une clairière, mais elle s’arrêta à la limite.

Violette émerveillée la clairière qui se tenait devant elle, puis elle se décida d’avancer. L’endroit était drôlement calme et ce qui lui faisait du bien. Elle faisait quelques pas et s’arrêta en écoutant le chant de la nature. Un petit sourire fit son apparition sur son visage, le silence était un luxe qu’il n’y avait pas dans la ville. Il était rare de la voir sourire, mais il y avait une personne qui avait réussi, il avait même volé son cœur.

Violette secoua légèrement sa tête afin de penser à autre chose. Cependant, elle avait une phobie de certaines choses qu’elle n’osait pas lui avouer. En reprenant sa marche, elle voyait qu’elle n’était pas toute seule. Elle l’observait un petit moment puis Violette se demandait si sa venue était de trop.

- Je ne savais pas qu’il y avait quelqu’un ici. Je vais aller me trouver un autre endroit.

Cependant, elle ne voulait pas partir de la clairière, car elle se trouvait loin de la ville ainsi que tout objet.

Violette n’avait pas bougé d’où elle se trouvait, jusqu’au moment où l’homme lui avait dit qu’il y avait assez de place pour deux. Celle-ci s’approcha un peu sauf qu’elle gardait toujours ses distances, la méfiance avait toujours été présente en elle. Peut-être qu’elle avait passé sa majorité de sa renaissance seule ainsi que dans l’ignorance.

Violette commença à observer l’homme qui se trouvait proche d’elle, en restant muette, celle-ci entendit le prénom du vampire. Cependant, la couleur des yeux d’Edward lui semblait si familière. Ce fut à ce moment-là qu’un souvenir lui revint. La famille qu’elle avait observée au loin, est-ce qu’il s’agissait de la famille Cullen ? En tout cas, cela lui avait permis de changer son régime alimentaire. La vampire ignorait combien de temps, elle était restée silencieuse alors elle se présenta également.

- Enchantée, Monsieur Cullen, je me nomme Violette, Violette Ewans.

Elle rencontra le deuxième vampire ainsi que de faire sa connaissance, mais ce n’était pas tout. Violette avait également entendu parler d’eux, plusieurs questions lui venaient en tête sauf qu’elle ne demanda rien. Par ailleurs, elle pouvait voir qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas, cette dernière avait pris l’habitude de garder ses commentaires pour elle et de ne pas s’occuper de ce qui ne la regardait.

- Euh… Beaucoup de vampires parlent de votre famille… Enfin… Pour ceux que j’ai entendus de loin.

Violette se sentait soudainement gêner ainsi qu’idiote d’avoir dit cela. Montrer ses sentiments n’était pas non plus son fort. Elle soupira malgré qu’elle n’en ait pas besoin puis elle tourna sa tête vers le sol. Violette se demandait même pourquoi il était si triste, car elle avait toujours entendu que c’était une famille heureuse qui aimait vivre parmi les humains.

Elle commença à dire à haute voix sans le regarder

- La vie n’est pas aussi facile qu’on soit humain ou vampire. Nous devons vivre avec ses peurs et ses craintes, quoique qu’il soit, je n’aime pas la vie que je mène. Je la hais et…

Violette avait écouté attentivement ce qu’Edward était en train de lui dire, mais rien ne changea en elle. La solitude avait toujours été en elle, d’ailleurs, elle ne se souvenait toujours pas si dans sa vie passée, s’il y avait quelqu’un qui l’avait aimé. Ses deux seuls souvenirs étaient cette femme qui l’avait mise à bout ainsi qu’elle se trouvait allongée sur le sol en train de s’ouvrir les veines.

Violette sortie rapidement de cette pensée, car ce n’était pas bon pour elle. En continuant à regarder l’herbe, la jeune vampire ferma quelques instants ses yeux avant de prendre son courage à deux. Elle les rouvrit et regarda Edward qui se trouvait assit contre un arbre. Le silence s’installa un petit moment, alors elle s’était mise à marcher afin de réduire la distance. Quand elle se trouvait assez proche de lui, elle se stoppa et lui dit :

- Un jour alors que je me promenais dans la forêt, j’ai entendu des pas de courses alors je les ai suivies et c’est là que j’ai pu voir une famille. Elle se nourrissait de sang d’animaux, j’avais perdu toute envie de vivre. J’ai compris qu’il y avait un autre moyen de se nourrir, disons que cela m’a sauvé la vie. Pourtant, au plus profond de moi, je sens que je hais les humains.

Violette continuait à observer Edward afin de savoir comment allait être sa réaction. La force qu’elle avait trouvée en elle était grâce à cette famille. Maintenant, la jeune vampire se cachait dans la forêt dans l’espoir de les revoir sauf qu’ils n’étaient plus revenu ou alors elle les loupait. En prenant une mèche de ses cheveux et en jouant avec, une douleur qu’elle avait déjà ressentie refit surface. Son visage tout aussi neutre ainsi qu’en gardant sa voix aussi normale que possible, elle continuait

- Je n’en ai jamais voulu avoir cette vie et encore moins d’être venu au monde. Pour vous répondre, j’ai toujours gardé mes distances avec tout le monde. Je me cache dans la forêt ou parfois, je vais en ville. Cela ne dure jamais longtemps, car je retourne vite dans la forêt.

Elle marqua une petite pause en s’installant de l’autre côté de l’arbre.

- La vie a toujours été cruelle et la solitude est ma meilleure amie. Je n’ai peut-être pas l’air, mais normalement, je ne parle pas beaucoup. Ensuite, je voulais aussi vous demander quelque chose par rapport à ce que vous aviez dit. On n’est pas obligé de traverser ses moments seuls, mais vous ne suiviez pas votre conseil.

Violette s’était mise à regarder le ciel et laissèrent ses cheveux tranquilles. Elle se demandait même si elle n’avait pas été trop loin dans ses explications. Un nouveau soupir s’échappa de sa bouche et elle murmura.

- Qu’est-ce que sait d’avoir une famille sur qui on peut compter ? Des amis ?

Violette écoutait ce qu’Edward lui disait, mais quand il lui posait une question celle-ci ne répondit pas. Elle se contenta de garder le silence bien qu’il y eût des moments de silence entre eux. Elle avait beau réfléchir aux paroles qu’on lui disait, mais elle n’y arrivait pas à se résoudre de rester seule dans sa solitude. Oui, elle avait peut-être croisé la famille d’Edward. Le fait aussi d’entendre qu’un membre de sa famille détestait les humains, car elle ne pouvait plus avoir d’enfant. Violette était légèrement d’accord avec le membre de sa famille d’avoir de la haine envers eux. Cependant, elle ne savait pas trop ce que cela pourrait faire d’être entouré. Il lui avait demandé pourquoi elle détestait les humains, mais elle gardait le silence, car elle ne savait pas vraiment lui répondre. Est-ce que c’était dû à son expérience avec cette femme ? Où alors est-ce que c’est dû à autre chose ? Tant qu’elle ne se souvenait pas de son passé, la réponse restait sans réponse pour elle.

Alors que Violette s’était assisse près d’Edward, celui-ci avait tourné sa tête pour la regarder avec un sourire. Malheureusement, le visage de cette dernière restait neutre et une autre question lui fut posée. La vampire réfléchissait un petit moment, mais n’eut pas le temps de répondre que le vampire à côté d’elle reprit la parole. Cette fois-ci, il lui parlait de sa transformation. Avait-elle choisi d’être transformée en ce qu’elle est devenue ? Non, elle ne croit pas que cela était son choix d’ailleurs lors de son réveil, elle ne savait pas pourquoi sa gorge lui brûlait autant. Elle savait parfaitement, elle devait lui répondre à vive voix, mais elle garda encore une fois le silence.

Violette eut un petit sourire en entendant la réponse d’Edward, qu’il ne faisait pas toujours ce qu’il conseillait. Puis il répondit à la question que Violette lui avait posée, mais cette dernière eut comme un flash-back. Le brouillard s’était soudainement, dispersé sur une image avec deux adultes et une fille. Ils avaient tous les trois un grand sourire et ils semblaient être heureux. La vampire n’arrivait pas à comprendre le sens de cette image. Avait-elle été heureuse dans sa jeunesse quand elle était encore humaine ?

Elle décida de le garder pour elle pour le moment, mais le silence s’était installé entre eux. Tout en étant dans ses réflexions, elle prit enfin la parole pour répondre aux questions qu’Edward lui avait posées un peu plus tôt.

- J’ignore d’où peut venir ma colère envers les humains, enfin la première fois que j’ai vu une humaine. Une colère que je ne pouvais pas contrôler m’a envahi et… et… et il sait passer quelque chose. Je me suis enfuit et depuis lors, j’ai vécu loin de tout. Je ne me souviens plus de la date. J’ai été transformé alors que j’ai 19 ans et sa fait 2 ans que je suis devenu un monstre. Je ne crois pas que j’ai choisi d’être transformé en ce que je suis devenue.

Violette hésitait de lui parler de ce qu’elle venait de voir de son passé, puis elle sentait qu’elle avait trop dit sur l’accident avec la femme. Alors celle-ci ferma quelque instant les yeux, tout en disant.

- Quand vous aviez parlé de ce que c’était une famille, c’était comme si un brouillard s’était dissipé pour faire apparaitre une photo ou un souvenir de mon passé.

Puis elle rouvrit les yeux et une question lui ses lèvres alors elle lui posa

- Pourquoi est-ce que vous êtes si gentil avec moi ?

Violette avait beau écouter ce qu’Edward lui disait, mais elle ne trouvait pas ça formidable, car il ne savait pas ce qui s’était réellement passé. Elle ne s’était jamais confiée à personne sur renaissance, mais pourtant, elle voulait se confier à lui. Cette dernière avait bien été attirée par le sang des humains d’où le fait qu’elle restait isoler d’eux. Est-ce qu’il était aussi passé par-là ? Est-ce que tous les nouveau-nés ont cette soif ?

Des questions lui venaient en tête, mais ils ne franchissaient pas la barrière de ses lèvres. Violette ramenait ses jambes contre sa poitrine afin d’y déposer sa tête afin de faire un tri dans toutes ses pensées. Malheureusement, pour elle d’autres questions lui vinrent. La vampire avait besoin des réponses, peut-être qu’Edward pouvait l’aider. Elle ne bougeait pas de sa position et se concentrait sur la voix du vampire expérimenté.

En tournant légèrement sa tête vers lui, elle pouvait voir qu’il la regarda avec un sourire. Elle avait beau réfléchir à ce qu’il venait de dire. Le fait, qu’il ne pensait pas que Violette n’était pas un monstre lui remonta un peu son moral. Elle se répétait la phrase qu’il lui avait dite, « c’est celui qui t’a transformé le véritable monstre ». Violette leva complètement sa tête surprise, mais il lui demanda très vite si elle voulait parler de son souvenir ressent ainsi que si elle se souvenait de quelque chose de sa vie passé. Tout en réfléchissant bien, de ce qu’il avait dit en dernier lieu. Oui, elle se souvenait d’une chose de son passé. Mais avant…

- Tout d’abord, je dois t’avouer quelque chose sur ce que tu as dit avant. Oui, j’ai fui devant l’humaine, mais je l’ai quand même tué. Je suis rentrée chez elle sans aucun bruit et j’ai pénétré dans sa chambre. Au début, je voulais la vider de son sang sauf qu’il sait passer quelque chose qui m’a fait peur. La colère m’a directement envahie et je n’avais qu’une seule pensée. C’est que le lit où elle dormait se replie sur elle. Cette pensée réalisée… Voilà… Pourquoi je reste loin des objets et de la ville.

Violette sentait un poids en moins en elle, mais elle n’en restait pas là et lui répondit à ses questions.

- Je crois qu’il s’agit d’une photo de mon enfance, car il y avait une petite fille qui souriait avec deux adultes, peut-être mes parents. Je ne suis sûr de rien, mais cette simple image me réconforte. Ensuite, il y a bien quelque chose que je me souviens avant ma transformation. C’est comme un sentiment de tristesse et de ralbol, je suis ouverte les veines pour mettre fin à mes jours. C’est tout ce dont je me souviens. Je n’ai jamais essayé de me souvenir de mon passé depuis ce moment-là.

Quoique ses jambes fussent contre elle, elle serrait ses poings, car sa colère remonta en elle, rien que de pensée à cette femme. Elle fermait quelques instants ses yeux afin de se calmer. Les paroles d’Edward disaient avait quelque chose de souffrance, mais elle comprenait ses mots. Seulement, elle préférait protéger les humains d’elle en restant dans la forêt. Quand Violette finissait par laisser sortir.

- Est-ce qu’il y a une justice dans ce monde ? Est-ce que cela ne devrait pas être puni de créer des êtres surnaturels qui ne souhaite pas en devenir ? Est-ce que tous les nouveau-nés ont cette soif de sang ? Quel est le but de m’avoir créé alors que je ne connais rien au monde que j’appartiens.

Violette venait de libérer quelques questions qui lui hantaient depuis un certain temps en espérant d’avoir des réponses à ses questions.

La vampire écoutait ce qu’Edward avait à lui dire, mais elle n’aurait jamais su qu’elle serait télékinésiste. Au plus profond d’elle, Violette n’en voulait pas de se pouvoir ou de ce don. Cependant, elle restait encore une fois silencieuse et préférait écouter ce qu’on lui disait. Est-ce qu’elle trouvait regrettable d’avoir tué cette humaine ? Sa réponse était non, pourtant, elle avait pris peur ou alors elle était tout simplement surprise de ce qu’elle venait de faire. Son passé était encore trop brumeux pour elle. Comment elle aurait su contrôler son don, elle n’en avait aucune idée. La vampire n’avait pas bougé de place et lui répondit :

- Non, je n’étais pas au courant. J’aurais pu le contrôler sans avoir eu cette pensée, enfin, je crois.

Violette avait compris qu’elle n’était pas un monstre, elle voulait le croire. Pour cela, elle allait devoir se forcer à avoir confiance en elle ou même en d’autres personnes. Ce qui n’était pas gagné pour elle. La question qu’Edward ne la surprenait pas tellement, toutefois, elle ne se mettait pas souvent en colère. Cela lui était arrivé qu’une seule fois depuis 2 ans ou alors aussi dans sa vie passée, mais temps qu’elle ne se souviendrait pas de son passé rien n’était sure.

- Non, je ne mets pas souvent en colère. Enfin, sauf quand je pense à cette humaine, je ne sais pas si cela compte. D’ailleurs rien n’a volé ses deux dernières années ou alors c’est grâce à la nature qui m’entoure. Dit-elle honnêtement ?

Tout en réfléchissant à ce qu’elle venait de dire. Peut-être qu’elle allait essayer d’aller un peu plus souvent en ville et de voir s'il y avoir des objets volants ou non. Devait-elle essayer d’attirer des objets à elle ou alors faire des exercices faciles afin de comprendre son don. Violette n’en fit rien et se contentait de regarder devant elle. Cependant, Violette repensa à la photo de son passé. Elle se sentait plutôt calme et détendue.

Se raccrocher à la vie, Violette ne comprenait pas trop ce qu’il voulait dire par-là. Valait-il vraiment la peine de se rattacher à sa vie passée ? La vampire n’en avait aucune idée, elle voulait simplement avancer et non regarder derrière elle.

- Je ne comprends pas, pourquoi est-ce qu’il est important de regarder dans son passé ? Je ne pense pas que m’attacher à des souvenirs perdus me permettrait d’avancer dans ce monde inconnu.

Violette venait d’avouer qu’elle ne connaissait rien au monde actuel, mais elle n’allait pas abaisser les bras pour autant. Bien que son esprit semble s’apaiser par ce qu’elle entendait, mais quand le vampire qui se trouvait à côté d’elle avait prononcé les noms des Volturi, elle avait comme senti de la haine dans la voix d’Edward Cullen. Elle ignorait qui était ses fameux Volturi et pourquoi Edward avait une pointe de haine dans sa voix ?

Cependant, elle comprit qu’il n’y avait aucune justice dans ce monde. Violette avait l’impression que ce monde n’était que noirceur et colère sauf pour ceux qui ont trouvé l’amour. Le partage entre amours est-ce qu’il existait aussi dans ce monde ? La jeune vampire avait observé les humains et se demandait même si l’amour que pouvaient ressentir les vampires était le même ou s’il était différent. Toutefois, elle garda ses réflexions pour elle et lui dit :

- Qui sont ses Volturi ? J’ai l’impression que tu ne les apprécies pas beaucoup. Est-ce qu’ils sont dangereux ?

Violette voulait apprendre le maximum afin de savoir à qui elle pouvait faire confiance ou non. Elle observait une nouvelle fois Edward, puis elle entendit qu’il lui expliqua que tous les nouveau-nés ne se contrôlaient pas enfin il y a eu aussi des exceptions. Elle allait se réfugier derrière son visage neutre en étant ayant perdu son sourire, alors comme ça les nouveau-nés ont été vidé de tout leur sang et à leur réveiller, leurs corps en réclament. Violette ressentait du dégoût, bien qu’elle fût aussi passée par-là.

Elle ne savait pas quoi dire sur cela. La vampire se contentait juste de s’approcher d’Edward. Ce dernier parlait même de son créateur un certain dénommé Carlisle, il lui avait sauvé de la mort. Violette avait peut-être aussi sauvé de la mort, mais sa réponse resta silencieuse.

- Edward, tu es donc resté avec ton créateur.

Violette aimerait bien le rencontrer, mais elle n’osait pas lui demander et encore moins rentrer dans une maison.

HJ :

Spoiler:

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Il était vrai que je n’appréciais pas surtout après ce qui s’était passé, mais avec ce qu’Edward venait de me dire, je ne devais plus regarder en arrière. Je devais vivre ma vie présente mes problèmes du passé ne devraient plus interférer dedans. Ensuite, il me demandait si j’étais certaine que je ne connaissais pas cette humaine. Honnêtement, mon âme ne s’en souvenait pas, mais cependant mon corps avait comme l’impression de l’avoir reconnue. Je ne voudrais pas lui mentir, mais encore une fois tout était bizarre.

- Je ne sais pas trop, je l’aurais peut-être connue quand j’étais encore humaine. Mon corps a réagi très vite tandis que mon âme ignorait qui était cette femme.

Ensuite, on dérivait sur un autre sujet. J’avais beau entendre ce qu’il avait à me dire. Alors comme ça mon pouvoir était lié avec mes émotions et bien ce n’était pas près d’être fini de voir des objets volés. Il était vrai que cet endroit me tenait calme, car j’étais loin de tout. J’étais en paix avec moi-même et je ne devais pas faire attention à ce qui se passait autour de moi. Je réfléchissais un petit moment à ce qu’il venait de me dire, puis je lui dis :

- Non, je n’ai pas essayé de l’utiliser et puis, nous sommes dans la forêt. Depuis que je suis ici aucun objet n’est venu à ma rencontre.

Ensuite, le sujet rechangea. Il fallait que j’arrête de changer tout le temps de sujet, car sinon, on va finir par se perdre et on se sera plus de quoi on parlait. Là, je suivais la conversation et j’étais attentive de ce qu’Edward était en train de me dire. Le fait de m’accrocher au souvenir ressent pouvait-il vraiment me faire sentir mieux ? C’est vrai que ce souvenir avait fait partir ma colère que j’avais ressentie précédemment. Mais le fait que se souvenir pouvait-il réellement me sortir d’une colère noire, je l’ignore. J’avais peut-être d'autre souvenir heureux, mais vu que je ne voulais pas me souvenir de mon passé cela risque d’être très difficile pour moi. Cependant, sa dernière phrase me restait en tête.

Je décidais de m’accrocher à ce souvenir afin de savoir qui étaient ces personnes ainsi d’avoir peut-être une vie meilleure. Voir même peut-être rester plus longtemps en ville, cela allait me prendre un certain moment avant que je puisse tout à fait me contrôler. Tout en étant perdu dans mes pensées, j’avais parfaitement entendu ce qu’il venait de me dire. Par contre, je ne comprenais pas pourquoi, il parlait d’amnésie alors que j’avais choisi moi-même de ne pas me souvenir de mon passé ? J’avais beau écouter ce qu’il avait à me dire, mais je restais coincé sur le fait de rencontrer sa famille. Je ne voulais pas m’insérer dans leur vie privée. Edward avait beau dire cette phrase avec un léger sourire, mais cela ne cachait pas sa tristesse. Il avait une fille qui devait avoir un peu près mon âge, je restais surprise par ses mots. Edward avait fait une plaisanterie par rapport au maquillage, mais je n’étais pas quelqu’un qui me maquille beaucoup. Seulement, j’eus un petit rire de la façon d’où il l’avait dit.

Je ne disais toujours rien et j’essayais de m’imaginer du comment pouvait être sa fille. Je lui mettais la même couleur de ses cheveux ainsi que pour le reste, mais je bloquais légèrement pour ses yeux. De quelle couleur pouvait être ses yeux. Dorée ou une autre couleur… Qui sait, je le saurais peut-être un jour ou l’autre.

Puis nous changeons encore une fois de sujet et il me parlait de ses fameux Volturi. Alors ce clan avait fait souffrir sa famille, malheureusement pour moi, Edward n’allait pas plus loin dans son explication. Pourtant, j’avais ressenti dans sa voix comme un appel en détresse, mais il n’y avait pas que cela. Je n’arrivais pas à mettre ma main dessus, mais je n’allais pas le forcer d’en parler et puis cela ne me regardait pas.

Je suis très attentive à ce qu’il me disait sur les Volturi, car je n’avais encore jamais entendu qu’il y avait une famille royale dans le monde des vampires. Les trois prénoms qu’il venait de me dire ne me disaient rien du tout. Par contre, Edward me mettait en garde contre cet Aro qui était avide de pouvoir et qu’il pourrait me traquer ou que j’allais être mise sur sa liste de collection. Seulement, je n’allais pas le laisser faire, je n’avais pas fait face à ce fameux Roi. Je prenais très au sérieux la mise en garde d’Edward. Petit à petit, je commençais à comprendre la haine qu’il pouvait avoir envers ses Volturi.

- Est-ce que c’est cet Aro qui t’a fait souffrir ? Tu m’as dit qu’il s’intéressait au vampire qui possède des dons, mais Edward s’il sait intéresser à toi, cela veut dire que tu en possèdes un aussi. Dis-moi, si je me suis trompée.

Je gardais un petit moment le silence enfin le silence régnait un moment entre nous deux puis-je n’allais pas lui demander ce qu’il pouvait penser. Je n’étais pas ce genre de personne, mais si les Volturi étaient intéressés par lui. Il devait forcément avoir un don ou alors que c’était pour autre chose.

Nous avons parlé de beaucoup de choses, jusqu’au moment où un nouveau sujet vint sur la table celui des créateurs. Edward ne tardait pas de me répondre à ma question. Le prénom de son créateur me disait quelque chose, je l’avais déjà entendu quelque part. Si je me rappelle de ce que j’avais entendu, ce Carlisle avait créé sa famille après avoir quitté un clan. Le nom de ce clan ne m’était pas parvenu jusqu’à mes oreilles. Edward me parlait beaucoup de cet homme, il l’aime, il n’y avait pas de doute dessus. Puis, le fait qu’il respecte les êtres humains cela me donnait envie de le rencontrer afin de savoir comment il faisait. Pour la deuxième fois, je fus surprise par l’invitation d’Edward. Il m’invitait chez lui afin que je le rencontre, il me fit même un clin d’œil.

Je ne savais pas ce que je pouvais lui répondre sur le moment, car le simple fait d’être entouré d’objets me faisait peur alors de rentrer dans une maison…

- Edward, je ne sais pas si je saurais capable de garder mon calme surtout avec tous les objets qui devraient se trouver chez toi. Bien que j’aime bien rencontrer ton créateur ainsi que ta famille.

Je ne pus lui cacher ma peur, car je sentais mon visage se décomposer, mais je devais prendre mon courage à deux mains, ensuite, je me repris avant de lui dire.

- Je veux bien accepter de te suivre, mais est-ce que tu voudrais bien rester près de moi au cas où. Je ne voudrais pas faire de mal à personne.

J’avais écouté ce qu’Edward avait à me dire. Je n’aurais jamais cru qu’un jour, on allait me dire que je n’étais pas quelqu’un qui cherchait la violence. Comment pouvait-il ressentir de la gentillesse en moi ? Il n’avait pas totalement tort en disant que je ne tuais pas les humains de sang-froid, plus maintenant. La forêt m’avait permis de rester loin de tout, même du monde que j’appartiens. Je vivais reclus dans mon petit monde en ne voulant plus faire de mal à personne. Ses deux dernières phrases me choquaient un peu, car je n’avais pas l’intention de me rappeler de mon passé en tant qu’humaine. Je ne voulais pas découvrir la vérité derrière mon humanité et puis il a dû se passer quelque chose rible pour que je haïsse cette femme.

Cependant, je ne voulais plus parler de mon passé oublié. Je m’étais dit que je devais aller de l’avant et si mon humanité devait revenir me hanter, j’essayerais de l’accepter ou alors tout simplement de l’ignorer. Je n’avais pas encore réfléchi pour ce point-là, toutefois, je n’étais pas encore arrivé à ce niveau-là. Je sais parfaitement qu’un jour ou l’autre, j’allais devoir l’affronter, mais pour le moment, j’étais tranquille de ce côté-là.

Je regardais à nouveau le ciel et écoutais le vent souffler pendant quelques secondes, car Edward me parler par rapport à mon don. Au début, il me demandait d’essayer puis il me disait qu’on n’avait pas spécialement besoin d’avoir des objets. Je ne comprenais pas trop ce qu’il voulait dire par-là. Est-ce que j’étais capable de faire bouger autre chose que des objets ? Je n’étais pas du tout sûr de moi et je dois dire que je n’avais jamais essayé de le faire. Je le laissais regarder autour de nous, tandis que je regardais les branches d’arbres qui étaient au-dessus de ma tête.

Il finissait par me montrer un endroit où se trouvait une pierre avec une tâche de mousse dessus. Voulait-il vraiment que je fasse bouger cette pierre. Ce n’était pas possible pour moi, je le savais d’avance alors je me redressais afin de le regarder tout en l’interrogeant du regard. Était-il sérieux avec ce qu’il venait de me dire ?

- Me concentrer sur la pierre. La seule fois qu’un objet à bouger, c’était à cause de ma colère. Je ne sais pas si je serais capable de recommencer de le faire.

Je finissais par me relever, car si je devais faire ce petit exercice impossible. Il était mieux que je sois debout et non assise. J’essayais de me concentrer sur cette pierre et de la faire bouger ne fût-ce que quelques centimètres. Durant ce temps-là, je sentais qu’Edward était également reparti dans ses pensées. J’avais beau me répéter que la pierre devait bouger, mais ce fut un échec écrasant. Je commençais même par pensées que la pierre devait venir à mes pieds, mais rien. J’avais l’impression qu’elle était enfoncée dans le sol. Je me demandais même si je n’allais pas la porter jusqu’à mes pieds, bien que je sache ce que cela est de la triche.

Pendant que je réfléchis un moyen de faire venir cette pierre près de moi, j’entendis Edward me parler. Ce roi s’en était pris à sa famille ainsi qu’à lui, car il m’avouait qu’il possède aussi un don. Cet Aro est vraiment un manipulateur ainsi qu’un collectionneur de don, je comprends mieux maintenant sa mise en garde contre lui. Comment on pouvait mettre ses sales mains sur une famille qui me semblait si soudée. Je ne connaissais pas et je ne l’avais encore jamais vue en vrai. Heureusement, car si j’avais su contrôler mon don, j’aurais envoyé cette pierre tout droit dans le visage ainsi que de lui faire comprendre qu’il ne pouvait pas contrôler tous les vampires sur la terre.

Edward n’avait pas besoin de me dire tous les détails et puis je n’étais qu’une étrangère pour lui. Par contre, je me sentais complètement remonter contre Aro. Il était mieux pour moi que je ne croise pas son chemin, du moins d’aussitôt. Je ne faisais même plus attention à la pierre et je lui répondis :

- Je ne supporte pas les personnes qui cherchent à contrôler les autres même si c’est pour protéger des lois où je ne sais pas trop quoi d’autre. Il y aura toujours des personnes qui lui tiendront tête et puis on ne trouve toujours plus fort que soi, un jour où l’autre.

Je commençais à sentir mes mains qui tremblaient de colère, ce qui n’était pas très bon pour moi. J’essayais de me calmer en regardant la pierre qui n’avait décidément pas bougé de sa place, ensuite, je pouvais entendre Edward me parler de son don. Je fus étonnée et en colère en même temps, donc depuis le début, il savait ce que je pensais. Bon sang, je n’aimais pas qu’on lise en moi surtout que cela pouvait être privé. Je préférais qu’on m’assomme avec cette fichue pierre, que de savoir lire dans les pensées des autres.

J’avais à peine fini ma pensée avec la pierre que je fus heurté violemment par la pierre en question. Je sentis tout mon corps contre le tronc de l’arbre et avec ça, je n’avais pas très bien compris sa dernière phrase. J’ai seulement entendu que quelques mots comme : nous blesser, moins fragiles et rester près de moi. Il m’a fallu un certain temps pour tout remettre en place surtout avec le choquer que je venais de prendre.

- Je suis un peu énervé sur le fait, que tu savais ce que j’allais te dire à l’avance. De l’autre côté, cela ne doit pas être facile pour toi t’entendre tout le temps les pensées des personnes qui sont autour de toi.

Ensuite, je regardais à mes pieds et je pouvoir voir que la pierre s'y trouvait, mais bien sûr, il fallait que la colère vînt en moi pour qu’elle bouge. J’observais Edward un petit moment afin de savoir quel allait être sa réaction face à ce qui venait de se passer. Puis, je lui répondais à ce que j’avais pu entendre

- C’est gentil à toi de rester près de moi, au cas où, il arriverait le même accident qu’il vient de se passer. Heureusement, que c’est venu sur moi, sinon, je m’en serais voulu de t’avoir blessé ou te faire du mal.

Je ne comprenais pas ce qui s’était passé. La première fois qu’un objet avait bougé était due à ma colère et voilà que cela se reproduit. Pourquoi, mon don s’active seulement quand je suis énervée ? Cette pensée, je n’en disais rien, mais je savais maintenant qu’Edward sait ce que je pensais. En contrepartie, je me demandais si c’était vraiment judicieux pour moi, d’apprendre que je pouvais contrôler aussi les pierres où je ne sais pas encore trop quoi qui m’entoure. Je devais éloigner cette pensée de ma tête et d’aller vers l’avant.

- Si je ne me sens pas capable de rester entourer d’objets, je sortirais.

Seulement, il y avait une autre question qui me vint en tête et ma question était pour Edward. Je réfléchissais un moment avant de lui poser la question.

- Est-ce que tu crois que je serais la bienvenue chez toi ? Parce que j’ai l’impression que tu cherches à les éviter.