Une bonne intention [Aaron]

Forks m'ennuyait, il n'y avait rien ici c'était horrible ! L'avantage en étant un vampire était d'avoir de la nourriture mais surtout d'avoir un environnement limite désert, la foret par exemple, un terrain de jeu ! Ça c'était drôle, je m'amusais cet instant là à courir, esquivait tout et n'importe quoi, pourchasser pumas, biches et autres bêtes sauvages. La façon aussi de pouvoir monter dans les arbres, admirer la vue, tester encore et encore mon don. Ainsi, adossé à un arbre je me disais « j'aimerai qu'un animal n'est pas peur de moi, qu'il vienne me toucher ». J'ai levé la tête la seconde suivante, entendant les crissement des petites griffes d'un écureuil, s'approchant intimidé et curieux, il descendait le tronc par intervalle, s’arrêtant tout les mètres ou demi mètre. Finalement il allait se mettre sur ma tête, reniflant, grattant, puis sur mon épaules et il repartit en courant après une minutes d'exploration du vampire que j'étais.

Alors je me dis : « J'ai l'éternité devant moi et je passe mon temps au futilité, je ne pourrais pas me rendre utile un peu ? ». L'envie me pris de partir, de chercher un peu de civilisation ne me doutant même pas que ce désir, la direction que je prenais et ce que j'allais m'était guidé par le don qui avait déjà tout prévus... Je traça tout droit à travers la forêt et tomba sur la route longeant les falaises. J'aimais beaucoup cet endroit, me dire que plonger ne me tuerait pas me faisait tout drole, moi qui n'avait que 3 mois d'expérience vampirique.

Je marchais depuis 5 minute déjà avant d'atteindre le point culminant de la falaise, là où la terre et l'eau étaient le plus séparer par un grand vide haut de quoi... quinze ou vingt mètres ! J'avai déjà vu de jeunes lycéens sauter plus bas où c'est moins risqué mais là, le jeune homme bien blanc et beau que je regardais était en haut. Il paraissait regarder le vide, ma vue de vampire me permettait de le voir comme un faucon regardait avec netteté sa proie a deux mètres au dessous de lui.

Je traversa la route pour rejoindre le bord de la falaise, un reflex d'humain, me disant que j'y verrais mieux. Il s'approcha du bord, lentement, il n'allais pas sauter ! Il était suicidaire lui !

Et bien si ! Il sauta ! Enfin, il ne plongea même pas non, il se laissa tomber en avant ! Mais je n'allais pas le laisser s’ôter la vie si facilement ! Quoiqu'il arrive, la vie vaut d'être vécu !

Ma course fut rapide et je sauta sans attendre, je l'attrapa en vol puis arrêta notre chute en plantant ma main dans la roche. M'agrippant à une main et enfonçant aussi mes pieds, je remonta le mur comme une bête et remonta en deux secondes. Je le posa au sol délicatement avant de lui dire, furieux : « Ça va pas ! Ne refais jamais ça toi ! T'es dingue ! »

Le pire dans tout ça c'est que oui, comme je le voulais je m'étais « rendu utile »...