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Invité
#1
Lun 25 Avr 2016, 09:08
Anonymous
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On ne pouvait pas dire que le temps était au beau fixe et à vrai dire, je me moquais du temps. J’étais aussi maussade que ce qui se passait en dehors de chez moi. Je passais la plupart de mes nuits à pleurait et la journée, je vaquais à mes occupations. J’avais exigé un nouvel agent, que j’avais eu rapidement. Souvent, nous parlions de mes futurs shoot, de ceux que j’avais fais. Il voulait me faire connaitre au monde américain et même si je n’en avais pas envie, il fallait que je mange. C’est alors que fierté sous le bras, je me pliais à la volonté d’un nouvel agent envers qui je ne ressentais pas le quart de ce que je pour ressentir pour Smith. Smith… J’avais pensé ne pas être amoureuse de lui, que c’était une passade… Quelqu’un, qui certes me faisait du bien, mais que je ne pouvais pas aimer. Non pas qu’il n’était pas parfait, il était tellement bon avec moi… Mais comment se lier avec quelqu’un quand on sait qu’il y a cette épée de Damoclès au-dessus de la tête et que du jour au lendemain, le passé reviendra et surtout…Comment se lier à quelqu’un quand on ne sait pas quoi faire ? Smith m’avait repéré dans ce miteux petit restaurant où je travaillais. Il m’avait offert un toit, un travail avant que notre relation devienne un enchevêtrement de doute, de peur, de ce qui se ressemble plus à de la joie et de la plénitude qu’à ce que j’avais connu toute ma vie. Pourtant, je n’avais pas hésité à partir, du jour au lendemain. Prendre un sac, quelques affaires, de l’argent, le mien, celui que Smith mettait de côté pour les jours à risque. Un sms. Je lui avais annoncé ça par SMS, non pas mon histoire et la raison de mon départ, jusque, que je partais. Je m’en voulais d’avoir eu si peu de respect pour lui alors qu’il m’avait tellement apporté pendant 2 ans. Partir était la meilleure chose que je pouvais faire. Voir mon père m’avait tellement bouleversée, effrayée, que je n’avais presque plus réfléchie et maintenant… Assise sur un rocher, le regard dans le vide sur de l’eau bien grise, je me disais que peut-être, j’avais fait une erreur.
Tout était fait maintenant, je devais assumer mes choix et vivre. Vivre en dehors de n’importe quel repère, bien loin de mon pays, de tout ce que j’avais connu. J’étais dans un pays loin de chez moi, beaucoup trop grand pour moi où j’étais trop isolée de tout, voir même de moi. Je passais ma main sur mon cou et j’en frissonnais. Je revoyais cet homme alcoolisé qui avait tenté de… Dans le meilleur des cas, si cet autre homme n’était pas venu, il m’aurait tué, dans le pire des cas, mon corps aurait été abusé… Cette idée me dégoutait tellement.
Je resserrais le gilet autour de mes épaules et continuait de regarder cet grande étendue d’eau qui me rappelais certaine plage de mon pays. Quelques larmes avaient roulé sur mes joues et pour une fois, je ne les retenais pas. Dans ma chambre, dans mes draps, avec la musique, avec ces murs pour me protéger des autres, je pouvais pleurer sans retenue, ici, du moins, en dehors de mon cercle protecteur, je ne voulais pas pleurer. Non, je n’étais pas une star, non, ici on ne me reconnaîtrait pas, mais malgré tout, j’étais une personne seule et ma fierté d’Irlandaise m’interdisait de craquer dehors, pourtant, là, c’était le cas. Partir sans se retourner, avoir manqué de mourir, d’un homme alcoolisé qui n’était pas mon père… plus rien à quoi me rattachait…
Le temps se rafraîchissait, parfois, quelques gouttent venaient s’effondrait sur le sable. Néanmoins, je ne voulais pas bouger, je ne voulais plus rien. Disparaître.
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#2
Mer 18 Mai 2016, 23:25
Anonymous
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J'étais tellement bouleversée, je pensais que je n'étais pas comme mes frères et soeurs et que j'allais rester humaine et cela me convenais parfaitement. Malheureusement il avait fallu que je finisse pas me transformer. Et dire que je vivais mal cette situation était un euphémisme, moi qui étais toujours à l'écoute des autres là je n'avais qu'une envie c'était de me terrer dans un trou, loin et surtout sans personne pour me dire quoi faire ou quoi penser.

Voilà pourquoi depuis quelques jours j'errais dans la Push, alternant la forêt, la plage et les falaises en essayant de me recentrer sur moi même, de savoir ce que j'allais faire maintenant que j'étais aussi capable de me transformer en loup. Aujourd'hui mon lieu de prédilection avait été la plage, j'aimais sentir le sable fin sous mes pieds et le soleil qui brillait sur l'eau m'apaisait même si aujourd'hui les rayons se faisaient rares.

Bien que j'aimais tout particulièrement cet endroit il me rappelait aussi de douloureux souvenirs, ceux de ma rencontre avec Jayden, la première fille que j'avais aimé, à qui j'avais ouvert mon coeur et qui m'avait abandonnée aussi vite qu'elle n'était arrivée. Avant elle je ne savais pas réellement que j'étais attirée par les femmes mais au fond je n'avais jamais été attirée non plus par les hommes donc ma surprise quant à ma sexualité n'était pas si grande. Toutefois cela faisait trop de changement pour moi, je me découvrais lesbienne et je devenais aussi une louve. Mais surtout j'avais cette lourde sensation que personne n'était là pour m'écouter.

Néanmoins au fond je ne savais pas ce qui me faisait le plus mal, ne pas être l'humaine que j'avais rêvé d'être ou la perte de Jayden ? Un savant mélange des deux qui faisaient que mon humeur maussade et ténébreuse persistait. J'avais peur de dire à mon frère aîné que j'aimais les filles, c'était stupide, je me doutais qu'il s'en moquerait bien mais les loups étaient si conservateurs et je ne savais pas comment on m'accueillerait. Mes amies me regarderaient-elles différemment ?
Pourtant je n'éprouvais aucune attirance pour elles mais me croiraient-elles ?

Quant à ma transformation mes frères et soeurs adoraient être des loups, ils ne vivaient que pour la meute alors je savais pertinemment qu'ils ne comprendraient pas mon mal être, j'avais l'impression que personne ne le pouvait. Sur ses pensées térébrantes je poursuivais ma marche sans faire attention à ce qui m'entourait, mes yeux voyaient sans voir, j'étais en mode automatique si bien que je ne vis pas la jeune femme que je percutais.


- Veuillez m'excuser fis-je l'air contrit. J'étais distraite, je suis vraiment navrée ajoutais-je en lui tendant la main afin de l'aider à se relever.

Je ne l'avais pas bousculée très fortement mais désormais que je n'étais plus totalement humaine ma force était décuplée et j'allais devoir faire très attention pour ne blesser personne surtout accidentellement.


- Vous n'êtes pas blessée ?
demandais-je réellement soucieuse.

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#3
Lun 30 Mai 2016, 11:53
Anonymous
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Fermer les yeux, imaginer que tout ne s’est pas passé. Imaginer que l’on ai en Irlande, dans sa ville de naissance. Sur la plage, il fait beau, il fait chaud et là, ses bras autour de moi, son visage enfoui dans mes cheveux qu’il aime tant. Pourtant, dans ma vision de bonheur, quelque chose cloche. Mon cœur s’emballe. C’est faux. Chez moi, dans cette ville, il n’y a que sang et douleur. A Dublin, maintenant, il n’y a plus rien. Oh mon amour…
Fracas. Je n’étais pas stable, je n’avais pas vu l’évidence arrivé. Le sable sous mes fesses me fit rouvrir les yeux. J’étais tombé. Non, on m’avait poussé. Non, on m’avait rentré dedans. Je regardais la personne, cette jolie blonde qui vraiment, avait l’air de s’en vouloir. Elle s’en excusa même deux fois. Je pris la main qu’elle me tendait pour me relever. Avant de répondre à sa question, je m’inspecte et enlève le sable de mes vêtements. Je lève mes yeux vers elle, avec un sourire, très très léger. Elle est vraiment belle.
- Tout va bien je crois.
Si je lui en voulais ? Sans doute un peu. Je n’aimais pas le contact physique, encore moins quand je ne m’y attendais pas, encore moins de cette manière. Ca n’avait pas bien commencé. Et ça se terminait là. Je remis mon gilet sur mes épaules, le serrant contre moi et me mis à reprendre mon observation de l’eau.
- Eh bien, bonne journée et évitez la collision avec d’autres…
Je n’étais pas doué pour commencer des discussions, des amitiés, des relations. Je voulais des amis, je voulais une vie, pourtant, quand j’avais l’occasion, je refusais, tout simplement peureuse de faire d’autres erreurs. Je me punissais. J’étais en train de me punir de l’avoir abandonné, me punir d’avoir fuis. Pourtant, je ne devais pas faire ça. J’étais partie pour me sauver, mais en me faisant une promesse, celle de changer, d’avoir une vie, de reprendre à zéro. Je reprendrais tout à zéro, sauf ma vie sentimentale. Je laisserais le souvenir de Smith parti de ma tête et même si je savais ça impossible.
Je me retourne vers l’endroit où se tenait et où se tient encore la demoiselle. Ca ne faisait que quelques secondes et pourtant, elle n’avait pas fuis pas comme moi. Je lève un peu la main, je bafouille, mais n’y arrive pas.
- Je… Fin… Non…Rien…
Je secoue la tête. Débile. Inutile. Futile. Idiote. Je me hais. De toute façon, qu’est-ce que je pouvais lui dire ? Je ne savais pas quoi dire en règle général, alors engagé la discussion avec quelqu’un dont je ne connaissais rien dans un pays que je ne connaissais pas. Je soupirais en baissant les yeux. Je ressemblais à une idiote, j’en été sûre.
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#4
Sam 25 Juin 2016, 23:01
Anonymous
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Elle prit ma main et sa peau contre la mienne m’électrisais, un frisson naquit au creux de mon échine et vint parcourir tout le long de ma colonne vertébrale. Puis mes yeux vinrent rencontrer le regard noisette de l'inconnue, ce qui termina de me tétaniser. Elle était d'une beauté incommensurable, comme on en voyait que très rarement, la seule aussi belle que j'avais eu le loisir de rencontrer n'était autre que Jayden. Cette dernière pensée me remit les idées en place, il fallait que j'arrête d'avoir des coups de foudre pour des inconnues rencontrées sur la plage, cela devenait complètement ridicule.

Tout en s'époussetant la jolie rousse me répondit que tout allait bien, enfin de ce qu'elle en croyait. Elle avait l'air agacée, ce que je comprenais parfaitement. Puis elle me souhaita une bonne journée tout en ajoutant d'éviter que je ne bouscule d'autres personnes. Je baissais légèrement la tête et rougis, j'étais effroyablement mal à l'aise.


- Encore navrée bredouillais-je alors que la jeune inconnue était déjà partie.

Je n'étais vraiment qu'une sale empotée, même au milieu de nul part il fallait que j'importune quelqu'un, mais diantre qu'avais-je fait pour que le sort s'acharne ainsi sur moi ? J'étais restée au même endroit, plantée et droite comme un poteau, ce que j'attendais ? Rien, peut-être que si je restais suffisamment immobile j'allais enfin disparaître.

Puis, très étrangement, la sculpturale étrangère revint sur ses pas et commença à parler, enfin parler pas vraiment, elle bredouilla quelques mots et termina par soupirer tout en baissant le regard. Je restais muette quelques instants, je n'avais pas compris ce qu'elle avait voulu me dire et je ne savais pas trop comment réagir.


- Vous êtes blessée ? demandais-je alors. Peut-être était-ce cela.

Je mordis ma lèvre tout en lissant mon haut comme pour supprimer des plis imaginaires.

- Je m’appelle Kachina ajoutais-je pour briser le silence oppressant.

C'était décidé, je ne sortirais désormais que la nuit, il y aurait ainsi moins de chance que je moleste quelqu'un.


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#5
Mer 10 Aoû 2016, 13:59
Anonymous
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Un contact, un regard et je la trouvais…bizarre. Elle me regarda, comme si elle voyait quelqu’un d’autre, mais elle me regarda aussi d’une manière qui me mit mal à l’aise. J’aurais voulu savoir ce qu’elle pensait à l’instant, mais lui demander serait mal poli. Mon attitude avait l’avait rendu mal à l’aise à son tour. Nous n’allions vraiment pas devenir amies si nous continuions comme ça, le souci étant que j’avais recommencé à fuir et que je ne savais pas pourquoi. Je n’aurais pas dû être aussi dure avec elle.
Il fallait que je me reprenne, que je me fasse à ma nouvelle vie, alors j’étais retourné vers elle pour une raison encore obscure. Elle me demanda si j’étais blessée et d’une manière comme si j’étais perdue dans mon corps. Je me regardais, touchant quelques parties de mon corps et après m’être assurée que je n’avais rien, je le vais les yeux vers elle.
- Heu, non. Je n’ai rien, ça va.
Elle semblait toujours aussi gênée et je commençais à m’en vouloir. Elle se présenta et je tentais de lui faire un sourire qui se voulait gentille. Je me rapprochais d’elle lentement et ma main se leva lentement vers son visage, pour déplacer une mèche de ses cheveux. Tout en faisant ça, ma voix passa mes lèvres pour laisser mon accent chanter.
- Je m’appelle Donna.
Je lui adressais un très léger sourire avant de pencher un peu la tête.
- Je ne vous ai même pas demandé…Vous allez bien ? Vous n’avez rien ?
J’avais été vraiment rude avec elle et je m’en voulais. Elle avait l’air charmante et tout aussi perturbée que moi, dans ce cas, je devais faire un effort pour faire en sorte de me déculpabilisé pour mon attitude. Je tentais donc de me détendre, de paraitre moins froide et dure envers cette beauté blonde.
- Que diriez-vous de marcher un peu avec moi ? Je n’aime pas réellement la solitude et ça serait comme une excuse pour m’avoir bousculé plus tôt.
Je resserrais mon gilet sur mes épaules avant d’enlever mes chaussures pour marcher sur le sable.
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#6
Dim 02 Oct 2016, 11:10
Anonymous
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Ses mains passèrent sur son corps parfait et bien que ses gestes furent totalement anodins ils me firent à moi, un drôle d'effet. Je secouais la tête pendant que cette dernière m'assura qu'elle n'avait rien, je soupirais de soulagement, finalement je n'étais pas tant un danger public que cela.

Son air agacé laissa place à un sourire doux et emprunté de gentillesse, du moins le ressentais-je ainsi. A mon tour je tentais de lui rendre la pareille tout en me molestant intérieurement de penser qu'elle avait le plus beau sourire que j'avais vu. Puis elle s'avança vers moi et avec une délicatesse toute féminine elle replaça quelques mèches rebelles qui s'étaient égarés sur mon visage. Je frissonnais, ses doigts sur ma peau, cela me coupa le souffle. Tétanisée je ne sus rien faire, aussi je me tus pendant que mes joues se coloraient d'un léger rose dû à mon embarras.

Dans la foulée elle se présenta et sa voix si dure dans nos premiers échanges se fit alors aussi douce que de la soie. Elle s'appelait Donna, c'était beau, tout comme elle l'était mais j'avais aussi décelé un petit accent qui n'avait pas l'air d'être de chez nous. Mais je n'osais pas lui demander d'où elle venait aussi de nouveau je me tus, j'étais devenue championne dans l'air de ressembler à une potiche sans cervelle.


- Enchantée répondis-je seulement, l'air légèrement penaud.

Puis elle me demanda si moi j'allais bien, je souris timidement, elle était vraiment adorable.


- Je n'ai rien, je vous remercie.

Me balançant subrepticement sur mes pieds, signe de mon inconfort, je restais muette. Dieu ce que je pouvais être empotée mais je ne savais pas quoi dire. Son changement d'attitude me perturbait et le fait qu'elle soit belle à se damner ne m'aidait vraiment pas à me concentrer car présentement la question qui me taraudait l'esprit était de savoir si ses cheveux étaient aussi doux qu'ils n'en avaient l'air.

La sublime Donna reprit la parole en me proposant de marcher avec elle tout en ajoutant que je lui devais bien au vu de la petite bousculade de tout à l'heure. A ces mots mon visage s'illumina, elle voulait de ma compagnie ? J'aurais accepté sans même lui être redevable, elle avait ce je ne savais quoi qui m'attirait comme une papillon vers la lumière.


- Avec plaisir répondis-je rayonnante.

L'air était frais mais pour moi désormais cela n'avait plus aucun effet mais je voyais Donna se lover un peu plus dans son gilet.

- Vous avez froid ? Je peux vous prêter mon gilet si vous le désirez, je le porte plus par habitude que par réelle nécessité ajoutais-je en me mordant la lèvre.

Il allait falloir que j'apprenne à ne pas dire tout et n'importe quoi mais elle me déstabilisais tant ! Aussi je joignis le geste à la parole et me découvrais laissant apparaître un caraco blanc légèrement transparent et gardais mon gilet dans ma main, prête à lui donner.


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#7
Lun 06 Fév 2017, 12:34
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Chez cette demoiselle, il y avait quelque chose d’assez étonnant. Etait-ce la forte chaleur que j’avais senti en la touchant ? Etait-ce simplement la douceur de son regard ? Ses traits presque par-faits que j’en commençais à devenir jalouse ? Mon métier ne m’avait pas apporté confiance en moi. Il n’y avait qu’une seule personne qui m’avait appris à avoir confiance et ça n’était pas les photographes. Rapidement, je chassais l’idée de mon bienfaiteur, de l’amour de ma vie. Je ne devais plus penser à lui, me torturer à imaginer… Me torturer comme lui souffre ? Je secouais légèrement la tête comme si le mouvement effacerait mes pensées. Je ne voulais pas paraître impolie, aussi, je reportais mon attention sur cette demoiselle. Mon regard la détailla avec une légère insistance que j’espérais ne pas trop dépassais les bornes. Un sourire passa sur mes lèvres, elle était très jolie, je devais être une godiche à ses côtés.
Dans mon travail, je n’avais pas eu ce côté identique à chaque mannequin potiche. Détestait les autres pour mieux percé. Non, j’étais juste une femme un peu trop naïve qui voulait faire plaisir à son compagnon, qui se battait pour avoir une vie meilleure.
J’étais contente qu’elle accepte de marcher avec moi. S’il fallait que je me fasse des amis, il fallait que je me fasse violence et puis, après tout, elle ne semblait pas dangereuse. Elle avait un petit quelque chose de rassurant, de protecteur, un peu comme une grande sœur. J’avais toujours eu ce besoin de famille. Une famille que je n’avais pas eue et que je n’aurais sans doute jamais. J’aurais aimé avoir des frères et sœurs, quelqu’un pour me protéger, m’aider, m’écouter. Smith avait été un semblant de frère, mais bien vite j’avais compris que non, ça ne serait jamais un frère. Une fa-mille…Des enfants et un mari à aimer, à chérir…
Elle esquiva une fois de plus mes pensées en me proposant son gilet, continuant en m’expliquant plus le besoin esthétique que pratique. Elle l’enlevant, laissant apparaître un corps un peu plus par-fait que je ne pouvais le penser. Mon regard s’égara une nouvelle fois sur elle. Oui, une fois de plus j’étais jalouse de ce que je pouvais voir.
- Je ne voudrais abuser de votre gentillesse…
A dire vrai, l’air frais me faisais frissonner, aussi bien, j’acceptais son offre. Mon regard la caressa avant de se relever vers son visage.
- Désolée d’être insistante… Je…J’ai travaillé avec des belles femmes, mais vous êtes stupéfiante… Vous avez un très beau visage et votre corps est très… Pardon…
Je me suis mise à rougir. J’en avais trop dit, sans en dire assez. J’avais travaillé avec des femmes ? Oui, mais sans lui dire comment. Je pouvais être idiote, comment dire ce genre de chose à quelqu’un sans rendre les deux mal à l’aise ? Je me sentais idiote oui. Je détournais les yeux pour regarder l’horizon et le sable. C’était agréable de sentir à nouveau le sable sous mes pieds. Ca me rappelais mon doux pays. Je me sentais tellement loin de chez moi et avec cette belle blonde, je me sentais tellement potiche.
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#8
Lun 10 Juil 2017, 12:45
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Cette façon qu'elle avait de me regarder, de me détailler, me faisais frissonner. Ses yeux de velours parcouraient mon corps tels une plume m'effleurant, réveillant des endroits de mon anatomie qui me firent rougir. Délirais-je ? Malgré ma timidité je savais reconnaître une personne qui appréciait ce qu'elle voyait et le regard de la belle rousse ne laissait pas de place aux doutes.

Quand je lui proposais mon gilet elle me répondit d'abord ne pas vouloir abuser de ma gentillesse mais une nouvelle brise vint anéantir sa volonté et elle accepta mon offre. Mais avant qu'elle ne l'enfile je remarquais que le froid avait réveillé sa poitrine qui s'était involontairement dressée. Je déglutissais avec difficulté, elle était si parfaite et je ne pus empêcher mon esprit de vagabonder et d'imaginer ce que cela ferait d'avoir ses tétons dans ma bouche pendant que ses merveilleux cheveux caresseraient mon corps nu.

Mon regard se voila pendant que je partis dans mes digressions impures mais les prunelles flamboyantes de Donna me ramenèrent à la raison. Elle s'excusa d'être insistante, je n'avais donc pas rêvé, elle me regardait bien...Elle ajouta qu'elle avait déjà travaillé avec de belles femmes mais que moi, j'étais stupéfiante, selon ses propres mots, que mon visage était très beau et que mon corps devait l'être également mais elle ne termina pas sa phrase puis demanda pardon une nouvelle fois.

Ses joues s'étaient empourprées si bien que désormais elle s'accordaient parfaitement aux miennes. Un silence s'installa entre nous, je ne pourrais pas le qualifier de pesant car rien ne pourrait être désagréable en compagnie d'une si belle femme, mais je devais le briser, ne pas laisser passer la chance de trouver ma moitié. Allais-je vite en besogne ? Très certainement, mais la beauté éblouit celui qui la regarde de trop près et j'en étais devenue aveugle.


- Merci répondis-je timidement.

J'avais baissé les yeux, n'osant pas affronter la rousse incendiaire. Puis je respirais profondément et prenant mon courage à deux mains je relevais la tête et décidais de laisser l'ancienne Kachina, celle encore une humaine, de côté pour que la louve cachée en moi puisse prendre sa place.

- Ne vous excusez pas ajoutais-je en me rapprochant d'elle. Vous êtes resplendissante et le mot est faible terminais-je quand ma voix se brisa légèrement sur la fin.

J'osais même une caresse sur son bras maintenant couvert de mon gilet. Je m'enhardissais, en espérant qu'elle serait réceptive à mes avances maladroites.





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