Les règles sont faites pour être brisées. [FT. Mathias Delaglio]

Bizarrement à la tombé de la nuit j'avais littéralement pété un plomb. Mais vraiment. Un truc au fond de l'âme qui explose et ma soif avait complètement multiplié d'intensité sans que je m'en rende compte. J'étais devenu incontrôlable , à l'instar d'un nouveau-né. J'étais d’ordinaire prudent , mes victimes restaient isolées de la ville jamais je ne les attaquais en plein centre ville. Le premier humain devait avoir dans les 40 ans et je l'ai vidé aussi vite que j'ai pu. Le deuxième après m'être repu je l'ai balancé dans une poubelle d'un restaurant après m'être essuyé les lèvres. Rassasié je pensais en avoir terminé de cette crise de folie passagère qui aurait pu me mettre plutôt mal. On est censé se faire discret nous autres. J'avais fait une grossière erreur. Et si l'autre folle de vampire qui avait tenter de me tuer m'avait trouvé là maintenant ? Elle m'aurait fait la peau à coup sûr.

D'un seul coup je projette une femme contre un mur dans une ruelle. Finalement un de plus ou un de moins... Qu'es ce que ça change après tout ? Mais malheureusement avant que je ne puisse planter mes crocs dans son cou si pur , si délicat une masse me projette quelques mètres plus loin , tandis que la jeune femme en profite pour s'enfuir. Et merde , bordel ! Un modificateur bien sûr. Ces crétins là. Je croise son regard et le mien se fait sombre , dur , froid menaçant. Pourtant la première pensé qui me traverse l'esprit c'est "putain un beau gosse" . Je voyais qu'il était troublé sa poigne n'était pas aussi ferme qu'au début. Mais pourquoi donc ? Ce qui m'étonne encore plus c'est le murmure qui s'échappe de ses lèvres que je pourrais qualifier de parfaites si c'était pas un sale clebs puant .

"Je m'appelle Mathias. Et toi ?"

Pourquoi j'ai répondu merde ? Sa prise n'était plus assez forte j'aurais pu m'enfuir. Au lieu de cela je reste fixé comme une statue de sel devant les courbes de son visage. Il était beau je ne pouvais le nier. Mais je m'en fiche. Dès que son attention aura dévie faut que je me casse. Si l'idée d'appeler sa meute lui passe par l'esprit je suis foutue.

HRP:

Je hausse les sourcils lorsqu'il me dit que mon prénom est "jolie". Nan mais qu'es ce qui lui prend à ce modificateur sérieusement ? Bizarrement malgré moi je répond que le sien est pas mal non plus. Autrement dit je fais vraiment n'importe quoi et ça m'éclate. Il tente de sourire mais je repère toujours son trouble alors qu'il ferme un instant les yeux. vraiment dommage que ce soit un modificateur il m'aurait plu sinon. Finalement il se décide à me demander si je fais partie d'un clan. Évidement je fais le lien avec mon créateur tué il y a quelques années. Je me retiens de soupirer et de lui foutre une tarte parce que j'ai pas envie de me battre. Vraiment aucune envie alors je détourne légèrement les yeux et répond doucement :

"Nan je fais bande à part depuis quelques années. Et toi une meute ?"

C'était moins gênant maintenant qu'on se parlait. Même si c'était étrange qu'on se mette à converser comme deux potes alors qu'il avait sauvé une humaine de mes griffes. Ça ressemble pas du tout à un modificateur ça... En fait c'est ce qui me convainc de rester. Parce que ça m'intrigue ... Finalement sans m'en rendre compte je pose le bout des ma main sur son bras. J'ai toujours aimé dragués femmes ou hommes malgré une légère préférence pour les hommes. Et là je ne sais pas pourquoi l'envie de m'amuser un peu m'étreins.

"Tu sais que tu es plutôt beau ? On doit te remarquer dans ta meute si tu en as une non ?" , je lui murmure à l'oreille.  

Un solitaire ? Ça nous fait un point commun en tout cas ... Je manque de sursauter à nouveau lorsqu'il prend mon poignet dans sa peau. Son compliment m'aurait mis le rouge aux joues si j'avais été encore un humain. Pourtant c'était moi avec mon corps de dieu vampirique qui draguait là non ? A moins que... Soudain bizarrement j'eus une révélation d'ordre mystique. Nan je déconne. Mais je me souviens d'une légende dont j'ai entendu parler sur les modificateurs. Un truc...Comment ça s'appelait déjà ? Ah ouais l'imprégnation je crois. Ce serait la seule explication à son comportement tellement amicale envers , moi, son ennemi. Je le regarde en souriant en passant mon doigt sur son visage qui n'aurait rien envié à celui d'un mannequin.

"Parle moi un peu de toi , Edgar... Quelqu'un dans ta vie ? Tu viens d'où ? Un métier ?"

Il avait de la chance je suis dans un bon jour. mais si ma théorie se confirme je vais devoir prendre mes distances. Je l'avoue il m'attire bien ce beau gosse mais c'est un modificateur. C'est simple. Je ne peux tout simplement pas. Pas avec un clebs. Draguer et tomber amoureux c'est différend. Enfin au début je crois.

Il ne semble malheureusement pas du tout apprécier ma drague. Je commençais vraiment à avoir craindre d'avoir raison alors je n'insiste pas tandis qu'il s'éloigne et me répond. Ne s'intéresse pas aux filles ? Parfait , ouais Paris je connais. Je le garde pour moi mais j'ai passé un moment là bas avec mon créateur il y a longtemps. Lorsque le pays se remettait à peine de la guerre. Ça date désormais. Je m'apprête à lui dire que j'aime bien lire aussi , aussi parce que je suppose que pour être libraire faut un minimum aimer , lorsque j’aperçois une larme couler le long de sa joue. Et merde.Je me rapproche de nouveau et lui prend la main.

"Eh Edgar pleure pas. Tu t'es ...imprégné de moi c'est ça ?"

Je pose mon autre main sur sa joue dessinant le contour de ses formes. Il est beau je pourrais , je devrais me laisser aller. Si il est vraiment tomber amoureux de moi en 5 minutes à cause de sa race , ce serait presque mauvais de ma part de le laisser en plan. Mais un vampire n'est pas réputé pour être sympa non ? J'aimerais bien le prendre dans mes bras pour le consoler mais j'hésite alors je me contente d'une brève accolade. Mais je reste près de lui un regard plus sérieux qu'avant.

Je suis désolé... Je ne contrôle pas cela... Je comprends que tu sois répugné par moi, après tout, je suis ton ennemi par excellence...

C'est vrai que je devrais être répugné. Mais bizarrement je ne ressens pas ça. En fait je ne sais même pas ce que je ressens c'est comme si mon cerveau et mon coeur ne comprenaient pas ce qui se passe. Il ne réagi même pas à mon accolade qui se voulait rassurante et consolatrice. Il finit par laisser tomber sa main en lâchant la mienne. Je frison ne lorsqu'il me touche doucement le image.  J'aimerais presque le repousser, lui dire de dégager, que je suis un vampire putain ! En plus moi les relations sérieuse..ça fait deux. J'ai passé ma vie de vampire à draguer et à passer du bon temps. Son sourire triste me touche malgré moi.

Je vais partir.. Tu n'as pas à supporter un poids comme celui-là.  Ce n'est pas de ma faute mais ce n'est pas la tienne non plus.

C'est tout ce que je comprends lorsque je le vois reculer et partir.  Je reste planter la sa s rie  dire sans rien faire. Je ne sais pas qui lui dire, qui lui répondre. Il a raison cane sert à rien de s'attacher alors qu'on sait que ça ne va pas marcher entre nouseux. On est bien  trop ddifférend , deux espèces ennemis qui Étrangement ont décider qu'on était fait l'un pour l'autre. C'est presque comme si son imprégnation m'avait touché aussi. J'arrête pas d'hésiter entre le rattraper ou le laisser partir et tourner les talons. Je le vois se casser les os de la main dans un geste de souffrance et de rage. C'est ce qui me fait chavirer.  Y a un truc qui m'attire à lui c'est certain je eux pas l'ignorer.  Je le ratrappe et cette fois c'est moi qui le plaque sur le mur. Je plante mon regard saignant dans le siens bruns marrons. Magnifique.  Alors je ne sais pas pourquoi ni comment je lui souffle:

Nan toi tu restes la Ok?  

Et ensuite je me met àll'embrasse fougueusement sans m'en rendre compte.  On s'en fout des règle. On peut bien se laisser aller de temps en temps non ?


désolé pour les fautes chui sur tablette

Évidement il ne cherche pas à se libérer ou autres , nan il me rend mon baiser en glissant sa main dans mon cou tandis que moi je baladais les miennes sur son torse. Je comprend à ce moment là que ce dont j'avais besoin c'était d'une présence. Juste une simple présence rassurante qui m'aiderait. Et le destin m'avait placé sur le chemin d'un modificateur qui guérissait en deux minutes. Son sourire et ses doigts sur mon visage ne me firent pas frisonner cette fois-ci mais au contraire elle me procurèrent un apaisement étrange. J'en profite pour fermer les paupières et poser ma tête contre son torse.

"C'est bizarre mais je crois que je devais te rencontrer aussi."

On se connait presque pas mais c'est comme si on arrivait à lire l'un dans l'autre. Aucun doute une alchimie se créait entre nous deux. Et ça me fait peur. Je déteste être dépendant de quelqu'un. Et si jamais je tombe vraiment amoureux de ce type je serais dépendant de lui dans le sens où j'aurais besoin de lui. J'aurais peur de le perdre etc...

Je me sentais bien tandis qu'il me caressait le dos dans un geste d'apaisement. J'hésitais toujours à me laisser aller. Je réfléchissais toujours trop mais là cela devenait presque énervant. Il me plaisait je ne peux le nier. Mais c'est un modificateur bon sang ! J'ai beau me le répéter et me dire que je le fuirais plus tard que je ne le reverrais plus. Mais je n'en avais plus envie. Je voulais rester avec lui. Je voulais presque faire semblant d'être un humain , vivre à leurs contacts pour mieux le connaître. C'est prématuré je sais mais je n'arrive pas à l'expliquer.

" Honnêtement non. Nous les vampires on ne s'imprègne pas. En fait on peut tomber amoureux comme un humain mais une fois que c'est arrivé c'est pour la vie. C'est pour ça que si on perd notre âme sœur...On perd un peu les boules. Comme quelqu'un d'imprégné tu peux comparer en effet. Mais c'est pas tout à fait pareil."

Je le regarde en plissant les yeux et en le détaillant du regard. D'habitude je ne craquais que sur les jeunes humaines ou alors pour les hommes j'étais plutôt tourné vers les vampires. Pas vers les loups... Et pourtant je le trouvais vraiment très beau.

"Tu me plaît bien."

Je n'aimais pas spécialement sa manie de me toucher mais je suppose que c'est dû à son imprégnation alors je ne dis rien. Néanmoins il est mignon avec son sourire tandis qu'il me propose d'aller chez lui boire un verre . Un verre ? J'esquisse un rictus et lui demande si il aura du sang humain. Je vous rassure je ne suis absolument pas sérieux c'est pour le taquiner je suppose qu'il le comprendra . Il n'est pas idiot. Enfin bref pourquoi pas ? Je plonge mes mains dans les poches de mon jean en souriant :

"D'accord avec plaisir. Dans ton mignon chez toi."

J'ai toujours aimé taquiner les gens alors il n'e vas pas y passer de toute manière.

Je le suis sans mot dire tandis que nous traversons les différentes rues pour arriver jusqu'à chez lui. Il nous faut plus d'un quart d'heure pour y arriver alors que je sais que nous aurions pu aller plus vite mais je n'ouvre pas la bouche non plus me contentant d'observer son logement. C'est plutôt sympa chez lui. Ça me donnerait presque envie de me refaire passer pour un humain et vivre dans un appartement comme je le faisais autrefois avec mon créateur. Mais désormais seul j'avais toujours peur de perdre pied et de ne pas résister à la tentation. Je souris à Edgar :

"Une bière s'il te plaît."

Nous les vampires on a pas besoin de tous ces boissons là mais on en sent toujours le goût bien que ça n'apporte rien. Je pourrais même pas me soûlé pour vous dire. De plus vu que j'ai toujours ma tête d'adolescent vas y pour réclamer de l'alcool dans un bar. Du coup j'en profite ça fait trop longtemps que j'ai pas bu ce genre de truc. Ça me changera du liquide rouge. Enfin bref j'en profite qu'il prépare nos verres pour relancer la conversation :

"C'est un beau métier libraire. t'a beaucoup de clients ?"

Il m'explique qu'à la base ce n'était pas vraiment le métier de ses rêves qu'il n'a pas eu le choix. Obligé de devoir payer son logement donc il devait travailler. Bon c'est sûr que les petites librairies sont souvent désertes ce qui lui laisse un peu de temps pour lui , pour lire ou discuter avec les personnes.Je hoche la tête à la fin de sa réponse.Il a raison après tout moi je n'ai pas ces problèmes de payer le loyer etc... On ne brise pas tout de suite le contact visuel , seulement lorsqu'il prend sa place sur le canapé et que je me pose également à côté de lui sur son invitation. Je trempe mes lèvres dans le liquide et bois une gorgée. La sensation est plutôt étrange je n'y étais plus habitué. Évidement la sensation n'est plus tout à fait la même que lorsque j'étais humain mais cela reste agréable. J'en oublierais presque de répondre à sa question.

"Moi non. Je suis arrivé ici il y a quelques mois et je n'avais pas vraiment prévu de me mêler aux humains. Donc je n'en ai pas l'utilité pour le moment."

Se faire passer pour un humains impliquent pas mal de choses dont le modificateurs doit sûrement se douter. Une des choses mais non des moindres se procurer des lentilles de contact de couleur. Ça revient quand même gros étant donné que le liquide de nos yeux les détruisent en quelques heures à peine. Oui parce que fixer une personnes avec des prunelles rouges c'est pas vraiment l'idée du siècle. Il faut faire semblant de respirer aussi même si cela c'est plutôt un automatisme. Se contrôler. Se loger donc travailler et toutes ces petites choses que lorsqu'on est un vampire on n'a pas forcément envie. Je regarde Edgar en biais et lui sourit :

"Je devrais peut être mis mettre non ?"

HRP:

Ce mec sortait vraiment n'importe quoi. Étonné je le fixe quelque instant tandis que lui au contraire a déjà baissé le regard sur son verre. Au bout de quelques secondes un sourire déforma mon visage et je ne put m'empêcher de rire. Mieux valait-il le prendre comme çà de toute manière. Je lui claquais une main derrière le dos.

"On t'a appris à réfléchir avant de parler ? Nan allez je rigole t'inquiète ps !"

Je m'adossais dans le canapé plaçant un coussin derrière ma tête pour me mettre plus à l'aise en finissant mon verre de bière. J'ai presque voulu ajouter que si ça l'amusait qu'il pouvait sauter sur moi sans aucun problème mais je ne voulais pas le mettre davantage mal à l'aise. Non qu'avoir des rapports une heure après avoir rencontré quelqu'un me dérangeait spécialement mais avec lui c'était différend. J'ai peur de ce qui nous arrive alors autant ne pas brusquer les choses. Je passe mon bras autour de ses épaules en reposant mon verre.

"Allez on oublie . A moins que je ne me trompe tu ne m'a pas dit ton âge hein...? "

Ça m'amusait de connaître son âge parce que je savais qu'il y avait de grandes chances pour que je sois plus âgé que lui. J'approchais de mes 90 ans mais évidement

je pourrais très bien en avoir 20 ou 187 j'aurais toujours la même apparence....

25 ans. Bordel. Bien plus âgé que moi , à ma transformation. Lorsque j'avais 25 ans , je voyageais avec mon créateur dans une contexte de guerre froide. Ouais je crois que c'est comme ça que les humains appellent cette époque. Pour le jeu , j'essaye de me souvenir de l'année. De ce que j'ai fait à cette époque là. 1953 . Je crois que j'étais allé à Paris . Un souvenir fugace de la capitale me revient en mémoire. Enfin...

Je tourne la tête vers le modificateur. Encore une fois je me demande si je ne fais pas une grave erreur en restant près de lui. Encore. D'où vient leur stupide imprégnation déjà ? Ah oui c'est vrai on n'en sait rien du tout...J'esquisse un léger sourire en passant une main dans ma tignasse foncée.

" Pour un vampire je suis plutôt jeune. J'ai 87 , presque 88 ans. "

Mon créateur , si je ne me trompe pas , avait déjà plusieurs siècles à son conteur. Certes il se nourrissait d'humains également mais il s'inquiétait dès lors de leur comportement auto-destructeur. Il avait vu l'humanité changer. Cela l'avait déprimé au point de vouloir changer un adolescent en vampire pour avoir quelqu'un comme lui , à ses côtés. Et moi ? Est-ce que je veux vraiment être aux côtés d'Edgar , ce qui impliquerait se fondre dans la masse ? Le pourrais-je seulement ? Est-ce que je veux vraiment retourner vivre parmi ce que j'étais autrefois ?

Ces pensées m'amènent à éviter le regard du jeune homme. Néanmoins il ne s'est passé que très peu de temps , depuis ma réponse. Alors avant qu'il n'ouvre la bouche j'enchaîne avec une blague :

" Ça ne fait pas trop vieux pour toi j'espère ?"

HRP:

	Les règles sont faites pour être brisées.
	Ft. Mathias Delaglio
Pour un vampire je suis plutôt jeune. J'ai 87 , presque 88 ans. Ça ne fait pas trop vieux pour toi j'espère ? Je m'immobilise totalement - ou presque - quand j'entends sa question. Ainsi, il s'inquiète parce qu'il pourrait être "trop vieux pour moi" ? Cela veut dire quoi ? Je commence alors à me raisonner intérieurement, comme je devrais peut-être l'avoir fait bien avant de l'inviter chez moi. La première question qui me vient, c'est "pourquoi ?". Pourquoi a-t-il fallut que je ne passe pas mon chemin, que je ne continue pas de marcher en le laissant faire ses affaires ? Eh bien parce qu'il agressait un humain, et que même si c'est sa nature, je me dois de protéger les humains. Mais aussi pourquoi lui ? Pourquoi un garçon ? Et pourquoi un vampire sanguinaire ? Je n'en sais fichtre rien, et cela me fait peur. Oui, j'ai peur de m'être imprégné d'un être qui ne m'aimera pas, qui ne ressentira pour moi que de l'amitié, et encore. Je me sens tellement nul... Et puis il y a aussi pourquoi pas ? Pourquoi pas écouter mon instinct et me laisser aller ? Parce que je n'en ai pas le droit. Parce que si je fais ça, je vais sûrement me faire détruire, et pas qu'un peu. Et parce que bon sang je ne suis pas comme ça ! Mais lui, il me fait perdre mes moyens, il me met mal à l'aise. Je reprend alors doucement mon verre et bois une gorgée. Juste le temps de meubler un peu, parce que je viens de laisser s'écouler au moins deux minutes sans lui répondre, et qu'en plus de paraître étrange, eh bien cela accentue ma gêne et j'ai de plus en plus envie de l'embrasser. Je... Non, tu n'as pas si vieux que ça... C'est étonnant comment la vie peut être hasardeuse. Il n'a suffit que d'un regard, un sourire, pour que ma raison de vivre devienne un vampire sanguinaire. Et il n'en suffira que d'un de plus pour que ma raison de vivre ne me fasse succomber. Ce qui risque fortement d'arriver, si je ne me contrôle pas. Et si... Et si je ne me contrôlais pas ? Si, pour une fois, je faisais ce qui me passait par la tête, juste une fois, pour voir ? Pour essayer, pour sortir de ce moule dans lequel la société m'a enfermé, pour montrer que je ne suis pas qu'un jeune homme obéissant que je paraît être, mais aussi un homme capable de faire ce qui lui plaît ? Oui... C'est ce que je veux qui compte, pas ce que je devrais vouloir. Et cela m'enchante de penser ainsi. Alors, pour une fois, je laisse les idées reçues de côté et je suis moi-même. Je me laisse aller à mes gestes qui, loin d'être hésitants, sont très assurés et doux, comme pour ne pas le briser. Je pose délicatement mes lèvres sur les siennes, ma main droite venant caresser sa joue gauche. Mes dents assaillent tendrement sa lèvre inférieure, demandant avec gentillesse l'accès à sa bouche. Et je fais ça naturellement, en écoutant seulement ce que mon coeur me dicte.

Code by Joy

HRP:

Le loup finit par se lâcher et m'embrasse tout en caressant ma joue. Je tressaille surpris et pas prêt à du tout à ce qu'il fasse cela. Néanmoins je me laisse aller également , ma main droite agrippant ses cheveux et lui ouvrant l'accès à ma bouche. Je lui rend son baiser comme si j'étais mort de faim , comme si je recouvrais ce qu'était vraiment le fait de prendre du plaisir dans un baiser. Ma main gauche vient naturellement se poser sur sa poitrine. Quelque chose en moi change brusquement et j'oublie tout ce qui s'est passé avant que je ne rencontre Edgar. Comme si tout ce qui se passait autour , dans la rue et dans le monde n'avait plus d'importance. Parce que je ne me suis plus autant senti en paix et heureux depuis très très longtemps....

Mes mouvements se font plus profonds et mon baiser plus passionné. C'est lui qui a commencé et je compte bien lui rendre la pareille....Ses gestes doux m'apaisent comme si quelqu'un recousait mes plaies après des années de coups...Lorsque notre contact se rompt je lui murmure simplement qu'il embrasse très bien pour un cabot.

Nous continuons notre petit manège pendant encore plusieurs minutes alors que je sens mon désir croître de minutes en minutes. Ce chien est en train de me faire perdre mon sang froid , c'est le cas de le dire. Alors que je l'observe au dessus de moi , je ne répond pas parce que pour moi il est peut être tôt pour parler d'amour. Mes doigts effleurent son visage dans une caresse puis je passe mes mains sous son haut et me met à caresser son torse. Je me remet en position assise et c'est à mon tour de le mettre sur le dos. Avant de me mettre "sur lui" j'enlève mon T-Shirt laissant apparaître mon torse blanc et musclé. Je me colle contre Edgar et l'embrasse d'une manière passionné , sensuelle , je ne veux pas le forcer mais je ne vais pas me mentir. J'ai envie de lui là sur son canapé et tout de suite.

Je cherche à mettre plus de sensualité dans mes gestes alors que nos langues s’entremêlent. Mes mains toujours sous son haut continue à le toucher. La différence de températures entre nos deux corps ne fait qu'augmenter cette sensation de plaisir qui commence à se déverser en moi. Lorsque nous cessons à nouveau notre baiser je pose ma tête au creux de son cou lui mordillant doucement l'oreille , et je lui murmure :

" J'ai envie de toi , là maintenant."

HRP: