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Alichou
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#1
Ven 13 Mai 2016, 21:01
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  C’est d’un pas digne que j’entrai dans ma chambre. Notre chambre.
Je savais parfaitement ce qui s’était produit. Jasper avait tout entendu. Pas une miette de mes paroles ne lui avait échappé. Lorsque je m’en étais rendu compte, j’avais été transpercée par le doute et l’espoir en même temps.
  Pour ne pas livrer le spectacle de son visage à tout le monde – et après s’être assuré que nous étions hors de danger – Jasper avait filé dans notre chambre. J’avais entendu son déplacement rapide, léger comme un courant d’air.
  Le fait que celui que je considérais comme mon mari, mon âme sœur et mon meilleur ami, ait décidé de se réfugier dans notre antre, me rassura.
 C’était dans cette pièce que nous avions partagé des moments rien qu’à nous. Dans cette pièce qu’il avait dénudé mon corps à tant de reprises, caressé chaque centimètre carré de ma chair des yeux puis des doigts. Même si cela semblait remonter à une éternité, bien avant mon enlèvement, je me souvenais de ces instants à la perfection. C’était aussi bon que déchirant de s’y perdre encore en pensées.
  Et de toute évidence, ce que Jasper venait d’apprendre ne l’avait pas dégouté de ce lieu.
  Il était assis sur le lit, regardant le mur en face de lui, sans le voir. Je m’arrêtai un instant pour observer son profil immobile et parfait.
 Ces derniers jours, il avait pansé mes plaies, m’avait tenu dans ses bras, m’avait réconfortée et rassasiée de magnifiques souvenirs, sans savoir toute la vérité. Sans savoir à quel point j’étais souillée et à quel point… par extension, je l’avais souillé, lui.
  Bien entendu, je ne l’avais pas autorisé à m’embrasser ou à me toucher autrement que platoniquement. Cette pensée me rassura. Je n’aurais pas su me donner à lui vu l’état dans lequel j’étais, et surtout, je n’aurais pas pu lui faire ça. Lui donner mon corps aurait été un mensonge et une trahison.
   — J’aurais aimé te le dire, murmurai-je. J’aurais aimé trouver la force de tout te révéler en premier. Tu le méritais plus que les autres. Autant que Bella. Mais je n’ai pas su. Pas tant que ce monstre était là, dans cette maison, sans que nous le sachions.
  Je repris ma respiration, Jasper n’avait pas bougé d’un pouce.
   — Je voulais que tu le sache. Tu es la personne la plus importante de ma vie. Je t’aime plus qu’il est possible d’aimer. Et j’ai été aimé par toi, plus qu’une femme pourrait rêver de l’être. Pour cela, je te dis merci. Je sais aussi que tu lis dans mes émotions, même si, ces derniers temps, cela a dû être un poids sans pareil. J’en suis consciente et je te prie de me pardonner. Mais grâce à cela, je sais que tu peux ressentir à quel point j’ai souffert, à quel point je suis sincère. À quel point je me sens violée. À quel point je crains d’avoir perdu Edward… Mais aussi Bella… Et surtout toi…
  Je ne le regardais plus, il fallait que je parle, encore un peu et ensuite, le plus dur serait passé.
   — L’idée que tu puisses lire ma sincérité mieux que quiconque m’a portée. C’est comme si tu avais été avec moi, devant ce monstre, toute à l’heure. C’est par ta force que j’ai pu parler. J’ai besoin de ton pardon. Pas forcément pour ce qui est arrivé, je suis innocente et j’en prend enfin conscience. Mais pour n’avoir pas su parler plus tôt. Pour n’avoir pas cru en toi, aussi fort, assez fort… plus tôt. Je sais que tu peux me donner ce pardon. Par contre, il t’appartient de vouloir que je demeure ta femme ou non. J’ai été salie, et je ne suis pas sûre d’être un jour, tout à fait la même. Je suis en train de me retrouver Jasper, je sens que je pourrais redevenir heureuse dans l’avenir. Mais je sais aussi que je m’apprête à devenir une autre version de moi-même. C’est un changement que tu n’es pas obligé d’avoir à supporter. Toute cette histoire a été insupportable tout autant que tu as été la patience incarnée. Tu peux décider de claquer la porte. Je le comprendrais. Je ne te le reprocherais jamais. On ne peut pas contenir tant de souffrance éternellement.
  Je soupirai, à la fois mal à l’idée qu’il parte, mais consciente que je devais lui laisser cette porte ouverte pour me sentir digne d’être aimée par lui, s’il choisissait de rester à mes côtés.
   — Je t’aime Jasper. Je t’aimerais toujours. Tu as été mon phare quand j’avais le sentiment que tout n’était que ténèbres. Tu as toujours été là pour moi, même quand nous étions séparés. Je te sentais dans les silences, dans mes larmes intérieures, je te sentais dans l’obscurité. Si tu pars aujourd’hui, tu seras toujours une part de moi, je ne cesserais jamais de t’être reconnaissante. Mais je sais combien ma prison a été la tienne, pour d’autres raisons. Et je commence à goûter à la liberté, alors je veux que tu sois conscient que je t’offre la tienne si tu le désir.
  Je relevai la tête.
   — Je suis amoureuse de toi, et je le serais toujours. Bien sûr, je souhaite que nous retrouvions le bonheur tous les deux. Je souhaite que nous redevenions un mari et une femme l’un pour l’autre. Et je te promets que, même si ça me parait impossible pour le moment, si tu restes à mes côtés, je serais ton épouse, dans tous les sens du terme. Je t’aime et te le prouver m’a manqué. J’ai juste besoin de quelques temps encore… et si ces quelques moments sont de trop pour toi, comme je ne cesse de le dire, je le comprends.
  Cette fois, je me tournais vers la porte.
   — Je vais te laisser le temps d’y réfléchir. Si tu le souhaite. Nous avons l’éternité. Rien ne presse. Surtout pas une telle décision. Je t’aime.
Invité
#2
Jeu 26 Mai 2016, 00:24
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Invité
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Par où commencer ? Je ne saurais le dire. J'avais participé à de très nombreuses batailles et j'avais triomphé glorieusement de toutes mais cette dernière année avait été la plus difficile, et de loin. Le pire cette fois-ci était que je n'avais pas gagné, j'avais non seulement échoué mais maintenant les conséquences étaient incommensurables et je n'étais pas certain de pouvoir me pardonner de mon échec.

Alice, j'espère qu'un jour dans ton coeur tu trouveras la bonté pour m'absoudre de ma faiblesse. Je n'ai pas pu te sauver et cela fait de moi un lâche.

Tout avait commencé avec Renesmée, enlevée, séquestrée par les Volturi, par cet infâme mécréant d'Aro sous prétexte qu'elle pourrait engendrer encore un hybride si elle s'unissait à Jacob. Tout cela n'était qu'un prétexte nous le savions tous mais les arguments étaient, pour une fois, assez pertinent pour que nous soyons obligés de marchander. Edward, pour sauver sa fille proposa de prendre sa place jusqu'à ce que Renesmée ne puisse plus enfanter. Je n'avais pas été ravi mais Edward était fort, il survivrait aux mains de Volturi. Ce que je n'avais pas prévu c'était qu'Alice, ma douce et très chère Alice s'ajoute à l'échange.

Mon monde s'était alors effondré, toute ma vie était centrée autour d'Alice, ma vie c'était Alice. Bien entendu j'avais voulu m'interposer quitte à arracher la tête d'Aro, lui et son sourire mielleux, mélange de satisfaction et de triomphe. Mais Carlisle m'avait résonné, si je faisais cela je signais notre arrêt de mort à tous, et bien que j'aimais ma femme plus que tout au monde, je n'étais pas aveuglément égoïste au point de tous les sacrifier.

Et je me transformais en fantôme, je n'étais plus que l'ombre de moi même. Je me murais dans un mutisme profond, j'étais proche de la catatonie. Mais alors que je cherchais les étoles d'Alice afin d'humer les souvenirs de sa fragrance je tombais sur une fleur séchée. Nous l'avions rapportée lors de notre voyage autour du monde pour ramener Nahuel afin de montrer aux Volturi que Renesmée n'était pas une menace pour notre peuple. Je ne savais pas le nom de cette fleur mais en la voyant je l'avais de suite associée à Alice. D'un jaune orangé solaire, au ligne raffinée et ronde, cette petite fleur était aussi éclatante que ne l'était ma femme. J'en avais cueilli une et l'avais glissée derrière l'oreille de ma bien aimée. Elle m'avait souri, et cette image était l'une des plus belles qu'il m'avait été donné de voir. Elle était si brasillante, ses yeux pétillant de bonheur, nous étions si heureux.

Toutefois au delà des réminiscences de ce bonheur perdu ce ne fut pas cela qui me fis sortir de ma torpeur, c'était la raison de ce voyage. Il ne s'agissait pas de tourisme, nous luttions pour défendre les nôtres et Alice n'avait rien lâché, elle s'était battue pour qu'enfin la justice triomphe. Ma femme était une combattante et moi que faisais-je pour la libérer ? Rien, absolument rien. Au lieu de trouver un moyen de la sortir de cet enfer j'étais resté enfermé, à m’apitoyer sur mon sort, cela ne me ressemblait pas et surtout cela n'honorait pas Alice.

Ce fut avec un regain d'énergie que je me mis en tête de trouver une solution pour la faire évader du manoir sans que cela nous retombe dessus. J'avais contacté beaucoup de mes anciennes connaissances qui pour certains évoluaient parmi les Volturi mais tous étaient unanimes, Aro nous tuerait s'il perdait Alice ou Edward avant la date limite. Et quant à une attaque frontale quitte à renverser le pouvoir, cela était inenvisageable, les gardes étaient très puissants, de plus en plus, c'était à se demander où Aro les trouvait. Je n'abandonnais pas pour autant, mais plus les semaines défilaient et plus l'espoir que j'avais de retrouver ma douce s'évanouissait. J'avais échoué.

Puis enfin, le grand jour était arrivé, la grande libération. Je ne tenais plus en place, je mourrais de la retrouver, de pouvoir enfin la serrer dans mes bras. Mais encore une fois, j'avais sous estimé la vilénie d'Aro. Il libéra bien ma femme et mon beau frère mais je n'avais pas besoin de lire dans les pensées ni de sonder leurs sentiments pour comprendre que leur séjour avait été incommensurablement insupportable. Les affres de leur douleur étaient peintes sur leurs visages et quand je croisais brièvement le regard d'Alice mon coeur se serra. Elle était brisée.

Je ne sus pas ce qu'il s'était réellement passé et je ne lui avais jamais demandé. Si elle ne pouvait me le dire je respectais sa volonté et tout ce que j'essayais de faire c'était de la réconforter, qu'elle se sente en sécurité. Nous ne parlâmes pas beaucoup, elle se tenait recroquevillée dans mes bras et je me contentais de l'apaiser au maximum. Elle avait besoin de temps, nous avions l'éternité et j'étais prêt à l'attendre aussi longtemps qu'il le faudrait.

Aujourd'hui ne dérogeait pas à la règle, nous passions notre temps dans un silence apaisant, reconstructeur, quand des éclats de voix nous firent sortir de notre bulle. Edward et Bella. Ils se disputaient, encore une fois. Depuis son retour Edward avait été d'une humeur taciturne ce que je comprenais parfaitement mais je sentais une colère sourde naître en lui, il devenait irascible et parfois je ne le reconnaissais même plus. Mais mon attention était entièrement focalisée sur Alice aussi je ne m'en occupais pas.
Toutefois cette fois cette dispute ci avait l'air plus grave que les autres, Bella partait. Le ton montait et nous endentâmes des bruits inquiétants, Edward ne pourrait tout de même pas lever la main sur Bella ? Alice et moi nous nous regardâmes interloqués, que faire ? Je n'étais pas du genre à me mêler des affaires des autres mais toute cette scène inquiétait Alice aussi elle voulut descendre et voir de quoi il en retournait.

Je ne me joignis pas à elle, j'avais dans l'idée qu'elle avait aussi besoin des autres membres de sa famille pour redevenir celle qu'elle était sans moi pour lui tenir la main. Toutefois je vins me placer près de la porte, juste au cas où. Je venais de retrouver Alice et la peur de la perdre de nouveau me terrifiait. Au début j'écoutais sans vraiment me plonger dans leur conversation, des amies de Bella étaient présentes et Edward se comportait comme un parfait goujat. Bien que j'avais décidé de ne pas intervenir je me disais qu'une petite conversation avec lui ne serait pas de luxe. Puis tout bouscula et en un instant celui qui avait causé tant de souffrance apparut, Dean, le sorcier de Volterra dont Esmée nous avait parlé et qui avait largement contribué à torturer Alice et Edward.

Je sortis de la chambre et me postais à un point stratégique, je pouvais observer sans que l'on puisse me voir. Oui j'avais envie de lui arracher la tête mais en bon technicien je préférais savoir à qui j'avais à faire d'autant plus qu'Esmée avait bien précisé qu'il était d'une très grande puissance. Aussi bien que je bouillonnais intérieurement je restais en retrait. J'écoutais avec minutie, donc cet énergumène était la raison pour laquelle les anciens prisonniers se sentaient si mal et cela expliquait notamment l’attitude d'Edward. Puis l'instant suivant Alice, mon Alice se jeta au coup du sorcier méphistophélique et le mordis. Je souris, je ne voyais pas un monstre dans cet acte, je voyais une femme courageuse et qui exprimait la rage que lui inspirait ce ramassis d’égout. Elle s'exprimait avec force et détermination, je sentais qu'elle se libérait de cette emprise malsaine, elle redevenait elle même. Elle avait triomphé, sans mon aide et je n'en étais que plus fier.

Et quand je pensais tout terminé, il n'en fut rien, Dean avait gardé le meilleur pour la fin. Il insinuait que quelque chose s'était passé entre les murs du manoir, quelque chose qu'elle avait tu. Je serrais les dents, j'allais savoir. Je fus tirailler entre deux envies, celle de savoir pour soutenir ma femme et l'autre, de partir pour qu'elle puisse avoir la chance de me le dire quand elle serait prête. Je retins la première option, elle allait devoir faire l'immensurable effort de devoir l'avouer devant tous et je supposais qu'elle aurait besoin de moi après cette épreuve.

Je fermais mes yeux et me concentrais sur la voix de ma douce Alice. Et la suite, bien que je m'étais préparé à presque tout, me pétrifia sur place. Edward et Alice avaient été obligés de...non je ne pouvais même pas mettre des mots sur ma pensée et sur ce que je venais d'apprendre. Le reste de son discours me parut flou, comme si elle était loin à présent. J'avais si mal pour elle, si honte de moi. J'avais abandonné l'espoir de la sauver et en attendant elle s'était faite violer. Comment pouvait-on faire décemment faire cela ? Je savais Aro perfide et pervers mais ça, ce qu'il avait fait, il n'y avait pas de mot. Je comprenais tout à présent et je trouvais ma femme encore plus courageuse, elle avait survécu et essayait de se reconstruire, elle n'avait pas baissé les bras ni les armes alors que beaucoup d'autres l'auraient fait. J'étais admiratif et cela ne faisait que renforcer mon propre déshonneur.

Je tendis l'oreille, le plus gros de l'orage était passé et je savais que Dean ne ferait rien de plus aujourd'hui, il avait assez triomphé et voulait juste savourer sa première victoire selon ses dires. Aussi je repartis dans la chambre, je pris place sur notre lit et regardais droit devant moi. Que faire ? Que dire ? Je n'eus pas à me questionner davantage car Alice arriva dans la chambre, je n'osais pas la regarder, elle ne méritait pas un homme comme moi, elle aurait dû avoir bien plus, bien mieux.

Puis elle commença à parler, elle aurait aimé pouvoir me dire ce qui était arrivé mais à aucun moment je ne lui reprocherai de n'avoir pas pu, qui le pourrait ? Mais je ne répondis rien, je sentais à travers ma femme qu'elle avait juste, dans l'instant, le besoin de parler, de dire tout ce qu'elle avait sur le coeur afin de l'en libérer. La suite me brisa le coeur autant qu'il le gonfla. Elle m'aimait encore, malgré tout, j'étais l'amour de sa vie. Je tournais la tête afin de trouver son regard mais cette dernière avait déjà le regard au loin et la suite aurait pu m'arracher des larmes si j'avais su pleurer. Elle pensait que je pourrais ne plus la vouloir comme femme, qu'elle était salie et qu'elle comprendrait que je veuille m'éloigner et pour cela elle me laissait du temps si je le désirais. Tout en prononçant ses dernières paroles elle se rapprocha de la porte tout en terminant par un "je t'aime" qui me brisa.

Ma propre femme pensait que je la rejetterai, comment avait-elle pu penser cela ? Je savais pourquoi, je n'avais pas su lui montrer mon amour pour elle après son retour, j'avais encore échoué, une ultime fois. J'étais celui qui en dernier avait blessé ma femme en lui laissant croire qu'elle n'était pas digne de moi.

Je me levais et me postais devant ma femme, mes yeux criant d'amour, je l'aimais tant. Puis je m'agenouillais à ses pieds.


- Pardonne moi, je suis tellement navré, je t'aime plus que je n'ai jamais et ne pourrais aimer. Si je n'ai pas su te le montrer j'en suis profondément désolé. J'ai essayé de te sortir de là bas mais j'ai échoué et même après ton retour je n'ai pas réussi à te faire te sentir en sécurité dans mes bras et pour cela j'en suis affligé. Si j'ai pu te faire douter de mon amour pour toi, flagelle moi car ce que je ressens pour toi dépasse l'entendement.

Je me relevais prestement et posais prudemment mes mains autour du visage exempt de défauts de mon unique et éternel amour.

- Je n'ai pas besoin de temps ni de rien d'autre, je n'ai besoin que de toi. Je ne vis que pour te rendre heureuse, si tu as la nécessité que nous restions étendus sur notre lit, sans autre parole ou autre geste, je pourrais le faire durant des décennies. Tu es ma reine, ma déesse et rien ni personne ne pourrait changer cela. Je t'aimais avant, je t'aime maintenant et je t'aimerai après.

De mes pouces j'en profitais pour la caresser avec prudence et délicatesse, comme sa peau douce m'avait manqué.

- Je ne suis pas le meilleur orateur et je n'ai pas ta verve pour exprimer au combien mon amour pour toi est vrai, profond et immuable, mais peut-être en auras-tu plus la certitude si tu le ressentais.

Je lâchais le visage d'Alice pour venir la serrer dans mes bras et tentais, avec le plus de force et de ferveur, de partager tout ce que mon être éprouvait. Et tout n'était qu'Alice, je ne vivais, ne marchais, ne m'abreuvais que pour elle et si elle disparaissais je m'éteindrais tout simplement.

Elle était mon sang, elle était ma vie. Elle était mon coeur, elle était mon âme.

Alichou
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Dim 05 Juin 2016, 21:21
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La réaction de Jasper me prit presque au dépourvu. Avoir perdu l'essentiel de ma clairvoyance y était pour quelque chose. Je redécouvrais cependant la surprise, et au fond, cet état était bon. J'en avais oublié la douceur et l'intensité.

Ce que disait Jasper... Comment pouvais-je mériter une telle vénération ? Comment pouvais-je mériter qu'il se reprochât de ne pas avoir été à la hauteur alors que tout ceci était le résultat de mon erreur ?
Comment pouvait-il se déclarer coupable de quoique ce soit alors qu'il était la pureté même ?

Il avait tout renié pour moi. Il avait su se montrer plus fort que jamais pour embrasser mon mode de vie. Chaque instant de vie avait été un combat pour résister au sang humain et désapprendre à se détester.
Ma lutte pour qu'il sache s'aimer avait été la plus acharnée cependant. Et je voyais que c'était sa seule faiblesse. Mais il remplaçait habilement ce vide par un amour trop plein, trop pur et trop beau pour ma personne.
Un amour que je ne me voyais pas mériter.

Plus il parlait, plus ce j'éprouvais pour lui s'accroissait et m'emplissait.  Je n'arrivais pas à comprendre comment il pouvait me tenir en si haute estime tout en se rendant pratiquement responsable de tout.
Son genoux à terre me fendit le cœur. Ses mains autour de mon visage enfoncèrent ses déclarations dans mon esprits. Son regard, empli d'un désespoir amoureux, enflamma tout mon être d'un amour tout aussi douloureux.

Pourquoi fallait-il que je me sente si impure ? Au point qu'une membrane invisible nous séparait. J'aurais voulu la percer. La faire disparaitre pour pouvoir être digne de toute cette adulation. Quand il me renvoya l'écho émotionnel de son amour pour moi, je fus envahie par un bouffée de chaleur. Ou devrai-je dire, submergée par un raz de marée, qui me rappela la vastitude de ce que j'éprouvais pour mon âme-sœur.

Nous nous étions trouvés il y a des années, et de ce jour, tout avait changé. En fait, la simple vision que j'avais eu de lui, avait suffi à ce que je me sente complète. Tout avait été simple à cette époque. Peut-être trop. Il fallait peut-être en payer le prix désormais ?
Avoir les embûches que l'on avait pas eu à l'époque...?

Émue, bercée dans ses bras, je ne sus rien dire pendant quelques secondes. Comment pouvais-je parler quand ma gorge était nouée par le déferlement de ses émotions à lui et à moi ?
Il était aussi beau à l'intérieur qu'à l'extérieur. Je ne méritais pas cet apollon qui me donnait encore plus d'amour quand j'étais blessée et souillée que lorsque j'étais forte.

Jasper, je n'ai jamais douté, ne serait-ce qu'une seconde de ton amour pour moi, finis-je par répondre doucement. Et je n'aurais jamais pu imaginer que tu te sentais coupable à ce point. C'est moi qui ai fait l'horrible de choix de m'offrir en guise de monnaie d'échange aux Volturis. Je croyais bien faire à l'époque. En quelque sorte, ce fut le cas, Aro était trop heureux de nous avoir sous sa coupe - Edward principalement - qu'il a passé son temps à le torturer et m'a oubliée entre les mains de sa maitresse. Suffisamment longtemps pour que je sache perdre mes capacités et ne pu lui servir à rien. Si j'étais resté parmi vous, il aurait eu maintes occasion de me faire manipuler par ses sbires, au point que j'aurais fini par servir leurs sombres desseins. C'est en tout cas, une des choses que j'ai vu ce jour là. Mais, je ne savais pas par quelle horreur j'allais passer entre temps. À quel point je serais souillée. Edward y comprit. À quel point notre mariage serait souillé. À quel point tu serais souillé... Et les visions sont tellement subjectives... Qui sait ce qui se serait réellement passé ? Je n'aurais peut-être pas dû leur faire confiance aveuglement...

Je me détachai des bras de mon mari pour le regarder dans les yeux.

J'ai cru que c'était paradoxalement la meilleure décision pour protéger notre famille et même notre couple. J'ignorais que le prix à payer serait d'entacher mon âme et ma chair.

Mes yeux étaient emplis de désespoir à défaut des larmes qui ne pouvaient plus en pleuvoir.

Jasper, notre histoire était tellement pure... Je ne me souviens pas avoir aimé un autre homme que toi. Ni par le cœur, ni par la chair... Peut-être était-ce arrivé durant mon humanité, mais je n'en ai pas le moindre souvenir. Tu étais le seul. Je t'ai vu et j'ai su. Tu as habité mon esprit dès ma naissance en tant que vampire. Je t'appartenais corps et âme dès cet instant. Tu es tout pour moi. Je constate que tu ressens la même chose et pourtant... je ne comprends pas comment tu peux ignorer ce qui s'est passé ! Je me sens salie. Je sais qu'avec le temps, je retrouverais sûrement de la confiance, même à ce niveau... Mais pour le moment... Je ne supporte pas ce qui est arrivé. Et bizarrement, j'aimerais que tu ne le supportes pas non plus... Je voudrais... que tu aies de la colère... Comme si cette colère aurait le pouvoir de briser ce qui nous sépare... Je sais que c'est idiot... Je ne décèle pourtant rien de cela en toi...

Je secouai la tête et plongeai mon visage dans mes mains.

C'est fou ce que tu me fais me sentir vulnérable. Je ne veux plus être vulnérable.

Je ne pouvais plus le regarder. Je me sentais trop mal et je ne savais même pas clairement pourquoi. Être aussi aveugle... c'était un cauchemar pour moi, Alice Cullen. Je m'étais sentie moi-même en affrontant mon pire ennemi, Dean. Je croyais avoir tout dépassé, être presque sauvée, avoir commencé à tourner la page et n'avoir plus qu'à guérir. Tout à coup, c'était l'inverse qui se produisait. Alors que je n'avais en face de moi que chaleur et amour, je me sentais désemparée, perdue, plus faible que jamais...
Mais j'ignorais que mon pire ennemi, c'était le regard que je portais sur moi-même... et ce regard devenait plus pesant lorsqu'il s'accompagnait de la douceur incroyable et imméritée de l'homme dont j'étais folle.
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