Des retrouvailles... Étranges ?

Quelle idée j'avais eue d'accepter ce concert ? Mon dernier vrai concert remontait à... la soirée où j'avais perdus mes amis. Et surtout ma Gracie. Ma meilleure amie.
Ce soir, j'allais chanter et mes musiciens seraient des inconnus. J'aurais tellement voulu que mes amis soient là. Cela aurait été parfait. Mais non, je ne les reverrais pas avant longtemps. Peut-être me pensaient-ils mort.
Je me dirigeais cependant vers la salle de spectacle. Enfin, la boîte de nuit, mais c'était plus une salle de spectacle à mes yeux. J'entrais et sentis l'odeur de l'alcool. C'était répugnant.
Je me dirigeais directement vers les coulisses. J'allais rencontrer les autres, commencer à régler les instruments, le micro, et attendre que ça démarre. Ce que je fis rapidement.
Leurs noms ? Je les ai pas retenus, de toute façon ça me servirait à quoi ? Je jouais, puis je me barrais. Je ne les reverrais plus jamais après. J'entrais donc en scène, détendu.
Je posais ma main sur le micro et, doucement, commençais à chanter. Ma voix sensuelle s'élevait dans la pièce. Mes yeux dorés balayèrent la pièce un instant, avant de se figer dans ceux d'une personne.
Une femme aux yeux bleus-gris, à la chevelure feu. Je n'aurais jamais pu oublier ces yeux, ces cheveux. C'était elle. Je terminais la chanson, avant d'annoncer aux autres qu'ils se débrouilleraient sans moi.
Je devais aller la voir. Il le fallait, m'assurer que c'était elle. Je descendis de scène, au déplaisir des gens. Je m'approchais d'elle et doucement, je lui demandais :

Gracie ? Gracie Eleanor Arnon ?

J'espérais ne pas me tromper. Elle m'avait manquée, si c'était elle, cela serait magique. Retrouver ma meilleure amie, quoi de mieux ?

Jacksonville. Une ville où le soleil brillait toujours de mille feux, vivante et jeune. Je venais ici pour un congrès étudiant avec quelques camarades pour présenter notre théorie. C'était vrai, j'étudiais en psycho en parallèle de la musqiue, j'en faisais toujours mais mes parents me préférais avoir quelque chose de sure de côté.

Cette ville me plaisait bien, contrairement à Forks où l'ambiance n'était pas celle que je pensais être, la Floride, elle était moderne et toujours estivale.

Alors que j'avais donné 3 minutes de congres et écouter les autres une bonne partie de la journée, je décidais avec une amie de sortir dans la boite la plus branchée du coin pour décompresser et nous divertir quand même un peu.
L''amie qui m'accompagnait s'était trouvée un beaumec avec qui à mon avis elle allait passée la soirée quand à moi, je dansais dans l'ambiance et écoutais le groupe dont la voix du chanteur m'était familière. Lorsque j'y jetais un oeil je crus avoir une illusion ou je ne sais quoi.  Non, ça ne pouvait pas être lui, non Alexander.. je l'aurais rêver, rêver que celui se trouvait sur la scène était mon meilleur ami. Mais il était mort! Mort! Mes émotions était confondues, j'étais confuse, ça ne pouvait être lui, Alex. Mais j'en serais tellement heureuse! J'avais tant pleurée sa mort et maintenant je me sentais étrange, à la fois mal mais il y avait comme un grain d'espérance en moi qui souhaitait que ça soit lui. Il était tout pour moi, c'était mon meilleur ami, mon confident, mon frère de coeur.
Je l'avait rencontrer que quelque moi à Los Angeles puis c'était comme si nos ames se connaissaient depuis toujours, pas dans le sens d'un amour mais d'un amis sincère, pratiquement d'un amour fraternel.

Je partis prendre un verre d'alcool, commandant alors mon cockail puis revins, je regardais le chanteur du groupe calmement tandis que je buvais mon verre. Il terminait sa chanson alors que je regardais vaguement la salle, j'entendis les gens se plaindre de sa pause préférant qu'il continu puis relançais mon regard vers le jeune homme pour le vit descendre de scène, quel culot! Puis.. il venait vers moi, je restais calme en apparence même si je ne l'étais pas en réalité.
Et si c'était lui.

-Gracie? Gracie Eleanor Arnon?

Il m'avait appelé?  Je posais mon verre sur une table hautes à côté de moi tandis que quelques uns des regards étaient sur nous. Je le voyais mieux maintenant, son visage était plus proche que lorsqu'il était sur scène, c'était lui, il m'avait reconnus et ce visage, c'était le sien. Oh mon Dieu! Alex.

-Oui c'est bien moi; c'est toi Alex?

J'avais presque chuchoter la dernière partie de ma phrase. Je le fixais comme un extraterrestre, je n'étais plus sure. Enfin si je savais que c'était lui, mais.. Choquée, c'est le mot. De plus il était plus pale qu'avant, et ce n'était pas seulement un coup des projecteurs puisqu'il n'était plus sur scène.

-Mon meilleur ami? Oh mon Dieu Alex!

Tout s'était passé vite.
Je l'interrogeais un peu plus fortement avant de m'exclamer tout en lui sautant au cou!  Soulagée qu'il soit en vie malgré mon choc. J'étais tellement heureuse de retrouver.

Oui c'est bien moi ; c'est toi Alex ? Mon meilleur ami ? Oh mon Dieu Alex !

Elle me sauta au cou, je sentais son bonheur quant à m'avoir retrouvé. Et que dire du mien ? Je me retrouvais avec ma meilleure amie que je n'avais pas vue depuis ma transformation dans les bras.
Que voulez-vous ? J'étais tellement heureux, si j'étais encore vivant, mon coeur aurait battu plus vite, j'aurais eu l'estomac tout tordu et tout. Mais ce n'était plus le cas depuis bien longtemps.
Je la serrais contre moi. J'étais tellement heureux de la revoir. Je ne pensais pas que j'allais retrouver celle que je considérais comme une petite soeur, que j'aimais tellement.
Si j'avais pu, j'aurais pleuré. Mais mon corps n'en ressentait plus le besoin, depuis que le venin m'avait fait devenir autre. Je souris, tout en m'écartant d'elle.
Elle sentait bon, je ne devais pas craquer. Je souris largement, avant de montrer la porte de sortie. J'avais envie de prendre l'air, de lui parler en privé. Des retrouvailles, ça se faisait pas n'importe comment.
Je pris sa main et l'entraînais avec moi. Je me faufilais agilement entre les personnes, ne cherchant pas à m'arrêter. J'ouvris la porte et sortis, avant de me tourner vers ma meilleure amie :

Gracie... Tu n'as pas changé.. Toujours aussi belle... Tu m'as manquée !

J'exprimais mes sentiments librement, sans m cacher. Avec elle, j'étais un homme, pas un vampire. Je devais être l'Alex qu'elle avait toujours connu, même si je lui dirais la vérité.
Je devais lui dire. Je pouvais. Je savais qu'elle ne me jugerait pas, qu'elle resterait là pour moi. Elle avait toujours été là, elle était tout pour moi. En plus de Violette, bien entendu.
D'ailleurs, faudrait qu'elles se rencontrent. Je suis sûr qu'elles s'entendraient bien. Enfin, je l'espérais. Que ferais-je si elles se détestaient ? Ce serait horrible !
Pour le moment, je me contentais d'observer ma meilleure amie. Ses cheveux roux, ses yeux bleus, tout chez elle m'avait terriblement manqué. Et son parfum, l'odeur de son sang était succulente, mais je n'avais pas envie de la mordre.
C'était magique. Un peu étrange, mais magique.

Il me serra un instant dans ses bras pendant je respirais son parfum, c'était bien lui, celui que je croyais disparu. Alex,  mais que c'était-il passé? L'homme qui était face à moi tout proche se reculait pour me regarder et me sourire, j'étais super heureuse de le retrouver et souhaitais rester plus longtemps dans ses bras pour profiter de ce moment alors qu'il était vivant. Je sais que ça parait bizarre de dire ça comme ça mais vous me comprendriez mieux si vous savez ce c'est que de retrouver un ami que l'on croyait mort...
Emue, je l'observais quelques seconde avant qu'il ne me montre la porte de sortie comme pour me dire qu'on serait mieux à l'extérieur puis pris ma main et nous emmenait dehors en traversant fluidement toute cette foule.

-Gracie... Tu n'as pas changé... Toujours aussi belle... Tu m'as manquée!

Je souris à ses déclarations. Il était toujours aussi gentil et flatteur. Je le regardais avec toute l'affection que j'éprouvais avant de le prendre dans mes bras une fois de plus mais plus calmement tout en gardant ce sourire et j'inspirais son parfum, serrais très fort celui qui était tel mon grand frère, il m'avait beaucoup manqué. Tout restant dans ses bras je lui répondis doucement:

-Merci... Tu m'a terriblement manqué aussi... T'as toujours autant le style Alex. Classe et sexy.

Je l'avais complimenté tout en m'étant reculée pour lui faire face, sur un ton plaisantin avant de tirer la langue un peu enfantine et enfin j'esquissais un sourire amusé, il était vraiment gelé!

"On dirait que t'es vraiment frileux.. Même s'il ne fait pas froid, on dirait une vrai fillette!" Je blaguais mais c'était vrai il ne faisait pas très frais voire même bon et il avait froid; sauf... s'il était malade ce qui m’inquiéterai un peu.

Malgré cette bonne humeur des retouvailles je me trouvais aussi intriguée. Pourquoi était il parti et nous avait laissé Nick et moi? On s'était toujours très bien entendu alors pourquoi nous avait il abandonné? Je lui demandais alors calmement malgré mon expression perplexe, sur un ton un peu morne, ma voix trahissait mes émotions:

-Pourquoi es tu partis Alex?

Je ne lui en voulais pas et ça il le savait mais j'étais déçu qu'il ne soit pas rester, d'ailleurs, je ne sais même pas si déçu était le mot, c'était un sentiment étrange que j'avais. Non je ne lui en voulais pas mais ça me m'attristait, un peu comme si c'était quelque chose de plus fort.

Merci... Tu m'a terriblement manqué aussi... T'as toujours autant le style Alex. Classe et sexy. On dirait que t'es vraiment frileux.. Même s'il ne fait pas froid, on dirait une vrai fillette!

Elle réagissait toujours comme quand nous étions enfant, cela me fit sourire. Un vrai sourire, qui de toute manière serait forcément beau à ses yeux d'humaine. Elle semblait tellement heureuse.
Son pouls m'attirait, mais pas dans le sens où je voulais la mordre. Non, plutôt comme un calmant. Et son odeur aussi était attrayante, j'aurais voulu me perdre dans l'odeur qu'elle dégageait.
Sa voix s'éleva de nouveau, mais emplie d'une touche de tristesse. Enfin, c'était un océan de tristesse, plutôt. Doucement, elle me demanda :

Pourquoi es tu partis Alex?

Je restais immobile un instant. Tellement immobile que j'en oubliais même de respirer. Une bonne minute, sans respirer. Je plongeais mes prunelles dorées dans les siennes.
Je devais lui mentir, mais je ne le voulais pas. Je devais la préserver, mais si je le faisait, ne risquait-elle pas de tomber sur de mauvaises personnes ? J'étais partagé. Que faire ?
Je fermais les yeux un instant. Je devais penser à elle, à sa sécurité. Qu'aurait fait Athena à ma place ? Je rouvris les yeux. Ma décision était prise, je ne lui dirais pas. Pas maintenant.
Je souris donc et repris une grande inspiration - c'est bien, au bout de deux minutes d'apnée - avant de répondre, comme si ce n'était rien :

Je... Je me suis retrouvé dans la ruelle, le lendemain matin. En rentrant, Maman était morte et... Je ne l'ai pas supporté... J'ai tenté de fuir mon passé, mais je voulais revenir vous revoir.

Ce n'était pas totalement un mensonge, puisque Maman était morte, que j'avais fuis pour y échapper et que je voulais les revoir. Mais au moins, elle était préservée. Pour l'instant.
Je m'en voulais de lui mentir, mais je ne pouvais pas lui dire. Pas ici, pas maintenant. Plus tard, demain, dans deux jours, peut-être. Mais pas maintenant. Je changeais de sujet :

Tu dors où toi ?

Mais si tu voulais revenir nous voir, pourquoi tu ne l'as pas fait? Pendant toutes ces année tu n'es jamais repassé à L.A? Et tu n'es pas venu à l'enterrement de ta mère.

Cela me mit une grosse claque. Elle avait touché un point sensible. Non pas parce que j'aimais ma mère - bien que ce soit une des raisons - mais parce que c'était moi son assassin.
J'eus alors l'envie de l'étriper. Elle venait de rouvrir une blessure et d'y balancer du jus de citron. Vous voyez mieux où je veux en venir ? Elle m'avait fait énormément de mal, malgré elle.
Cependant, je cachais mon malaise et l'écoutais répondre à ma question :

Je suis dans un hotel ici à Jacksonville, on peut dire que c'est vraiment une ville sympa. Petite métropole comme celle ci... J'ai déménager à Forks, une petite ville de Washington récemment, je fais des études de psychologie en parallèle de la musique, un peu forcé par mes parents... Et je suis venue dans un congrès sur une étude ici puis je t'ai retrouvée. Et toi alors? Tu dors où? On dirait que tu continus la musique, c'est bien.

Je hochais la tête, je connaissais Forks. Étant donné que j'y vivais, je n'avais pas vraiment d'autre choix que de connaître cette ville. Je répondais alors doucement :
:

J'ai un appartement dans Forks, justement. J'y vis, depuis mon départ. Et si je ne suis pas revenu, c'est parce que... Je n'avais pas le choix. Je ne pouvais pas revenir. Et puis, je vous aurais dit quoi ? "Salut, ça va ?" Je ne savais pas comment me pointer, et je savais que... Ce n'était vraiment pas le moment. Vraiment vraiment pas.

Je ne savais pas comment lui dire. Je savais qu'elle allait se poser des questions, et la connaissant, elle allait me les poser. Mais je ne voulais pas que ce soit ici.
Doucement, je posais ma main sur son bras, là où elle avait encore du tissu pour la protéger de ma froideur. Puis, d'un sourire qui se voulait tendre et enjôleur, je lui proposais :

On va s'isoler un peu ? Après tout, des retrouvailles, ça se fait pas dans une foule d'inconnus !

Je gardais le même sourire détendu, masquant qu'au fond de moi, une partie de mon être désirait s'abreuver d'elle. Minime, certes, mais présente tout de même. Je voulais l'en protéger, à tout prix.

Alex m'expliquait qu'il venait aussi de Forks, il avait déménagé là-bas depuis qu'il avait quitté L.A. Cela voulait dire que l'on habitait la même ville, c'était vraiment cool, on s'était retrouvé, et pour de bon en plus! Bien que je trouve ça étrange, avec tout ce qui s'est passé, et malgré ça, le destin a fait que l'on se retrouve, j'avais retrouvé mon meilleur ami, mon frère de coeur.

-J'ai un appartement dans Forks, justement. J'y vis, depuis mon départ. Et si je ne suis pas revenu, c'est parce que... Je n'avais pas le choix. Je ne pouvais pas revenir. Et puis, je vous aurais dit quoi ? "Salut, ça va ?" Je ne savais pas comment me pointer, et je savais que... Ce n'était vraiment pas le moment. Vraiment vraiment pas.

Je souriais au début de sa réponse, mais au fur et à mesure qu'il parlait, j'avais compris que je l'avais blessé et m'en voulais, il ne devait pas y avoir de compte à rendre, c'était mon ami, on s'était perdu de vu mais on était amis. Et surtout pas de compte à rendre dans des retrouvailles, c'est fait pour être joyeux les retrouvailles.
Je restais silencieuse face à son discours, il avait raison, il était parti et ce n'était pas facile de revenir comme ça. J'aurais dû le comprendre au lieu de le critiquer. Il était si gentil, il ne voulait sûrement pas nous faire du mal et c'était quelqu'un de bien, Alexander était certainement forcé de partir, le connaissant. Enfin: "le connaissant", je n'ai pas vraiment été capable de compatir alors qu'au fond je savais qu'il y avait une raison et l'avais compris mon meilleur ami. J'étais obligée d'ouvrir ma bouche?
Calmement et vraiment désolée je parlais enfin:

-Excuse moi Alexander, je sais que tu n'a cherché qu'à nous protéger.

Je me taisais ensite ne sachant quoi dire, je l'avais vexé. Il y avait un léger malaise qui s'était instauré.
Alex posa une main sur mon bras avant de me proposer qu'on s'isole un peu plus, plus à l'aise cette fois ci; cela soulageait ma conscience de le savoir mieux. Nous nous dirigions vers une ruelle proche qui donnait entre deux bâtiments modernes, tout était vraiment beau ici; non loin se trouvait une petite fontaine avec de jets d'eau et un jeu de lumière, j'ai remarqué qu'il y en avait beaucoup ici.

"Je sais que tu n'avais pas le choix comme tu l'a dis, mais comprends moi, j'avais besoin de savoir. Tu nous as manqué, tellement manqué, et là je te retrouve... J'ai tout plein de questions en tête..." Je m'étais excusée encore une fois.  Inspirant doucement je m'arrêtais deux secondes en lui souriant avec tendresse. "Mais je ne les poserais pas aujourd'hui, enfin si tu m'assure qu'il n'y a rien d'autre de grave qui ta poussé à partir, drogue, prostitution exétéra exétéra" Je le fixais d'un petit regard soutenu mais plaisantin. Après c'était pas top comme blague mais je voulais détendre l'atmosphère que j'avais mis en tension.

J'aimais beaucoup passé du temps avec le groupe, on jouait du métalcore ou rock, la musique me permettait de m'évader, d'oublier que je ne connaissais pas mes parents biologiques, d'oublier les quelques années passées à l'orphelinat avant de rencontrer mes parents et j'étais emportée par la mélodie qui me berçait,la guitare me berçait, parfois je pensais que les musiques reflétaient notre réalité, notre passé. Et c'est là que je me retrouve avec moi même et avec mes amis, on se soutient, de vrai amis, j'avais de vrai amis, des amis en or. Bien sûr maintenant il y a les études, qui nous permettent d'avoir un avenir meilleur, mais qui sont aussi intéressantes. La différence c'est qu'elles nous permettent plus de nous immerger dans le monde plutôt que d'être entouré de la foule, et c"est un peu plus facile que la musique c'est vrai. Mais la musique ma toujours accompagnée, depuis mon enfance.

Je sais que tu n'avais pas le choix comme tu l'a dis, mais comprends moi, j'avais besoin de savoir. Tu nous as manqué, tellement manqué, et là je te retrouve... J'ai tout plein de questions en tête... Mais je ne les poserais pas aujourd'hui, enfin si tu m'assure qu'il n'y a rien d'autre de grave qui ta poussé à partir, drogue, prostitution exétéra exétéra

Je restais silencieux quelques dixièmes de secondes. Une nouvelle fois, le choix de tout lui dire s'imposait à moi, et je devais savoir. Lui dire ou continuer dans le mensonge ?
Ici, c'était peuplé, je ne pouvais pas lui avouer. Mais en même temps, si je tardais, elle risquait de mal le prendre. Bon, je lui dirais, mais quand on sera à l'écart. Au pire, j'ai toujours plus de force et de vitesse qu'elle, je l'empêcherais de crier ma nature sur les toits.
Malgré moi, une petite phrase s'était échappée. Une sorte de murmure sifflé :

Si tu savais...

Je laissais ces mystérieuses paroles en suspens, avant de nous éloigner des autres. M'asseyant sur le bord sec de la fontaine, je plongeais mon regard dans le sien. Elle devait savoir.
Je pris tendrement sa main, l'attirant vers moi. De loin, on aurait vraiment dit un couple, alors que ce geste n'était pour moi qu'une façon de me rapprocher de ma petite soeur.
Je savais que je devais lui dire, mais je ne savais pas comment. Après d'intenses secondes de réflexion, je su exactement trouver les mots pour lui dire en la rassurant :

Gracie, je... Je sais que je peux te faire confiance. En effet, il y a une autre raison qui m'a poussée à fuir. Bien plus grave que ce que tu imagines. Tu te souviens de la chanson qu'on a chantée en duo ? Bloodsuckers, elle s'appelait. Eh bien... C'est réel. Tout ça...

Je serrais doucement ses mains, sans lui faire mal. Je contrôlais ma force, et je ne pouvais pas la blesser. Mon instinct humain m'en empêchait. Doucement, je continuais :

Tout ça est vrai. Le soir de notre séparation, j'ai rencontré une femme. Blonde, féline, tout simplement magnifique. Il s'avérait qu'elle était une bloodsucker, une vampire. Elle m'a mordu. Et... Ce n'est pas un animal qui a tué Maman... Je ne me contrôlais pas, elle m'avait abandonné. Je n'ai pas pu me retenir. J'ai fuis car je m'en voulais, je culpabilisais.

Mes aveux continuaient, et en empirant. Mais je savais que je pouvais avoir confiance en elle, qu'elle ne dirait rien. Je pris une grande inspiration, bien qu'inutile :

Je suis coupable. Je le sais. Je le regrette, tu ne peux pas savoir à quel point. Oui j'ai bu le sang de ma mère, mais c'est fini. J'ai retrouvé ma créatrice, elle m'a aidé à me passer du sang humain. Tu ne risque rien, je t'en fais la promesse.

Je posais une main là où devait se trouver mon coeur désormais immobile en signe de promesse. Je restais ainsi, la laissant digérer tout ça. Je craignais sa réaction.

-Gracie, je... Je sais que je peux te faire confiance. En effet, il y a une autre raison qui m'a poussée à fuir. Bien plus grave que ce que tu imagines. Tu te souviens de la chanson qu'on a chantée en duo ? Bloodsuckers, elle s'appelait. Eh bien... C'est réel. Tout ça...

Alex me serrait doucement les mains comme pour me demander mon soutien alors que j'étais face à lui qui était assis sur le banc de la fontaine. Fixant son regard dans le mien, je le regardais à mon tour, un air curieux mais perplexe. La chanson qu'on avait chanté parle de, Vampires?! Et il me disait que c'était réel... J'étais très heureuse de l'avoir retrouvé, vraiment... Mais de là à me dire que les vampires existent vraiment... Mon coeur s'était serré quand il me dit que la raison de son départ était beaucoup plus grave. Mais ces Vampires commençaient vraiment à me faire douter.
Avec un rire semi-amusé je lui répondis en gardant une de mes mains dans les siennes et l'autre vint se déposer sur son épaule telle une tape amicale.

-Alex, tu est sûr que ça va? Tu as surement dû voir un film avant le concert et avec tout leurs produits tu dois avoir des hallucinations ou des trucs du genre.

Je ne lui en voudrait pas évidemment. On était jeune et après tout avec ce groupe ils étaot les stars de la soirée, ils pouvaient se permettre de s'amuser plus que les autres. Seulement je ne voulais pas qu'il en abuse, la drogue... c'était ça de vivre dans le show-business.

-Tout ça est vrai. Le soir de notre séparation, j'ai rencontré une femme. Blonde, féline, tout simplement magnifique. Il s'avérait qu'elle était une bloodsucker, une vampire. Elle m'a mordu. Et... Ce n'est pas un animal qui a tué Maman... Je ne me contrôlais pas, elle m'avait abandonné. Je n'ai pas pu me retenir. J'ai fuis car je m'en voulais, je culpabilisais.

Ce qu'il me dit ensuite me fis froid dans le dos, je ne sais pas pourquoi, mais je crus ses paroles cette fois ci. Oui! Il me disait la vérité. "Ce n'est pas un animal qui a tué Maman.", "Je n'ai pas pu me retenir.", je sentais que mon coeur battait plus vite. Je ne savais pas quoi faire. Mes yeux commencèrent à grandir en commençant àà comprendre, et je descendais la main que j'avais posé sur son épaule le long de son bras avant de finir de nouveau entre ses paumes. Je n'étais pas sure, je retirais, où gardais mes mains dans les siennes? Lentement je reprenais parole:

-Alex... qu'est ce que tu racontes?

Je n'étais moi même pas certaine de vouloir entendre sa réponse et je ne savais pas pourquoi, mais mon instinct me disait que c'était vrai. Et que voulait il dire pour sa mère? Je savais qu'il l'aimait trop pour lui faire du mal..

-Je suis coupable. Je le sais. Je le regrette, tu ne peux pas savoir à quel point. Oui j'ai bu le sang de ma mère, mais c'est fini. J'ai retrouvé ma créatrice, elle m'a aidé à me passer du sang humain. Tu ne risque rien, je t'en fais la promesse.

Alexander était incapable de faire du mal à quelqu'un, et maintenant j'appends qu'il avait tué sa mère, je ne pouvais même pas le xroire.. Et "me passer du sang humain"? Putain c'était quoi ce délire! Alex ne pouvait pas... non... Mais pourtant ma logique me faisait penser au contraire. Il me promit que je ne risquais rien en me le garantissant d'un salut avec une main sur le coeur main j'étais effrayé. Je le croyais, enfin presque quand il disait que je ne risquait rien mais j'étais effrayée. Je voulais resté mais mon esprit me disait de partir. Je tentais de me reculer et essayerais de courir. C'était pas vrai, Alex, celui qui me protégeait était devenu mon prédateur. La logique l'emporta sur l'irrationnelle puisque sa mère à été retrouvé morte vidée de son sang et le cadavre était..

-NON ALEX!

Je criais de douleur, pas lui! Ce monde était donc réel? Non c'était une secte qui faisait du vampirisme. Cette femme l'avait détruite!! C'est elle qu'il disait sa créatrice? Je l'aimais, k'aimais Alex, c'était mon meilleur ami, pourquoi l'avait-elle détruite? Je pensais l'avoir retrouvé.
Non ce n'était pas vrai tout cela. J'allais me réveillé de ce mauvais rêve, bien que le désir de le voir en vie l'emportait sur la peur et sur l'envie que ce ne soit juste qu'un rêve, il était trop important pour moi. C'était pour cela qu'il nous avait éloigné de la foule? Pour boire mon sang?
Je restait face à la lui malgré cette peur je n'avais pas encore pris jamve à mon cou, mais je tirais ma main de la siennes, tandis que l'autre contact qui nous liait s'était détaché quand il me fit la promesse avec son coeur.
Ke me sentais tellement mal pour lui mais j'étais aussi angoissée, je commençais à faire un pas en arrière, prête à courir. Aussi, je me trouvais presque en larme parce que j'avais peur de l'avoir perdu une fois de plus.

C'était compliqué, j'étais partagé entre l'amour que je ressentais et la peur qu'engendrait cette découverte.

NON ALEX!

Sa réaction fut plutôt vive. Quelques têtes se tournèrent vers nous, mais personne ne s'inquiétait. Après tout, nous semblions surtout avoir une petite querelle d'amoureux. Rien de grave à leurs yeux.
Dès que je vis que plus personne ne nous regardait, je reposait mon regard sur Gracie. Elle avait peur, je le sentais. Et le contraire aurait été réellement étonnant, voire dangereux.
Sa main quitta la mienne et, loin de lui vouloir du mal, je la laissais faire. Je ne souhaitais pas qu'elle ai peur de moi, qu'elle me voit comme un monstre. Je la vis aussi reculer.

Le vent frais faisait bouger mes cheveux, mais j'avais l'impression que l'air était bouillant. J'avais tellement peur que Gracie m'abandonne, qu'elle me lâche.
J'avais entièrement confiance en elle. Et si elle me demandait de la laisser partir, de couper le contact, je le ferais. Pour elle, pour sa sécurité, pour sa survie.

Cependant, je ne devais pas perdre l'espoir qu'elle allait rester. C'était à moi de lui prouver que j'étais toujours le même, que j'étais toujours Alex, le gosse de qui elle était proche.
Cela serait compliqué, je risquais gros. Si elle me laissais seul, je savais que je ne pourrais jamais retrouver les autres. Je n'étais pas un danger pour elle, je me contrôlais désormais.
C'est donc avec un ton suppliant et triste que je repris la parole :

Gracie... S'il-te-plaît... Écoute moi... Je te jure que je n'ai pas changé... Au fond de moi, je reste le même...

Je ne savais pas comment lui dire, sans la brusquer. Je me doutais que ce n'était pas le moment, mais je l'avais quand même fait. Quel idiot j'étais, même pour un vampire.
Je me levais doucement, lentement. Je ne faisais aucun geste rapide, ne voulant pas l'affoler. Puis je repris mes mots, tentant de la rassurer :

Je suis sincèrement désolé de ne pas être revenu. Tu sais maintenant pourquoi il m'était impossible de revenir vers vous, et encore moins de venir à l'enterrement. Mais j'y suis allé le soir même.

C'était la pure vérité. J'étais allé prier sur la tombe de ma mère, m'excusant pour tout ce que j'avais fait. Au moins, je n'avais pas risqué de tuer d'autres innocents.

Je... Je ne voulais pas la tuer... Je n'ai pas choisi de devenir... Ça. Si j'en avais eu la possibilité, je n'aurais pas tuée Maman, je n'aurais pas fuis. Si je suis parti, c'était pour préserver tout le monde autour de moi.

Je fermais légèrement les yeux, avant de continuer de parler avec Gracie :

Je sais que tu m'en veux... Je t'ai dit la vérité sur moi afin de ne pas avoir de secret pour toi. Je te considère comme ma petite soeur depuis que nous sommes gamins. Et même si je suis devenu un vampire, je n'en pense pas moins.

Parler avec elle me soulageait. J'avais tout dit en la regardant dans les yeux, sans mentir. Elle pouvait lire en moi toute ma tristesse, mon malheur. Je terminais :

Gracie, je peux te faire découvrir à quoi ressemble mon monde, le vrai monde. Tu n'auras rien à donner, je ne te mordrais pas. Personne ne le fera. Je te protégerait toujours. Laisse moi seulement te parler de toutes ces races qui peuplent le monde, te faire rencontrer certaines personnes qui pourront t'en parler aussi. Il ne t'arrivera jamais rien. Aujourd'hui, je peux te défendre contre tout. Gracie, même si j'ai changé de genre, je t'aime. Tu es comme ma soeur pour moi.

C'était un appel à ce qu'elle reste. J'avais vraiment l'espoir qu'elle me pardonne, qu'elle comprenne que je lui faisais confiance et que j'espérais qu'elle aussi.

Mais comment peux tu me dire que tu n'agis pas en vampire si tu te nourris de sang humain?

Ah, enfin une question réellement intéressante. Enfin, je voulais surtout dire qu'elle n'avait pas cherché à me questionner auparavant, et là, ça commençait. Et heureusement qu'elle avait posé cette question. Je répondis :

Justement Gracie... Il ne faut pas me ranger dans la même catégorie que ces... Sanguinaires. Même parmi les vampires, il y a des différences. Il y a ceux qui boivent le sang humain, comme Athenadora, et ceux qui se contentent du sang animal, comme moi, Violette et bien d'autres. Même parmi les loups, il y a des différences et...

J'en avais dit énormément. Je fis une pause, avant de voir des perles salées couler sur ses joues. Elle pleurait. Je fis un léger geste vers elle, qui se voulait rassurant, tandis qu'elle parlait :

Alex je suis désolé! Je n'aurais vraiment du te laisser. Tu ne serais pas tombé sur cette femme. Tu n'aurais pas eus tous ces malheurs.

Je restais figé, telle une statue de marbre. Elle avait en partie raison, je l'admet. Oui, ma transformation m'avait causé bien des soucis, mais pas que. Je chuchotais :

Gracie, tu ne peux pas imaginer ce que c'est. Oui, la transformation a des contraintes, comme la soif de sang, qu'il soit humain ou animal, le fait de ne pas pouvoir sortir au soleil. Mais c'est aussi quelque chose de merveilleux. Grâce à la morsure d'Athena, je suis plus rapide, plus vif, j'ai rencontré une merveilleuse vampire végétarienne, comme moi. Crois-moi, ce n'est pas que du négatif.

Je souriais, elle s'était rapprochée. Quelques centimètres nous séparaient. Je posais doucement ma main sur son coude, avant de la presser dans mes bras sans la blesser.
Je tenais à elle autant que je tenais à Violette. Je les aimais toutes les deux. Et je savais que toutes deux auraient du mal à accepter que l'une ou l'autre entre dans ma vie.
Mais elles s'y feraient, et je tenterais de les y aider au mieux. Je gardais Gracie dans mes bras ainsi, avant de reculer et de poser délicatement mes lèvres sur son front.
Je sentis chaque détail de son corps, tout comme je sentais sa tension. Je plongeais mes prunelles dorées dans les siennes, avant de lui murmurer :

Gracie, si tu le souhaite, je peux t'héberger sur Forks. Je n'ai pas besoin de dormir, le sang animal est à la fois ma nourriture mais aussi mon sommeil. Et tu n'as rien à craindre de Violette, elle est gentille.

J'avais vraiment envie de rattraper le temps perdu, je ne désirais qu'une chose : passer du temps avec elle, lui faire découvrir le vrai monde. Je gardais un sourire sain.
J'avais bien conscience que se retrouver dans le même appartement que moi ne la dérangerait pas, mais avec Violette en plus, cela serait compliqué. Mais j'étais persuadé qu'elles s'entendraient bien, avec le temps.

-Gracie, si tu le souhaite, je peux t'héberger sur Forks. Je n'ai pas besoin de dormir, le sang animal est à la fois ma nourriture mais aussi mon sommeil. Et tu n'as rien à craindre de Violette, elle est gentille.

Malgré que j'eus treisallis quand il posait ses lèvres sur mon front, je me trouvais un peu plus reculée mais encore dans ses bras protecteurs. Il m'avait proposé de loger chez lui à forks. Je savais que s'il me le proposait c'est que cela ne le dérangeait pas mais il n'était pas seul. Cette Violette devait être sa petite amie, je l'avais compris rien que par sa façon de parler d'elle même s'il l'avait évoqué brièvement. Je ne voulais pas m'incruster dans leur couple, je lui faisais confiance pour savoir qu'il avait sûrement choisit quelqu'un de bien, mais je craignais mon attitude et je ne voulais pas détérioré la relation qu'il y avait avec celui que j'avais retrouvé après des années.
Alors que j'avais mon regard dans le sien, je me retournais doucementmarchais dans la direction opposée essuyant mes larmes avant de me retourner une fois de plus face à lui, commentant doucement:

-Alex, si tu veux tu pourrais passer à mon appartement, il ne se trouve pas loin du centre ville. Cela fait quelques mois que je suis installée.

Enfin, appartement... c'était plus un studio qu'un deux pièces. Mais on faisait avec ce qu'on pouvait, je devais faire attention à mon budget pour pouvoir vivre avec ce qu'on pouvait qualifié de confort.

J'eus un léger sourire, il était décidément le même, celui qui ne faisait pas de mal à une mouche. Enfin, maintenant si, il tuait les animaux... mais c'était sa seule solution pour s'alimenter. Cependant il ne tuait pas d'humains. Je me calmais doucement . Sa seule erreur lui avait couté la vie de sa propre mère. En ayant cette pensée, j'inspirai fortement, soudainement comme si j'avais eu un choc, mes yeux s'agrandirent comme si j'avais vu la scène.. Puis enfin, je me repris. J'étais toujours sensible. Effrayée par mon imagination je me remettrai en tête qu'il ne le voulait pas, que ce n'était pas lui tous ça et qu'il ne voulait pas tué les hommes.

Je continuais de lui parler de Forks plus souriante cette fois ci:

-J'aimerais tellement cohabité avec toi mais tu n'est pas tout seul. Tu seras le bienvenue si tu veux venir mais je préfère te laisser avec ta copine, vous serez mieux tout les deux.

Par ailleurs, j'étais vraiment épuisée, j'avais bu, pas beaucoup mais quand même, j'avais commencé mon premier verre de cocktail. Cela devait se voir, j'avais besoin de sommeil mais j'étais toute contente de le voir vivant, d'être près de lui, en chair et en os. Je lui souris malgré ma réponse un peu négative pour l'appartement, biens que ce n'était pas ce que je voulais au fond.

Alex, si tu veux tu pourrais passer à mon appartement, il ne se trouve pas loin du centre ville. Cela fait quelques mois que je suis installée. J'aimerais tellement cohabité avec toi mais tu n'est pas tout seul. Tu seras le bienvenue si tu veux venir mais je préfère te laisser avec ta copine, vous serez mieux tout les deux.

Je secouais lentement la tête. Je n'avais pas réellement besoin de mon appartement, je voyais Violette en forêt. Comme elle avait peur de son don, c'était plus simple pour elle de s'éloigner des objets. Je m'éloignais doucement de Gracie, tout en parlant :

En réalité, Violette ne vient pas souvent à l'appartement. Elle est télékinésiste, elle déplace les objets par la pensée. Et elle a peur de son don, donc on ne reste pas dans l'appartement, mais souvent en forêt. Tu ne dérangera pas, et ça fera un loyer en moins pour toi, puisque c'est gratuit.

Je comprenais cependant sa réaction. Je pris doucement sa main, pour l'emmener encore plus loin, là où il n'y avait plus personne. Je plongeais mon regard ambré dans le sien, avant de proposer :

Gracie, est-ce-que tu veux que je te montre un peu ce que je suis devenu ? Enfin, je ne chasserais pas devant toi, je voulais parler de ma vitesse, entre autres.

J'avais envie de lui montrer ce que j'étais devenu, ce dont j'étais capable. Je souriais toujours, calme comme c'était possible.

-Gracie, est-ce-que tu veux que je te montre un peu ce que je suis devenu ? Enfin, je ne chasserais pas devant toi, je voulais parler de ma vitesse, entre autres.

Je m'interrogeai sur ce qu'il voulait dire, il était plutôt enthousiaste ce qui fis que mon sourire s'agrandirent. Mais il y avait quelque chose dont je n'etais pas certaine, il avait parlé de don. Cependant j'étais emportée par son enthousiasme :

-Oui bien sure! Je voudrais savoir de quoi tu es capable.

J'avais un peu de préhension, j'avais toujours un peu peur mais je la surmontais, c'était vrai, il ne me donnait pas vraiment l'envie de courir mais plutôt m'attirait s'il n'était pas mon meilleurs ami. Il dégageait quelque chose.
De plus, il nous avait déjà isolé quelque part où il n'y avait vraiment plus personne, il m'assura pourtant qu'il ne me mordrait pas.

-Alex. . Tu as evoqué une histoire de dont.. c'est quoi ça vous avez des sortes de super pouvoir?


Franchement ça serait cool qu'il ait ce genre de pouvoir. C'était un bon côté et c'est plutôt sympa d'etre un vampire. Mon sourire s'agrandit encore.
Je mettais une main dans la sienne pour lui montrer que je lui faisais confiance ce coup ci.  
Je voulais tellement en apprendre plus sur ce nouvel Alex le réapprendre dirais-je. Non pas pour son caractère, m'as pour son nouvel organisme et ses capacités sûrement. Si sa copine contrôlais la télékinésie, c'est que lui aussi ou un truc comme ça. J'avais l'impression de me retrouver dans un film de fiction de fantastique. Incroyable est le mot qui pourrait s'adapter à la situation, ou même irréel
Qu'elles étaient agréables ces retrouvailles

-Oui bien sure! Je voudrais savoir de quoi tu es capable. Alex... Tu as evoqué une histoire de dont.. c'est quoi ça vous avez des sortes de super pouvoir?

Sa main se mit de façon presque autoritaire dans la mienne et je sentais sa confiance à son apogée. Je souris doucement. Elle pensait réellement qu'elle allait courir à côté de moi ?
Je ris doucement, avant de la prendre sur mon dos, comme un koala. Elle ne tiendrait pas le rythme, et c'était certain. Je l'installais confortablement sur mon dos en expliquant :

Ma princesse, je peux courir plus vite qu'un guépard, je ne pense pas que tu pourrais courir à côté de moi... Laisse toi aller, ferme les yeux, tu ne risques rien...

Je commençais alors à courir, laissant sa question en suspens. J'aimais sentir le vent provoqué par ma rapidité venir fouetter délicatement mon visage. Je pouvais humer les odeurs m'entourant.
Vers l'est, il y avait un sanguinaire en pleine chasse, et plus au sud, une biche et son faon étaient en découverte de la nature. Je continuais vers Forks, mais je restais en forêt.
C'est alors tendrement que je la reposait au sol. Mes mains glissaient précautionneusement sur ses bras, guettant la moindre perte d'équilibre ou autre chose qui aurait pu être provoqué par la course.
Une fois certain qu'elle allait bien, je me décidais à répondre à sa question. Elle avait été bien patiente. Et ici, personne ne pouvait entendre mes paroles, donc je ne risquais rien :

Oui... Certains vampires ou autres races ont des dons. Des super-pouvoirs, on peut dire ça. Violette est télékinésiste et moi, je peux paralyser à distance. Tu as sans doute entendu parler des Cullen, je suppose. Eh bien parmi eux, il y a des vampires qui ont des dons. Un télépathe, une voyante, une bouclier. Chacun a son propre don.

Je n'étais pas sûr d'être vraiment clair. Mais je savais que si elle avait des questions, elle n'hésiterait pas. C'était normal, de toute façon. Et j'y répondrais.

- Ma princesse, je peux courir plus vite qu'un guépard, je ne pense pas que tu pourrais courir à côté de moi... Laisse toi aller, ferme les yeux, tu ne risques rien...


Je n'eus pas le temps de répondre qu'il fonçait mais vraiment, au sens propre dans la foret. Je ressentai le vent fouetter ma peau ce qui me brulait un peu  et vis que tout allait si vite, encore plus que si l'on était en voiture. C'était dingue!
Nous passions à travers les arbres à au moins 130km/heure sans que pour autant il ne rentre dedans ce qui j'avouai m'effrayer à chaque fois qu'il en esquivait un ce qui me fit parfois pousser des petits cris de surprise et de frayeur.

Sur le dos de mon meilleur ami je m'accrochai bien à son cou pour le pas tomber enroulant mes jambes autour de sa taille particulièrement quand je sentai que j'allais tombée bien que cela pouvait juste être une impression. C'était vrai que nous étions vraiment proche ce qui fis que même le contact physique ne me gênait pas il n'était pas un inconnu après tout.


Je ris pendant sa course folle c'était vraiment drôle, impressionnant, cela devait être encore plus sympa pour lui qui était une créature de la nuit, gentille créature...
 Alex finit enfin par s'arrêter après peut être 5 ou 10 bonnes minutes et me reposa doucement au sol, la tête qui tournais mais il s'assurait que j'allais bien avant de me lacher; une autre chose qui est restée en lui malgré son changement, sa gentillesse, en plus d'être un gentleman. Qu'est ce que cette Violette devait chanceuse d'avoir mon grand frère de coeur comme ça. Mais bon! J'aurais mon pribce charmant aussi un jour!

Je lui souriais c'était marrant on pourrait presque dire que j'étais saoule, en plus du verre ingéré plus tô un cocktail où ils ont mis un peu de pastis en olus... Cependant je le vis reprendre un air sérieux donc j'en fis de même

- Oui... Certains vampires ou autres races ont des dons. Des super-pouvoirs, on peut dire ça. Violette est télékinésiste et moi, je peux paralyser à distance. Tu as sans doute entendu parler des Cullen, je suppose. Eh bien parmi eux, il y a des vampires qui ont des dons. Un télépathe, une voyante, une bouclier. Chacun a son propre don.


Mon Dieu! Paralyser les gens à distance. Le pouvoir d'Alex état effrayant dangereux même. Je me demandais comment il avait put avoir ce pouvoir en particulier si chacun avait quelque chose de différent.
En continuant de l'eciuter parler je compris que cette belle famille de Forks était en réalité des créatures comme mon Alex et que trois d'entre eux avaient des pouvoirs hors du communs, mais...

-C'est quoi un bouclier Alex ?

J'étais plus calme maintenant, consciente de ce que je disait, le regardant dans les yeux, les sourcils légèrement froncés.

-Comment tu as eus ce truc? Et tu te sers de ton don?

Par "ce truc " je voulais bien évidemment parler de son pouvoir et dans la dernière question j'avais plus d'appréhension, ayant confiance en l'ami, mais toujours un peu inquiètée par la créature.

C'est quoi un bouclier Alex ? Comment tu as eus ce truc ? Et tu te sers de ton don ?

Je sentais sans aucune difficulté sa peur et sa curiosité. Je ne voulais pas l'effrayer, loin de là. Mes doigts glacés caressèrent son bras avec douceur, tandis que je répondais légèrement :

Un bouclier, c'est une personne qui est insensible à certains dons des autres. Certains sont capables d'étendre leur bouclier autour de ceux qu'ils veulent. Et je me sers rarement de mon don, seulement en cas de nécessité. Mais si tu le souhaite, je peux l'essayer sur toi...

J'éclatais de rire, faisant passer ma phrase pour une vanne. Mais dans mes yeux, ont lisait que j'étais sérieux et que mon rire n'était que création pour ne pas paraître monstrueux.
Mais j'étais absolument sérieux, je lui proposais réellement d'être victime de mon don, sachant que cela n'était ni dangereux ni douloureux. Je contrôlais l'intensité de mon don et, si elle voulait essayer, je ne lui ferais pas mal.
Je tenais bien trop à elle pour la blesser. Elle était ma petite soeur, même sans lien sanguin. Je passais mes doigts derrière son oreille, replaçant une mèche qui s'était échappée, avant de murmurer :

Gracie, ne t'en fais pas. Si tu souhaite essayer, ce qui peut être intéressant dans un sens, je ne te ferais pas mal. Tu seras simplement incapable de bouger, même si tu le souhaite plus que tout. Et je n'utiliserais pas tout mon don, seulement une infime partie, juste pour t'empêcher de bouger. Ou bien j'immobilise une partie de toi, par exemple ta main. Mais je n'insisterais pas, si tu as peur, je comprendrais.

Je gardais un sourire rassurant, sans failles. Je ne lui mentais pas, je lui expliquais en détail ce qui se passerait si elle voulait essayer. Je me plierais à ses conditions, quoi qu'il m'en coûte.

- Et je me sers rarement de mon don, seulement en cas de nécessité. Mais si tu le souhaite, je peux l'essayer sur toi...
 

Avec ces mots ma mâchoire tombait laissant ma bouche légèrement ouverte sur le choc. Alex comptait vraiment me paralyser? Puis il se mis à rire l'indiquant que tout ceci n'était qu'une blague, mais son regard en disait autrement. Quand je vis que ceci était vraiment son intention je commençais à prendre plus peur; après tout, il m'avait montrer la réalité de son monde, il m'avait prouver qu'il était devenu un être différent.  Et s'il me faisait croire que c'était un jeu pour ensuite me tuer?

Mon coeur se mit à battre plus vite et il le sentait sûrement puis quand il plaça une mèche derrière mon oreille je sursautai légèrement mais finis par me détendre en me rappelant qui il était et comment nous étions proche.  Si je pouvais repérer son sérieux dans son regard, je pouvais également voir qu'il était vrai, sincère et conserver ma confiance envers mon meilleur ami.  Peut être qu'en finalité cela pouvait être une expérience à faire. C'était vrai qu'avant j'aurai été amusée par la situation mais maintenant c'était différent; j'avais d'abord eu peur et maintenant j'hésitais. Mes lèvres étaient resserrées mais mon regard restait pensif.


-Gracie, ne t'en fais pas. Si tu souhaite essayer, ce qui peut être intéressant dans un sens, je ne te ferais pas mal. Tu seras simplement incapable de bouger, même si tu le souhaite plus que tout. Et je n'utiliserais pas tout mon don, seulement une infime partie, juste pour t'empêcher de bouger. Ou bien j'immobilise une partie de toi, par exemple ta main. Mais je n'insisterais pas, si tu as peur, je comprendrais..


Alexander voyait bien mon doute. Et de par sa façon de m'expliquer doucement ce qu'il comptait faire, cela me calmait légèrement, j'étais plus prête à le laisser faire maintenant.
Avec le coin des lèvres qui s'était relevé lui souriant donc posément je l'autorisai à agir:

-C'est bon. Tu peux user de ton pouvoir Alex.

Il savait que c'était à lui de choisir, il savait ce que.il devait faire pour ne pas en faire trop.... Mais quelques craintes persistaient. Ce n'était plus le fait qu'il désirait me rendre victime de son pouvoir qui m'effrayais désormais, mais j'étais un peu inquiète  de ce qui allait se passer ne montrant pas tellement mon inquiétude, l'interrogeant simplement :

-Et les pouvoirs ont des effets secondaires si.. par exemple... ils sont utilisés sur des humains?

Ma questions paraissait simple mais pourtant je restait attentive, prête à lui dire que j'avais changer d'avis si la réponse à ma question était positifs et si surtout, les effets risquaient d'être important. Mais si rien n'était à craindre, alors je le laissais faire.

C'est bon. Tu peux user de ton pouvoir Alex. Et les pouvoirs ont des effets secondaires si.. par exemple... ils sont utilisés sur des humains?

Je répondis doucement par la négation à sa question. Je n'avais pas besoin d'utiliser des mots. Je savais qu'elle comprendrait, et de toute façon, je ne la paralyserais pas plus d'une dizaine de secondes. C'était tant qu'assez suffisant pour commencer.
Bien que je n'avais en aucun cas l'intention de recommencer, sauf si elle en redemandait. Mais je ne le ferais pas de nouveau de mon plein gré. À part si elle voulait littéralement me sauter à la gorge et me détruire, bien entendu. Mais je pense que cela n'arrivera pas.
Alors, doucement, je m'éloignais d'elle. Placé à une dizaine de mètres devant elle, j'esquissais un petit sourire. Puis, comme je l'aurais fait si elle avait voulu me frapper, j'immobilisais sa main. Rien que sa main et ses doigts, je ne voulais pas lui faire penser que j'avais menti.
Mes yeux fixés sur elle, je me rapprochais. Je gardais un sourire serein, avant de la libérer de mon don. Dès que ce fut fait, elle pouvait bouger sa main. Légèrement amusé par l'expérience, je lui demandais :

Alors ? Ça fait quoi d'être un peu paralysée ?


Je souris doucement, ma main se posant sur son épaule. Elle pouvait avoir confiance, je ne lui ferais jamais de mal. Même si j'étais parti en l'abandonnant, je ne voulais pas lui faire de mal à l'époque. J'étais même parti pour éviter de lui faire du mal, même si elle ne pouvait pas le comprendre à l'époque.
Je restais tranquille, attendant sa réponse.

C'était une drôle d'impression, tu sens vraiment que tu n'a plus le contrôle de toi-même. C'est quelque chose que je n'aurais jamais ressentis si je ne t'avais pas retrouvé... Alex tu m'a tellement manqué!

Je la rattrapais sans difficulté. Ma nouvelle force me permettait de porter de lourdes charges, et Gracie n'était pas une personne lourde. Au contraire, c'était un véritable poids plume. Cela me fit sourire, et je la serrais dans mes bras sans lui faire de mal. Elle n'avait vraiment pas changée.
Je retrouvais la demoiselle affective et joviale que j'avais laissée lors de ma fuite. Elle m'avait manquée, et je me sentais un peu coupable de l'avoir abandonnée sans aucune explication. C'était comme une petite soeur pour moi, mais j'avais eu tellement peur de la blesser si je restais.
Son odeur m'enivrais, elle sentait tellement bon. Son corps pressé contre le mien, son parfum qui m'enveloppait, la douceur de sa peau, le son du sang dans ses veines, tout aurait dû m'inciter à la mordre, à la faire devenir comme moi. Et pourtant, je ne ressentais rien de cela. Je répondis doucement :



Tu m'as manqué aussi, ma belle.


Je l'aimais tant. Pas comme une femme, mais comme ma petite soeur. Je voulais la protéger du danger, éviter qu'elle devienne comme moi, ou pire que moi. J'espérais qu'elle resterait une humaine, pour sa propre protection. Certes, elle ne faisait pas le poids face à un vampire.


Mais la morsure pouvait tuer, et elle pourrait devenir une cible de certaines races, ou bien tuer sans pitié. Je n'en savais rien, et j'avais peur de ce qu'elle pourrait devenir si elle était mordue.

Oups, j'avais tout simplement oublié un très léger détail dans tout ça. Même si j'avais changé, elle non. Ce qui signifiait que si je n'avais plus besoin de dormir, ce n'était pas son cas. Je le remarquais lorsqu'elle posa une main sur sa bouche pour bâiller en toute discrétion.
Elle devait être crevée, la pauvre ! Je ne ressentais plus les effets de la fatigue, mais elle, si. Elle me proposa de venir à l'hôtel, tout en m'apprenant - bien que je le sache déjà - qu'elle ne voulait pas me perdre encore une fois. Je passais tendrement mes doigts frais sur sa joue.
Elle n'avait pas à craindre un nouveau départ. Je ne comptais plus la quitter, maintenant que je savais me contrôler. Elle ne risquait plus rien, si ce n'est les crocs acérés des sanguinaires. Mais je la protégerait de ces monstres, je me le promettais. En silence, bien entendu.
Je lui affirmais alors qu'elle n'avait rien à craindre, que je ne partirais plus. La distance m'était insupportable désormais, je l'avais retrouvée, je ne la quitterais pas. Je souris avec douceur, la douceur d'un grand frère. N'avait-ce pas été cela entre nous, depuis la début de notre rencontre ?
Si, je me souviens bien avoir été celui qui la protégeait, ainsi que les autres. Mais je tenais bien plus à elle que les autres, c'était devenue une petite soeur, dans mon coeur. Alors qu'elle comptait dormir à l'hôtel, je la pris de nouveau sur mon dos, avant de l'informer avec douceur :

Non, tu ne dormiras pas à l'hôtel. Mon appart' est inutile, autant que tu en profites. Je resterais avec toi.


Je ne voulais pas la contrarier, mais je n'avais pas envie de passer une nuit à l'hôtel. Notamment parce que Violette serait sûrement capable de s'imaginer que je traînais ailleurs, dans les bras d'une autre femme. Alors qu'en réalité, il n'en était rien de tout cela. Mais allez lui faire entendre raison.
De toute façon, Gracie n'avait pas le choix. Je la sentais fatiguée, et je lui murmurais de s'endormir. Elle était en sécurité avec moi, et je la défendrais au prix de ma vie s'il le fallait. J'étais son protecteur, comme depuis toujours.