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Rosalie Hale Cullen
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#1
Mar 01 Nov 2016, 12:35
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![Bienvenue chez nous. [PV. Cléo] 3086803523_1_9_jclUTkgq](https://2img.net/h/i.skyrock.net/5791/83525791/pics/3086803523_1_9_jclUTkgq.gif)
Bienvenue chez nous.
Rosalie et Cléo.
Magnifique, ce cerf. Gras, dodu, il sent tellement bon que j'ai du mal à ma retenir. Pourtant, je dois attendre le moment propice. Sans ça, je risque d'avoir du mal à l'avoir. Je plie mes jambes, avant de m'immobiliser totalement. Il vient de relever la tête, il la tourne de gauche à droite, ses oreilles bougent dans toutes les directions, il renifle. Je ne respire pas, je ne bouge pas. J'aurais pu être une statue de marbre, personne n'aurait vu la différence. Seul le vent qui fait bouger mes cheveux au gré de ses envies trahit ma "vivacité". Je l'observe, mes prunelles dorées montrent que ce n'est pas ma première prise de la journée. Je patiente, sachant que si je fais foirer ça, les autres animaux vont sûrement fuir. Je sais que les autres sont partis chasser ailleurs, donc vaut mieux pas que je fasse crapoter ma chasse. Je le vois rebaisser la tête, avant d'entendre un grognement. Un puma se rajoute, et il vient de faire fuir ma proie. Foutu bestiole ! Je lui saute dessus, le tuant sans boire son sang. Je veux ce cerf, pas le puma. Le cervidé n'a pas attendu son reste pour fuir.
Les os du puma craquent, et sa tête tombe sur le côté. Inerte. Il n'est pas assez fort comparé à moi. Ma rapidité ne lui a même pas laissé le temps de me déchirer mes vêtements. C'est un tout jeune, ça se voit à sa taille et à sa lenteur. Enfin, ça se voyait, vu qu'il est maintenant mort. Je le tiens dans mes bras à peine quelques secondes, juste le temps de dire à Edward que s'il le souhaite, je viens d'achever un puma. C'est son animal préféré, autant qu'il vienne se nourrir pendant qu'il est encore chaud. Même avec les histoires en ce moment, je pense à mon frère. Cela lui remontra peut-être un peu le moral, du moins je l'espère. Bref, je file entre les arbres, poursuivant ma proie. Je la sens, mon odorat est le seul moyen que j'ai de suivre la bonne piste. Je le vois, mais il s'approche de la route. Et une voiture arrive. Je commence un écart, espérant aller assez vite pour empêcher l'accident. Si j'arrive à me mettre devant le cerf, il fera demi-tour - ou alors je l'arrêterais. J'entends la voiture arriver à toute vitesse, et j'ai peur de ne pas arriver.
J'ai perdu le cerf de vue, mais je vois la voiture. Une femme et sa fille, aucune des deux n'était attachée. Et je vois alors le cerf traverser, au comble de la terreur. Se faire traquer n'est pas ce qu'il y a de mieux, je l'avoue. Je n'ai pas le temps de faire quoi que ce soit, la conductrice freine comme elle le peut, mais je sais d'avance que c'est mort. Elles vont le heurter, je le sais, ça se voit. Le cerf panique, mais ne dévie pas. J'entends le bruit de choc, et je vois toute la scène. Je ne raconte pas, c'est bien trop horrible. Sans hésiter, dès que tout est immobile, je fonce vers le désastre qui vient de se passer. Si ça se trouve, je pourrais sauver ces deux femmes, en les mordant, et les guider pour qu'elles deviennent de bonnes vampires. Je croise les doigts, je crains qu'avec le choc, aucune des deux ne soit encore en vie. J'avance vers la bagnole détruite, mes pas sur le bitume sont silencieux et vachement rapides. Je me dépêche, si j'ai la possibilité de les sauver, je ne dois pas traîner. Je sais bien que la mort vient rapidement, Carlisle nous l'a assez souvent répété. J'ai bien compris.
Je m'approche et je n'entends qu'un seul coeur battre. Faiblement, certes, mais il bat. Je m'approche de la voiture, et je vois les yeux de la jeune fille à peine ouverts. C'est elle, la survivante. Je n'hésite pas, je dois me dépêcher. Je la tire hors de son siège, doucement, pour ne pas la faire souffrir. Doucement, je la prend dans mes bras et je la mords. C'est difficile de résister à son sang. Elle sent bon, elle m'attire. Mais je sais que si je veux qu'elle vive, je ne dois pas la tuer. Ma conscience me souffle d'arrêter, mais je bois. Finalement, je pense à mon désir d'être mère. Peut-être qu'elle réalisera mon souhait, cela serait tellement beau. C'est grâce à cette pensée que j'arrive à arrêter de boire son sang. La morsure est tellement présente sur son poignet, je n'arrive pas à y croire. J'ai réussi. Je prend alors lentement la jeune fille dans mes bras. Je sais que sa mère est décédée. Son coeur ne bat plus, la mordre ne ferait rien. L'enfant dans mes bras, je regagne la maison familiale. Je lance à la cantonade de ne pas venir dans ma chambre. C'est là que je la dépose, dans mon lit.
Je me mets sur une chaise, pensant à ce que je pourrais lui dire quand elle se réveillera. Si elle se réveille. Je sais bien que cela ne sera pas facile à croire, et qu'elle va paniquer. C'est pour ça que je dois bien réfléchir. Doucement, comme si 'avais peur de réveiller un nourrisson, je sors de la pièce, laissant le venin faire son effet. Je redescend, seule. J'ai besoin de calme, et tous le savent. C'est sûrement pour ça qu'ils me laissent seule. Je triture un bout de plaid, avant d'entendre un coeur qui bat plus vite. La transformation a commencé. À cette pensée, un merveilleux sourire gagne mon visage. Je vais avoir une enfant à m'occuper. Je sais qu'elle va avoir peur, et c'est pour ça que je vais avoir besoin du soutien de toute ma famille. Carlisle me soutiendra sûrement, je sais qu'il a l'habitude. Peut-être que Nessie pourra aussi la rassurer. Et puis, Emmett sera là aussi. Je l'espère. De toute façon, ce qui est fait est fait. Le silence se fait alors, dans ma chambre. serait-ce possible que la transformation soit déjà achevée ? Ni une, ni deux, je grimpe les escaliers pour vérifier.
Quand j'ouvre doucement la porte de ma chambre, je sens une détresse et une peur. Oui, elle s'est réveillée, je le sais. Doucement, je me saisis d'une jolie robe bleue, avant d'entrer tranquillement dans ma chambre. À allure humaine, s'entend. Elle me tourne d'abord le dos, elle est face à la vitre. Et je devine pourquoi elle angoisse. La couleur sang de ses yeux. C'est fréquent, chez les nouveaux-nés. Elle se tourne vers moi, et je comprends aussi qu'elle est perdue. Les questions qu'elle se pose coulent de source, je n'ai pas besoin d'être Edward pour savoir se qu'il se passe dans l'esprit de cette demoiselle. Je m'approche doucement, déposant le vêtement sur le lit. Je ne veux pas l'effrayer, au contraire je suis là pour la rassurer. Mes doigts s'approchent doucement de sa joue, caressant son épiderme devenu pâle comme de la neige. Nos corps ont la même température, je souris délicatement. Puis j'éloigne ma main. Elle doit être perdue, il faut que je fasse en sorte qu'elle se sente bien. Je montre doucement la robe posée sur le lit, avant de prendre la parole en espérant qu'elle ne va pas fuir :
Je t'ai ramené de quoi t'habiller. Tu veux que je te laisse seule ?
Bravo, Rosalie, franchement, tu ne sais pas parler aux enfants. Tu devrais même te lancer dans un concours pour ça, je suis sûre que je gagnerais. Je ne suis pas la meilleure pour m'adresser aux autres. Pourtant, je vois en elle l'opportunité de fonder la famille que je n'ai jamais pu avoir. Même si je ne l'ai pas portée neufs mois dans mon ventre, je ressens le besoin de prendre soin d'elle comme si elle était ma propre progéniture. Je sors quelques minutes, lui laissant le temps de se changer. Puis je rentre de nouveau dans ma chambre. Elle lui va tellement bien, on dirait déjà une jeune femme. Mon sourire revient, et cette fois, je réussi à me convaincre d'être plus tendre et plus maternelle avec elle. Je l'observe comme un artiste peintre regarde son chef d'oeuvre. Comme si elle était la huitième merveille du monde. Je m'approche d'elle, lui ouvrant mes bras. Mon timbre de voix chantant s'élève de nouveau dans la pièce, et je prends un ton doux, tendre et affectueux pour lui parler. Je ne veux surtout pas l'effrayer, c'est pour ça. Les mots sortent presque tout seuls :
Tu es si belle...
Je ne fais qu'exprimer ce que je ressens. Puis, je me mets à sa place. Comment était-ce possible de ne pas paniquer quand une femme totalement inconnue vous dit que vous êtes belle ? Et que vous vous réveillez dans un endroit inconnu ? Et qu'en prime, vous avez les yeux rouges ? Et que vous ne savez pas où se trouve votre mère ? Ni si elle va bien, ou non ? Je pense qu'elle a plus d'une raison de paniquer. Et c'est pour cette raison que je dois m'occuper d'elle. Je ne sais pas où est son père, mais si elles sont parties, c'est bien pour une raison. Je prends de nouveau la parole, doucement et gentiment :
Je m'appelle Rosalie. C'est moi qui t'ai sortie de la voiture. Tu as eu un accident, tu te souviens ? Un cerf a traversé la route, et vous n'avez pas pu l'éviter. Au début, je chassais ce cerf, je devais boire. Et puis vous êtes arrivées, avant que le cerf ne traverse la route. J'ai fait un écart pour le faire changer de direction, mais je n'ai pas été assez rapide. Quand vous étiez arrêtées, je suis venue mais... Tu étais la seule survivante. Je ne pouvais pas te laisser mourir, alors je t'ai mordue. Tes yeux rouges, ils vont changer. Si tu bois le sang des animaux, ils deviendront comme moi.
Je venais de tout lui dire, ma voix tremblotait un peu. Je m'approchais d'elle, lentement. Doucement, je caressais sa joue, mon autre bras l'invitant à se blottir contre moi :
Je suis désolée si j'ai mal agit. Ta mère était déjà partie, je ne pouvais plus rien pour elle...
J'espérais qu'elle comprendrait, parce que sinon, j'aurais vraiment un souci.
Invité
#2
Mer 02 Nov 2016, 07:03
Mer 02 Nov 2016, 07:03
Invité
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![Bienvenue chez nous. [PV. Cléo] Cleo](https://2img.net/h/www.aht.li/2974519/cleo.png)
Bienvenue chez nous.
Rosalie et Cléo.
Durant cet instant de panique une autre personne me rejoignit dans la pièce, je m'étais aussitôt retournée pour la voir, ou plutôt la contempler... des cheveux aussi dorés que ses yeux, si belle... elle m'avait dit s'appeler Rosalie et m'expliqua tout ce qui c'était passé ainsi que la situation avec une douceur presque maternelle... Jamais mon coeur n'avait autant saigné.
________
Au contact de ses doigts aussi froids que ma propre peau, j'avais fait un mouvement de recule par réflexe, elle m'était inconnue, tout comme tout ce qui m'entourait et j'étais bien trop effrayée pour rester calme face à n'importe quoi. J'avais attendu qu'elle parte pour détourner mes yeux vers le vêtement qu'elle venait de déposer au-dessus de la couverture et c'est là que je me suis rendu compte que j'étais presque nue, j'en étais soudainement aussi gênée qu'on pouvait l'être.
Bien que j'avais hésité, ma pudeur m'avait poussée à vite m'emparer de la tenue et de m'en vêtir et le plus étonnant, c'est qu'elle m'allait comme un gant. Le miroir à ma gauche me permettait de voir à quel point j'avais changée.
Une peau aussi blanche que les plumes d'une colombe, mes cheveux qui étaient déjà clairs, maintenant colorés d'une sublime blondeur dorée, tout comme ceux de mon hôte et même mon corps que la robe serrait un peu avait l'air d'avoir des formes plus féminines. Mon physique d'adolescente semblait bien loin... et encore s'il n'y avait eu que ça...
A chaque fois que mon regard se dirigeait vers qu'elle chose, ou que je bougeais, tout allait très vite à tel point que j'en étais presque étourdie, j'entendais tout avec un ouïe qui semblait sur-développé tout comme mon odorat, chaque flagrance m'attaquant les narines. Entre cela, et mes iris... je me faisais vraiment peur et j'en étais bouleversée.
J'avais un besoin urgent que l'on m'explique ce qui c'était passé, où j'étais et surtout, où se trouvait ma mère...
En peu de temps un bruit de talons s'entrechoquant avec légèreté sur le sol avait de nouveau retentit derrière moi et c'est alors sans attendre que je m'étais de nouveau afin de voir la jeune femme revenir vers moi, avec une nouvelle tentative d'approche ainsi que des propos qui m'avaient rendue d'autant plus craintives.
Tu es si belle...
- M'avait-elle dit, au même moment où ma tête se recroquevillait de peur entre mes épaules. Jamais de ma vie je m'étais sentie si mal, ni même avait connu de situation aussi étranges que celle là. Je n'avais qu'une seule envie: fuir à toute vitesse et retrouver ma famille, mais je me sentais comme figée, pieds liés au sol... J'étais de toutes façons si perdue... Et bien que les paroles qui suivirent ensuite pouvaient surement apaiser mes angoisses, une tristesse et une douleur vives prirent place en mon coeur.
Je suis désolée si j'ai mal agit. Ta mère était déjà partie, je ne pouvais plus rien pour elle... Pourquoi ?... Qu'est-ce que j'avait fais de si mal pour mériter ça ? Tu étais la seule survivante. Maman...
C'est.. non... c'est pas possible... vous.. vous mentez hein ? Pas vrai ? - De maigres espoirs bien vite évanouis. A travers le regard de Rosalie je pouvais ressentir toute sa sincérité et ça me torturait d'autant plus. C'était comme ci le ciel me tombait sur la tête et c'était si pesant que mes genoux rejoignirent le sol, dans un choc qui aurait sans doute pu me faire mal si j'en éprouvais un quelconque intérêt, mais là, à ce moment-là, rien d'autre que ma souffrance et l'image du corps sans vie de ma mère, qui me revenait en tête tel un flash, ne m'importait.
J'en avais le tournis, presque couchée aux pieds de la femme, vidée de toutes forces... et ces larmes qui ne voulaient pas couler... j'avais l'impression que mon coeur se déchirait, mais aucune perle d'eau ne venait noyer mes joues ! Mais pourquoi ?! Apprendre le décès de ma mère m'avait tellement mise sous le choc que ses autres aveux ne m'avaient pas marquées et celles-ci allaient être aussi bien difficiles à entendre... et surtout à croire.
________
Au contact de ses doigts aussi froids que ma propre peau, j'avais fait un mouvement de recule par réflexe, elle m'était inconnue, tout comme tout ce qui m'entourait et j'étais bien trop effrayée pour rester calme face à n'importe quoi. J'avais attendu qu'elle parte pour détourner mes yeux vers le vêtement qu'elle venait de déposer au-dessus de la couverture et c'est là que je me suis rendu compte que j'étais presque nue, j'en étais soudainement aussi gênée qu'on pouvait l'être.
Bien que j'avais hésité, ma pudeur m'avait poussée à vite m'emparer de la tenue et de m'en vêtir et le plus étonnant, c'est qu'elle m'allait comme un gant. Le miroir à ma gauche me permettait de voir à quel point j'avais changée.
Une peau aussi blanche que les plumes d'une colombe, mes cheveux qui étaient déjà clairs, maintenant colorés d'une sublime blondeur dorée, tout comme ceux de mon hôte et même mon corps que la robe serrait un peu avait l'air d'avoir des formes plus féminines. Mon physique d'adolescente semblait bien loin... et encore s'il n'y avait eu que ça...
A chaque fois que mon regard se dirigeait vers qu'elle chose, ou que je bougeais, tout allait très vite à tel point que j'en étais presque étourdie, j'entendais tout avec un ouïe qui semblait sur-développé tout comme mon odorat, chaque flagrance m'attaquant les narines. Entre cela, et mes iris... je me faisais vraiment peur et j'en étais bouleversée.
J'avais un besoin urgent que l'on m'explique ce qui c'était passé, où j'étais et surtout, où se trouvait ma mère...
En peu de temps un bruit de talons s'entrechoquant avec légèreté sur le sol avait de nouveau retentit derrière moi et c'est alors sans attendre que je m'étais de nouveau afin de voir la jeune femme revenir vers moi, avec une nouvelle tentative d'approche ainsi que des propos qui m'avaient rendue d'autant plus craintives.
Tu es si belle...
- M'avait-elle dit, au même moment où ma tête se recroquevillait de peur entre mes épaules. Jamais de ma vie je m'étais sentie si mal, ni même avait connu de situation aussi étranges que celle là. Je n'avais qu'une seule envie: fuir à toute vitesse et retrouver ma famille, mais je me sentais comme figée, pieds liés au sol... J'étais de toutes façons si perdue... Et bien que les paroles qui suivirent ensuite pouvaient surement apaiser mes angoisses, une tristesse et une douleur vives prirent place en mon coeur.
Je suis désolée si j'ai mal agit. Ta mère était déjà partie, je ne pouvais plus rien pour elle... Pourquoi ?... Qu'est-ce que j'avait fais de si mal pour mériter ça ? Tu étais la seule survivante. Maman...
C'est.. non... c'est pas possible... vous.. vous mentez hein ? Pas vrai ? - De maigres espoirs bien vite évanouis. A travers le regard de Rosalie je pouvais ressentir toute sa sincérité et ça me torturait d'autant plus. C'était comme ci le ciel me tombait sur la tête et c'était si pesant que mes genoux rejoignirent le sol, dans un choc qui aurait sans doute pu me faire mal si j'en éprouvais un quelconque intérêt, mais là, à ce moment-là, rien d'autre que ma souffrance et l'image du corps sans vie de ma mère, qui me revenait en tête tel un flash, ne m'importait.
J'en avais le tournis, presque couchée aux pieds de la femme, vidée de toutes forces... et ces larmes qui ne voulaient pas couler... j'avais l'impression que mon coeur se déchirait, mais aucune perle d'eau ne venait noyer mes joues ! Mais pourquoi ?! Apprendre le décès de ma mère m'avait tellement mise sous le choc que ses autres aveux ne m'avaient pas marquées et celles-ci allaient être aussi bien difficiles à entendre... et surtout à croire.
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Mer 02 Nov 2016, 14:59
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Bienvenue chez nous.
Rosalie et Cléo.
Je vois bien qu'elle a peur. Mais qui donc n'aurais pas peur face à une telle situation ? Je sais ce qu'elle ressent. L'impression qu'on lui a tout arraché, qu'elle a tout perdu et que sa vie est bouleversée. J'étais comme elle, fusse un temps. Même si mon parcours n'était pas le même, j'avais aussi ressenti cette perdition après ma transformation, après ma vengeance. Finalement, je me retrouvais un peu dans cette gamine. Et, comme Carlisle avec moi, je serais là pour la guider et la rassurer. Elle n'était pas seule, et elle devait le comprendre. Mais surtout, elle devait accepter sa nouvelle vie. Et je savais que ce ne serait pas facile, même en ayant toute la volonté du monde. J'étais passée par là, moi aussi. Et ce n'était qu'avec l'arrivée d'Emmett que j'avais vraiment commencé à accepter ma nouvelle vie. Peut-être que si elle apprenait à connaître notre famille, notre mode de vie et tout ce qui en découlait, elle comprendrait. Et si elle tombait amoureuse, elle pourrait peut-être elle aussi accepter, même si au fond de moi je doutais de ça. On n'était pas identiques.
Suite à mon aveu sur le décès de sa mère, je me doutais bien qu'elle ne me croirait pas. C'était tellement logique, qui donc pourrait croire une femme inconnue qui vous annonçait que votre mère était morte et pas vous ? Personne. J'entendis bien, dans sa supplique, qu'elle espérait que je réponde positivement. Elle refusait d'y croire, elle bégayait. Elle avait peur, elle était paumée, je le sentais. Et, quand sa voix semblable à une centaines de carillons qui sonnaient doucement ensemble s'éleva dans les airs, cela me fendit le coeur. Elle me demandait si je mentais, avec tant d'espoir que moi-même j'eus envie de lui répondre que oui, que c'était une mauvaise blague, qu'elle portait des lentilles et que c'était un cauchemar qui allait finir, qu'elle allait se réveiller. Oui, j'avais envie de lui dire tout ça, mais impossible de lui mentir. Je n'avais pas le droit de la bercer d'illusions, elle était confrontée à un monde qu'elle ne connaissait pas, et mentir ne ferait que la conduire à sa propre perte. C'est pour ça que je répondais, doucement, la voix presque cassée de tristesse :
Crois-moi, j'aimerais pouvoir te dire qu'elle est toujours en vie...
Je baissais la tête. Je savais que l'enfant avait besoin d'entendre des paroles rassurantes, mais je ne devais pas lui mentir. Je restais là, bras ballants devant la jeune fille, sans savoir comment réagir, car quand j'avais tenté une approche tendre et maternelle, elle m'avait franchement repoussée. Mais je ne lui en voulais pas, c'était parfaitement normal. Elle ne me connaissait pas, comment pouvait-elle se laisser aller à ces gestes ? J'entendis un pas dans les escaliers, et je sentis alors une odeur forte qui me prenait à la gorge. Un des modificateurs était en train de monter. Leur odeur était tellement semblable, je n'aurais pas su dire qui c'était. Quand Leah passa sa tête par la porte, je sentis alors que tout allait être plus compliqué. La modificatrice me fit signe que tout était bon, et je me tournais vers l'enfant pour lui expliquer ce qu'il se passait :
Les modificateurs, que tu reconnais par leur puanteur, ont enlevé toute trace de votre accident. Ainsi tu pourras te promener en forêt sans craindre d'être découverte.
Comprendrait-elle notre point de vue ?
Suite à mon aveu sur le décès de sa mère, je me doutais bien qu'elle ne me croirait pas. C'était tellement logique, qui donc pourrait croire une femme inconnue qui vous annonçait que votre mère était morte et pas vous ? Personne. J'entendis bien, dans sa supplique, qu'elle espérait que je réponde positivement. Elle refusait d'y croire, elle bégayait. Elle avait peur, elle était paumée, je le sentais. Et, quand sa voix semblable à une centaines de carillons qui sonnaient doucement ensemble s'éleva dans les airs, cela me fendit le coeur. Elle me demandait si je mentais, avec tant d'espoir que moi-même j'eus envie de lui répondre que oui, que c'était une mauvaise blague, qu'elle portait des lentilles et que c'était un cauchemar qui allait finir, qu'elle allait se réveiller. Oui, j'avais envie de lui dire tout ça, mais impossible de lui mentir. Je n'avais pas le droit de la bercer d'illusions, elle était confrontée à un monde qu'elle ne connaissait pas, et mentir ne ferait que la conduire à sa propre perte. C'est pour ça que je répondais, doucement, la voix presque cassée de tristesse :
Crois-moi, j'aimerais pouvoir te dire qu'elle est toujours en vie...
Je baissais la tête. Je savais que l'enfant avait besoin d'entendre des paroles rassurantes, mais je ne devais pas lui mentir. Je restais là, bras ballants devant la jeune fille, sans savoir comment réagir, car quand j'avais tenté une approche tendre et maternelle, elle m'avait franchement repoussée. Mais je ne lui en voulais pas, c'était parfaitement normal. Elle ne me connaissait pas, comment pouvait-elle se laisser aller à ces gestes ? J'entendis un pas dans les escaliers, et je sentis alors une odeur forte qui me prenait à la gorge. Un des modificateurs était en train de monter. Leur odeur était tellement semblable, je n'aurais pas su dire qui c'était. Quand Leah passa sa tête par la porte, je sentis alors que tout allait être plus compliqué. La modificatrice me fit signe que tout était bon, et je me tournais vers l'enfant pour lui expliquer ce qu'il se passait :
Les modificateurs, que tu reconnais par leur puanteur, ont enlevé toute trace de votre accident. Ainsi tu pourras te promener en forêt sans craindre d'être découverte.
Comprendrait-elle notre point de vue ?
Invité
#4
Sam 05 Nov 2016, 01:45
Sam 05 Nov 2016, 01:45
Invité
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Bienvenue chez nous.
Rosalie et Cléo.
Mon coeur était excessivement lourd, à m'en couper le souffle, continuant de me morfondre malgré moi. C'était comme si le décès de ma mère tuait une partie de moi, une partie de moi bien trop précieuse pour que je puisse continuer à vivre sans. Foutu accident... nous n'avions pas mérités une telle catastrophe... et d'ailleurs, j'étais soudainement interpellée par le fait que je ressentais aucune douleur, ni n'avait de blessures. Aussitôt je relevais les yeux d'un geste brusque de la tête vers Rosalie, à deux doigts de l'interroger, m'imaginant de nouveau que tout cela n'était que des inventions, quand soudain ses précédentes paroles me revinrent en tête.
Mordre...
Boire du sang...
Ces mots là en rapport à mes affreux yeux rouges, je n'arrivais pas à comprendre, gardant sur elle un regard perdu et interrogateur, toujours agenouillée au sol et c'est tout en commençant à incliner le menton, en pleine réflexion, qu'une odeur ignoble me piqua le nez, j'en grimaçais aussitôt tout en m'empêchant de respirer, l'air écœurée. Au même moment une femme à la peau mâte passa sa tête dans l'ouverture de la porte, faisant signe à la belle blonde sans même se présenter, puis avait disparu aussi vite qu'elle était venue, cette bref apparition m'avait permis de comprendre que l'odeur venait d'elle, avant même que la Cullen ne me l'explique.
Les modificateurs, que tu reconnais par leur puanteur, ont enlevé toute trace de votre accident. Ainsi tu pourras te promener en forêt sans craindre d'être découverte.
Modificateurs ? Cette fois ma compréhension était tombée à zéro, j'avais la sensation d'avoir quitté mon monde, pour entrer dans un autre qui m'était complètement inconnu et c'était loin de me rassurer. La fin de sa phrase m'avait fait repenser à mon père... c'est donc qu'il ne saurait rien ? Mais pourquoi avoir tout fait disparaître. Prise d'agacement je me redressais et prit enfin vraiment paroles.
Mais c'est quoi ces histoires ?! Je suis où ici ? Où est ma mère ? Je comprends rien à ce que vous me dites. Pourquoi avoir voulu tout effacer de l'accident ? Et ... Un puissant besoin de boire m'avait soudainement coupé la parole, mes deux mains se posant sur ma gorge qui devenait insupportablement sèche. J'eu un toussotement tandis qu'à travers mon regard anxieux, je lui lançais un appel à l'aide.
Mordre...
Boire du sang...
Ces mots là en rapport à mes affreux yeux rouges, je n'arrivais pas à comprendre, gardant sur elle un regard perdu et interrogateur, toujours agenouillée au sol et c'est tout en commençant à incliner le menton, en pleine réflexion, qu'une odeur ignoble me piqua le nez, j'en grimaçais aussitôt tout en m'empêchant de respirer, l'air écœurée. Au même moment une femme à la peau mâte passa sa tête dans l'ouverture de la porte, faisant signe à la belle blonde sans même se présenter, puis avait disparu aussi vite qu'elle était venue, cette bref apparition m'avait permis de comprendre que l'odeur venait d'elle, avant même que la Cullen ne me l'explique.
Les modificateurs, que tu reconnais par leur puanteur, ont enlevé toute trace de votre accident. Ainsi tu pourras te promener en forêt sans craindre d'être découverte.
Modificateurs ? Cette fois ma compréhension était tombée à zéro, j'avais la sensation d'avoir quitté mon monde, pour entrer dans un autre qui m'était complètement inconnu et c'était loin de me rassurer. La fin de sa phrase m'avait fait repenser à mon père... c'est donc qu'il ne saurait rien ? Mais pourquoi avoir tout fait disparaître. Prise d'agacement je me redressais et prit enfin vraiment paroles.
Mais c'est quoi ces histoires ?! Je suis où ici ? Où est ma mère ? Je comprends rien à ce que vous me dites. Pourquoi avoir voulu tout effacer de l'accident ? Et ... Un puissant besoin de boire m'avait soudainement coupé la parole, mes deux mains se posant sur ma gorge qui devenait insupportablement sèche. J'eu un toussotement tandis qu'à travers mon regard anxieux, je lui lançais un appel à l'aide.
Rosalie Hale Cullen
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Dim 06 Nov 2016, 02:58
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Bienvenue chez nous.
Rosalie et Cléo.
Une simple interrogation. Bien sûr, j'avais parlé des modificateurs, puisque Leah était venue. Mais, avec l'habitude de ceux de ma race, j'en avais tout bonnement oublié de lui expliquer ce qu'étaient les modificateurs. Aussi, quand elle prit la parole pour me poser la simple question "Modificateurs ?" je ne cache pas ma surprise. J'ai l'habitude d'en parler comme si je parlais d'un simple banquier, alors qu'elle ignore tout de ce monde. Le monde dont elle fait à présent partie. Notre monde. Lorsque j'arrive à cette pensée, alors mon visage se couvre d'un air de compréhension. Je passe doucement ma main dans mes cheveux, avant de m'asseoir lentement sur le lit. Je ne sais pas comment lui expliquer ce qu'est un modificateur, notamment parce qu'il existe aussi des loups-garous, et que ces deux races sont semblables. Je prend alors une grande inspiration, bien qu'inutile, avant de prendre la parole :
Les modificateurs sont des genre de loups-garous qui peuvent se transformer sur demande, et qui ne changent pas obligatoirement à la pleine lune. Imagine qu'il s'agit d'hommes et de femmes qui, quand ils le veulent, deviennent des loups-garous, et que la pleine lune n'a aucun effet sur eux.
Je continuais d'observer la jeune vampire. Elle était belle, et je devinais qu'elle deviendrait une vampire douée de dons hors du commun. Elle paraissait vraiment perdue, cela se lisait dans ses yeux. Je n'avais aucune idée de comment l'aider, si elle repoussait mes tentatives d'affection. Pourtant, je n'avais pas de mauvaises intentions, j'étais totalement pacifique et ma seule envie était de l'aider. Je soupirais, cherchant comment lui montrer qu'elle n'était pas seule, que je voulais l'aider et qu'elle n'avait rien à craindre de moi. On aurait dit un petit animal craintif, un poussin qui serait enfermée dans une cage. Et je serais un chaton, aussi inoffensif qu'un bébé, et j'essayerais de la mettre en confiance. Et j'avais vraiment du mal à parvenir à mes fins. Doucement, elle prit la parole :
Mais c'est quoi ces histoires ?! Je suis où ici ? Où est ma mère ? Je comprends rien à ce que vous me dites. Pourquoi avoir voulu tout effacer de l'accident ? Et ...
Je vis alors ses mains se porter à sa gorge. Comme je m'en doutais, elle avait besoin de boire. Cela devenait urgent, car le manque de sang pouvait conduire à la folie. Je vis bien son regard se tourner vers moi, cherchant désespérément de l'aide auprès de quelqu'un qui pourrait lui expliquer, l'accompagner, l'aider. Et la seule personne présente dans la pièce - et la seule personne qu'elle connaissait - c'était moi. Pas une seule seconde l'idée de la laisser se débrouiller ne me traversa l'esprit, parce que cette nouvelle-née me faisait presque penser à Bella au moment de sa transformation. Perdue, mais cherchant de l'aide parmi la première personne qu'elle trouvait. Je devais assumer mon choix de l'avoir transformée et ne jamais la lâcher. Je savais bien quelles responsabilités m'étaient tombées sur les épaules, lorsque je l'avais mordue. Mais j'étais prête à tout pour elle.
Ce sentiment d'être une sauveuse pour une jeune fille, surtout de son âge, m'était agréable. Sans avoir portée cette enfant dans mon utérus neuf mois, j'éprouvais la sensation d'être comme une seconde mère pour elle. Elle en aurait besoin, et il fallait qu'elle ai quelqu'un sur qui compter. Se sentir abandonné, il n'y avait rien de pire. Je l'avais déjà ressenti, lorsque mon fiancé m'avait littéralement abandonnée entre les mains de ses "amis", avant qu'ils n'abusent tous de moi et me laissent pour morte au beau milieu d'une rue. À cette pensée, mes poings se serrèrent et je perdais mon regard dans l'immensité des feuilles vertes des arbres. Puis, lentement, je tournais mon regard vers la nouvelle venue, avant de lui offrir un sourire rassurant. Je m'approchais d'elle en marchant à allure humaine, mesurant la vitesse de mes gestes. Je prenais la parole pour lui expliquer tendrement :
Ne t'en fais pas. C'est normal. Tu dois boire du sang, on va aller chasser. Tu n'as qu'à te laisser guider par ton instinct, tu verras. Et je t'accompagne, tu ne seras pas seule. Ne crains rien.
Ma main tendue vers elle l'invitait à me suivre. Puis je me rappelais son recul lors de ma caresse et je laissais tomber mon bras. Je quittais la pièce, entendant ses pas rapides derrière moi. Passant par la porte principale, je la guidais doucement. Passant entre les deux baies vitrées, je lui expliquais qu'elle ne devait pas avoir peur, que cela serait parfaitement normal pour elle. Je tentais de la rassurer, comme je le pouvais. Ma voix s'élevait doucement à travers l'air, glissant sur les brises qui apportaient des odeurs bestiales en tout genre. Le parfum délicat d'une biche, ainsi que celui de son faon vers l'Est. L'odeur tentatrice d'un félin du genre puma non loin, ainsi que des odeurs de rongeurs qui ne seraient pas assez nutritifs. La prévenant avec douceur, je m'élançais entre les arbres en direction des biches. Je filais rapidement, sachant qu'elle me suivais sans peine, grâce à sa nouvelle nature.
Je n'hésitais pas, en courant à la rassurer, lui lançant des mots gentils et calmes. J'espérais qu'elle n'aurait pas trop peur, bien que je serais là si elle avait besoin d'être retenue. Les leçons de Jasper quand nous nous battions contre les nouveaux-nés n'avaient pas quittées mon esprit. Je saurais la retenir, j'en étais certaine. L'odeur se rapprochait, rapidement. On se dirigeait vers une clairière, et je m'arrêtais derrière un arbre. Doucement, je lui montrais l'animal, avant de murmurer afin que la bête n'entende pas, ni ne sente notre présence :
Regarde. Il faut que tu trouves le bon moment pour attaquer. Profite du moment où elle mange. Saute lui dessus, ne lui laisse pas la possibilité de fuir. Mord la de préférence à la gorge, dans la jugulaire. Tu trouveras facilement, laisse toi guider par ton instinct.
Plus facile à dire qu'à faire, je le savais. Mais sans ces conseils, elle serait toujours perdue. Et puis, j'étais à ses côtés si elle le désirait. Elle le savait probablement. Du moins, je l'espérais.
Les modificateurs sont des genre de loups-garous qui peuvent se transformer sur demande, et qui ne changent pas obligatoirement à la pleine lune. Imagine qu'il s'agit d'hommes et de femmes qui, quand ils le veulent, deviennent des loups-garous, et que la pleine lune n'a aucun effet sur eux.
Je continuais d'observer la jeune vampire. Elle était belle, et je devinais qu'elle deviendrait une vampire douée de dons hors du commun. Elle paraissait vraiment perdue, cela se lisait dans ses yeux. Je n'avais aucune idée de comment l'aider, si elle repoussait mes tentatives d'affection. Pourtant, je n'avais pas de mauvaises intentions, j'étais totalement pacifique et ma seule envie était de l'aider. Je soupirais, cherchant comment lui montrer qu'elle n'était pas seule, que je voulais l'aider et qu'elle n'avait rien à craindre de moi. On aurait dit un petit animal craintif, un poussin qui serait enfermée dans une cage. Et je serais un chaton, aussi inoffensif qu'un bébé, et j'essayerais de la mettre en confiance. Et j'avais vraiment du mal à parvenir à mes fins. Doucement, elle prit la parole :
Mais c'est quoi ces histoires ?! Je suis où ici ? Où est ma mère ? Je comprends rien à ce que vous me dites. Pourquoi avoir voulu tout effacer de l'accident ? Et ...
Je vis alors ses mains se porter à sa gorge. Comme je m'en doutais, elle avait besoin de boire. Cela devenait urgent, car le manque de sang pouvait conduire à la folie. Je vis bien son regard se tourner vers moi, cherchant désespérément de l'aide auprès de quelqu'un qui pourrait lui expliquer, l'accompagner, l'aider. Et la seule personne présente dans la pièce - et la seule personne qu'elle connaissait - c'était moi. Pas une seule seconde l'idée de la laisser se débrouiller ne me traversa l'esprit, parce que cette nouvelle-née me faisait presque penser à Bella au moment de sa transformation. Perdue, mais cherchant de l'aide parmi la première personne qu'elle trouvait. Je devais assumer mon choix de l'avoir transformée et ne jamais la lâcher. Je savais bien quelles responsabilités m'étaient tombées sur les épaules, lorsque je l'avais mordue. Mais j'étais prête à tout pour elle.
Ce sentiment d'être une sauveuse pour une jeune fille, surtout de son âge, m'était agréable. Sans avoir portée cette enfant dans mon utérus neuf mois, j'éprouvais la sensation d'être comme une seconde mère pour elle. Elle en aurait besoin, et il fallait qu'elle ai quelqu'un sur qui compter. Se sentir abandonné, il n'y avait rien de pire. Je l'avais déjà ressenti, lorsque mon fiancé m'avait littéralement abandonnée entre les mains de ses "amis", avant qu'ils n'abusent tous de moi et me laissent pour morte au beau milieu d'une rue. À cette pensée, mes poings se serrèrent et je perdais mon regard dans l'immensité des feuilles vertes des arbres. Puis, lentement, je tournais mon regard vers la nouvelle venue, avant de lui offrir un sourire rassurant. Je m'approchais d'elle en marchant à allure humaine, mesurant la vitesse de mes gestes. Je prenais la parole pour lui expliquer tendrement :
Ne t'en fais pas. C'est normal. Tu dois boire du sang, on va aller chasser. Tu n'as qu'à te laisser guider par ton instinct, tu verras. Et je t'accompagne, tu ne seras pas seule. Ne crains rien.
Ma main tendue vers elle l'invitait à me suivre. Puis je me rappelais son recul lors de ma caresse et je laissais tomber mon bras. Je quittais la pièce, entendant ses pas rapides derrière moi. Passant par la porte principale, je la guidais doucement. Passant entre les deux baies vitrées, je lui expliquais qu'elle ne devait pas avoir peur, que cela serait parfaitement normal pour elle. Je tentais de la rassurer, comme je le pouvais. Ma voix s'élevait doucement à travers l'air, glissant sur les brises qui apportaient des odeurs bestiales en tout genre. Le parfum délicat d'une biche, ainsi que celui de son faon vers l'Est. L'odeur tentatrice d'un félin du genre puma non loin, ainsi que des odeurs de rongeurs qui ne seraient pas assez nutritifs. La prévenant avec douceur, je m'élançais entre les arbres en direction des biches. Je filais rapidement, sachant qu'elle me suivais sans peine, grâce à sa nouvelle nature.
Je n'hésitais pas, en courant à la rassurer, lui lançant des mots gentils et calmes. J'espérais qu'elle n'aurait pas trop peur, bien que je serais là si elle avait besoin d'être retenue. Les leçons de Jasper quand nous nous battions contre les nouveaux-nés n'avaient pas quittées mon esprit. Je saurais la retenir, j'en étais certaine. L'odeur se rapprochait, rapidement. On se dirigeait vers une clairière, et je m'arrêtais derrière un arbre. Doucement, je lui montrais l'animal, avant de murmurer afin que la bête n'entende pas, ni ne sente notre présence :
Regarde. Il faut que tu trouves le bon moment pour attaquer. Profite du moment où elle mange. Saute lui dessus, ne lui laisse pas la possibilité de fuir. Mord la de préférence à la gorge, dans la jugulaire. Tu trouveras facilement, laisse toi guider par ton instinct.
Plus facile à dire qu'à faire, je le savais. Mais sans ces conseils, elle serait toujours perdue. Et puis, j'étais à ses côtés si elle le désirait. Elle le savait probablement. Du moins, je l'espérais.
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#6
Mar 15 Nov 2016, 04:22
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Bienvenue chez nous.
Rosalie et Cléo.
Elle avait reculés sa main, surement pour ne pas me brusquer, mes précédents reculs ayant dû surement la dissuader d'essayer toute approche physique, pourtant j'avais hésité à lui donner la mienne, je me sentais si perdue, j'avais besoin qu'on m'aide, j'avais besoin d'elle, c'est pourquoi j'avais fini par créer le premier contact une fois dans la forêt, mes doigts fins tremblants enveloppant sa paume, dans l'espoir qu'elle ne me repousse pas. Sa prévenance, ses attentions, ses mots rassurants créaient une sorte de confiance, une sensation d'être protégée qu'il me fallait pour tenir. Dans un univers où vous ne connaissez rien ni personne, toute main tendue semble bonne à prendre et celle-ci ne me semblait aucunement néfaste ni être le masque de l'horreur. Rosalie avait tout d'une nouvelle mère qui apprivoiserait son petit, je le ressentais et c'est surtout grâce à cela qu'une douce osmose s'était installée.
Je l'écoutais, la suivais, j'étais prête à avoir toute foi en elle en échange d'une promesse de non-abandon et sans qu'elle aie à me le faire comprendre par des mots, je sentais à travers Rosalie qu'elle me la faisait au moins mille fois. J'étais guidée à travers ce lieu naturel où se mélangeaient des airs d'hostilités et d'apaisement, le premier me poussant à serrer un peu plus l'étreinte de nos mains, tandis que mes narines remuaient doucement au fur et à mesures que des parfums plus ou moins délicieux venant de toutes parts émanaient jusqu'à nous, plus nous avancions à grande vitesses, plus j'en étais perturbée et plus ma soif devenait forte. Il me fallait très vite quelque chose à me mettre sous la dent. Pourtant, une fois toute proche de la biche que la Cullen m'avait trouvée, je n'osais pas bouger, je n'osais pas attaquer, j'aimais les animaux et en tuer un... c'est une véritable torture. Mon regard triste et anxieux se dirigeait vers l'animal et la vampire l'un après l'autre, tandis que je parlais à cette dernière, d'une voix tremblante et discrète.
Mais je... je veux pas la tuer... c'est horrible. L'on pouvait entendre des sanglots invisibles à travers mes cordes vocales tandis qu'intérieurement je pleurais et me harcelait de questions, je devais vite prendre un choix, je le sentais. Plus j'attendais, moins je me sentais bien.
Laisse toi guider par ton instinct... Laisse toi guider par ton instinct... Saute lui dessus, ne lui laisse pas la possibilité de fuir. - Ces paroles se répétaient en ma mémoire, probablement pour m'aider à me persuader d'enfin agir et à être plus sûre de moi-même. Je n'irais pas jusqu'à dire que cela avait totalement fonctionné, mais ce fameux instinct prenait le dessus. Anormalement je sentais mes muscles se contracter, mes sourcils se froncer et mes lèvres se retrousser pour laisser apparaître mes petits crocs, à peine menaçants, hormis pour le Cervidé sur lequel je sautais suite à une brève course, venant l'étreindre de mes bras fins, mais dotés d'une nouvelle force grâce à ma nouvelle race.
Mon envie de boire ce qu'il avait en lui m'avait poussée à lui bloquer toute possibilité de fuite tandis que mes dents s'enfonçaient dans sa peau et dans sa chair, mordant d'abord plusieurs parties de son corps avant d'enfin trouver son cou, la partie de lui qui m'abreuvait parfaitement, sous ses cris d'effroi et de douleur et sous le regard de celle à qui j'étais à présent semblable. Plus je buvais, plus je m'en voulais, une partie de moi me disait de cesser l'acte, à mes yeux ignoble, que je commettais, tandis que le second me poussait à ne laisser aucune goûte, afin de me sentir mieux... et c'était le choix que j'avais pris.
Il aura fallu de longues minutes avant que je me redresse enfin, bouche recouverte du liquide rouge, mes deux bras repliés contre moi, avisant avec horreur le cadavre pour constater ce que je venais de faire. Prise d'une peur incommensurable je tournais les talons et rejoignais le plus vite possible Rosalie pour me recroqueviller entre ses bras. Ma voix aiguë pouvant se faire entendre à des kilomètres.
Pourquoi j'ai fais ça ?!! Pourquoi j'ai fais çaaaa ?!!
Je l'écoutais, la suivais, j'étais prête à avoir toute foi en elle en échange d'une promesse de non-abandon et sans qu'elle aie à me le faire comprendre par des mots, je sentais à travers Rosalie qu'elle me la faisait au moins mille fois. J'étais guidée à travers ce lieu naturel où se mélangeaient des airs d'hostilités et d'apaisement, le premier me poussant à serrer un peu plus l'étreinte de nos mains, tandis que mes narines remuaient doucement au fur et à mesures que des parfums plus ou moins délicieux venant de toutes parts émanaient jusqu'à nous, plus nous avancions à grande vitesses, plus j'en étais perturbée et plus ma soif devenait forte. Il me fallait très vite quelque chose à me mettre sous la dent. Pourtant, une fois toute proche de la biche que la Cullen m'avait trouvée, je n'osais pas bouger, je n'osais pas attaquer, j'aimais les animaux et en tuer un... c'est une véritable torture. Mon regard triste et anxieux se dirigeait vers l'animal et la vampire l'un après l'autre, tandis que je parlais à cette dernière, d'une voix tremblante et discrète.
Mais je... je veux pas la tuer... c'est horrible. L'on pouvait entendre des sanglots invisibles à travers mes cordes vocales tandis qu'intérieurement je pleurais et me harcelait de questions, je devais vite prendre un choix, je le sentais. Plus j'attendais, moins je me sentais bien.
Laisse toi guider par ton instinct... Laisse toi guider par ton instinct... Saute lui dessus, ne lui laisse pas la possibilité de fuir. - Ces paroles se répétaient en ma mémoire, probablement pour m'aider à me persuader d'enfin agir et à être plus sûre de moi-même. Je n'irais pas jusqu'à dire que cela avait totalement fonctionné, mais ce fameux instinct prenait le dessus. Anormalement je sentais mes muscles se contracter, mes sourcils se froncer et mes lèvres se retrousser pour laisser apparaître mes petits crocs, à peine menaçants, hormis pour le Cervidé sur lequel je sautais suite à une brève course, venant l'étreindre de mes bras fins, mais dotés d'une nouvelle force grâce à ma nouvelle race.
Mon envie de boire ce qu'il avait en lui m'avait poussée à lui bloquer toute possibilité de fuite tandis que mes dents s'enfonçaient dans sa peau et dans sa chair, mordant d'abord plusieurs parties de son corps avant d'enfin trouver son cou, la partie de lui qui m'abreuvait parfaitement, sous ses cris d'effroi et de douleur et sous le regard de celle à qui j'étais à présent semblable. Plus je buvais, plus je m'en voulais, une partie de moi me disait de cesser l'acte, à mes yeux ignoble, que je commettais, tandis que le second me poussait à ne laisser aucune goûte, afin de me sentir mieux... et c'était le choix que j'avais pris.
Il aura fallu de longues minutes avant que je me redresse enfin, bouche recouverte du liquide rouge, mes deux bras repliés contre moi, avisant avec horreur le cadavre pour constater ce que je venais de faire. Prise d'une peur incommensurable je tournais les talons et rejoignais le plus vite possible Rosalie pour me recroqueviller entre ses bras. Ma voix aiguë pouvant se faire entendre à des kilomètres.
Pourquoi j'ai fais ça ?!! Pourquoi j'ai fais çaaaa ?!!
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Mar 15 Nov 2016, 22:41
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Rosalie et Cléo.
Je peux sentir qu'elle a peur. Elle ne veut pas blesser cet animal, je le sais, je le devine. Mais il le faut sinon elle mourra de soif. Je sais bien que cela paraît cruel, inhumain. Mais c'est ça, le souci. Nous ne sommes pas humain. Nous sommes obligés de tuer pour survivre, telle est la règle de notre nouvelle nature. Je la laisse regarder, analyser. J'entendis sa tristesse dans ses paroles, mais mon regard l'incitait à continuer. Elle devait le faire, même si elle ne le voulait pas. C'était soit ça, soit la mort assurée. Et je ne l'avais pas sauvée de cet accident pour qu'elle se laisse mourir de faim - ou de soif, en l’occurrence. Je baissais lentement la tête, avant de la relever, lui disant de ne pas réfléchir et d'y aller. Elle n'avait pas le choix, sinon elle deviendrait folle.
Finalement, l'enfant céda à ses pulsions vampiriques. Elle sauta agilement sur son dos, trop rapidement pour que le cervidé ne se rende compte de ce qui lui arrivait. De mon endroit, j'observais les bras de ma protégée entourer avec force le cou de la bête, l'empêchant alors de se débattre. Elle planta ses crocs un peu partout dans son corps, avant de trouver l'endroit aux milles richesses. Son cou. Sa jugulaire. Elle y installa ses canines, avant de commencer à déglutir en se nourrissant du délicieux breuvage naturel. J'entendais, percevais et sentais tout. Mais je n'avais pas soif. Je me préoccupais de l'avancée de ma protégée, avant toute chose. Je la vis ôter son sang et sa vie à ce malheureux être sans défense. Finalement, elle releva la tête, pleine de sang.
Elle regardait le cadavre à peine quelques secondes, recroquevillée sur elle-même, contemplant avec une terreur sans fin ce qu'elle avait fait. Elle changea alors d'odeur, ne sentant plus que la peur, avant qu'elle ne fonce vers moi. Je recevais le petit boulet de canon dans mes bras, enroulant mes membres autour d'elle comme des cobras, la rassurant comme je le pouvais. Son timbre de voix aiguë se fit entendre, lorsqu'elle me demanda pourquoi elle avait fait ça. Je passais mes doigts dans ses cheveux fins, murmurant doucement que c'était ainsi, qu'elle devait se nourrir d'animaux. Je ne lui avais pas parlé des sanguinaires, et j'avais sûrement bien fait. Je continuais de la bercer, comme un bébé qui aurait besoin de réconfort pour s'endormir. Mes mains la serraient contre moi.
Je me souvenais de la douceur avec laquelle elle avait pris ma main. Ses doigts qui avaient frôlés ma paume, comme une plume qui serait tombée de l'aile d'une blanche colombe. Puis sa main, si petite, si frêle, semblant si fragile, qui s'était emparée de la mienne pour se rassurer. Pour faire un geste, accepter la main tendue que je lui avais proposée. Je me rappelle que je lui avais souris, doucement, tendrement. Comme une mère. J'avais pris sa menotte dans la mienne, heureuse qu'elle vienne vers moi. Qu'elle prenne confiance. Je ne lui voulais pas de mal, et elle devait l'avoir compris. Je tentais de créer un lien entre nous, et cela semblait commencer à prendre forme, lentement mais sûrement. La joie me gagnait à cette pensée, peut-être allions-nous pouvoir former une famille.
Je baissais lentement la tête vers elle, déposant parmi l'imposante chevelure un tendre baiser. Puis, la portant contre moi, je rentrais chez nous. Je l'installais dans le canapé, et sans la laisser longtemps, je filais à la cuisine. Mes mains agiles cherchèrent aisément dans quelques placards et tiroirs, avant de trouver exactement ce que je cherchais. Je retournais vers un placard, l'ouvris, avant de le refermer. Elle n'aurait pas besoin d'une tasse. Je regagnais le salon, avant de tendre à la demoiselle un petit paquet blanc et mou. Dedans, comme on pouvait s'y attendre, se trouvait du sang. Animal, bien entendu. Je me baissais à son niveau, pliant les genoux doucement pour être à sa hauteur, quelques petites pochettes blanches dans les mains. Je lâchais avec douceur :
Tiens, commence par ça. C'est du sang animal, mais aucun n'a été tué pour ça. Ils ont juste subit un prélèvement fait par Carlisle, mon... Père adoptif.
Parler de ma famille viendrait après. Pour le moment, elle devait boire et mettre un terme à cette envie folle de se jeter sur n'importe quel humain qui aurait une trop bonne odeur. Car je m'en doutais, elle y serait confrontée. Mais pas maintenant. Elle devait d'abord être stérilisée. C'était un objectif un peu complexe, mais je savais qu'à force de patience, j'arriverais à faire d'elle une végétarienne. Je ne voulais pas qu'elle tue et qu'après, elle revienne en tremblant de terreur. Elle ne devait pas avoir de morts sur la conscience, elle devait garder sa pureté. Un sourire naquit sur mon visage, tandis que je lui tenais encore les poches de sang. Allait-elle boire ? Je lui avais assuré qu'aucun animal était mort, et c'était la réalité. Carlisle étant médecin, il leur avait fait des prélèvements. Aux animaux. À elle de voir.
Finalement, l'enfant céda à ses pulsions vampiriques. Elle sauta agilement sur son dos, trop rapidement pour que le cervidé ne se rende compte de ce qui lui arrivait. De mon endroit, j'observais les bras de ma protégée entourer avec force le cou de la bête, l'empêchant alors de se débattre. Elle planta ses crocs un peu partout dans son corps, avant de trouver l'endroit aux milles richesses. Son cou. Sa jugulaire. Elle y installa ses canines, avant de commencer à déglutir en se nourrissant du délicieux breuvage naturel. J'entendais, percevais et sentais tout. Mais je n'avais pas soif. Je me préoccupais de l'avancée de ma protégée, avant toute chose. Je la vis ôter son sang et sa vie à ce malheureux être sans défense. Finalement, elle releva la tête, pleine de sang.
Elle regardait le cadavre à peine quelques secondes, recroquevillée sur elle-même, contemplant avec une terreur sans fin ce qu'elle avait fait. Elle changea alors d'odeur, ne sentant plus que la peur, avant qu'elle ne fonce vers moi. Je recevais le petit boulet de canon dans mes bras, enroulant mes membres autour d'elle comme des cobras, la rassurant comme je le pouvais. Son timbre de voix aiguë se fit entendre, lorsqu'elle me demanda pourquoi elle avait fait ça. Je passais mes doigts dans ses cheveux fins, murmurant doucement que c'était ainsi, qu'elle devait se nourrir d'animaux. Je ne lui avais pas parlé des sanguinaires, et j'avais sûrement bien fait. Je continuais de la bercer, comme un bébé qui aurait besoin de réconfort pour s'endormir. Mes mains la serraient contre moi.
Je me souvenais de la douceur avec laquelle elle avait pris ma main. Ses doigts qui avaient frôlés ma paume, comme une plume qui serait tombée de l'aile d'une blanche colombe. Puis sa main, si petite, si frêle, semblant si fragile, qui s'était emparée de la mienne pour se rassurer. Pour faire un geste, accepter la main tendue que je lui avais proposée. Je me rappelle que je lui avais souris, doucement, tendrement. Comme une mère. J'avais pris sa menotte dans la mienne, heureuse qu'elle vienne vers moi. Qu'elle prenne confiance. Je ne lui voulais pas de mal, et elle devait l'avoir compris. Je tentais de créer un lien entre nous, et cela semblait commencer à prendre forme, lentement mais sûrement. La joie me gagnait à cette pensée, peut-être allions-nous pouvoir former une famille.
Je baissais lentement la tête vers elle, déposant parmi l'imposante chevelure un tendre baiser. Puis, la portant contre moi, je rentrais chez nous. Je l'installais dans le canapé, et sans la laisser longtemps, je filais à la cuisine. Mes mains agiles cherchèrent aisément dans quelques placards et tiroirs, avant de trouver exactement ce que je cherchais. Je retournais vers un placard, l'ouvris, avant de le refermer. Elle n'aurait pas besoin d'une tasse. Je regagnais le salon, avant de tendre à la demoiselle un petit paquet blanc et mou. Dedans, comme on pouvait s'y attendre, se trouvait du sang. Animal, bien entendu. Je me baissais à son niveau, pliant les genoux doucement pour être à sa hauteur, quelques petites pochettes blanches dans les mains. Je lâchais avec douceur :
Tiens, commence par ça. C'est du sang animal, mais aucun n'a été tué pour ça. Ils ont juste subit un prélèvement fait par Carlisle, mon... Père adoptif.
Parler de ma famille viendrait après. Pour le moment, elle devait boire et mettre un terme à cette envie folle de se jeter sur n'importe quel humain qui aurait une trop bonne odeur. Car je m'en doutais, elle y serait confrontée. Mais pas maintenant. Elle devait d'abord être stérilisée. C'était un objectif un peu complexe, mais je savais qu'à force de patience, j'arriverais à faire d'elle une végétarienne. Je ne voulais pas qu'elle tue et qu'après, elle revienne en tremblant de terreur. Elle ne devait pas avoir de morts sur la conscience, elle devait garder sa pureté. Un sourire naquit sur mon visage, tandis que je lui tenais encore les poches de sang. Allait-elle boire ? Je lui avais assuré qu'aucun animal était mort, et c'était la réalité. Carlisle étant médecin, il leur avait fait des prélèvements. Aux animaux. À elle de voir.
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#8
Lun 30 Sep 2019, 19:10
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![Bienvenue chez nous. [PV. Cléo] Clyo210](https://servimg.com/r/3718834083/clyo210.jpg)
Bienvenue chez nous.
Rosalie et Cléo.
Les bras de Rosalie me réconfortaient malgré ma frayeur. Sa peau était peut-être aussi froide qu'un cadavre, pour autant, un chaleur affective émanait d'elle et je la recevait en plein coeur. Elle me rappelait ma maman car c'était exactement ce que je ressentais quand elle me prenait contre elle et cette sensation eu l'effet d'un calmant, malgré ma tristesse qui continuait de me tirailler. Dans ses bras, tel un bébé je restais sage, je n'avais même pas envie de les quitter tandis qu'elle nous ramenait à la maison, ma nouvelle maison... Je crois. Je ne disais rien, mais j'étais contente et rassurée d'y retourner, c'était beau là bas et j'avais l'impression d'y être à l'abris et puis, je ne voulais pas revoir l'animal que je venais de tuer. Ce n'était peut-être pas un humain, mais ça avait le même effet sur moi, je ne voulais plus tuer d'animaux même si j'entendais bien que je n'avais pas le choix si je voulais vivre.
Posée sur le canapé, je regardais la belle blonde partir. J'eu l'impression qu'on se ressemblait beaucoup, physiquement, mais je ne m'attardais pas sur cette réflexion. Sur la petite table devant moi ne trouvait rien pour essayer ma bouche rougie par le sang du cerf, alors je frottait comme je pouvais avec mes mains, je ne supportais pas de le sentir sécher sur ma bouche, je me trouvais dégoûtante.
Après, j'ai regardé le salon où j'étais, je me suis dis que ceux qui avaient décorés avaient bons goûts, chez moi... mon chez moi d'avant... Ce n'était pas aussi beau, pas du tout même. Chez maman, papa et moi, c'était pas aussi grand, lumineux, moderne, ni même si bien décoré. Mais ici il n'y avait pas de télévision et je trouvais ça très bizarres. Peut-être que les buveurs de sang comme Rosalie n'aiment pas ça. Mais ce n'était pas ça qui manquait le plus, le pire c'était que nos photos de famille étaient absentes. Je sais bien que c'est logique, mais ce détail aussi me rendait triste.
Mes pensées firent passer le temps à une vitesse folle, ma créatrice revenant rapidement pour m'apporter une poche de sang bien pleine. Elle m'en expliquait la provenance, je la croyais. Si ce dont j'allais me nourrir n'avait provoqué la mort de personne alors j'étais heureuse et m'en donnait à coeur joie, avalant tout le contenu avec gourmandise, au point qu'à la faim j'avais la sensation de l'estomac plein. ça me faisait d'ailleurs bizarre de trouver le sang aussi bon...
Merci... Rosalie. Je trouvais déjà étrange de l'appeler comme ça, comme ci c'était moins naturel, comme un lien qui me pousserait à l'appeler "maman" que je prit le choix de garder pour moi.
J'étais devenue un peu plus timide maintenant que je reprenais un peu le dessus sur mes émotions.
J'attendis qu'elle se place de manière à laisser une discussion s'ouvrir, de manière plus sereine cette fois et je commençais alors. Je commençais à l'apprécier, ça m'aidait. Vous savez j'ai un peu peur même si vous êtes très gentille... je comprend pas beaucoup ce que je fais là et en plus je me sens tellement différente que j'ai l'impression que je me connais pas...
Pourquoi est-ce que je dois boire du sang maintenant, pourquoi je ne peux plus simplement manger ? Est-ce que j'ai une maladie ? Et comment vous avez fait pour me sauver la vie ? ça a fait quoi que vous me mordiez ?
Puis vint la question la plus ironique de toute, mais qu'à ce moment là je posais avec tout autant de sérieux que les autres. Est-ce que je suis dans un autre monde que celui où j'étais avant ?
Posée sur le canapé, je regardais la belle blonde partir. J'eu l'impression qu'on se ressemblait beaucoup, physiquement, mais je ne m'attardais pas sur cette réflexion. Sur la petite table devant moi ne trouvait rien pour essayer ma bouche rougie par le sang du cerf, alors je frottait comme je pouvais avec mes mains, je ne supportais pas de le sentir sécher sur ma bouche, je me trouvais dégoûtante.
Après, j'ai regardé le salon où j'étais, je me suis dis que ceux qui avaient décorés avaient bons goûts, chez moi... mon chez moi d'avant... Ce n'était pas aussi beau, pas du tout même. Chez maman, papa et moi, c'était pas aussi grand, lumineux, moderne, ni même si bien décoré. Mais ici il n'y avait pas de télévision et je trouvais ça très bizarres. Peut-être que les buveurs de sang comme Rosalie n'aiment pas ça. Mais ce n'était pas ça qui manquait le plus, le pire c'était que nos photos de famille étaient absentes. Je sais bien que c'est logique, mais ce détail aussi me rendait triste.
Mes pensées firent passer le temps à une vitesse folle, ma créatrice revenant rapidement pour m'apporter une poche de sang bien pleine. Elle m'en expliquait la provenance, je la croyais. Si ce dont j'allais me nourrir n'avait provoqué la mort de personne alors j'étais heureuse et m'en donnait à coeur joie, avalant tout le contenu avec gourmandise, au point qu'à la faim j'avais la sensation de l'estomac plein. ça me faisait d'ailleurs bizarre de trouver le sang aussi bon...
Merci... Rosalie. Je trouvais déjà étrange de l'appeler comme ça, comme ci c'était moins naturel, comme un lien qui me pousserait à l'appeler "maman" que je prit le choix de garder pour moi.
J'étais devenue un peu plus timide maintenant que je reprenais un peu le dessus sur mes émotions.
J'attendis qu'elle se place de manière à laisser une discussion s'ouvrir, de manière plus sereine cette fois et je commençais alors. Je commençais à l'apprécier, ça m'aidait. Vous savez j'ai un peu peur même si vous êtes très gentille... je comprend pas beaucoup ce que je fais là et en plus je me sens tellement différente que j'ai l'impression que je me connais pas...
Pourquoi est-ce que je dois boire du sang maintenant, pourquoi je ne peux plus simplement manger ? Est-ce que j'ai une maladie ? Et comment vous avez fait pour me sauver la vie ? ça a fait quoi que vous me mordiez ?
Puis vint la question la plus ironique de toute, mais qu'à ce moment là je posais avec tout autant de sérieux que les autres. Est-ce que je suis dans un autre monde que celui où j'étais avant ?
Rosalie Hale Cullen
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#9
Mar 01 Oct 2019, 00:58
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![Bienvenue chez nous. [PV. Cléo] Tumblr_pjji8s8qvF1xbdi2qo1_500](https://66.media.tumblr.com/b9754ff2de4ca965d1d1f13ecb150c5d/tumblr_pjji8s8qvF1xbdi2qo1_500.gif)
Bienvenue chez nous.
Rosalie et Cléo.
Je ne pouvais que comprendre son point de vue. Oui, évidemment, c'était difficile de devenir quelqu'un d'autre. De changer. De devenir une personne devant tuer pour se nourrir. Mais elle devait apprendre à vivre comme nous, c'était maintenant sa nouvelle vie. Par instants, je me demandais si j'avais bien fait de la sauver. Mais la réponse était évidemment un oui, je n'aurais pas pu la laisser mourir. Je savais que c'était l'instinct maternel qui parlait, je savais que même si j'avais voulu la laisser, tourner les talons et ignorer sa souffrance, je n'aurais pas pu. Moi qui avais toujours rêvé d'avoir un enfant, je venais d'en sauver une. Elle n'allait pas m'appeler "maman" tout de suite, peut-être même qu'elle ne le ferait jamais. Mais cela ne me posait pas de souci, j'avais simplement agit en écoutant mon coeur. Pour le peu que j'avais encore un coeur, me direz-vous. C'était tellement rare de me voir agir de la sorte, il fallait en profiter.
Je venais de lui offrir une poche de sang bien pleine, tout en lui indiquant l'origine de ce sang. Je savais qu'elle ne voulait pas tuer, je le respectais, même si un jour où l'autre elle devrait s'y résoudre. Chaque chose en son temps, pour l'heure je voulais voir si elle allait en effet mordre goulument dans la poche, ou bien la fuir comme la peste. Elle me remercia alors, m'appelant par mon prénom. Je souris tranquillement, remarquant que désormais, une certaine timidité naissait en elle. Mais je ne dis rien, je préférais laisser la jeune fille prendre ses aises comme elle le désirait. Je ne voulais pas forcer les choses, je voulais qu'elle se sente bien avec nous. Avec moi. Elle finit tout de même par prendre la poche de sang que j'avais en main, se nourrissant sans hésiter. Elle la vida, ce qui me rassura au moins sur un point : elle n'avait pas de problème avec le sang. on verrait ce qu'il en serait dans le futur, quand elle devra chasser, mais c'était déjà positif.
Vous savez j'ai un peu peur même si vous êtes très gentille... je comprend pas beaucoup ce que je fais là et en plus je me sens tellement différente que j'ai l'impression que je me connais pas... Pourquoi est-ce que je dois boire du sang maintenant, pourquoi je ne peux plus simplement manger ? Est-ce que j'ai une maladie ? Et comment vous avez fait pour me sauver la vie ? ça a fait quoi que vous me mordiez ? Est-ce que je suis dans un autre monde que celui où j'étais avant ?
Eh bien, le moins que l'on puisse dire, c'est que la demoiselle avait des tonnes de questions. Je m'asseyais en face d'elle, toujours dans le calme, avant de prendre la parole :
Je ne te ferais aucun mal, soit-en sûre. Tu es ici parce que je t'ai sauvée, et tu es effectivement différente de celle que tu étais avant. Mais rassure-toi, tout se passera bien, tu n'es pas seule. Tu es devenu, comme moi, une vampire, c'est pour cela que tu dois boire du sang. Si tu mange de la nourriture, tu la revomira aussitôt. Ton corps ne supporte plus que le sang. Tu n'es pas malade, tu ne le sera plus jamais. Je t'ai mordue, et cela m'a été très difficile. Tu comprendras tout en temps et en heure. Mais tu es toujours dans le même monde, sauf qu'il y a des lois tout à fait différentes.
J'avais essayé de répondre de la façon la plus simple possible, pour ne pas surcharger son cerveau d'informations. J'attendais qu'elle ait d'autres questions, puisque pour l'heure, je comptais répondre de mon mieux à chacune d'entre elles jusqu'à ce qu'elle n'en ait plus.
Je venais de lui offrir une poche de sang bien pleine, tout en lui indiquant l'origine de ce sang. Je savais qu'elle ne voulait pas tuer, je le respectais, même si un jour où l'autre elle devrait s'y résoudre. Chaque chose en son temps, pour l'heure je voulais voir si elle allait en effet mordre goulument dans la poche, ou bien la fuir comme la peste. Elle me remercia alors, m'appelant par mon prénom. Je souris tranquillement, remarquant que désormais, une certaine timidité naissait en elle. Mais je ne dis rien, je préférais laisser la jeune fille prendre ses aises comme elle le désirait. Je ne voulais pas forcer les choses, je voulais qu'elle se sente bien avec nous. Avec moi. Elle finit tout de même par prendre la poche de sang que j'avais en main, se nourrissant sans hésiter. Elle la vida, ce qui me rassura au moins sur un point : elle n'avait pas de problème avec le sang. on verrait ce qu'il en serait dans le futur, quand elle devra chasser, mais c'était déjà positif.
Vous savez j'ai un peu peur même si vous êtes très gentille... je comprend pas beaucoup ce que je fais là et en plus je me sens tellement différente que j'ai l'impression que je me connais pas... Pourquoi est-ce que je dois boire du sang maintenant, pourquoi je ne peux plus simplement manger ? Est-ce que j'ai une maladie ? Et comment vous avez fait pour me sauver la vie ? ça a fait quoi que vous me mordiez ? Est-ce que je suis dans un autre monde que celui où j'étais avant ?
Eh bien, le moins que l'on puisse dire, c'est que la demoiselle avait des tonnes de questions. Je m'asseyais en face d'elle, toujours dans le calme, avant de prendre la parole :
Je ne te ferais aucun mal, soit-en sûre. Tu es ici parce que je t'ai sauvée, et tu es effectivement différente de celle que tu étais avant. Mais rassure-toi, tout se passera bien, tu n'es pas seule. Tu es devenu, comme moi, une vampire, c'est pour cela que tu dois boire du sang. Si tu mange de la nourriture, tu la revomira aussitôt. Ton corps ne supporte plus que le sang. Tu n'es pas malade, tu ne le sera plus jamais. Je t'ai mordue, et cela m'a été très difficile. Tu comprendras tout en temps et en heure. Mais tu es toujours dans le même monde, sauf qu'il y a des lois tout à fait différentes.
J'avais essayé de répondre de la façon la plus simple possible, pour ne pas surcharger son cerveau d'informations. J'attendais qu'elle ait d'autres questions, puisque pour l'heure, je comptais répondre de mon mieux à chacune d'entre elles jusqu'à ce qu'elle n'en ait plus.
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#10
Mer 02 Oct 2019, 03:29
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Rosalie et Cléo.
Tu es devenue, comme moi, une vampire, c'est pour cela que tu dois boire du sang. Une vampire ? Comme dans les histoires d'horreur ? J'en avais déjà lu, même plusieurs. J'étais de ces jeunes filles qui adoraient lire, surtout des histoires fantastiques et/ou romantiques, les responsables de la bibliothèque où j'allais avaient finies par bien me connaître. Mais dans les histoires que je lisais, aucun vampire n'avait une description très valorisante, alors que celle que je voyais était vraiment magnifique. Chaque fois que je la regardais j'en étais époustouflée. Ne sachant pas encore que je ne pourrais jamais grandir ni vieillir, j'espérais alors un jour lui ressembler encore plus qu'à cet instant. Si tu mange de la nourriture, tu la revomira aussitôt. J'étirais une moue déçue à cet instant... Adieu burger, adieu chocolat, adieu glaces, adieu tout ce que j'adorais manger. Je ne pourrais même plus me réchauffer avec un bon thé, ni un chocolat chaud, même si j'avais l'impression de ne plus ressentir le froid. Cette nouvelle là ne me plaisait pas, le délice de la nourriture était si réconfortant... et je n'étais pas encore sûre que le sang pouvait m'apporter ce même plaisir. L'idée me vint alors d'un jour tenter d'avaler un bout de quelque chose que j'aime, dans l'espoir que moi peut-être, je pourrais supporter d'encore manger comme les autres. Je gardais cette pensée secrète en continuant d'écouter ma créatrice.
Après s'être exprimée je voyais qu'elle attendait d'autres questions de ma part et en effet j'en avais, hochant de la tête au préalable pour signaler que j'avais bien entendu et compris. Elles sont difficiles à comprendre ces lois ? Et, je vais être obligée de tuer d'autres animaux, ou je pourrais juste continuer de boire ces poches de sang ? J'aimerais bien... je ne veux pas tuer. Je baissais la tête, l'air un peu capricieuse, mais ma demande était sérieuse et remplie d'un peu d'espoir.
Puis, je décidais enfin de poser deux autres questions qui me pesaient encore sur le coeur, j'avais peur de les poser, car j'avais encore plus peur des réponses, mais il le fallait, ne pas les dires m'angoissait et me rendait nerveuse. Je voulais aussi savoir... Vous savez où est ma maman ? Est-ce qu'elle va être enterrée ? Et mon papa ? Il est toujours vivant ? J'aurais le droit de retourner le voir si j'en ai envie un jour ? Je ne savais pas si ça arriverait un jour, en tout cas certainement pas tant que j'aurais ces affreux yeux rouges et cette si grosse envie de boire du sang. Mais je voulais au moins savoir si j'en aurais la liberté ou non.
Après s'être exprimée je voyais qu'elle attendait d'autres questions de ma part et en effet j'en avais, hochant de la tête au préalable pour signaler que j'avais bien entendu et compris. Elles sont difficiles à comprendre ces lois ? Et, je vais être obligée de tuer d'autres animaux, ou je pourrais juste continuer de boire ces poches de sang ? J'aimerais bien... je ne veux pas tuer. Je baissais la tête, l'air un peu capricieuse, mais ma demande était sérieuse et remplie d'un peu d'espoir.
Puis, je décidais enfin de poser deux autres questions qui me pesaient encore sur le coeur, j'avais peur de les poser, car j'avais encore plus peur des réponses, mais il le fallait, ne pas les dires m'angoissait et me rendait nerveuse. Je voulais aussi savoir... Vous savez où est ma maman ? Est-ce qu'elle va être enterrée ? Et mon papa ? Il est toujours vivant ? J'aurais le droit de retourner le voir si j'en ai envie un jour ? Je ne savais pas si ça arriverait un jour, en tout cas certainement pas tant que j'aurais ces affreux yeux rouges et cette si grosse envie de boire du sang. Mais je voulais au moins savoir si j'en aurais la liberté ou non.
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Mar 15 Oct 2019, 18:37
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Cléo Rojaz Cullen
Sa première question m'arracha un sourire. Oui, elle avait une vision assez enfantine des vampires, nous imaginant certainement comme Dracula. Vous savez, le pieu en bois, l'ail et le soleil qui nous brûle. Elle devait sans doute penser qu'on dormait dans des cercueils, aussi, alors qu'il n'en était rien. Mais chaque chose en son temps, même si je ne doutais pas de sa capacité à tout mémoriser. Elle devait avoir d'autres questions plus importantes, ou tout simplement qui l'intéressaient plus. Cependant, alors que j'attendais qu'elle reprenne la parole, le silence resta quelques secondes. De fait, je reprenais la parole :
Eh bien, pas tout à fait. Je t'expliquerais tout en détail, évidemment.
Elles sont difficiles à comprendre ces lois ? Et, je vais être obligée de tuer d'autres animaux, ou je pourrais juste continuer de boire ces poches de sang ? J'aimerais bien... je ne veux pas tuer.
Elle avait des questions tellement enfantines, mais en même temps tellement logique. Elle avait grandit dans un monde où tout problème avait des solutions, mais ce n'était plus son monde. Dans notre monde, on devait tuer pour se nourrir, et malgré le fait que Carlisle travaille à l'hôpital, on ne pouvait pas se nourrir uniquement de poches de sang. Je répondis alors tranquillement :
Les lois sont très simples, quand on a compris que les Volturis, nos rois, sont très stricts concernant ces lois. Quant aux animaux... Oui, il te faudra tuer pour te nourrir. Carlisle ne pourra pas ramener assez de sang pour te nourrir.
Puis, elle sembla pensive. Pas bien longtemps, mais quand elle repris la parole, ce fut pour me poser des questions assez difficiles. Pas difficile d'y répondre, mais difficile pour elle de les poser. Elle me demandait en premier lieu si je savais où était sa maman, et si elle allait être enterrée. Je comprenais qu'elle ait besoin de le savoir, mais je n'avais pas toutes ces informations. J'avais appelé les pompiers, certes, mais je ne savais pas ce qui en était du reste. Alors j'attrapais mon portable dans ma poche, envoyant un rapide texto à Jacob, qui serait certainement le plus apte à aller en savoir plus, avant d'écouter la suite de ses questions. Son père, seconde préoccupation d'un enfant, et si elle pourrait le voir. Je m'asseyais à côté d'elle, venant effleurer sa joue du bout de l'ongle, avant de répondre :
Pour ta maman, je n'en sais rien. J'ai demandé à un ami d'aller se renseigner, et dès que j'aurais des nouvelles je te le dirais. Et si tu as envie, ou besoin, d'aller te recueillir, je ne t'en empêcherais jamais. Pour ton papa, il est toujours vivant mais tu ne pourras pas le voir pour le moment. Et même plus tard, ce sera impossible. Imagine si tu le vois alors que tu es sensé avoir grandit. Il se douterait de quelque chose. Or, la première loi des vampires, c'est de ne jamais dévoiler notre nature aux humains. Tu comprends ?
Je savais que c'était dur à entendre, mais je ne lui mentirais pas.
Eh bien, pas tout à fait. Je t'expliquerais tout en détail, évidemment.
Elles sont difficiles à comprendre ces lois ? Et, je vais être obligée de tuer d'autres animaux, ou je pourrais juste continuer de boire ces poches de sang ? J'aimerais bien... je ne veux pas tuer.
Elle avait des questions tellement enfantines, mais en même temps tellement logique. Elle avait grandit dans un monde où tout problème avait des solutions, mais ce n'était plus son monde. Dans notre monde, on devait tuer pour se nourrir, et malgré le fait que Carlisle travaille à l'hôpital, on ne pouvait pas se nourrir uniquement de poches de sang. Je répondis alors tranquillement :
Les lois sont très simples, quand on a compris que les Volturis, nos rois, sont très stricts concernant ces lois. Quant aux animaux... Oui, il te faudra tuer pour te nourrir. Carlisle ne pourra pas ramener assez de sang pour te nourrir.
Puis, elle sembla pensive. Pas bien longtemps, mais quand elle repris la parole, ce fut pour me poser des questions assez difficiles. Pas difficile d'y répondre, mais difficile pour elle de les poser. Elle me demandait en premier lieu si je savais où était sa maman, et si elle allait être enterrée. Je comprenais qu'elle ait besoin de le savoir, mais je n'avais pas toutes ces informations. J'avais appelé les pompiers, certes, mais je ne savais pas ce qui en était du reste. Alors j'attrapais mon portable dans ma poche, envoyant un rapide texto à Jacob, qui serait certainement le plus apte à aller en savoir plus, avant d'écouter la suite de ses questions. Son père, seconde préoccupation d'un enfant, et si elle pourrait le voir. Je m'asseyais à côté d'elle, venant effleurer sa joue du bout de l'ongle, avant de répondre :
Pour ta maman, je n'en sais rien. J'ai demandé à un ami d'aller se renseigner, et dès que j'aurais des nouvelles je te le dirais. Et si tu as envie, ou besoin, d'aller te recueillir, je ne t'en empêcherais jamais. Pour ton papa, il est toujours vivant mais tu ne pourras pas le voir pour le moment. Et même plus tard, ce sera impossible. Imagine si tu le vois alors que tu es sensé avoir grandit. Il se douterait de quelque chose. Or, la première loi des vampires, c'est de ne jamais dévoiler notre nature aux humains. Tu comprends ?
Je savais que c'était dur à entendre, mais je ne lui mentirais pas.
Addendum
Lyxiae
Invité
#12
Mer 30 Oct 2019, 06:12
Mer 30 Oct 2019, 06:12
Invité
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bienvenue chez nous
Les lois sont très simples, quand on a compris que les Volturis, nos rois, sont très stricts concernant ces lois. Quant aux animaux... Oui, il te faudra tuer pour te nourrir. Carlisle ne pourra pas ramener assez de sang pour te nourrir. Plusieurs informations s'imprimèrent alors dans ma tête blonde. Les Volturis : C'était le nom des rois des vampires, ceux qui imposent des lois strictes que nous devions respecter en tout temps. Les vrais vampires ne sont pas tout à fait semblables à ceux des livres et ont besoin d'une grande dose de sang afin de pouvoir continuer à mener leur vie d'immortels. Contrairement à ceux des histoires, ils ont la possibilité de se contenter de celui animal, préservant ainsi la sécurité des humains. Leur unique point commun avec les vampires comme Dracula semblait être qu'ils pouvaient permettre à quelqu'un d'autre de devenir comme eux avec une morsure. Aussi, dans mon nouveau monde, il existait des modificateurs, des genres de loups-garous sentant très mauvais et qui peuvent se transformer en canidé n'importe quand. Je mémorisais toutes ces informations avec beaucoup de facilité, ce n'est pas bien complexe une fois qu'on y est habituée à force de dévorer des bouquins par dizaine. Je hochais alors sagement la tête, telle une bonne élève. Au faite... Qui est Carlisle ? Avais-je fini par demander dans un moment de silence, me rendant soudainement compte qu'elle me parlait d'une personne que je ne connaissais pas encore. Si j'ai bien compris c'est grâce à lui que j'ai pu avoir cette poche de sang ? Il fait comment pour en apporter ? Décidément, je n'étais jamais à court de questions et j'eus peur un instant d'agacer mon interlocutrice. Mais celle-ci continua de répondre à mes demandes, avec patience et douceur. Pour ta maman, je n'en sais rien. J'ai demandé à un ami d'aller se renseigner, et dès que j'aurais des nouvelles je te le dirais. Et si tu as envie, ou besoin, d'aller te recueillir, je ne t'en empêcherais jamais. Pour ton papa, il est toujours vivant mais tu ne pourras pas le voir pour le moment. Et même plus tard, ce sera impossible. Imagine si tu le vois alors que tu es sensé avoir grandit. Il se douterait de quelque chose. Or, la première loi des vampires, c'est de ne jamais dévoiler notre nature aux humains. Tu comprends ?
Ma tête s'inclinait vers le bas, regardant mes jambes, puis mon pied que j'observais se balancer, tandis que délicatement je sentais l'ongle de ma créatrice glisser sur ma joue ronde d'enfant. Au fond de moi je priais de tout cœur pour que l'ami qu'elle venait de contacter réponde positivement à mon désir. Je voulais absolument pouvoir me recueillir auprès de ma mère, car je n'avais jamais remarquée à quel point je l'aimais avant ce jour-ci, maintenant que je l'avais perdue à tout jamais, maintenant qu'elle me manquait horriblement. Comme quoi, les disputes même répétées n'effaçaient pas forcément les sentiments, encore moins ceux qui étaient vraiment sincères. J'aurais pu en vouloir à Rosalie, après tout, si elle n'avait pas coursé le cerf qui avait provoqué l'accident, peut-être n'en serions-nous pas là aujourd'hui, mais j'étais trop gentille pour cela et de plus, elle n'avait pas provoqué volontairement la mort de ma mère, tout comme nous elle n'avait pas pu prévoir. Nous étions toutes les trois au final victimes de cet accident. Mais moi, j'ignorais encore ce que j'allais devenir à présent. Alors je... Je n'ai plus de famille ? Je ne désirais de toute façon pas forcément retrouver mon père, je savais qu'il avait toujours regretté d'avoir une fille plutôt qu'un fils. De sa part, je n'avais reçue que très peu d'attentions affectives, alors qu'il était plutôt doué pour administrer des claques ou punir. Je doutais même qu'on lui manqueraient ma mère et moi, ce n'était donc pas la nouvelle qui me faisait le plus de mal. Mais je comprend oui... ça ce n'est pas très grave finalement. Confiais-je même si ma voix restait serrée et petite, mes larmes ne pouvaient pas couler mais c'était tout comme. Je me sentais perdue et j'avais de nouveau un peu peur, je ne voulais pas me retrouver seule, tout mais pas ça. Qu'est-ce que je vais devenir maintenant... ? Où est-ce que je peux aller ? Où est-ce que je vais vivre maintenant ?
️ nightgaunt
Ma tête s'inclinait vers le bas, regardant mes jambes, puis mon pied que j'observais se balancer, tandis que délicatement je sentais l'ongle de ma créatrice glisser sur ma joue ronde d'enfant. Au fond de moi je priais de tout cœur pour que l'ami qu'elle venait de contacter réponde positivement à mon désir. Je voulais absolument pouvoir me recueillir auprès de ma mère, car je n'avais jamais remarquée à quel point je l'aimais avant ce jour-ci, maintenant que je l'avais perdue à tout jamais, maintenant qu'elle me manquait horriblement. Comme quoi, les disputes même répétées n'effaçaient pas forcément les sentiments, encore moins ceux qui étaient vraiment sincères. J'aurais pu en vouloir à Rosalie, après tout, si elle n'avait pas coursé le cerf qui avait provoqué l'accident, peut-être n'en serions-nous pas là aujourd'hui, mais j'étais trop gentille pour cela et de plus, elle n'avait pas provoqué volontairement la mort de ma mère, tout comme nous elle n'avait pas pu prévoir. Nous étions toutes les trois au final victimes de cet accident. Mais moi, j'ignorais encore ce que j'allais devenir à présent. Alors je... Je n'ai plus de famille ? Je ne désirais de toute façon pas forcément retrouver mon père, je savais qu'il avait toujours regretté d'avoir une fille plutôt qu'un fils. De sa part, je n'avais reçue que très peu d'attentions affectives, alors qu'il était plutôt doué pour administrer des claques ou punir. Je doutais même qu'on lui manqueraient ma mère et moi, ce n'était donc pas la nouvelle qui me faisait le plus de mal. Mais je comprend oui... ça ce n'est pas très grave finalement. Confiais-je même si ma voix restait serrée et petite, mes larmes ne pouvaient pas couler mais c'était tout comme. Je me sentais perdue et j'avais de nouveau un peu peur, je ne voulais pas me retrouver seule, tout mais pas ça. Qu'est-ce que je vais devenir maintenant... ? Où est-ce que je peux aller ? Où est-ce que je vais vivre maintenant ?
️ nightgaunt
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