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#1
Dim 09 Juil 2017, 14:56
Anonymous
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Besoin de solitude (Judy Jonas)  Tumblr_om5fxy3ohI1s9wmbco2_500

J'avancais doucement dans ma quête de réponses, ayant rencontré plusieurs amis d'enfance de ma fiancée je commencais a cerner le problème. On était dimanche et je ne pouvais pas faire grand chose du coup j'optais pour une virée en forêt. Je me préparais et pris ma voiture jusqu'à cette forêt.

Une fois garé, je m'aventurais hors sentiers. Javais besoin de prendre du recul, me poser les bonnes questions. En y repensant bien je ne comprenais toujours pas l'armée. Sans corps ils n'étaient pas en position d'affirmer de tels choses. Au bout de quelques mètres, je fus tiré de mes pensées par un craquement venant briser le silence, instinctivement je regardaus au tour de moi et aperçu une fillette.

Euh... Salut. Tu as perdue tes parents ?

J'étais surpris de voir cette blondinette seule et n'étant pas des plus doués avec les enfants, j'espèrais que tout allais bien se passer. Une chose est sûre c'est que je compte bien la ramener chez elle et dire deux mots a ses parents.
Invité
#2
Dim 09 Juil 2017, 21:20
Anonymous
Invité
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Un jour, on m'a dit que je deviendrais une belle grande femme. Je savais désormais que, malgré toute la meilleure volonté du monde, je ne deviendrais jamais ce qu'ils avaient vu en moi. Jamais je ne changerais, j'aurais pour toujours cette apparence de petite fille parfaite. Et ce même si, dans des siècles, je venais à avoir une expérience digne d'une adulte. Je ne fonderait pas de vie stable, je serais pour toujours coincée dans ce corps d'enfant qui, en plus de ça, n'a pas le droit d'entrer dans les manèges à sensations dans les fêtes foraines. C'était bien ma veine.

Tant pis, je me faisais mes propres manèges, sautant et courant partout. J'étais libre, légère, et surtout, je n'avais pas de souci pour me blesser. Je me régénérait, d'une certaine façon, et je ne tombais pas malade. La situation idéale, me direz-vous. Mais non, en réalité, je trouvais ça dommage de ne jamais pouvoir vivre une vie tout simplement normale. Je serais condamnée à voir les personnes que je rencontrais mourir les unes après les autres. Et surtout ma famille, ceux qui comptaient pour moi.

Ils étaient innombrables, mais je les connaissais tous. Ils avaient de sacrés différences, mais en ma présence tous s'entendaient bien. Je les protégeais des vampires qui voulaient les tuer, et ils me protégeaient des humains. Les nombreux animaux qui m'entouraient étaient ceux que je ne voulais, sous aucune condition, perdre. Mais la vieillesse avait raison de ma détermination, et ils finissaient tous par rendre l'âme. À ce moment-là, je prenais leur corps et je les emmenais dans l'endroit le plus reculé de la forêt.

Je déposais la carcasse proche des racines du plus grand arbre, je m'agenouillais et je priais. Je priais pour que leur âme aille au paradis des animaux, pour que personne ne vienne voler leur corps ou même pour que la descendance vive aussi longtemps qu'eux. Je leur rendait hommage à ma façon, du haut de ma jeunesse. J'aimais ces rituels où, parfois, des animaux venaient se joindre à ma célébration. Souvent, ils venaient s'allonger ou se poser près de moi et certains exprimaient leur douleur en gémissant selon leur cri.

Je revenais justement d'une de ces célébrations funèbres. Un faon mort né, je lui avais souhaité de vivre une belle éternité là-haut. J'étais en train de retourner chez moi, tranquillement, quand une odeur humaine m'avait attiré le nez. Je ne l'avais pas sentie avant, trop bouleversée par le décès de cet adorable créature pour m'en rendre compte. Ton odeur. Pourtant, tu m'avais vue. Tu t'es approché, gentiment, et je t'ai laissé faire. J'ai appris à me comporter comme une humaine. Tu me dis :

Euh... Salut. Tu as perdue tes parents ?

Je te regarde. Je ne sais pas trop pourquoi tu viens me parler. J'ai le coeur lourd, trop pour discuter comme si tout allait bien. Pourtant, je dois donner le change, faire l'enfant perdue. Alors je me mets à regarder autour de moi, l'air paniquée. Je fais en sorte que tu ne vois pas tout de suite mes yeux rouges, jusqu'à ce que je remarque qu'il fallait que je te réponde. Alors j'ai planté mon regard sanguinolent dans le tien, et ma voix chantante mais froide a répondu à ta question, un ton tristounet :
Je... Ils sont partis... Sans moi...
Invité
#3
Dim 09 Juil 2017, 21:40
Anonymous
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Lorsque la petite me répondit je remarqua en premier lieu ses yeux. J'en avais déjà vu des choses plus ou moins étranges mais une personne avec des yeux rouge était une grande première. Ceci dit ça m'inspirais une légère méfiance bien que ce n'était pas évident au vu de son jeune âge. Le fait qu'elle me réponde que ses parents étaient partis sans elle me rendit fou. Comment des parents pouvaient-ils agir de la sorte. C'est dans de tels moments que je regrettais mon manque légendaire de tacte. Je m'accroupissais devant la petite et tentais de garder mon calme.

Tu connais ton adresse ? Je pourrais peut-être te raccompagner chez toi.?

Pas certain que ce soit une bonne idée mais ca se tentait et au pire je trouveraisbien une solution. En tout les cas si je croiserais ses parents ca risquerais de gueuler un moment.
Invité
#4
Dim 09 Juil 2017, 21:49
Anonymous
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Je le savais. Il n'était pas du coin, et il ne connaissait pas l'existence de notre race. L'idéal, j'allais pouvoir le faire tourner en rond un petit moment. Il n'avait apparemment jamais entendu parler de moi, ou plutôt du "fantôme de la forêt". Il était arrivé qu'on m'aperçoive, de loin, mais je disparaissais assez vite pour ne pas me faire repérer. Donc on pensait voir des hallucinations, alors que j'étais bel et bien réelle. J'allais jouer sur ça pour lui apprendre à se méfier des êtres comme moi. Les vampires.

Je levais mon regard rouge sur lui quand il me demanda si je connaissais mon adresse. Et j'eus une immense satisfaction quand il me proposa de me raccompagner chez moi. J'avais presque envie de lui répondre "oh, tu es dans le salon". Mais le pauvre, il ne comprendrait pas. Trop terre à terre, trop rationnel, trop... Humain. Alors je penchais la tête, comme une vraie gamine innocente, mes doigts tripotant une de mes manches, avant de lui répondre sur un ton presque amusé :
Non, je ne la connais pas. Je n'habite pas ici.

J'allais le rendre fou, de terreur mais aussi de colère. S'il savait que les parents dont il parlait étaient enterrés depuis des années, il ne parlerait pas ainsi.
Invité
#5
Dim 09 Juil 2017, 22:05
Anonymous
Invité
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Je soupirais craignant que ses parents n'aient décidé de l'abandonner. En tout cas ce n'était pas une situation pour une fillette bien qu'elle semblait propre et manquer de rien. Je pris quelques secondes pour tenter de trouver une solution ou un début d'idée pour lui venir en aide. Je ala conduirais bien au poste pour qu'ils retrouvent ses parents mais ca voudrait dire aussi qu'elle se retrouverait dans le système autant éviter. Du coup j'allais devoir tenté d'en apprendre autant que possible.

Tu habite oú ? Ca fait longtemps que tu es perdue ?

J'essayais de peser mes mots au mieux pour ne pas l'effrayer. Je réalisais tout d'un coup que j'ignorais son nom tout comme elle ignorait le mieux.

Moi c'est Steve.
Invité
#6
Lun 10 Juil 2017, 11:29
Anonymous
Invité
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Tu habite oú ? Ca fait longtemps que tu es perdue ?
Oh, quel pauvre petit humain stupide. Se faire manipuler de la sorte par une enfant, il fallait le faire. Il aurait dû se méfier dès le début, dès qu'il avait vu mes yeux. Ce n'était pas commun, bien au contraire, il devrait faire attention à lui. Mes doigts continuaient de jouer avec ma manche, mais peu à peu mon comportement changeait. D'un sourire presque enfantin, je passais à un sourire plus carnassier, comme un prédateur face à sa proie. Le jeu commençait, il allait finir fou et craindre la forêt.

Je bougeais un peu, trop rapidement pour qu'il ne discerne mon geste. J'avais fait signe à un oiseau de s'éloigner. Il venait me parler, mais il devrait attendre encore un peu. Il alla se poser plus loin, nous observant de loin. Je souriais, jusqu'à ce qu'un loup vienne derrière moi. Je l'avais senti, je faisais mine de rien mais je savais qu'il était là pour ma protection. J'entendais aussi d'autres coeurs battre, ceux de mes amis de la forêt. Je ne les craignais pas, mais l'homme si. Enfin, pas pour l'instant.

L'énorme loup s'approcha de moi, et je posais doucement ma main sur son dos. Il ne bougeait plus, tandis que le type se présentait. Steve. Bien, je me souviendrais de lui. Il voulait savoir où j'habitais, mais il ignorait que je vivais ici. Finalement, peut-être que je devrais lui dire. Parce qu'après tout, ce serait vilain de le faire tourner en bourrique pour rien. Ma voix fluette s'éleva dans le calme de la forêt :

Tu n'as rien à craindre d'eux. Ils ne te feront rien. Et pour tout te dire, j'habite ici. La forêt est ma maison, les animaux sont ma famille.

Il y avait de quoi être perturbé.
Invité
#7
Lun 10 Juil 2017, 11:53
Anonymous
Invité
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Alors que je fixais la fillette un loup de la taille d'un ours s'approcha, je me releva d'un bon manquant de perdre l'équilibre. Il n'y avait plus aucun doutes, je devenais sûrement fou. Malgré les dires de la petite je n'étais pas de son avis, les loups de taille normale pouvaient être très dangereux pour nous alors de cette taille je n'ose pas imaginer les dégâts qu'il pourrait faire. Lorsqu'elle ajouta que la forêt était sa maison j'étais perdu, comme lorsqu'on regarde une série et qu'on manque un épisode.

Pardon ? Un loup est tout sauf inoffensif tu devrais t'en éloigné. Et tu ne peux pas vivre dans une forêt, c'est tout sauf une bonne chose.

Face a cet animal je regrettais de ne plus avoir d'arme sur moi, juste au cas où. En tout cas elle allait devoir me donner de sacré explications cette petite blondinette. Je ne quittais pas le loup du regard.
Invité
#8
Lun 10 Juil 2017, 23:13
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Le grognement du gros loup à côté de moi exprimait très clairement ce qu'il pensait. Il n'aimait pas cet homme. Il n'avait pas confiance en lui, et il n'hésiterait pas à lui sauter dessus s'il osait s'approcher trop de moi. Mes doigts caressèrent doucement son pelage, le détendant un peu. Pas énormément, je dois l'avouer, mais assez pour qu'il s'assoit. Je m'approchais encore plus de lui, passant mon bras autour de son cou. J'ignorais les mises en garde du type, il ne savait rien de moi, après tout.

Pardon ? Un loup est tout sauf inoffensif tu devrais t'en éloigné. Et tu ne peux pas vivre dans une forêt, c'est tout sauf une bonne chose.

Mes prunelles rouges le fixaient, je restais immobile. Puis je fus rejointe par un renard, qui semblait m'ignorer totalement, ses yeux marrons posés sur l'humain. Il surveillait aussi, tout en essayant d'en apprendre plus sur cette race. Il était rare qu'ils en voient un d'aussi près, alors ils en profitaient. Finalement, les yeux du renard quittèrent l'homme pour venir croiser mes prunelles rouges. Il émit un glapissement qui, pour Steve, ne voulait rien dire. Mais moi, j'avais très bien compris :

Tu avais raison, ils ont une odeur bien agréable.
Celui-là, mon beau, on y touche pas.

Je m'étais accroupie au niveau du renard. Il compris et se permit de s'approcher. Tout en restant méfiant et, mine de rien, assez loin. Je me relevais pour prendre de nouveau la parole, m'adressant cette fois à l'humain :

La seule personne qui pourrait être un danger ici, c'est moi. Ne remarque-tu rien d'anormal chez moi ? Tu ne vois pas que tous les animaux présents ici, y compris ceux dans les arbres, n'ont d'yeux que pour une personne ? Et ne vois-tu pas que c'est toi ? De même, la forêt est chez moi. Ai-je l'air en mauvaise santé ? Affamée ? Malade ? Tu apprendras, petite chose fragile, que tout n'est pas comme tu le penses.

Je m'asseyais à même le sol, près des deux animaux. Puis j'ajoutais :

Mes parents sont morts égorgés.
Invité
#9
Mar 11 Juil 2017, 07:06
Anonymous
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La scène qui se déroulait devant moi était à glacé le sang, j'en avais déjà vu des choses étrange mais là ça battait tout les records. Même la petite commençait à me faire un peu peur. Je restais immobile bien que vigilant notamment lorsque le renard s'approcha de moi, je fis un pas en arrière instinctivement. Elle ignorait tout de mes mises en gardes, se contentant uniquement de répliquer. Lorsqu'elle parlait des animaux dans les arbres, je levais la tête et en fait nous étions loin d'être seul, ce qui me provoqua un frisson glaciale le long du dos. Je fus abasourdis lorsqu'elle m'expliquait la situation, restant même bouche bê quelques secondes. Quand elle me parla de ses parents, je ne pu m'empêcher de ressentir de la tristesse, étant proche des miens, je n'osais pas imaginer ce qu'elle avait du ressentir bien qu'étant très différentes des autres enfants.

C'est quoi de ce bordel!

Ce fut les seuls mots qui sortirent de ma bouche, peu élégant devant une enfant, qui au fond n'en avait que la seule apparence. Je voulais savoir le fin mot de l'histoire, je devais comprendre ce qu'il se passait. En tout cas une chose est sur, je ne suis pas prêt de remettre une fois de plus les pieds dans cette forêt de si tôt.

Je suis désolé pour tes parents. Mais explique toi sur ce que tu viens de dire sur ces animaux, cette forêt, sur toi!

Ses yeux rouge, étaient devenus encore plus angoissant, elle n'avait plus rien à avoir avec la petite innocente qui se trouvait face à moi quelques instant plus tôt, elle me donnait plus l'impression d'être une chasseuse devant sa proie.
Invité
#10
Mar 11 Juil 2017, 11:23
Anonymous
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J'aimais ce sentiment de puissance qui grandissait en moi. Il commençait à avoir peur, je le sentais, l'odeur de sa terreur emplissait peu à peu l'air. C'était vraiment amusant de le sentir devenir peureux, lui qui semblait auparavant tellement confiant. Le monde n'était pas comme il se l'imaginait, et j'étais presque persuadée qui ne me croirait pas. Mais il fallut seulement mes quelques mots pour qu'il lâche un juron. Tout de même, devant une enfant, ce n'était pas très beau. Finalement, il me demanda :

Je suis désolé pour tes parents. Mais explique toi sur ce que tu viens de dire sur ces animaux, cette forêt, sur toi!

Mes cheveux blonds furent projetés en arrière d'un petit mouvement de tête. Rien de très impressionnant en soi, mais j'avais déjà l'air plus mature. Le loup s'écarta, disparaissant entre les arbres. Mais ses pas autour de nous étaient bien audibles, il faisait la ronde. D'autres bruits se mêlaient, la cavalcade d'un cerf, le bruissement des ailes d'un oiseau. Des sous naturels mais, ici, légèrement angoissants. Doucement, comme un chant, ma voix s'éleva à l'attention des animaux qui nous entouraient :

Ne l'effrayez pas... Allez vaquer à vos occupations, sauf deux ou trois qui peuvent rester. Et venir se joindre à nous.

Dès que mes mots furent sortis, tout le monde partit. Un petit ours s'approcha de moi, suivi d'un cerf et d'un écureuil. Il n'avait rien à craindre, même si je l'avais effrayé, je n'étais pas méchante. Et puis, je n'avais pas soif, je voulais juste m'amuser avec lui. Finalement, mes prunelles se détendirent, et je répondais posément à ce qu'il m'avait dit :

Je ne peux te le dire que si tu deviens... Autre chose. Je ne prendrais pas le risque de mourir pour toi. Je peux simplement te dire que je parle aux animaux, que je vis dans la forêt et que je suis... Quelque chose qui pourrait te tuer. Je ne le ferais pas, rassure toi. Mais sache que si tu parviens à faire de moi ton alliée, tu n'auras rien à craindre de personne.

J'avais l'air d'être une enfant, mais j'étais aussi puissante qu'une géante. Aussi forte que dix ours, aussi rapide qu'un guépard, voire plus.
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