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Carlisle Cullen
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Ven 18 Aoû 2017, 23:01
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Voilà plusieurs jours que Jasper et Bella étaient revenus. Les préparatifs pour aller délivrer ma tendre et douce continuaient. Et plus le temps avançait, plus je me sentais au bord de la crise de nerf. Un comble pour moi qui ai toujours été le plus calme de la famille.

J'avais quitté mon travail et je ne le reprendrais pas avant un certain moment. Je ne me sentais pas de sauver des vies humaines alors que ma famille volait en éclat. Je ne m'en sentais pas capable, je n'en avais pas la force.

Assis derrière mon bureau, les mains croisées sur mon menton, je regardais le vide. J'étais en transe, en quelque sorte. Me déconnecter ainsi de la réalité me permettait de moins souffrir. Ô comme je te comprends à présent, Edward. Toi qui a souffert de ta stupide séparation avec Bella. Tu as fais plusieurs mauvais choix, mais de tous celui là était le pire. Et dire que maintenant votre propre petite famille vole en éclats. Mais qu'est-ce qui t'as prit de faire ça à ta femme et à ta fille ?

Je fermais les yeux. J'étais souffrant et aucune médecine n'y pouvait rien. La science était bien inutile pour soigner les chagrins du coeur. Un long soupir s'échappa d'entre mes lèvres. Elle me manquait terriblement. Une partie de moi était morte avec son départ. Mon inquiétude grandissait de paire avec le temps qui défilait. Je ne préférais même pas oser penser à ce qu'ils étaient en train de lui faire, ces enfoirés !

La colère revint aussitôt que la pensée de ce que pouvait endurer Esmée naquit dans ma tête. Je n'étais pas de nature colérique, loin de là, mais toucher à ma famille et plus particulièrement à ma femme me mettait hors de moi.

Mes yeux demeuraient fermés alors que je tentais de réfréner une énième envie de détruire un second bureau. Le silence régnait dans mon bureau. Rien ne venait le briser. J'étais seul avec mes songes.

Si seulement Dieu m'eut permis de pleurer, juste un peu... J'aurais pu évacuer toute ma souffrance et ma rage. Je sais bien que de mon temps pleurer, pour un homme, était signe de faiblesse. Mais la faiblesse faisait partie intégrante de chacun d'entre nous et je ne souhaitais pas me départir de cette facette qui me rendais un peu plus humain.

Ô Esmée, soufflais-je dans un râle d'agonie.

J'avais si mal, j'étais si en colère. Moi qui pensais ne jamais connaitre pareille souffrance... je m'étais bien fourvoyé là dessus.
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#2
Lun 21 Aoû 2017, 23:03
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Et si tout n’avait été qu’un mirage ? Après tout ce que m’avait fait ces « humains », il était possible qu’ils m’aient créé une hallucination. Et si je n’avais pas vu Jasper ? Et si lui dire que j’étais en danger et qu’il devait prévenir les autres n’avait été qu’un mirage ? J’avais tenté de me concentrer sur chaque membre de ma famille pour pouvoir entrer en contact, mais chaque fois, tout s’était soldé par un échec. Que devenaient-ils ? Savaient-ils que j’étais ici ? Et s’ils pensaient que j’avais abandonné ? Après tout, d’un instant à l’autre, j’avais disparu sans donner aucune nouvelle. Et si la situation s’était envenimée ? Et si un don été apparu en moi et que réellement j’avais vu Jasper, en Italie, à Volterra ? Et s’il n’avait pas été prévenir notre famille parce que sa haine était trop forte ? Et si, finalement, ces humains trouvaient le moyen de me tuer, j’allais mourir ici, sans les revoir ? Sans…le revoir.
Cela faisait plus de vingt-quatre heures que personne n’était venu me voir. Dans le noir, assise dans cette cage qui était maintenant devenu ma maison, ma chambre, ma salle à manger, mon tout, je regardais, une fois de plus le mur devant moi, jusqu’à connaitre la moindre petite fissure, la moindre décoloration. Je fermais les yeux, tentant de trouver la force dans la seule chose qui m’avait toujours permis de rester forte. Mon époux.
Je me revoyais, des siècles en arrière, la jeune femme joueuse que j’étais, escaladant un arbre pour me briser la jambe et découvrir son regard ambré. Ce fut la première fois que mon regard se posa sur lui et la première fois, que je ressentis un sentiment bien plus puissant que tout ce que j’avais pu ressentir. Des années plus tard, mariée, malheureuse, frappé, bousculé, je le revis, alors que j’appris ma grossesse. J’aurais pu jurer que celle-ci lui avait fait de la peine, alors que ma santé semblait se décliner. Je revoyais ce docteur, bon et gentil qui prenait la décision de me faire sortir pour apprécier la fraicheur de l’hiver. Un instant à deux bien loin du médecin et de la patiente. Comme deux amis, proches. Et à chaque fois, plus le temps passait, plus je savais que ce que je pouvais ressentir semblait s’éloigner de l’amitié. L’époque était différente, j’étais mariée, enceinte et même si malheureuse, je ne pouvais pas. Et puis, à cette époque, je ne savais pas que ce que je pouvais ressentir était réciproque.
Pourtant, se fut son regard que je découvris lors de ma renaissance en tant que vampire. Il m’avait trouvée, sauvée et si la logique aurait voulu que j’eu peur de lui, je me suis sentie, pour une fois, aimée. Je comprenais enfin la véracité de ce qu’il ressentait et que tout ce que je pensais de lui, était réciproque.
Tous ces souvenirs me faisaient autant de mal que de bien. L’imaginer loin de moi, ne pas savoir ce qu’il pense, le savoir seul. Il me manquait plus que de raison. Il était l’oxygène à ma vie. En soit l’oxygène, pour un vampire, c’est inutile, autant dire qu’il représente le sang, si l’on peut dire ça.
Je voyais son visage, son regard, ses nombreux sourires et alors que j’ouvris les yeux, je n’étais plus dans ma cage, mais dans un endroit que je connaissais bien. Son bureau et mon regard se posa presque aussitôt sur lui, assis dans sa chaise, l’air renfrogné. Mon dieu, que se passe-t-il mon époux ?
J’avançais d’un pas, posant ma main sur son épaule, pourtant à nouveau, comme avec Jasper, au début, rien ne se passa. Je secouais la tête et quand j’entendis sa voix, l’amour que j’avais pour lui, la peine de l’entendre, le manque de lui, tout ça en moi explosa et enfin, je pu sentir le toucher de son épaule sous ma main.

- Carlisle…

Je m’approchais de lui, un peu plus, mon autre main se posant sur son bras. Son regard croisa le mien, la peine, la colère, je pouvais la ressentir sans avoir besoin de Jasper, je ressentais la même chose. Son regard été si sombre et je pouvais aisément imaginer le mien. Je n’avais le droit qu’à peu de sang et du sang humain, j’avais pu voir la couleur ambrée disparaitre pour laisser place aux rouges bordeaux. De grandes cernes noires sous mes yeux. Avec cette même impression d’avoir maigri. Le manque de sang me rendait faible. Beaucoup trop faible et me présentez ainsi devant lui me décevait de moi-même.

- Dis-moi que je ne rêve pas… Dis-moi que je suis bien ici avec toi. Dis-moi que ça n’est pas une hallucination…

Ma voix tremblait, étouffé par un sanglot qui ne verrait jamais le jour. Ma main glissa sur sa joue, mon regard trahissant la tristesse, mais aussi une infime joie de retrouver celui à qui je devais tout, celui que j’aimais plus que de raison. Je doutais de mon pouvoir, avec cette impression de vivre une deuxième vie. Pourtant, je pouvais sentir son corps sous mes mains, je pouvais voir son regard. Il est fort possible que ce don ne soit pas si nouveau, mais que je n’en prenne a connaissance que maintenant, après tout, jamais je n’avais eu besoin de les chercher, eux qui étaient toujours avec moi.

- Je t’en supplie…

Je glissais ma main sur sa joue avant de laisser parler ma tristesse et de glisser mes bras autour de son cou avec le peu de force qu’il pouvait me rester. Qu’il s’agisse ou non d’un double, d’une hallucination, mon corps manquait de force, mon esprit aussi.

- Aide-moi…

A quoi bon marquer une quelconque retenue avec lui ? Même si ça n’est qu’un songe, me retrouver dans ses bras et le plus beau de tous les songes.


lumos maxima
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Lun 21 Aoû 2017, 23:52
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Je pensais l'entendre me parler. Je pensais la sentir proche de moi. Mais tout cela ne pouvait venir que de mon imagination. Je devenais fou de ne plus l'avoir à mes côtés. Elle que j'avais aimé dès le premier regard, elle que j'avais espionné malgré la bienséance de l'époque. Me détourner de son visage était une torture. Esmée... Esmée... Ton nom résonne en moi comme les aiguilles d'une horloge. Chaque heure, chaque minute passée sans toi est une douleur inimaginable. Esmée... Je t'aime tant... Comment ai-je pu te délaisser ainsi ?

J'ouvris les yeux et stoppais tout geste. Hallucinais-je ? J'osais espérer que non. Elle était là, face à moi, si faible. La tristesse laissait place à la fureur. Ils allaient mourir, tous ! Au diable de serment d'Hippocrate, au diable mes principes. Ceux qui avaient mis ma chère et tendre Esmée dans cet état ne méritaient qu'une chose: la mort.

Mais très vite, mon regard s'adouci pour laisser l'amour l'inonder, l'amour et la douleur, intense, infinie de la voir comme ça. J'aurais pleuré que de la voir si faible, que d'être si impuissant face à elle. Ma main se pose sur la sienne et je prends le temps d'apprécier ce geste qui  ne m'avait que trop manqué. Mes yeux se ferment et un léger soupire s'échapper de mes lèvres. Je t'aime tellement, puisses-tu ne pas être un mirage. Puisses-tu être là. Ô Esmée !

Je la regardais de nouveau. Je ne pu répondre devant ses supplications. Elle me déchirait le coeur. Si seulement nous pouvions pleurer...
Mais je te sens, je t'entends me supplier. Mais je reste impassible, incapable de te répondre. Pourtant je t'enlace tendrement lorsque tes bras passent autour de mon cou. J'enfouis mon visage dans ton cou et je respire grandement, espérant retrouver cette odeur qui est tienne. Puis mes lèvres viennent trouver ta jugulaire asséchée. Je l'embrasse, cet endroit que j'ai mordu pour te garder auprès de moi pour l'éternité.

Je suis tellement désolé de ce que je t'ai fais subir... Je suis tellement désolé pour tout ça, puisses tu un jour me pardonner mes erreurs.

Je me redresse et j'attrape doucement ton visage dans le creux de mes mains. Tu es si belle malgré la faiblesse apparente de ton corps. Je ne peux m'empêcher d'éprouver de la colère en te regardant, une colère viscérale.
Mes mains caressent doucement ton visage. Tu es si fragile entre mes doigts. Je suis désolé de me montrer ainsi, faible, assoiffé, peiné. Je ne suis plus l'homme fort et assuré que tu as connus. Ton départ a laissé un vide en moi.

Je suis là, m'entends-je te dire, je suis là Esmée, ne pleure pas s'il te plait. Des mots que je t'avais dis lorsque l'on se rencontrait jadis. Tes larmes coulaient alors sur tes joues qui se coloraient d'un rose magnifique. Tu étais si vivante, si humaine. Je me souviens avoir passé mes pouces sous tes yeux et avoir chassé les larmes d'un geste. Geste que j'imite à présent, chassant ces larmes invisibles de ton beau visage.

Mais que t'ont-ils fait, murmuré-je, une pointe de colère dans ma voix. Je te promets de tous les tuer, je te promets de chasser ton chagrin de ton beau visage et de ton coeur. Mon Esmée, ma douce Esmée, que t'ai-je fais ? Je suis tellement désolé Esmée... Puisses-tu me pardonner un jour... Je t'aime et seul un fou ne pourrais pas t'aimer. Qu'importe la couleur de tes iris, qu'importe ta faiblesse apparente, tu es magnifique, un ange que j'ai damné par égoïsme.

Ma main glisse doucement jusqu'à tes lèvres, les effleurant. Je m'approche et y appose un doux baiser.

Je t'aime, Esmée, je t'aime tellement, chuchotais-je rien que pour nous deux.
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#4
Mar 22 Aoû 2017, 01:16
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Ses bras se referment sur moi, le toucher dur de son corps contre le mien. J’ignore si la sensation est réelle, mais elle est si douce à mon sens. J’aimerais que quelque chose, que quelqu’un me confirme que tout ceci n’est pas un rêve. Et quand je sens le souffle, plus habituel que nécessaire sur ma peau. Vouloir ressemblait à un humain, avoir cette capacité de se mettre à la place de tout le monde, sauver le monde, sauver son monde. Ses lèvres trouvent leur place, la place qui leur est réservé, cet endroit duquel me provient mon éternité, cet endroit où je n’en garde qu’une petite cicatrice et pourtant, qui est le plus beau bijou que je puisse porter.

Il me dépasse de quelques centimètres et le voir ainsi devant moi, me force à constater, que oui, tout ceci est réel. J’en ai besoin.
Ce que je lis dans ses yeux m’indique que je ne me trompe peut-être pas. Peut-être que tout ça est vrai, peut-être que je tiens une chance, ici, d’être sauvée, par lui, une fois de plus. Je déglutis, comme si en sa présence, je redeviens humaine. Mes mains se glissent sur les siennes, mon regard accroche le sien, comme depuis toujours, il est ma bouée, mon ancre et j’aime à croire, non, j’ai appris à savoir, que je l’étais pour lui. Séparé pour la première fois, la fois de trop. Nous qui avions toujours tout fait pour notre famille, nous n’avions plus notre moitié, ni notre famille autour de nous.

- A quel instant avons-nous tout perdu ?

Sa voix résonne et mon sourire est perceptible. Mes yeux se ferment sous ce geste plein de signification. Un médecin qui soigne sa patiente, qui devient ami, confident. Il savait pour moi, pour ma vie. Il était mon médecin, il avait vu les bleus, l’hésitation, la peine. Cette mise à nue d’être écouté pour la première fois et la tendresse de son regard. Mon corps astral, si on peut l’appeler ainsi, trembla, semblant devenant flou avec la sensation de me retrouver des dizaines d’années en arrière, humaine, captive dans une cage doré qu’était mon mariage. Cette fois, j’étais bien captive, dans une vraie cage, mais c’était mon mariage qui allait m’aider à sortir.

Reprenant constance au maximum, mon corps devint à nouveau rigide, le corps du vampire éternel qui avait épousé son sauveur. Et même si cette fois, les larmes ne coulent pas, je ressens pour lui comme pour moi, les larmes inondant nos deux visages.

Sa voix aurait pu me faire sursauter, je l’avais déjà entendu parler ainsi, concernant les enfants qui se déchiraient. « Ils » ? Ainsi, ils savaient ? Ainsi ma discussion avec Jasper a porté ses fruits ? Un léger soupire passa mes lèvres avant de baisser le visage. Que pouvais-je lui dire ? Certainement pas la vérité. Un cobaye comme il a pu connaitre des siècles avant pour la découverte de la médecine. Sur une table, à souffrir, à inhaler, à subir, à ingurgiter des substances qui m’affaiblissent et prouve, par la même occasion, qu’un vampire n’est pas si éternel. Et pourtant, je me dois de rester forte pour ne pas laisser ma famille en danger. N’est-ce pas ça le rôle d’une mère ? D’une femme ? Se sacrifier.

Mon visage, pourtant, se relève en sentant ses doigts sur mes lèvres. Cette sensation, cette force qui m’inonde. Ses lèvres sur les miennes me paraissent pourtant très éloignés. Trop éloignés.

- Je t’aime Carlisle…Et si c’est la dernière chose que tu dois savoir, c’est bien celle-là.

Non, je n’ai pas honte de lui avouer ma peur de ne jamais les revoir, tous, en dehors de ce don. Mon visage trahi la tristesse, la peur et la colère. A nouveau, je me rapproche de lui, me collant contre son corps, sans l’étreinte de ses bras le seul endroit, où finalement, j’avais trouvé ma place. Je laisse un silence s’installer avant de finalement m’éloigner de ses bras, profitant d’un presque instant de répit avant de le regarder, baissant les armes pour montrer sa femme plus démunie que jamais.

- Jasper est revenu ? Il…vous a dit ? Je ne sais pas comment j’arrive à faire ça, c’est incroyable ! Je ne maitrise pas et sans doute que le manque de sang ne m’aide pas.

Les bras s’écartent, ma voix s’emporte, dans un mélange d’excitation et de colère. Finalement, je me stoppe le regarde avec une certaine retenue face à lui, pour bien la première fois face à lui.

- Ne me demande rien. Pas sur ce qu’ils me font subir… Je sais que tu veux savoir, mais… mon amour, je t’en prie, ne demande rien que tu ne veuilles pas savoir.

Ma voix tremble à nouveau, mon regard est fuyant est le croisant dans un miroir présent, je vois ma silhouette, mon regard rougeoyant, mes cernes, la faim qui me tiraille. Je baisse la tête, je n’ai jamais été à ce point et ne pas pouvoir sortir de cet endroit et retrouver ma famille… Un profond soupire traverse mes lèvres avant que je ne baisse, à nouveau, la tête.  

- Je n’arrive pas à sortir de cette cage. Les barreaux sont bien trop puissant avec le peu de force qu’il me reste. Ils sont plus forts que moi, surtout maintenant. Je ne sais pas beaucoup de choses sur eux. Ils ont plus forts que les humains, je suppose qu’eux aussi…subissent des expériences.

Ainsi, je laisse à demi-mot comprendre que je subis des expériences, mais il doit forcément le savoir. Le regarde m’est impossible. J’ai l’impression de les trahir, de ne plus être la même. Comment lui avouer les sentiments qui grondent en moi et qui inondent de plus en plus mon âme ?



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Mar 22 Aoû 2017, 13:51
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Non... Ne dis pas ça, ne dis pas que je risque de te perdre... Pas maintenant que j'ai l'espoir de te retrouver. Ô Esmée, dès l'instant où mon regard à croisé le tien j'ai sût que tu étais mon souffle de vie. Si fragile entre mes mains, si malheureuse... Te voir ainsi fait remonter tout un tas de souvenirs plus beaux les uns que les autres. Mais mon coeur demeure un trou béant. Ton absence me tue.

Je te prends de nouveau dans mes bras, en une étreinte protectrice. J'aimerais te dire que tant que je serais là rien ne pourra t'arriver. Mais ce serait omettre les dernières semaines, que dis-je, les derniers mois. Esmée, ma douce Esmée, je ne suis plus cet homme qui pouvait te protéger du monde. Je suis si faible entre tes bras. J'ai honte de l'admettre mais j'ai besoin de toi, de ta protection. Pas que je te sous estime mais je viens d'un autre temps et mes pensées peinent à évoluer.

Ne t'éloigne pas, reste. Reste dans mes bras, reste avec moi, ne pars pas... Le silence se fait dans le bureau, seulement brisé par les bruits du dehors, si faibles. Nous étions faibles tous les deux, loin de l'autre. Deux âmes en peine. Tu me manques Esmée. Ne me regarde pas avec ces yeux là, je t'en supplie, ne sois pas triste..
Mes bras retombent doucement le long de mon corps tandis que tu mets un peu de distance entre nous. Je te vois, si belle mais si faible. Que te font-ils... Je vais les tuer, je te le promets, ils vont mourir pour t'avoir fait souffrir ainsi.

Ta joie ne m'atteint pas. Je n'arriverais pas à partager ton court instant de folie. Ton pouvoir est extraordinaire, mais tu n'en aurais pas eu besoin si j'avais su te protéger. Mes poings se serrent tandis que ma colère revient de plus belle. Je reste immobile face à toi. Tu me parles mais j'ai du mal à t'écouter. Mon visage n'est que fureur. Ils n'avaient pas le droit de te faire ça, pas à toi, pas à la femme la plus douce de ce monde.

Je détourne le regard, ne souhaitant pas te montrer toute la rage dont je suis capable. C'est la première fois que j'éprouve de pareils sentiments. Je me sens impuissant face à ta souffrance. Tes mots s'envolent dans le silence de la pièce, me rendant plus en colère encore. Tous mes muscles sont tendus, je suis prêt à sauter à la gorge du premier venu. Je ne suis plus qu'une boule de colère et de rage. Esmée, ton absence me rend fou...

Je te fais face à nouveau, peinant à desserrer les poings. Je soupire avant de passer brièvement une main sur ta joue. Tu es si fragile ma douce Esmée, qu'ai-je fais ?

Ne détourne pas le regard, s'il te plait. Tu n'as pas a avoir honte de l'état dans lequel ils t'ont mise... mes mots étaient doux pourtant la colère pouvait y être perceptible.
Je laisse trainer mes doigts sur ton visage, redécouvrant chaque parcelle de ta peau, redécouvrant cette beauté qui était tienne.

Il vont mourir, Esmée, de ma main, soufflais-je, furieux.

Je pose un baiser douloureux sur ta tempe avant de te prendre à nouveau dans mes bras. Tu es ma raison de vivre, mon ange. Tu es cette jeune femme qui rougissait face à mes mots. Tu es tout pour moi, Esmée. Et je pourrais te demander tant de choses mais je ne désire pas briser ces retrouvailles. Pour toi, ma douce, j'irais jusqu'au bout du monde. Je te décrocherais la lune car rien n'est trop fou pour voir ton beau sourire et ta joie de vivre.
Je pose ma joue sur le sommet de ton crâne et ferme les yeux, profitant de cette étreinte perdue.

Je vais te sortir de là, ma douce Esmée. Je te retrouverais et je les tuerais.

Mon ton était froid, coupant, assuré. Maintenant que je te savais en vie, je n'avais qu'une seule envie, te retrouver et faire payer à ces... scientifiques leurs tortures. Tu es mienne et personne n'a le droit de te faire du mal, pas même moi. J'embrasse le sommet de ton crâne et resserre mon emprise sur ton corps faible, fragile.
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Mar 22 Aoû 2017, 21:59
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Nous n’avions jamais eu besoin de nous parler. Même humaine, il avait su lire en moi, comme j’avais su lire en lui, cette force, cette confiance, cette tendresse qu’il m’offrait, loin des limites d’un médecin et ce, même si à l’époque, je me refusais de ressentir ce que mon cœur hurlait pourtant.
Ses bras m’entourent à nouveau et mon cœur, pourtant, lui saigne bien plus. Voilà des semaines que je suis emprisonnée, alors pourquoi Jasper n’était pas au courant ? Se pourrait-il qu’ils ne communiquent plus ? Ou que tout simplement…Personne n’est remarqué mon absence ? Se pourrait-il que l’on m’est oublié ?

Mon cœur semble explosé à cette idée. Comment peut-on souffrir autant en étant mort ? Et pourtant, n’étais-je pas plus vivante depuis que j’étais avec Carlisle, en devenant une Cullen, à mon tour. Mon sang aurait pu faire qu’un seul tour si seulement mes veines continuaient de battre et si la dose de sang était importante, mais elle ne l’était pas.

Dans le reflet du miroir, je le vois, sa stature, sa posture, chacun de ses gestes. Jamais je ne l’ai vu si en colère. Mais j’ai pu voir la même émotion dans ma famille quand la moitié est touchée. C’est sans doute la première fois qu’une telle distance existe entre nous. Après tout, d’une certaine manière, je ne suis pas là. Ca n’est pas vraiment moi. Et cette distance entre moi et mon double me permet de comprendre d’avantage la situation.

Sa main sur ma joue, étrangement, me fais froncer les sourcils. Mon regard…Se regard rouge bien différent de celui que j’aborde depuis des siècles. Comment pouvoir le regarder, alors que quelques jours avant, j’avais franchi la limite en mordant Lexi ? Qui m’a réellement mis dans cet état ? Eux en me kidnappant ? Moi en refusant de me battre ? Ou…Notre famille ?

Un silence s’installe de mon côte. Il comprend ma honte et moi, je ne comprends plus rien. Pourtant, mon regard se lève vers lui. Il…serait prêt à tuer ? Je secoue la tête, en plongeant mes yeux dans les siens avec tendresse et pourtant, avec retenu.

- Tu ne peux pas, Carlisle… Tu ne peux pas tuer quelqu’un, ça n’est pas toi. Tu as combattu toute ta vie pour la survie, tu ne peux pas aller contre tout ça. Tu ne peux pas aller contre toi. Carlisle, tu es médecin, patriarche, mari, tu ne peux pas…Ca n’est pas toi et ça ne l’a jamais été.


Ma voix s’était adoucit, parce que malgré mon emprisonnement, je refusais qu’il se perde en me récupérant. Une équipe, un binôme et pourtant, pour la première fois, je me sentais si éloigné de lui. Les bras le long du corps, je le laisse me serrer contre lui. Je ne ressens que peu sa présence dorénavant, sans doute un épuisement de mon pouvoir. Je le repousse, assez fermement, mes yeux cherchant les siens.

- Depuis quand ne t’es-tu pas nourri ? Voyons, ne fais pas de bêtises ! J’ai besoin de toi, pour venir me sortir de cet enfer, pour t’occuper de cette famille… Depuis quand te laisses-tu aller ?Il faut que tu ailles chasser, tu dois les protéger. Tu dois te reprendre...


Je me fais moralisatrice avant de poser la question qui fâche, celle où j’ai besoin de réponse, sans doute la plus importante de toute. Celle qui peut me donner autant de force qu’elle peut me détruire.

- Avant que Jasper ne vienne, saviez vous ? Savais-tu que je n’étais plus là ? M’as-tu cherché ?


Des semaines loin d’eux et je savais qu’il serait honnête avec moi. Il ne pourrait pas me mentir, encore moins dans cet état. J’aurais aimé lui dire l’endroit exact de ma captivité, mais je n’en savais encore rien…L’idée de poser la question à Gwen me traversa l’esprit. Si elle venait à me dire l’emplacement, je pourrais aller leur dire et organiser la fin de cet endroit de malheur.




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Mer 23 Aoû 2017, 01:07
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Peux-tu réellement m'en empêcher ? Ô Esmée, je serais prêt à tout pour te sauver, pour réparer mes erreurs. Je détourne le regard. Ma colère était toujours visible sur mon visage mais c'était avec douceur que je te regardais. Tu était tout pour moi et penser que l'on puisse te faire du mal me rendais plus fou encore. Cesses de chercher à me préserver. S'il te plait... Je ne suis plus le Carlisle que tu as connu...

Tu m'as toujours compris, ma douce Esmée. Mais tu sembles perdue en cet instant, tu sembles ne pas comprendre les raisons qui me poussent à te dire ces mots. Je soupire, légèrement. Je me refusais à t'accorder ce souhait là. Ils avaient touché à la prunelle de mes yeux, à ce qui m'était le plus cher, comment pouvais-tu croire que je ne serais pas envahit de sentiments meurtriers ? Aurais-tu voulu tuer pour moi, Esmée ?

Je n'ai pas la volonté d'être celui que j'étais avant... Il m'ont pris ce que j'avais de plus cher. La colère dégouline de mon être. Je suis mû par la fureur et mon être entier ne désire qu'une seule chose: tuer ceux qui ont osé de faire souffrir.

Ma voix était douce et pourtant... oui pourtant elle demeurait énervée, froide. Je regarde mes mains. De grandes mains faites pour sauver, faites pour caresser et non pour tuer. Tu as raison, je ne suis pas fais pour ôter la vie mais pour la préserver. Et pourtant...
Mes mains se mettent à trembler légèrement. Tu as raison, je ne serais pas capable de tuer, même pour toi. Mais je veux croire en le contraire. Je veux pouvoir te sauver de leurs griffes, les tuer pour ce qu'ils t'ont fait.

Je te sens de moins en moins. Ne pars pas, je t'en supplie, reste avec moi. Ne me quitte pas, pas encore une fois. Je tends légèrement les bras comme pour te retenir de partir, mais c'est toi qui t'éloigne de moi. Je stoppe mon mouvement, net. La tristesse peu se lire dans mes yeux, la peur également. J'ai peur de te perdre à nouveau.

Je baisse la tête devant tes réprimandes. Je n'ai plus le coeur à aller chasser sans toi. Je n'ai plus soif. L'envie n'est plus là. Je me laisse dépérir. Vois-tu ce que ton absence me fait ? La honte s'empare de mon être. C'est stupide, je ne devrais pas me laisser couler ainsi, pas devant toi. Je te fais de la peine, je le sais, je ne te connais que trop bien. Tu n'aimes pas me voir mal et moi non plus. Je relève la tête et te regarde avec un faible sourire.

Je suis désolé... les jours s'égrainent sans que la soif ne s'installe en moi. Peut-être plusieurs jours ou plusieurs semaines, je ne compte plus.

Mais tu as raison. Je ne pourrais pas te sauver et protéger notre famille dans cet état. Je suis si faible loin de toi.
Pourquoi me demandes-tu ça ? Pourquoi maintenant ? J'ai honte de mes agissements et comment pourrais-je te mentir ? Je n'ai pas envie de te blesser plus, je n'ai pas envie de te dire la vérité mais tu la demandes.

Je me recule un peu, rentrant les épaules et détournant à nouveau le regard de tes prunelles si belles malgré leur couleur. J'ai honte de mes agissements, j'ai honte de t'avoir délaissé ainsi. Je n'ai aucune excuse même si j'aime à invoquer celle de ne plus supporter notre famille qui se déchire. Je ne te fais plus face, je regarde le miroir non loin de nous. J'observe ce grand corps d'albâtre qui est le mien. Je vois mes yeux, noirs, je vois mon expression, honteuse mais en colère et j'ai peur. J'ai peur de moi même, de ce que je suis capable de faire. J'ai peur de te mentir pour te préserver...

Mais je ne peux pas, décidément pas te mentir à toi, la personne la plus précieuse à mes yeux. Tu me portes tant en estime mais tu ne devrais pas. Je suis loin d'être parfait, la situation présente le prouve.

Puisses-tu me pardonner un jour... J'ai fauté, je t'ai délaissé...

Mes mots peinaient à sortir. J'avais du mal à lui parler... à parler à celle qui était tout pour moi, à lui dire ce que j'avais sur le coeur alors qu'avant tout cela, je n'avais aucun mal à lui confier mes tourments.

Je... J'ai pensé que tu avais fini par te lasser de mon absence et par partir. Je ne savais rien de ce qui t'était arrivé...

J'inspire, geste inutile mais qui donnait un peu de courage tout de même. J'avais honte.

Je t'ai cherché à ne plus m'en nourrir. Pendant des jours j'ai écumé les bois pour tenter de te retrouver et de t'expliquer les raisons de mon éloignement. Mais j'ai finis par me convaincre que tu ne désirais plus me voir.

J'étais minable, un homme minable. Je méritais la mort pour avoir ainsi pensé.

Ô Esmée... Je t'aime tellement... Comment ai-je pu me comporter ainsi envers toi ?

Je refusais de croiser à nouveau ton regard. Je n'étais plus digne de ton amour, de ta confiance. J'étais horrible.
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#8
Mer 23 Aoû 2017, 17:15
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I really missed you my love.



Il était de mon devoir, comme de chaque membre de cette famille, du moins de ce qu’il en restait, d’interdire à Carlisle de tuer. Je lis dans ses yeux le combat qui l’anime et je le comprends. Pour lui, je tuerais, alors même si visiblement il semblait m’écouter, je savais qu’au fond de lui, il savait. Il savait que pour moi, il sacrifierait jusqu’à ses principes. Sans doute était-ce pour ça que je ne lui annonçais pas quelles tortures je supportais, ni à quoi était du la couleur rougeâtre de mes yeux. Serait-ce vaniteux de ma part de dire que s’il tuait pour moi, j’en serais ravie ? N’est-ce pas une preuve d’amour ? Mais si cet amour le damnait un peu plus ?

Nous étions deux âmes sœurs, il était impossible de nous séparer et ce qui se mettait sur notre chemin… Je serai prête à tous les sacrifices pour le retrouver. Dans la situation contraire, je tuerais n’importe qui pour le retrouver.

Je l’écoute, je le comprends, je ne le juge pas. Nous étions arrivés à un point que la colère faisait partie intégrante de notre famille. Ici, on lui avait pris sa moitié, on m’avait retiré de ses bras, comme un dernier affront. Je devais lui faire comprendre, que peu importe ses choix, il trouverait toujours sa femme à ses côtés. Je ne pourrais pas juger, moi qui avais commis l’acte de morsure. Ma glissa sur sa joue, un léger, infime, sourire sur les lèvres.

- Fais attention à toi.

Il pouvait faire ce qu’il voulait, je ne le jugerais pas, je voulais simplement qu’il me revienne en forme, en un seul morceau. Qu’il me revienne tout simplement. Je pouvais sentir chacune de ses émotions. Nous n’avions pas besoin d’un don, mais juste d’un regard, c’est ce qui avait toujours fait notre force. Sa douleur me brise un peu plus encore à chaque seconde, sans doute autant que la mienne.

Son sourire…Aussi petit soit-il me fait du bien, beaucoup de bien. J’avais besoin de revoir l’étincelle de vie dans les yeux de l’homme que j’aimais.

- Tu as toujours prônait à tous qu’il fallait faire attention…Tu joues à un jeu dangereux. Et si un accident arrivait à l’hôpital ? Va te nourrir, je t’en prie !

Son attitude change et j’aurais presque pu sentir mon cœur louper un battement s’il été encore en état de battre. Il devient l’ombre de lui-même, comme regrettant, comme apeuré. Que compte-t-il m’avouer ?
L’anxiété monte en moi, de ne pas entendre clairement ce qu’il pense, le cheminement de ses pensées. Il s’excuse, ça me brise un peu plus le cœur. Délaissée…Je m’étais sentie mise de travers, à passer de moins en moins de temps avec lui, depuis que la famille avait été éclatée. Ses gardes étaient devenues nombreuses, aidé notre famille. Nous avions laissé notre couple de côté, chose que nous n’avions jamais faite auparavant.

J’avais l’impression qu’il me cachait plus encore et quand enfin les mots sortir de sa bouche… Mon cœur explosa. Mon cœur qui lui appartenait, explosa. Je le regardais, sans aucune expression sur le visage. Ainsi… Mon absence ne l’avait que peu inquiété, lui qui pensait que je l’avais quitté. Mon regard ne le quitte pas, la colère se lit peu à peu, sans doute dû à ce changement de régime alimentaire. Il avait fini par penser que j’avais suivi le reste de la famille, détruit notre amour, notre couple ? Il n’avait donc pas eu confiance en nous, finalement ?

Il m’avoua m’avoir cherché, ce qui avait sans doute provoqué son état. Il avait pensé que je l’avais abandonné, il avait presque cessé de vivre et avait apprit de la bouche de notre fils que j’étais prisonnière. Je comprenais, vraiment, pourtant, au fond de moi je fulminais.
Cela devait être la première fois, que j’étais en colère contre lui.

- Arrête.

D’un revers de main, d’une voix froide, je lui interdisais simplement de continuer. J’avais besoin de temps, alors je fis les cent pas à travers le bureau, maugréant dans mon esprit tout ce que j’avais à lui dire.

- Tu veux donc me dire…Qu’après tout ce part quoi toi et moi sommes passés, que tu as sincèrement pensé, que je serais partie, sans te dire au revoir, sans te donner une seule explication ?

La rage m’inondait. Sans doute dû au sang humain qui me rendait plus fébrile. Des émotions différentes. D’un revers de main, je fais tomber une lampe au sol et mon regard fusilla Carlisle sur place.

- REGARDE-MOI ! Je suis enfermée dans une cage, souffrant par la folie humaine, et toi, tu penses que sincèrement, j’aurais quitté ma famille, sans me retourner ? Me penses-tu donc aussi idiote, Carlisle ? Où est celui qui m’aimait, sans avoir à jamais se poser de questions ? Ma dévotion et mon amour pour toi n’ont pas été assez suffisantes pour que tu doutes ?

Je ne comprenais pas son raisonnement et mon regard, plus rouge, plus en feu encore tremblait. Mon corps se mit à trembler, la colère grondait en moi et c’était contre lui qu’elle était dirigée.

- J’ai cru que tu avais saisi que quelque chose, s’était passé. Que tu rameuté le peu de famille pour venir m’aider. Au lieu de ça, tu pensais que je coulais des jours heureux ? J’avais confiance en toi !

Prise d’un accès de rage qui ne me ressemblait pas, la concentration que j’avais pour maintenir mon corps astral près de mon mari disparut en même temps que l’illusion de ma présence avec lui.

Je me retrouvais dans ma cage, de nouveau, le cœur brisé, le regard triste et la rage au ventre. J’avais confiance en lui, et lui…Il pensait que je l’avais abandonné…





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La colère inondait ton regard. Que pouvais-je répondre à tout ça ? Tu avais raison, j'étais idiot, stupide. Comment avais-je pu perdre ainsi confiance en la femme que j'aimais plus que tout au monde. La froideur de tes gestes et de tes paroles faisait de moi un homme criblé de couteau. Me transperçant de part et d'autre, la culpabilité s'installait en moi, souveraine.

Ta colère était tellement justifiée. Je n'osais pas te regarder et pourtant je te suivais du regard, subjugué par cette beauté qui me manquait tant. Restant immobile, j'écoutais tes reproches. La honte se lisait en moi tout comme la culpabilité. Aucun son, cependant, ne sortait de ma bouche. Ta fureur me rendait muet. Cette fureur qui était une première entre nous depuis tant d'années. J'avais appris à te connaitre, j'avais appris à t'aimer et qu'ai-je fais ? J'ai détruis tout cela en quelques mots. Mais Esmée, oh Esmée, si seulement tu pouvais lire en moi, si seulement tu étais face à moi, tu saurais que je regrette mes pensées et mes actes. Tu saurais que, plus que tout au monde, je t'aime.

Regarde moi ! me hurles-tu. Mais je te regarde, ma douce Esmée, je soutiens ton regard avec difficulté mais je le fais. Comment pourrais-je ne pas te regarder ? Le souvenir de ta présence hantais mes pensées et je ne cessais de désirer te regarder. Certes, il aurait été préférable que les circonstances soient autres mais mon regard, bien que triste et blessé se posait sur toi, sur tes iris rougies par la colère.

Mes lèvres sont pincées tandis que j'accuse le coup de tes mots tranchants. J'ai beau être invincible, tu es la seule à pouvoir me blesser. Et je saigne, je saigne de tes mots, de ton regard courroucé, de ton absence. Ton image faibli, tu disparais, encore. Non, ne pars pas ! Ne me laisses pas seul ici !

Ne me laisses pas ! hurlais-je en proie au désespoir alors que ton image s'envolait avec tes dernières paroles. Ne me laisses pas, soufflais-je ensuite, plus désespéré que jamais de craindre de ne plus jamais te revoir.

Puis je me mets à hurler, fou de rage. Cette rage qui s'empare finalement de moi et fait de l'homme que je suis un monstre de colère. Je ne contrôle plus mes gestes, tout ce qui me passe sous la main est immédiatement réduit à l'état de débris. Je vais les tuer, tous autant qu'ils soient. Pour toi, Esmée, je vais les tuer pour toi et je viendrais te sauver dussé-je y laisser ma vie.

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