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Carlisle Cullen
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Mer 23 Aoû 2017, 20:30
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Mon regard se posa sur la fenêtre face à moi. Le ciel était gris et le temps froid de l'hiver avait fini par prendre place, chassant l'automne rapidement. Les flocons ne tarderaient pas à tomber, l'air était humide et assez froid pour que le phénomène se produise. Je pousse un long soupire, plus par habitude qu'autre chose. Une routine s'était installée dans cet endroit que je fréquentais depuis un petit moment maintenant. Une routine qui refusait de se briser, rendant ma vie morne malgré la présence d'Edward.

Il était indéniable que sauver des vies était ma raison d'être. Pourquoi sinon arrivais-je à me contenir face au sang humain alors que d'autres flanchaient à la moindre goutte ? Si dans ma damnation il m'était donné une chance de me repentir c'était bien celle là, celle de sauver des vies humaines.
Je remis ma blouse en place et resserrais le noeud de ma cravate. J'avais ma ronde à faire et il me tardais de recroiser cette jeune demoiselle.

Un léger sourire naquit sur mes lèvres tandis que je repensais à son odeur, si envoutante, si entêtante. Cependant, une brûlure que je ne connaissais que trop bien vint me rappeler qui j'étais réellement. Déglutissant, je tentais de chasser le monstre enfoui en moi. C'était la première fois depuis des siècles que l'appel du sang était si fort et j'avais peur de perdre le contrôle en sa présence.

Je ne savais pas pourquoi mais l'imaginer morte entre mes main m'horrifiait alors que tout mon corps désirait se repaitre de son sang à l'odeur si délicieuse. Je me pinçais l'arrête du nez, fermant les yeux. Je chassais mes horribles pensées d'un geste rapide. Puis je pris les feuilles disposées devant moi, sur mon bureau. La liste de mes patients. Son nom y figurait et je ne pouvais rester plus d'une demi seconde dessus. Comme si penser à elle m'était interdit.

Je me lève et ordonne mes feuilles. Je n'en avais pas besoin. Je savais parfaitement ce qu'avait chacun de mes patient. Une aubaine que d'avoir une mémoire aussi parfaite. Et une malédiction... Je ne pouvais oublier son regard profond et son visage tout en douceur.
Je m'autorise quelques instant pour penser à elle avant de sortir de mon bureau et de commencer ma ronde.

Je croisais plusieurs infirmières sur mon passage. Je ne leur prêtais aucune attention bien que je sache que je ne les laissais pas indifférentes. Leur coeur en disait long sur leurs pensées lorsque je passais devant elles. Une beauté parfaite pour séduire ses proies. J'en avais fait l'expérience chez les Volturi. Eux savaient parfaitement user de cet atout pour piéger leurs proies. Pratique qui me répugnait au plus haut point mais par respect pour Aro et ses frères, j'assistais à leurs repas. J'entendais encore les hurlements de ces pauvres victimes. Cela me fit frissonner. Qui était assez cruel pour traiter les humains de la sorte ?

J'entrais dans la première chambre. Mon premier patient était atteint d'une maladie que l'on ne savait soigner : le cancer. cela me brisait le coeur de le voir ainsi souffrir. Il en était rendu à ses derniers instants de vie et passait le plus clair de son temps à dormir, abattu par les différentes drogues administrées. Rapidement, je passais vérifier que tout était en ordre. Puis aussi discrètement que j'étais arrivé, je repartis, laissant ce pauvre homme mourir en paix.

J'avais l'habitude de voir la souffrance sur les visages, le désespoir mais également l'espoir et la reconnaissance. Rien n'était plus beau pour moi que de voir un patient quitter cet endroit avec un sourire aux lèvres. Ma ronde s'effectua rapidement, les quelques patients que j'avais ne présentaient pas de complications apparentes et se remettaient doucement de leur misère.

J'avais réussis à détourner mes pensées de son nom durant un moment. Mais mon devoir m'obligeait à aller la voir pour m'entretenir de sa santé. Elle avait fait une mauvaise chute et bien plus que le besoin d'être hospitalisée, je voyais bien qu'elle n'était en rien heureuse dans cet endroit qu'était sa demeure. aussi pris-je la décision de la faire conduire dans cet établissement, prétextant des complications éventuelles. C'était peu probable, elle était jeune et en bonne santé. Repenser à tout cela me fit sourire. Je n'avais pas pour habitude de mentir mais c'est comme si une force invisible m'avait forcé à le faire.

M'immobilisant un instant devant la porte de sa chambre, je prends une grande inspiration avant d'entrer et de me confronter avec la douceur de son odeur et la soif grandissante en moi. Le calme se lisait sur mon visage, cachant complètement la bataille qui se déroulait en moi.
Je lui souris doucement, observant sa beauté et son innocence.

Bonjour
, soufflais-je, vous allez bien ?

Je m'approchais d'elle et j'inspectais sa jambe fracturée. Regarder ainsi la jambe d'une dame était indécent, cependant, je ne pouvais faire autrement. J'aurais rougis si j'avais été humain. Mes doigts se posèrent sur sa peau délicate, cherchant quelconque vice caché dessous. J'étais concentré sur mon travail pour oublier la belle demoiselle qui se tenait non loin de moi. Mais vint le temps où l'auscultation arrivait à sa fin. Je relève la tête et pose mon regard ambré dans le sien. Un léger sourire s'étire sur mes lèvres.

Il se fana rapidement lorsque je vis la tristesse dans son regard. Je fronçais légèrement les sourcils. Comment une telle créature pouvait-elle être triste ? Inquiet pour cet ange, je me penchais légèrement au dessus d'elle.

Esmée ? Tout va bien ? demandais-je alors, une pointe d'inquiétude trahissant ma voix assurée d'ordinaire.
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#2
Jeu 24 Aoû 2017, 01:42
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Esmée Anne Platt…Esmée Anne Evenson…Esmée Platt Evenson, morte depuis des années, emprisonnée dans un corps, dans une vie, dans une prison d’or et d’argent sans possibilité de s’en sortir. La fin était funeste, je le savais et je m’étais résigné à être une bonne fille pour mes parents.

Pourtant, je savais qu’ici, j’étais en sécurité et que les regards que je pourrais supporter, n’étaient pas néfastes comme dans ma vie quotidienne. Je ne voulais pas m’habituer à cet endroit, je ne pouvais ressentir cette satisfaction de silence, d’apaisement et le voir, lui, sans cesse…Non, je ne pouvais pas. Je me souvenais de lui, peut-être que lui aussi. Plus jeune, quand j’étais plus joviale, je mettais cassée la même jambe et je l’avais rencontré, il m’avait soigné. Son regard, son regard, son aura, rien n’avait changé. Il ne semblait pas même avoir vieilli. Il m’avait dit que je ne le reverrais jamais et pourtant, c’était lui que j’avais vu arrivé chez moi, quand ma mère eut le reflexe de me faire soigner.

D’un naturel froid et distant, ma mère savait pourtant la fragilité de ma jambe et c’était pour ça qu’elle avait fait appel au service médical. Il était hors de question que je ne sois pas une femme parfaite. Guérir vite pour s’occuper de son mari et de sa maison.

Avais-je rêvé où…quand il arriva dans ma chambre conjugal, ou j’étais assise sur un fauteuil, retenant la douleur en moi, il y avait eu comme un arrêt du temps où pendant l’échange d’un regard, j’en oubliais jusqu’à mon nom ? Je l’avais reconnu, je n’avais pas pu l’oublier. Et j’eus cette étrange impression, que près de 10 ans plus tard, il s’était souvenu de moi.

Mon état physique et mental se lisait sur mon corps. De certains bleus sur ma peau, comme les cernes autour de mes yeux. J’étais épuisée, je n’étais pas heureuse et je ne prenais plus la peine de le cacher. J’avais fini par apprendre que personne ne me regardait, ni mes parents, ni mon mari.

Ma mère n’avait pas aimé que l’on m’emmène ici, mais devant le calme et le sérieux du médecin, elle avait abdiquée. Elle m’avait préparé de nombreux livres dans mes affaires, tous traitant généralement d’art. De peinture, de poésie, de roman, de sculpture. C’était mon petit péché mignon et c’était sans doute le seul point commun que j’avais avec ma mère. Si ce n’est d’être marié dans une union sans amour.

Je ne pouvais presque pas bouger de cette chambre et pourtant, je n’étais pas si malheureuse. Dehors, la saison changée, je pouvais sentir le froid sans le ressentir sur ma peau. Un carnet de croquis, un crayon dans la main et je dessinais ce que je voyais en fonction de la journée, de l’inclinaison du soleil, des ombres. C’était reposant de pouvoir refaire du dessin.

Manquant cruellement d’activité physique, je somnolais souvent, enchainant les micros siestes tout au long de la journée, ce qui occasionnait des nuits plus que longues. Parfois, je prétextais une douleur dans la jambe juste pour avoir un médicament et dormir. Ca n’était pas une solution, mais ça me permettait de tenir un certain rythme.

Une semaine déjà finis et je savais qu’il m’en restait de 5 à 6 ici et si pour beaucoup, c’était un fardeau, pour moi c’était un plaisir. Une semaine et une seule visite, de ma mère. Je voyais le regard intriguée des infirmières quand elles entraient, remarquant ne rien déranger si ce n’est une lecture où un dessin en construction.  Oui, mon mari aurait du venir, mais il ne tenait pas à moi, alors pourquoi se forcer ? Ici, on se moquait bien de la bienséance sociale.

La tête sur l’oreiller, ma main tenant le crayon, mes yeux se fermant en regardant l’arbre présent perdre ses feuilles, promettant, par la même, un hiver rude et blanc. Je ne le dessinais pas lui, non, je dessinais autre chose de bien plus intéressant, de plus familier, de bien plus heureux. Je connaissais le visage de ce docteur sous les moindres détails, du moins, c’est ce que je pensais. Il venait me voir, toujours lui et jamais un autre. J’avais remarqué ce point et me dire qu’il n’était pas le seul médecin, mais qu’il était toujours seul à venir me voir…

Quand la porte s’ouvrit, mon cœur en fit un bon, consciente que le dessin se trouvait à la vue de tous, mais surtout du principal intéressé. Je me redressais, mon cœur s’emballant en tournant mon regard vers lui, vers son sourire…presque aussitôt contagieux.

- Docteur Cullen ! Vous êtes en retard ! Rien de grave ne vous a retenu j’espère ?

Une semaine ici et j’avais repéré les deux visites qu’il m’accordait, une le matin, une l’après-midi, toujours à la même heure. Une fois, il avait dérogé à la règle et mon regard inquisiteur l’avait presque poussé à m’avouer qu’une urgence avait eu lieu, mais qu’il avait perdu le patient. J’étais admirative de cet homme qui se donnait corps et âme à son métier, à ses patients.  Avant qu’il n’arrive près du lit, je retournais mon calepin, pour être sûre qu’il ne puisse pas voir mes talents le dessinait quand il n’était pas à mes côtés.

- J’ai couru dix kilomètres aujourd’hui, je peux dire que je suis en forme ! J’ai eu un peu de mal sur les deux derniers, je dois l’admettre, mais ne dites rien à personne !

Bien évidemment, c’était impossible, mais mon envie de sortir de cet endroit, me démangeait. Non pas de rentrer chez moi, mais juste, de sortir, d’aller sous cet arbre, de pouvoir supporter le vent sur ma peau, mais les infirmières refusaient, prétextant que l’accord du médecin devait être obligatoire. O diable le médecin, je connaissais mes capacités !

Il releva le drap sur la partie de ma jambe blessée et je détournais les yeux, mon cœur s’emballant avec ce regard perçant sur ma personne. Un énième frisson parcouru mon échine lorsqu’il posa ses doigts sur ma peau. C’était doux, frais voir froid, mais au combien doux.  

Pourquoi ce geste était si important pour moi, alors que mon mari, lui, ne me voyait pas de la même manière. En soit, le docteur Cullen, ne me voyait que comme une patiente en plus, mais il avait au moins la décence de me sourire, que mon mari, lui, n’était pas venu une seule fois. Mon regard se voila de tristesse, de remarqué, encore et toujours que ma vie n’était pas telle que je l’avais voulue. Dans mes pensées, sombres et tristes, comme à l’habitude depuis mon mariage, ce fut le regard coloré du médecin, planté dans le mien, accrochant avec assurance le mien, qui me fit sortir de ma stase.

Il avait remarqué mon changement d’état…Il le remarquait toujours à dire vrai. Il avait cette conscience professionnelle qui lui permettait de comprendre son patient. Je jalousais tous les autres patients. J’aurais aimé, une fois dans ma vie, être unique aux yeux de quelqu’un.  Sa voix sembla trembler, était-ce…pour moi ? Un sourire, factice, traversa mon visage, pour tenter de le rassurer.

- Tout va bien… Ils y a des maux que même votre médecine ne peut soigner Docteur.

A quoi bon lui mentir ? Il savait, d’un simple regard, souvent, il savait.  J’étais résigné et malgré le faible rictus, ma voix sonnée plus grave que d’habitude. Je me redressais, prenant appuie sur mes mains et d’un geste mal ajustée de mes cuisses, le calepin alla trouver une place sur le sol. Je m’arrêtais de respirer une petite seconde, avant de glisser un regard inquiet sur le sol. En soit, le calepin était ouvert, j’aurais peut-être dû le fermer…Le soucis étant, que maintenant, le seul dessin qu’il pouvait voir était son visage.

Mes joues devinrent pourpres, mon regard fuyant, mon cœur s’emballant alors que je devais trouver, rapidement, une explication.

- Zut ! Je voulais vous offrir ceci le jour de ma libération pour vous remercier de votre attention…Je sais bien que c’est votre métier, mais je voulais vous offrir ce petit présent…


Ma libération, n’était pas le jour où je sortirais de l’hôpital, mais plutôt le jour où je suis rentrée ici. Pour le cadeau, en soit, ça n’était pas un mensonge, j’avais vraiment pensé à lui offrir, cette fois, je n’avais pas le choix.

- J’ai peur qu’il ne soit pas très bien réussi…


J’avais pris plus de soin pour effectuer ce dessin, des heures durant, je savais sa qualité, mais je ne voulais pas qu’il me prenne pour une autre patiente un peu idiote. Je le laissais aisément regarder le reste des croquis, après tout, je ne pouvais pas bouger pour le ramasser, il le ferait à ma place. Généralement, on pouvait y voir des prises de vue de la vue que j’avais depuis mon lit d’hôpital.
Une chose dénotée entre le visage de mon docteur et tous les autres dessins. Le visage du Cullen était illuminé de beauté, des traits fins et fluides, une atmosphère plus douce, plus tendre que les autres aux traits plus grossiers, plus féroces. Mon humeur trahissait la vérité. Même dans tous ceux qui ne représentaient pas la vue que l’on m’offrait ici, tous les dessins semblaient tristes ou mélancoliques. Il était la première personne à entrer dans mon monde et ça me rendait nerveuse, hésitante. Sans comprendre le cheminement moi-même, je sentis perlais rapidement, trop rapidement pour que je ne le cache, des larmes. Pourquoi avais-je les larmes aux yeux ? Après tout, ici, j’étais en sécurité et sous le regard bienveillant de quelqu’un. Une larme glissa de mon œil pour courir le long de ma joue. J’étais perplexe, je ne comprenais pas moi-même ce qu’il se passait.

J’aurais aimé être celle qui était heureuse. J’aurais aimé retrouvé la joie de vivre qui m’avait poussé à grimper à un arbre, dix ans plutôt. Alors oui, j’étais tombé et ma jambe s’était brisée, mais j’avais pu tenir tête au jeune médecin blond qui s’était occupé de moi. Je n’étais plus celle qu’il avait rencontrée, un chaud matin d’été. Comme l’hiver qui venait nous entourait, j’avais perdu de ma jovialité.



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Carlisle Cullen
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Jeu 24 Aoû 2017, 02:28
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Une routine, toujours une routine. Mais celle-ci était plus plaisante que les autres. Je n'avais pas le malheur face à moi, je ne voyais pas la mort planer au dessus de son être sans que je puisse faire quoi que ce soit. Pourtant, cette routine était de celles que j'arrivais le moins à supporter. Il me fallait me faire violence pour ne pas lui sauter à la gorge. Moi qui n'avais jamais goûté au sang humain en quelques deux cent années, j'avais une folle et irrésistible envie de planter mes crocs dans sa gorge douce et blanche.

Mes gestes demeurèrent professionnels alors que j'inspectais sa jambe. Les souvenirs d'une même situation me revinrent. Elle était plus jeune, plus fragile encore mais surtout plus joyeuse et effrontée. La jeune demoiselle devant moi ne se laissait guère faire comme à présent et ses mots inondaient la pièce de joie à l'instar du soleil qui aimait bien poindre le bout de son nez durant mes visites. L'enfant s'amusait à me faire tourner en bourrique et à me compliquer la tâche. Elle a toujours eut ce don pour rendre mes routines moins mornes.

Confondu dans mes souvenirs, je laissais un sourire naitre sur mes lèvres. J'écoutais sa voix, si belle, si mélodieuse. Elle était comparable au chant des sirènes qui charment les malheureux qui osaient trop s'approcher d'elles. Elle était ma sirène, elle chantait pour moi et j'écoutais avec plaisir, me laissant charmer par la douceur de sa voix.

Je me surpris à rire lorsqu'elle me raconta son périple. Cependant je voyais bien qu'elle ne désirait qu'une chose, sortir voir le monde et s'éloigner de cet hôpital. Qui désirait rester dans cet endroit qui était, la plupart du temps, signe de mort ? Un soupçon de tristesse traversa mon esprit un instant. Je ne la reverrais plus. Elle irait vivre sa vie et je continuerais la mienne loin de cette ville. Et pourtant je gardais espoir de la revoir, encore une fois. Cette promesse je la lui avais déjà faite lorsque, pour la première fois, je croisais son regard. Elle était si jeune et déjà si belle.

Oh j'aimerais t'aider, plus qu'avec ma propre médecine et mon savoir. Il y a des choses que l'on ne peut soigner qu'avec un peu de tendresse et tu sembles en manquer cruellement. Combien de fois sont-ils venus te rendre visite ? Je suis la seule personne que tu croises au quotidien et je mets un point d'honneur à venir te voir tous les jours. Le matin j'aime te voir te réveiller et le soir j'aime discuter brièvement avec toi. Nos entrevues sont trop courtes, trop professionnelles. Je ne comprends pas ce sentiment qui m'envahit à chaque fois que je suis près de toi. Je ne comprends pas ce besoin de te prendre dans mes bras, de te protéger du monde entier. Après tout, tu n'es qu'une patiente comme les autres alors pourquoi ai-je l'impression que mon coeur revit lorsque je t'entends ?

Ta voix est emprunte de tristesse. Une tristesse qui me traverse de toute part. Je veux faire tellement pour toi. Mais je ne peux pas. Nous ne venons pas du même monde et tu es déjà mariée.
Tu tentes de te redresser et je t'aide. Je ne désires pas que tu te blesses plus encore. Mais un carnet se dérobe de tes draps et tombe. Ce même carnet que tu poses toujours lorsque j'arrive dans ta chambre. Tu dessines il me semble et j'ai toujours voulu voir tes dessins.

Par réflexe, je ramasse le carnet et reste surpris devant le dessin tracé sur le papier. Mon visage. Je me sens flatté et en même temps triste. Pourtant, je t'offre un petit sourire et ris doucement devant ta gêne. Tu n'as pas à être gênée, tu n'es pas comme ces autres femmes qui cherchent à me faire la cour grâce à leurs charmes féminins. Tes intentions sont pures, tout est pur chez toi. Mon regard se pose sur toi alors que tes joues se colorent doucement d'un rouge exquis. Le monstre grogne au fond de moi, il cherche à se libérer et à planter ses crocs dans ta chair. Il suit l'appel du sang, de ton sang à l'odeur si parfaite.

Mon regard se détourne du tiens et je tourne doucement les pages de ton carnet, admirant ton tracé. Les multiples paysages qui se succèdent me font voyager au fil du temps que tu as passé à les dessiner. Le monstre se calme, absorbé par tous ces dessins faits d'une main assurée mais visiblement triste. Puis je reviens sur mon portrait que je prends le temps d'admirer. Tu me laisses sans voix, je ne sais quoi te dire.

Merci, dis-je alors simplement.

Je laisse un petit silence s'installer avant de balayer tes craintes.

Vous avez indéniablement un don, Esmée. Je le trouve, au contraire, très ressemblant et réussit.

Je te souris avant de reposer ton carnet sur ta table de chevet. Je suis resté trop longtemps dans ta chambre, la brûlure dans ma gorge s'intensifie. Pourtant, je ne peux me résoudre à partir maintenant.

Tes larmes me surprennent. Pourquoi caches-tu tant de tristesse en toi ? Ô Esmée, ne pleures pas. Je m'approche de toi et m'assieds sur le lit à tes côtés. Je ne devrais pas briser cette distance entre nous. Tu étais ma patiente et il n'était pas convenable que je me comporte ainsi. Mais je ne pouvais te laisser aussi triste. Aussi passais-je doucement mes doigts sur ton visage pour en chasser les larmes. Tu n'avais pas le droit d'être triste. De toutes, tu étais celle qui méritait le plus le bonheur.

Ne pleures pas s'il te plait, te murmurais-je.

Ô comme j'avais envie de te prendre dans mes bras pour te consoler. Ô comme j'avais envie de te protéger de cette tristesse. Mais tu étais mariée et j'étais ton médecin. Je n'avais pas le droit de faire une chose pareille. C'était inconvenant. Et pourtant, oui, pourtant, à cet instant je n'avais que faire des convenances.

Pourquoi tant de tristesse dans ton regard ?

Je voulais être l'ami, le confident. Je refusais de demeurer le médecin professionnel, je refusais de ne plus te voir. Et pourtant, c'est ce qui allait arriver. Tu allais retourner dans ta famille et vivre ta vie et je vivrais la mienne, seul. Nous n'étions pas du même monde et ô que cela me brisait le coeur.
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#4
Jeu 24 Aoû 2017, 11:41
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Perdu dans un monde imaginaire, comme le monde des livres que j’aime temps, de l’Art qui m’apaise, je tentais de faire abstraction des frissons qui saisissaient mon corps. Il y avait plus qu’une simple réaction à la fraicheur de sa main sur ma peau brulante. Il y avait plus qu’un mal-être d’être touché par un homme. Il y avait plus qu’envier cette tendresse, gestes pourtant si rares. Non, malgré tout cela, il y avait autre chose moi. Une petite voix qui me hurlait que si ma peau réagissait ainsi, c’était lui et non la bienséance.

A l’époque d’une Esmée plus épanouie de par ses à peines 16 ans révolus, de part la folie qui l’entourait, le monde qu’elle voulait découvrir, je me souvins avoir presque marché tout de suite. Oh, je me souviens même, qu’il avait à peine passé la porte, qu’à l’aide du baldaquin de mon lit, je m’étais mise debout, pour le voir partir, par la fenêtre. Je n’avais juste pas pensé qu’il puisse avoir oublié quelque chose. Ce regard, quand il revint, quand il me vu debout. J’étais restée clouée sur place, il avait réussi à me rendre mal à l’aise, il n’y avait plus rien d’effrontée. L’intensité de son regard avait parlé à sa place et je mettais toujours demandé si j’avais eu raison. Voyais-je de l’amusement, autant que de la colère, d’être déjà debout ? Avais-je réellement vu une pointe d’agacement, mais de respect, d’amusement où peut importe comment on peut l’appeler pour m’avoir vu debout si tôt, oubliant la douleur, la gêne ?

Et pourtant, avant qu’il ne parle, j’avais déjà regagné mon lit, le visage trahissant l’excuse, l’hésitation. Le regard baissait, le cœur lourd, j’avais préféré évité de le regard, pas lui et son regard doré qui, déjà à l’époque, me paraissait si merveilleux.

Depuis mon arrivée ici, dans la morosité des longues journées, j’avais plaisir à chercher son sourire, à le faire rire. Un défi peut-être stupide, mais c’était ma façon à moi, de ne jamais revoir ce regard que j’avais vu, des années plus tôt. Il avait du me prendre pour une écervelée qui se moquait de sa jambe, alors cette fois, je voulais être plus raisonnable. A dire vrai, ça n’était pas lui qui m’avait rendu si morose, mais la vie entre nos deux rencontres. Un rire, aussi infime soit-il fut la plus belle des musiques que j’avais pu entendre aujourd’hui.

J’aurais aimé savoir pourquoi je pouvais faire confiance à ce médecin, à être le plus naturelle et sans détournement. Je répondais à ses questions, sans dire l’exacte vérité, mais je ne mentais pas. Non, je n’allais pas bien et je lui avais avoué, à demi-mot que c’était mon esprit, peut-être même mon cœur et non ma jambe qui me faisait tant souffrir. Son regard, quand il accrochait le mien, avec cette étrange sensation de ne jamais le lâcher, semblait me scruter et lire en moi avec tant de facilité. Et pourtant, j’avais cette folle impression de lire en lui. Je gardais bien pour moi mes pensées, il était le médecin, l’homme, je n’avais aucun droit de parler librement de lui.

Mon regard curieux se pose sur lui quand il voit mon dernier croquis. Fait au fur et à mesure, cette semaine, de ses visites. Mes mains, nerveuses, se mettent à jouer entre elle, triturant chacun de mes doigts pour tenter de faire partir cette pression qui pèse sur mes épaules. J’ai peur de ce qu’il va penser et mon regard le quitte pour se poser sur le jeu incessant de mes mains. Je sens la lourdeur, non…la caresse de son regard sur moi, mes joues s’empourprent encore plus, mon cœur se débat dans ma poitrine. Je n’aime pas me sentir si faible, si mise à nue. Et pourtant, c’est…agréable.

J’entends le toucher des pages qui se froissent quand on les tourne. Oh mon dieu… Je ferme les yeux, j’ai l’impression de passer un interrogatoire où la fin sera l’échafaud. L’échafaud, c’est le simple « merci » qu’il répond. Mon cœur se serre dans ma poitrine, l’issue est tellement normale. Il n’aime pas mon dessin. En tant que médecin, il doit connaitre tellement de personne qui dessine bien mieux, qui lui ont tiré son portrait avec plus de brio que le regard d’une jeune femme subjuguée par le médecin.

Je relève mon regard vers lui, mon cœur s’emballant à nouveau, mais cette fois d’étonnement et de charme. Vient-il vraiment de parler de don ? Ma bouche s’ouvre un instant, de stupeur, mais aucun son ne peut sortir. Certains dessins ont été vus par ma famille, parfois même par mon mari, mais c’est la toute première fois que l’on me complimente. Un léger sourire éclaire mon visage avant que je ne secoue la tête, lentement. Ce n’est pas un don, mais un passe temps.

- Je… Vous exagérez sans doute un peu trop Docteur. Il…Il n’est pas aussi parfait que l’original.

Ma voix s’était faite plus douce, plus fluette, plus basse, un presque murmure que je voulais qu’il entende malgré moi. L’hésitation dans ma voix était facile à percevoir, non pas que je n’étais pas sûre de ce que j’avançais, mais j’avais peur de dire le fond de ma pensée. Je voulais retrouver la jeune Esmée, celle qui n’avait rien à perdre et tout à gagner. Celle qui été morte depuis le jour d’un mariage bien sombre.

Prête à lui faire mes adieux jusqu’au lendemain matin, j’avais baissée les larmes et ces larmes coulent sans que je n’en connaisse la raison. Mon cœur, lui ne perd aucun de ses gestes et à peine eut-il posé son corps sur le lit, que mon cœur s’emballe. Mon regard se tourne vers lui, cette proximité, cette pression supplémentaire. Mon cœur explose, presque littéralement, quand ses doigts touchent mon visage. Mes yeux se ferment, mon corps apprécie. Si sa présence avait fait s’emballer mon cœur, le toucher froid sur ma peau m’apaise, presque immédiatement.  
Sa voix se fait une douce caresse de soie, une tendresse infinie et mon regard s’ouvre à nouveau pour trouver ses yeux. Vient-il…de me tutoyer ? La surprise peut se lire dans mon regard, quelques micros secondes, avec que mes yeux ne se mettent à lui sourire. Si mes lèvres ne bougent pas, mon regard s’adoucit en le regardant. Pourquoi cette sensation nouvelle ? Invincible. Je me sens plus forte alors que nos peaux se touchent presque.

Il me parle, de nouveau. J’ai l’impression de sentir le souffle de sa peau rafraichir et enivré mes sens. Une fois de plus, il me tutoie, je me sens, presque au paradis, quand il est ici. Rien ne semble me toucher.
Je ne saurais dire ce qu’il m’a prit. Au même titre que mes larmes, ce geste ne fut pas contrôler par mon cerveau. Mon visage s’approcha de lui avant que mon front ne se pose sur son torse. Mes mains s’accrochèrent à sa blouse, je refusais de lâcher cet homme. Lentement, sans bruit, les larmes glissèrent sur mes joues pour s’écraser dans un silence de mort, sur les draps de mon lit. Mon corps frissonnait, de cette présence, exit la fraicheur de son corps que je pouvais ressentir, c’était sa présence, nos deux corps qui se touchent qui avait réussi à me faire briser mes barrières.

Je m’abandonnais dans ses bras. Mon enseignement me l’interdisait, mais que pouvais-je faire d’autre face à cet homme ? Avec cette impression, que depuis toujours, il lit en moi, me comprend. J’aimerais pouvoir lui apporter le tiers de ce qu’il m’apporte à cet instant.

Je pleure. Contre lui. Dans ses bras. Je sais qu’il faudra rompre se contact, qu’il faudra que je m’explique… Mais lui, ne sait-il déjà pas tout ? Sait-il qu’ici, personne ne vient me voir ? A-t-il pu voir la différence de personne qu’il a croisé au fil des années ?

- Je suis désolée…

Non, je n’avais aucun droit de pleurer en face, du moins, contre un inconnu, mais je n’avais pas pu supporter son regard emplit de douceur, pour moi. Du moins, j’aurais voulu qu’il ne soit que pour moi et non son attitude envers chacun de ses patients.

Je finis à contre cœur, par rompre ce contact qui malgré la fraicheur, m’avait apporté tant de chaleur. Lentement ma main glisse sur la table de chevet, prenant un mouchoir que je glisse le long de mes yeux. J’ai été faible…

- Veuillez me pardonner, Docteur Cullen… C’est juste que… Je n’ai jamais imaginé ma vie de cette manière.

Je repose le mouchoir avant de remettre un peu d’ordre à ma chevelure. Je me sens tellement plus forte avec lui et pourtant, je sais que nos chemins se sépareront dans quelques semaines. Mon regard prend appuie sur n’importe quoi qui puisse m’apporter du courage avant de trouver leur place en saisissant le regard de ce médecin.

- Je doute que vous vous en souveniez… Il y a…presque dix ans, nous nous sommes rencontrés, vous et moi. Vous avez soigné, la même jambe. J’étais si… jeune et insouciante. J’avais des rêves pleins la tête en pensant que je pouvais changer le monde. Je faisais fit de la douleur, que cela vous plaise ou non. Et pourtant…

Un sourire été nait au coin de mes lèvres alors que me souvenir qu’il faisait partie de ma vie, l’espace d’une seconde, une belle et magnifique seconde de ma vie. J’avais sourit. D’abord, en parlant de lui, un sourire radieux qui se fana en sourire triste. Ma vie…Je ne la voulais pas comme ça.

- Je me retrouve ici, avec ce sentiment que cette vie n’est pas la mienne… Je ne me plains pas, mais… J’aurais voulu autre chose. Je ne suis pas assez idiote pour croire au prince charmant sur son cheval blanc, qui me sauverait d’un destin funeste…Pourtant…Je…

Ne suis pas heureuse. A nouveau, les larmes emplirent mes yeux, mes mains se posèrent devant mon visage, voulant cacher le flot continu d’eau qui s’échappait de mes yeux. Je n’étais pas heureuse et toutes les barrières qu’avait érigées mon cœur pour me protéger venaient de s’écrouler. Rêverais-je en me retrouvant à nouveau contre cet homme ? Je ne devrais pas avoir cette pensée incongrue mais… Pourquoi cette douce sensation quand ses bras m’entourent ?




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Jeu 24 Aoû 2017, 20:58
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Te voir pleurer me fendais le coeur. Je ne savais quoi faire pour tarir ce torrent de larmes. Tu semblais tellement souffrir, t'accrochant à moi comme si j'étais une bouée. Mais je suis un monstre, douce Esmée, je suis un monstre qui cherche à se repaitre de ton sang. Cette proximité est malsaine, dangereuse pour toi. Pourtant je ne peux me résoudre à la briser et je me contente de te serrer dans mes bras, te protégeant du reste du monde. Ne pleures plus, douce Esmée, je suis là pour toi. Je veillerais sur ta personne tel un fantôme jusqu'à ce que ma présence te dérange.

Doucement, ma main dessinait des ronds dans ton dos, tentant de calmer ces pleurs douloureux. J'étais perdu, en proie à de multiples sentiments. L'injustice était l'un d'entre eux. Je ne pouvais croire que tu fusses si triste en ce moment alors qu'il y a de cela dix ans, tu riais et illuminais cette chambre. Le silence régnait en maitre dans cette pièce, brisé par tes sanglots. Que pouvais-je faire pour te soulager de ta peine ? Comment pouvais-je aider l'être le plus pur sur cette Terre ? Tu n'avais pas le droit d'être triste et le simple fait de te voir dans cet état de brisait. Je ne comprenais pas pourquoi cela suscitait en moi tant d'émotions, mais actuellement je me fichais bien de comprendre les raisons qui me poussaient à vouloir te protéger du monde entier. Ma douce et fragile Esmée. Je combattrais tes pires cauchemars ne serait-ce que pour revoir cette flamme de joie dans ton regard.

Ne t'excuses pas. Tu n'as rien fait de mal. C'est le monde entier qui devrait te demander pardon. Ma prise autour de toi se fait plus forte, se veut plus rassurante. J'aimerais rester ainsi toute l'éternité, j'aimerais te serrer dans mes bras pour toujours. Mais il était inconvenant qu'un médecin se comportât ainsi avec sa patiente. Et pourtant... Je soufflais doucement, tentant de réfréner le monstre en moi, trop heureux d'être aussi proche de son futur repas. Je refuse de te blesser, mais je refuse également de m'éloigner de toi pour te protéger. Je suis un homme égoïste qui se complait dans ton malheur, quelque part. Car ainsi, tu es dans mes bras et j'ai tout le loisir de te consoler, de t'enlacer. C'est une pensée ignoble, horrible, mais elle est ancrée en moi.

Je tarde trop à tes côtés mais je ne veux pas partir. Pourtant je vais devoir m'en aller. Cela me chagrine mais moins que de voir tant de tristesse dans ton regard.
Pourquoi rompt-tu cette étreinte ? Ne pars pas, reste dans mes bras, s'il te plait. Mais j'accède à ta requête et je me redresse, regardant avec une pointe de tristesse ton regard rougit par les pleurs.

Ta vie ? C'est donc ta vie qui te rend si triste ? Ô si seulement je pouvais te libérer de cette vie qui te fait tant souffrir. Mon regard d'or se voile d'une légère colère qui disparait aussitôt. Ca n'était pas mon rôle de te sauver de ta morne vie. Et pourtant j'aimerais être ce héros, être ton héros.

Ne t'excuses pas, dis-je, oubliant mes bonnes manières. Tu me faisais perdre tous mes moyens. Je serais prêt à tous les sacrifices pour te voir heureuse. Alors ne pleures plus, je suis là maintenant...

Tu te trompes, je me souviens parfaitement de ces instants, de la jeune fille effrontée que tu étais. L'évocation de ces souvenirs fait naitre un sourire sur mon visage, faisant écho au tient mais qui se fana bien vite. Je te regarde et je comprends mieux. Tu n'es pas faite pour cette vie que tu me décris. Ils te rendent malheureuse et cela me met en colère. Personne n'a le droit de te rendre malheureuse. Je soupire doucement et attrape tes mains tremblante. Je frissonne légèrement au contacte de ta peau chaude. Doucement, je caresse ces mains si fines et si belles dans le fol espoir te t'apaiser un peu. En vain, je vois bien qu'il faudra bien plus que ma simple présence pour te redonner le sourire.

Je suis désemparé, je ne sais pas quoi faire. Tu me mets face à une maladie que je n'ai pas appris à soigner. Les maux du coeur sont bien trop puissants pour êtres guéris avec la médecine que je connais.
Sans réfléchir, je te prends à nouveau dans mes bras, passant une main délicate sur tes cheveux. Je te laisse pleurer, vider ton trop plein d'émotions. Même si je ne le souhaite pas, tu en as besoin et je ne peux que t'offrir mon épaule pour pleurer.
De nouveau, je viens caresser ton dos, espérant mon geste réconfortant. Je n'avais jamais été confronté à telle situation.

Ne pleure plus, je suis là maintenant, dis-je pour toute réponse.

J'aurais aimé dire quelque chose d'autre, quelque chose de plus pertinent. Mais je n'arrivais plus à réfléchir. Tu me faisais perdre mes moyens, l'odeur de ton sang me rendait fou et la tristesse dans tes yeux me brisait. Je suis perdu et pourtant je me délecte de cette étreinte. Je suis un homme égoïste. Je n'ai pas à réagir comme ça, c'est inconvenant. Mais après tout, qui était là pour me juger ?

Je veux bien être ton prince charmant. Même si je n'ai rien d'un prince. Je viendrais te sauver de ce terrible dragon qu'est ta vie. Je viendrais et je t'emporterais sur mon cheval blanc, loin de toute cette tristesse. Mais même dans mes rêves les plus fous je ne pouvais pas. Tu étais une femme mariée et j'étais ton médecin...

Tu n'es pas heureuse Esmée... N'aies pas peur de le dire... soufflais-je alors que je posais ma joue sur le sommet de ton crâne. Si seulement je pouvais avoir des pouvoirs magique pour chasser ta peine.
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#6
Ven 25 Aoû 2017, 01:11
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I know i shoud'nt have to think about you like that.



Je n’aurais pas du craquer, ni une fois, ni la seconde. Il était le rempart, une force invisible qui me poussait contre lui. Il était médecin, il devait garder mes paroles pour lui, c’était son serment. Peut-être était-ce pour ça que je pouvais craquer avec plus de facilité. Si seulement il voyait la femme différente que j’étais depuis notre dernière rencontre.

Je frissonnais, allégrement quand je sentis ses mains sur moi, une fois de plus. J’étais son tableau, il était le crayon sur lequel il dessinait sa tendresse. Nous avions détruit les barrières qui séparait la patiente du médecin, le soigneur et la soignée. Nous ressemblions à deux amis et je savais bien, pourtant, qu’il ne pouvait ni être mon ami, ni rien d’autre. Je n’allais pas vers les autres et pourtant, lui, il fut le seul vers qui mon cœur acceptait de laisser passer la vérité.

Alors que je m’excuse, ou je pensais subir un sermon, ses bras, sa tendresse, sa force se plie sur moi, sans pour autant me briser. Il me rassure. Je ne sais pas si cela part d’un sentiment médical où si ça me concerne moi, mais c’est agréable. Beaucoup trop agréable que mon corps en frisonne d’avantage. Depuis quand quelqu’un ne s’est pas retourné vers moi pour me prendre contre lui en m’indiquant que tout irait bien. Non, même sans me parler, juste une étreinte rassurante. Mon cœur saigne d’une douleur que je ne pensais pas soignable. Et pourtant, ce docteur qui me fait face, dont les gestes dépassent le médecin, lui, il arrive à soigner ce que je ressens.

Son regard a changé et j’ose espérer que c’est bien la tristesse et non la pitié que j’y lis. Je ne veux pas qu’il me voit comme une petite sotte inutile et gauche. En fait, son regard me perturbe. D’un naturel joyeux, il passe par tellement d’émotions, que l’espace de quelques secondes, je n’ose plus respirer.  Avais-je réellement de la colère ? Non, il n’avait aucune raison de l’être. Il ne pouvait pas.

Il me tutoie encore, mon cœur savoure cette autre attention. En mon fort intérieur, j’espérais qu’il n’était pas comme ça avec les autres, que c’était juste avec moi. Juste…Lui et moi. C’est idiot de penser ça alors que mon cœur explose, mais avec lui, je me sens différente. Comme dix ans plus tôt, quand d’un seul regard, j’avais regagnais mon lit pour me soigner, moi qui n’écoutait jamais personne.

Mon regard dans le sien, je parle sans retenu. Non, il ne peut rien dire à mon mari, ni à mes parents. Je peux être libre avec lui. C’est ce que je sens depuis toujours. Je me sens libre et je peux être moi-même. Lui qui n’a pas prit mal mon dessin, qui au contraire, semblait l’apprécier. Apprécier une grande partie de ce que j’étais. Mon cœur loupe un battement, ma respiration se coupe une seconde et mon regard descend sur nos mains. Il tient mes mains dans les siennes et comme habituellement, la fraicheur de sa peau me procure frissons et bien être. Mes émotions ne changent pas, mais mon cœur ralentit, comme si sa proximité me procurait le début du calme après la tempête, ou avant la tempête.

Je quitte son regard pour nos mains, puis je ferme les yeux avant de sentir ses mains lâchaient les miennes pour m’entourer de ses bras, dans l’étau de son corps. Mon corps explose d’un énième frisson quand sa main frôle, s’engouffre même, dans ma chevelure. Comment puis-je émettre une barrière quand je le sens si proche, si attentif à moi et ma peine ? Je me sens bien, contre lui, tout en sentant mon cœur explosait d’une douleur tut depuis bien trop longtemps. Sa main glisse de mes cheveux à mon dos et presque instinctivement, je me love un peu plus contre lui, autant que je peux dans cette position pour profiter de la fraicheur de son corps.

Sa voix résonne proche de mes oreilles. Cette façon de me calmer et…cette promesse. J’aurais hurlé que c’était faux, qu’il ne pouvait pas et qu’une fois sortie de ses murs, il ne se passerait plus rien, que nous ne nous reverrons pas, que c’était une promesse en l’air pour calmer une patiente stupide à ses yeux et pourtant… Je sens tellement de véracité dans ses propos, que j’ai envie d’y croire.

Ses dernières paroles m’étonnent et me rassurent à la fois. Alors, il l’a vu ? Je ne suis qu’une piètre menteuse, dans ce cas ? Et Ô combien il avait raison. J’avais peur de mettre des mots sur la vérité, mettre des paroles, un son sur une douleur que je voulais taire pour faire plaisir à mes parents.

Sans m’en rendre réellement compte, mes jambes se rapprochent de moi, même celle qui me fait souffrir, mais que je peux bouger grâce aux antalgiques. A dire vrai, comme appeler par son corps, je me love un peu plus contre lui, sans presque, aucune retenue. Ma conscience me hurle que ça n’est pas bien, qu’une femme mariée n’a pas ce droit, mais mon cœur, lui, en a terriblement besoin. Et puis, s’il me repousse, j’aurais ma réponse. Réponse que je pense avoir en sentant sa tête, sa joue se poser sur mon crâne. Il…apprécie notre étreinte ? Mon cœur s’emballe, ma respiration se fait presque filante.

- Je n’ai pas le droit. J’ai subis ce mariage pour mes parents, je me dois d’être une femme hors pair, pour eux.

Je gigote contre lui, je tremble, mais pas à cause de lui, mais de la colère qui m’anime. Des sentiments que je découvre avec lui autant que cette facette de femme d’un autre temps.

- On ne devrait pas épouser quelqu’un pour sa famille. Traitez-moi de romantique où d’utopiste, mais la vie, ça n’est pas un sacrifice ! Me lever chaque matin, auprès d’un homme que je n’aime pas, qui est… Et ce devoir conjugal, dans le seul but de faire traverser un nom dans les années. Je ne voulais pas que ma vie se résume à la pale copie d’une esclave !

Je ne finis pas une phrase, je ne veux pas dire la vérité. Et pourtant, n’a-t-il pas vu les bleus qui parsèment mon corps ? Oh, oui, il doit savoir… Ce médecin sait tout de moi. Je ferme les yeux, tout en prenant une grande respiration. Les larmes ont cessées, mais la colère, elle, elle reste, elle grandit, elle trouve sa place, comme si elle avait toujours été là.

- J’ai toujours pensé que ma vie serait digne d’un compte de fée. Sans doute lis-je trop de livres. Je voulais voyager, vivre une vie en compagnie de ce que les livre traite comme étant le grand Amour. Oui, vous devez trouver ça idiot. J'étais une aventurière, étant enfant. Je grimpais aux arbres, je courais, je sautais, j'étais curieuse... Je voulais que le monde m'appartienne. Et intérieurement, je ne voulais pas que l'on me force à épouser quelqu'un, non, je voulais trouver cet homme qui partagerais mes envies et me ferait découvrir le monde... Notre monde.

A nouveau, mon corps est traversé de soubresaut de larme et de colère mélangée quand le courage me vient enfin de prononcer à haute voix la vérité. Pourquoi le cacher, il le sait, il le voit…Il l’a dit. Ma voix se brisa quand la fin de la phrase sonna.

- Je ne suis pas heureuse…

Bien évidemment, je cache la vérité sur un homme parfois violent, un homme acariâtre qui me traite de manière exécrable. Ici, dans cet hôpital, c’est des vacances loin de lui. La vérité est dite, je me sens soulagée, soudain, la peur me prend au ventre. Je m’éloigne à contre cœur de lui. A contre cœur, car malgré tout, je reste dans sa zone de confort, sa zone personnelle, je me refuse de le quitter, j’ai besoin de le sentir, de lire dans ses yeux quand il me dirait la vérité.

- Docteur Cullen ! Je vous en prie ! Vous êtes tenus au secret médical, vous ne pouvez pas dire tout ce que je vous dis ! Je vous en prie, promettez-le-moi !

Il devait en rien parler de la violence que je subissais, du désarroi de ma vie, de mes envies et de tout ce que je lui avais dit. Je savais qu’il devrait me quitter dans quelques minutes et je ne pourrais pas vivre convenablement jusqu’au lendemain matin, sans savoir si oui ou non, il m’avait trahi moi et mes secrets. Ses bras que j’avais sentis presque toujours depuis son arrivée, autour de moi, m’indiquait le contraire et pourtant, j’avais besoin qu’il me le dise, d’entendre sa voix suave me le dire, de lire dans ses yeux dorés que pour une fois, je pouvais faire confiance à quelqu’un.





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Je te regarde. Tu es si belle, si pure. Ces mots ne cessent de hanter mon esprit qui s’affole soudainement. Arrête, ne te blesses pas plus que tu ne l’es déjà, laisse cette jambe tendue, je suis là pour te créer un havre de paix, cesse de faire souffrir ton corps. Mon regard s’assombri légèrement, plus inquiet qu’en colère cependant. Je n’ai plus jamais eu à souffrir de quoi que ce soit une fois ma transformation terminée. Mais je peux aisément comprendre ce que les humains ressentent lorsqu’ils ont mal physiquement et je ne te le souhaite pas, malgré les antalgiques. Je m’assois plus confortablement sur le lit et te ramène à moi, dans une étreinte protectrice. Je suis là douce Esmée.

Tu n’as aucune obligation si cela doit te faire souffrir. Je retiens mes protestations violentes. Je reste calme malgré la myriade de sentiments qui constelle mon regard ambré. Je te regardais, frêle entre mes bras froids. Le tissu de ma blouse ne suffisait plus à retenir la froideur de mon corps de glace. Tu étais là, un rayon de soleil enfermé dans un étau de glace. Un rayon de soleil qui réchauffe le vieux cœur glacé d’un homme qui n’y croyait plus. Quelque part, ton malheur fait mon bonheur et je m’exècre d’avoir de telles pensées. Je respire doucement, ou du moins en donne l’illusion. Je m’enivre de ton odeur à peine cachée par les odeurs de l’hôpital. Le monstre se délecte de son futur repas. Je devrais partir mais je ne peux pas t’abandonner à ta tristesse. Au diable ce que j’ai à faire ensuite, je serais prêt à tout arrêter pour toi, pour te redonner ce magnifique sourire que j’ai connu il y a dix ans.

Je ne suis pas d’accord avec toi. Tu es loin d’être utopiste ou romantique. Tu désires ce que toute femme est en droit de désirer. Et si je le pouvais, je te donnerais tout ça. Mais je ne puis pas m’immiscer dans ta vie, dans tes sentiments. Je ne suis que ton médecin, ton médecin qui profite de ton malheur pour te voler quelques étreintes. Je soupire doucement, passant à nouveau une main dans tes cheveux soyeux. Je sais parfaitement qui est l’homme que tu as épousé. Penses-tu que je sois resté loin de toi malgré mes promesses ? Crois-tu réellement que j’ai pu te lâcher ne serait-ce qu’une seule fois ? Je suis ton ombre et je sais tout ce qu’il te fait subir. Pourtant je n’interviens pas, je laisse les choses aller. Je ne suis pas ton prince, je ne suis qu’un vil voyeur… Je t’ai vu grandir, je t’ai vu épouser cet homme et pour la première fois depuis ma longue existence, j’ai sentis mon cœur se serrer de chagrin lorsqu’il passa ton alliance à ton doigt. Puis je me suis éloigné, fou de douleur. Je savais bien que tu ne resterais pas seule toute ta vie, je savais bien que je n’étais qu’un moment ponctuel dans ton enfance. Mais j’ai eu mal lorsque cette vérité éclata au grand jour.

Je me tenais à distance de toi, je tentais de t’oublier, d’oublier ton rire, ton sourire, tes yeux, ton odeur… Mais ma mémoire à de cela extraordinaire qu’elle n’oublie pas. Alors je m’enfermais dans le travail, toujours plus, jusqu’à ce que je cède à mon envie de te revoir et aille, ce soir-là, espionner tel un voyeur ta nouvelle demeure. Et j’ai vu la violence que tu subissais. Impuissant, j’assistais à ce triste spectacle. J’étais hors de moi mais je n’ai rien fait. C’était ta vie désormais et je ne pouvais m’immiscer dedans. Et je regrette, ô combien je regrette ma passivité…
J’inspire grandement, laissant la colère disparaitre au fond de moi. Ton mari ne mérite pas de vivre mais je ne suis pas homme à juger autrui. Je ne suis pas homme à condamner. Pourtant ô combien j’aimerais lui ôter la vie de mes mains. Tu me pousses à avoir des sentiments que je n’avais jamais eus auparavant… Je te serre à nouveau plus fort sans pour autant oublier ta fragilité. Je souhaite t’enfermer dans mes bras protecteurs pour toujours. Je souhaite t’emmener loin de cette vie qui te rend malheureuse. Mais je ne peux pas, je suis si impuissant…

J’aimerais être cet homme avec qui tu parcourrais le monde. J’aimerais être cet homme qui te rend heureuse, qui te fait sourire. J’aimerais être celui que tu nommes grand amour. Ô Esmée, tu n’as jamais cessé d’être cette casse-cou qui me donnait du fil à retordre il y a dix ans. Elle est toujours là, cette Esmée aventurière, elle est là, enfouie sous une couche de tristesse. Je te serre contre mon torse, te laissant pleurer à chaudes larmes. Puisse mes étreintes t’êtres réconfortantes. Puisse ma présence te rassurer et te redonner un peu de ce bonheur perdu. Je ne suis que ton médecin et pourtant j’aimerais être plus. Mais je ne peux pas… A quoi bon exercer un métier fait pour aider et sauver les gens si l’on ne peut pas soigner les blessures du cœur d’un tel ange ? A quoi bon se prétendre excellent dans l’art de soigner si l’on arrive pas à ôter de ce magnifique regard la tristesse qui l’entache ?
Je sais ô combien tu n’es pas heureuse et j’aimerais taider…

Tu t’éloignes de moi et c’est à contre cœur que je te lache. Je passe cependant une main qui se veut douce pour chasser les derniers vestiges de tes larmes. Ne pleures plus, s’il te plait, je suis là. Mon regard est empli de tristesse et de colère. Je suis furieux contre moi, contre mon incapacité à t’aider, contre mon impuissance. Ton cœur s’affole, je relève la tête, inquiet. Tu paniques, pourquoi donc ? Tu ne me laisses pas longtemps dans l’interrogation puisque tu débites rapidement tes craintes. N’aies crainte je ne dirais rien. Comme tu le dis, je suis tenu au secret professionnel. Tu n’as rien à craindre, tu es en sécurité ici.
Un léger sourire rassurant vient naitre sur mon visage avant que je passe une main dans tes cheveux de façon affective.

N’aies crainte, je ne dirais rien.

Sur ces mots, je me lève tout en prenant soin de te réinstaller correctement dans ton lit. Je remonte les couvertures jusqu’à ton ventre et t’offre un nouveau sourire, désolé cette fois. Je ne peux pas rester plus longtemps. Le monstre s’impatiente et j’ai a faire, malheureusement. Mais sois sans crainte, je reviendrais te voir tous les jours jusqu’à ce que tu sortes de cet hôpital. Je t’offrirais un petit répit dans ta vie malheureuse. Esmée, je te le promets, je te redonnerais le sourire un jour.
Je m’éloigne de toi, à contre cœur avant de me rapprocher de nouveau, me penchant à dessus de ton magnifique visage. Lentement, je m’autorise à enfreindre les règles de bienséance. Je m’autorise à faire ce qu’aucun homme n’avait le droit de faire à une femme mariée. J’apposais mes lèvres sur ton front en un doux baiser. Puis je te chuchotais quelques mots, regrettant de devoir te quitter si vite.

Je suis là, Esmée. Je suis là pour toi alors ne sois plus triste s’il te plait.

Sur ces mots, je me redresse et te souris doucement. Je ne veux pas te quitter ce soir. Je veux rester te regarder dormir. Mais j’ai des obligations. Le devoir m’appel et je ne suis resté que trop longtemps dans ta chambre.
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#8
Lun 28 Aoû 2017, 21:03
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C’était avec une facilité déconcertante que je lui parlais, oubliant la retenue que je devais faire preuve face à cet homme. Face à tout autre homme que mon mari. Dieu que je ressentais une certaine liberté, un certain plaisir de pouvoir enfin parler sans avoir à me contraindre. A quoi bon mentir, cacher la vérité, moi qui pleure, aisément contre lui et le barrage que me prodigue ses bras me rassure. Il me protège du monde. Je ne sais pas pourquoi, ni comment, ni la logique qui m’anime pour arriver à une telle conclusion, mais c’est ce que mon cœur battant fortement me dicte et je veux garder cette possibilité.

A nouveau sa main glisse sur sa joue. Le temps s’arrête, l’instant semble durer des heures. Mon cœur loupe un autre battement, un léger sourire sur mes lèvres, une impression de bien être comme je n’en ai plus connu depuis longtemps.  Il ne cesse de me toucher et je devrais mettre un terme à tout ça et pourtant, je m’y refuse. Les attentions qu’il me donne sont celles dont j’avais toujours besoin. Je relève mon regard hésitant sur le sien, dans le sien, pour ne plus en décrocher, comme si ma vie en dépendait. Tout change et son regard, depuis toujours, me soutient. Je ressens sa main sur chaque membre qu’il a touché et mon cœur semble s’apaiser.

Il me rassure. Il me promet de garder ce secret que je lui ai transmit et le faible sourire que je lui accorde en compensation, j’espère qu’il en comprend toute l’intensité. C’est plus qu’un remerciement. Je lui fais confiance. Comme la première fois que je l’ai vu et qu’il m’a soigné, comme parfois, quand je cru le voir au détour d’une rue. De voir parfois, ses yeux dorés quand certains de mes mouvements.

Il semble vouloir que je m’installe mieux, ses gestes sont fluides et pourtant, dans ses doigts, dans ses mains, j’ai l’impression de ne pas peser plus lourd de trois noisettes. Il prend soin de moi avec une telle tendresse que je rêve, éveillée, que ça ne soit pas le médecin qui soit en face de moi. Pourtant, qu’aimerais un homme comme lui, de quelqu’un comme moi ? Son regard me pénètre, que j’ai l’impression qu’il me parle et pourtant, ses lèvres ne bougent pas. Il sera là, c’est ce que je vois.
J’aurais voulu le retenir, avant qu’il ne parte, j’avais levé les doigts avant de les laisser retomber sur le lit. Je ne pouvais pas faire ça. J’étais mariée. Malheureuse, mais mariée… Pourtant, il se retourna vers moi, mon regard transpirait l’inquiétude et l’interrogation. Il s’approcha, son regard était sérieux et tellement profond, que c’est mon cœur qui lui répondit en s’accélérant, ratant parfois sa course folle. Course qui ne fit que s’accélérer quand son visage arriva au dessus du mien, que ses lèvres s’approchèrent de moi. Cet instant était aussi chaleureux que sa peau était froide. Je ne m’inquiétais plus de le savoir frais ou froid, je me moquais des raisons, moi, il réchauffait mon cœur.

Nos visages étaient si proches, que je pouvais presque sentir l’odeur et la douceur de son haleine sur ma peau. Un sourire gênée, mais ö combien satisfait de ce rapprochement. Je ne pouvais pas lui dire oui, ni non. J’en étais incapable. Je ne savais pas de quoi demain serait fait.
Je sais, par contre, comment se déroula ma nuit et toutes mes nuits après cette visite. Dans ce lit trop petit, trop gênant, trop peu confortable, trop froid, je tournais et me retournais sans savoir trouver ma place. Ma place, j’avais l’impression de savoir où elle était.

- Carlisle…

Depuis son léger baiser, ses étreintes, ses caresses, mon cœur battait d’une chamade nouvelle et il était la clé de ce rapide bien-être. La nuit, toutes les nuits durant, son prénom passait mes lèvres. Prénom que je n’osais pas prononcé en le voyant.  Docteur Cullen, ce vouvoiement pour tenter de mettre une certaine distance que nous avions brisé l’un et l’autre. Une ambiance plus sensible, moins pesante et des visites toujours appréciée.

Apprenant que l’on me ferait passer en rééducation, moi qui guérissait fortement vite et bien, je soupirais. Marcher voulait dire partir d’ici. Marcher voulait aussi dire avoir l’accord pour aller sous l’arbre que je voyais depuis ma fenêtre pour respirer, enfin, l’air frais.

J’avais commencé à en parler aux infirmières, refusant d’en discuter directement avec Carlisle, pour ne pas lui faire penser que cet instant de faiblesse était pour l’amadouer. Elles m’avaient jurés qu’elles parleraient à mon médecin. A Carlisle, donc. Ces séances de rééducation était une aubaine dans mes journées mornes. Dessinant sur les dernières feuilles de papiers, pendant que l’on me massait la jambe, mon regard se posa sur l’horloge. A cette heure-ci, j’aurais du être dans ma chambre et mon blond de médecin aurait passé la porte, sourire ravageur sur les lèvres, venant prendre soin de sa patiente. Je n’allais pas donc le voir, alors que l’on s’occupait de moi. Mon regard se fit triste une seconde, assez pour que l’infirmière perçoive le changement dans mon attitude.

- Madame Evenson ? Tout va bien ?
- Fort bien…Oui, bien sûr.

Après avoir échauffé ma jambe, deux infirmières m’aidèrent à me lever, prenant appuie sur ce que j’appelais des barres parallèles. Etant jeune, en classe, j’aimais beaucoup m’amuser avec, faisant hurler les professeurs qui me trouvaient trop folle. Cette fois elles allaient m’aider à remarcher. Mon regard posa sur l’horizon, cachant la douleur que je pouvais ressentir en me rappelant de comment j’en été arrivé ici. Lui. Mon mari. Une dispute, violente, avait éclaté. Je voulais descendre dans les escaliers, pour partir et…Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Etait-ce lui qui m’avait poussé ? Etais-je tombé seule ? Etait-ce pour cela qu’il ne venait pas me voir et que ma mère avait tout fait pour me faire soigner ? Se pourrait-il que ses coups sois devenus plus violent ?

- Madame Evenson ?
- Esmée…Juste…Esmée.

Je voulais, le temps de quelques semaines, quelques instant, redevenir celle qui s’était blessée des années plus tôt et qui aimait la vie. Le premier aller, fut compliqué. J’avais peur de poser ma jambe sur le sol, peur de ressentir la douleur que j’avais ressenti en arrivant en bas des escaliers. Mes mains tremblaient, mon cœur se débattait et pourtant, en moi, naquit une flamme que je pensais oubliée. Je me redressais, soupirer un grand coup, avant d’entamer le retour. Mes gestes n’étaient pas précis, mais ils avaient le mérite d’être présent. Ma jambe n’était pas brisée, je n’étais pas brisée. Fissurée, peut-être, mais pas morte. C’était ce que Carlisle m’avait apporté, dans ses gestes et paroles. Je pris une profonde respiration, commençant à nouveau une lignée, quand l’infirmière parla, beaucoup, trop fort à mon gout.

- Madame Evenson !
- Esmée !
- Esmée, calmez vous ! Vous allez vous faire mal !
- Vous m’avez dit que si j’arrivais à marcher, que si je faisais des efforts, vous me laisseriez sortir !
- J’ai dis que j’en parlerais au Docteur Cullen, c’est diffé…

Elle abandonna, voyant que j’étais plus forte tête que je ne voulais le montrer depuis le début. Je devais retrouver cette flamme en moi. J’étais trop crispée et je sentais mes autres articulations me faire mal, mais la douleur n’est que dans la tête, je me dois d’avancer, de reprendre ma vie en main. Etre ici, loin de tout, loin de ma famille et de se mariage raté me donnait une force que j’avais presque oublié.

L’infirmière changea d’attitude quand un infirmier arriva. Je ne m’attendais, cependant pas, à me retrouver toute seule. Je les voyais plus loin, badiner comme si le monde leur appartenait où qu’ils étaient coupés du monde. Je les enviais, de ne pas avoir connu cette sensation. Mon regard dévia, mon cœur s’emballa de tristesse.  Je voulais connaitre cette sensation de n’être qu’une et d’être la seule aux yeux de quelqu’un.
Un peu trop nerveuse, voulant faire un peu trop bien, voulant mériter de sortir, voulant que mes efforts arrivent à ses oreilles, à LUI, ou peu importe tout ce qui se passa dans mon corps, je dû forcé un peu trop. Une douleur violente irradia ma jambe, puis mon corps, me faisant pousser un cri de surprise et de douleur. Mes mains lâchèrent mes appuis, avant que je ne perdre l’équilibre, allant tout droit en arrière. La première chose qui arriva en tête, était cette douleur qui se réveillerais de ma chute, de cette blessure à la tête. Je voulais bien faire, je voulais en faire trop, me souvenir que tout irait bien si je forçais un peu. Et un étau de glaçon m’attrapa presque vol. Froid, dur, je n’avais pas besoin à lever les yeux pour savoir qui était là. Je voulais qu’il apprenne mes efforts, qu’il me laisse sortir, non qu’il me voie flancher.

- Je…

Raté, Esmée. Tu t’es une fois de plus, plantée en beauté !





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Mar 29 Aoû 2017, 02:22
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Les jours passaient étrangement vite. Moi qui avais l’habitude de ne plus regarder le temps qui passe, voilà que je me surprenais à être impatient de retrouver Esmée jaque jour que faisait Dieu. Il m’arrivait parfois d’aller la voir la nuit. Je prenais alors le temps de la regarder, de me délecter de son odeur et de la pureté de ses traits. Je me tenais cependant loin d’elle, de peur de la réveiller et de perdre le contrôle du monstre en moi. Je chassais beaucoup plus également, paré à toute éventualité. Je refusais de blesser cet être fragile.

Je redécouvrais sa beauté à chaque fois que je rentrais dans cette chambre pour exercer mon métier de médecin. En soi, je n’avais pas le besoin de passe tous les jours, mais j’y tenais. C’était une sorte de promesse implicite. Du moins, pour moi. Je m’étais promis d’aller la voir tous les jours jusqu’à la fin de sa convalescence. Elle avait besoin de compagnie et je me plaisais à discuter un moment avec elle lorsque le temps me le permettait. J’aimais entendre son cœur s’affoler lorsque je m’approchais d’elle, j’aimais sentir les rougeurs envahir ses joues lorsque je subtilisais son carnet et que j’admirais avec passion ses dessins. Elle était amusante, touchante, charmante. Comment pouvait-on faire du mal à pareille créature ?

Mes pensées étaient emplies de son souvenir, mélangeant la jeune fille d’il y a dix ans à cette jeune femme de vingt six ans. Je le revoyais sourire et tenter de se dérober à mes mains froides lorsque je venais l’ausculter. Elle était espiègle, pleine de vie, un rayon de soleil. Mais maintenant il n’y avait que la tristesse qui emplissait son regard, peut importait les sourires qui barraient son visage. Elle n’était pas heureuse et le savoir me faisait étrangement mal. J’avais envie de détruire cet homme qui lui faisait subir ça. Des pulsions que je n’avais jamais réellement ressenties se réveillaient en moi. Et lorsque je le pouvais, je me rendais chez eux et observais cet affreux personnage. La colère grandissait dès que j’entendais sa voix ou l’apercevais. L’on m’aurait traité de masochiste et de psychopathe si l’on avait sût ce que je faisais. Mais je demeurais seul chez moi, enfermé dans mon bureau à ressasser ces doux moments avec ma tendre et douce Esmée. Ou alors à travailler.

Je soupire. Voilà quelques jours que je n’avais pas pu aller voir mon ange et cela me frustrais grandement. Je me raccrochais désespérément à son souvenir qui hantait mon esprit. Un souvenir limpide, parfait, mais ça n’était qu’un souvenir. Elle n’était pas là, je ne la voyais pas et cela m’énervais. Avec le froid grandissant et les gelées subites, le nombre de blessés augmentait de façon considérable durant l’hiver et je me devais de faire passer mon métier d’urgentiste avant celui de médecin. C’est un collègue qui se chargeait de prendre des nouvelles de tous mes patients dans un état non mortel. C’est un collègue qui entrait dans la chambre d’Esmée, qui palpait sa jambe pour constater l’avancement de la guérison. Cette pensée me mettait hors de moi. Personne n’avait le droit de la toucher, pas même son enfoiré de mari. J’inspirais grandement. D’où venait cette soudaine possessivité ? Elle ne m’appartenait pas, elle était libre de penser ou d’aller comme bon lui semblait. Je n’étais que son médecin.

Hâtant mon pas, je finissais ma ronde habituelle. Le calme était revenu dès lors que l’hiver avait fini par réellement s’installer et ne plus surprendre personne. Les urgences étaient moins engorgées et j’avais pu reprendre mes patients. Malheureusement, j’avais dû faire face à deux décès. Cela me touchait toujours. La mort était une réalité que j’avais du mal à appréhender du fait de ma condition, cependant je pouvais ressentir la peine des proches du défunt lorsqu’on leur annonçait la mauvaise nouvelle. Je mettais un point d’honneur à le faire moi-même. Je ne sais pas pourquoi mais je préférais le faire moi-même plutôt que de laisser quelqu’un d’autre s’en charger.

Les couloirs de l’hôpital étaient calmes. La matinée avait été calme. Une journée normale en somme. Mes pas résonnaient dans le couloir. Je finissais ma ronde du matin, soucieux de visiter chaque patient. Chaque vie m’importait et je mettais un point d’honneur à tenter de les sauver. La vie était trop précieuse pour la laisser filer ainsi. Il me restait un patient à aller voir et l’impatience, inhabituelle, se lisait dans mes pas rapides. Je gardais mon assurance mais je traversais les différents couloirs de l’aile plus rapidement que d’ordinaire. Cela faisait presque deux semaines que je ne l’avais pas réellement vue.

De ce que j’avais lu des rapports de mes collègues, sa jambe était guérie. Elle commençait donc sa longue et fastidieuse rééducation. Cela me fit sourire. Des souvenirs revenaient de cette jeune fille qui refusait d’écouter les infirmières. Mais en même temps, j’étais triste que ce moment arrive. Cela voulait dire qu’elle allait bientôt devoir sortir et que je ne pourrais plus la protéger. Le gardien que j’étais devenu serait bien inutile une fois la demoiselle loin de mon établissement. Mon long soupire se mêla à mes pas, résonnant dans le couloir comme une plainte furieuse. Les quelques personnes que je croisais me regardaient avec un certain étonnement mais surtout avec respect. Je les saluais sans les voir. Il était vrai qu’il était rare de voir le docteur Cullen aussi pressé, sauf lorsqu’il s’agissait d’une urgence mais elles arrivaient rarement dans cette aile-là. Tel un cliché de film, ma blouse volait derrière moi, me donnant des airs de docteur de mauvais film bizarre. Mon regard était concentré, sérieux. Je devais contrôler le monstre en moi, trop impatient lui aussi de sentir à nouveau l’odeur de son futur repas. J’avais pris le temps de chasser la veille. Ne pas la voir durant deux semaines avait eu pour effet de me faire ressentir un immense manque. La bête n’en était que plus excitée.

Je me stoppais, inspirant grandement. Elle n’était plus très loin et je pouvais entendre les infirmières lui parler. Un léger sourire nait sur mon visage alors que je contemple un instant la neige tomber tout en écoutant sans pudeur ce qu’il se passait dans cette pièce. Je me surpris à fermer les yeux, laissant mes doigts froids agripper un paquet qui faisait, ma foi, beaucoup de bruit. J’avais pris le temps de passer le récupérer à mon bureau. C’était futile mais toute futilité pour elle devenait quelque chose de nécessaire. J’avais envie de lui faire plaisir et, égoïstement, qu’elle se rappelle de moi lorsqu’elle aura quitté cet endroit.

Un changement de ton me sorti de mes pensées. Légèrement paniqué, j’entre dans la chambre sans m’annoncer et sans bruit également. Elle est têtue et semble vouloir impressionner quelqu’un. Ou alors s’entêtait-elle à vouloir se convaincre toute seule ? Quoi qu’il en soit, je dardais mon regard furieux sur les infirmiers qui n’étaient plus là pour assurer le bon fonctionnement de la séance. Mais avant que je ne puisse prononcer quoi que ce soit, j’entendis un craquement fort peu naturel provenant de la jambe de ma douce Esmée. Lâchant mon paquet sur la chaise à côté, je me précipitais vers elle, de concert avec les infirmiers qui n’avaient pas vu venir l’accident. Elle basculait en arrière, visiblement déstabilisée par la douleur. A grandes enjambées je filais pour la récupérée avant que sa tête ne touche le sol et qu’elle ne se fasse encore plus mal. C’est dans mes bras froids qu’elle atterrit.

Elle semblait surprise et contente également de me voir. Lui offrant un sourire, je la relevais doucement, décidant finalement de la porter pour la ramener à son lit. Je congédiais le corps médical de rééducation relativement incompétent. Ils fermèrent la porte en partant. Eux auront le droit à une petite remontée de bretelles plus tard. L’important maintenant était de vérifier si elle ne s’était pas fait trop mal.

Vous ? demandais-je, légèrement agacé de la voir dans cet état. Qu’avait-elle cherché à faire ? Ca n’était pas comme ça qu’elle réussirait à guérir complètement. D’un autre côté, cela me faisais plaisir de pouvoir jouer les chevaliers servant. J’étais ignoble à penser de la sorte.

Mon regard croisa le sien un instant, j’avais les lèvres pincées et mon agacement pouvait se lire dans mes yeux, mêlé à une certaine inquiétude. Je revins bien vite à l’objet de mon inquiétude. Rapidement, j’inspectais sa jambe nouvellement guérie. Rien de grave, heureusement. Elle avait trop forcé, c’est tout. Soupirant longuement, je la laissais se redresser avant de m’assoir sur le lit à ses côtés. Je me pinçais l’arête du nez avant de sourire malgré moi. Casse-cou et têtue.

Faites attention à vous, dis-je, mettant volontairement ce vouvoiement entre nous. Je ne pouvais me permettre d’être aussi familier que la dernière fois. Elle était mariée, elle était ma patiente, je me devais de respecter un minimum les usages. Ce n’est pas en forçant que vous arriverez à sortir plus vite d’ici.

J’étais professionnel. J’apostrophais ma patiente. Le devoir de tout médecin était de guérir le plus vite possible ses patients. Il était donc de mon devoir de l’enguirlander de la sorte. Bien que je ne souhaite pas qu’elle s’en aille. Je voulais la garder pour moi. C’était égoïste. Mais elle me rendait égoïste. Elle faisait naitre en moi des sentiments jusqu’alors oubliés.

Pourquoi toute cette impatience ? finis-je par demander, réellement curieux.

Je pouvais voir du coin de l’œil le paquet posé de façon précaire sur cette chaise. Il va finir par tomber mais je ne peux me résoudre à me lever pour le récupérer… Tant pis, il se rappellera à nous plus tard. Mon attention se focalise sur elle. Si belle, si douce, si innocente. Je m’enivre de sa présence, trop heureux d’être intervenu à temps pour rester éternellement agacé devant sa témérité et sa bêtise. Elle redevenait la petite Esmée d’autre fois, un peu.
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#10
Mer 30 Aoû 2017, 14:40
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Ma mère était venue me rendre visite la veille. J’aurais voulu qu’elle me prenne dans ses bras, qu’elle m’inonde d’amour maternel, mais si elle était là, c’était pour savoir quand je pourrais repartir chez moi et être une vraie femme du monde. J’avais tenté d’objecter en lui rétorquant qu’une femme du monde n’était pas une femme mariée a resté dans l’ombre de son mari. Elle connaissait mon mari, elle devait savoir, elle avait vu les bleus sur mes poignets, mais à chaque fois, elle me les cachait avec mes vêtements, pour ne pas attirer l’attention.

Depuis quand une mère protège son genre un peu violet et non sa fille ? Depuis quand le nom est plus important que la santé physique et mentale de son enfant ? Oui, elle avait appelé ce médecin, mon docteur et c’était lui qui m’avait fait venir ici, mais et alors ? Son attitude ne m’enchantait guère.

Voilà des jours que ça n’était plus lui qui venait me voir et mon cœur était lourd. J’aurais aimé qu’il revienne, mais ça n’était plus le cas. Je ne posais aucune question, il aurait été mal venu de discuter et pourtant… Le médecin, le nouveau, m’avait expliqué que le docteur Cullen avait des urgences et que même s’il restait mon médecin, il ne pourrait pas venir. Je n’étais pas une urgence, je m’en rendais compte, je le savais, mais l’idée même de ne plus le voir me faisait étrangement…mal. Les mains plus chaudes du médecin sur ma jambe me dérangeaient. Je m’étais habitué à le voir, à discuter, à apprécier sa fraicheur, si bien qu’un autre ne me faisait pas du bien, au contraire.

Nos discussions me manquaient. Son sourire me manquait. Et cette façon d’avoir enfin trouver quelqu’un qui pouvait apprécier mon talent. Je n’avais presque plus aucune gêne à lui faire voir mes dessins, si ce n’est les dessins de lui qui devenaient de plus en plus récurrent. A cela, j’avais une excuse toute faite : Il était le visage que je voyais le plus et il ne fallait pas que je perde la main pour les visages. Peut-être que ça avait fonctionné sur lui, mais je savais que le fin mot était simplement l’envie de dessiner quelqu’un qui me plaisait et à chaque fois que j’entreprenais de le dessiner, lui, je me sentais mieux.

Ma respiration se faisait haletante et j’avais du mal à comprendre pourquoi ma jambe m’avait fait mal, pourquoi la douleur m’avait reprit en cet instant ? Pourquoi n’étais-je pas plus forte ? Et pourtant quand mon regard se leva enfin vers celui qui me provoquait un frisson, je fus presque contente. Il était là. Retrouver cette place dans ses bras m’avait…manqué. Je me sentais protégée contre lui. Il congédia les infirmiers et je me sentis presque coupable. Sa voix trahissait la menace d’une explication. Je voulu parler, dire quelque chose alors qu’il m’avait amené dans mon lit, me faisant passer pour une plume entre ses doigts. J’avais l’impression de ne rien peser et lui, d’être plus fort qu’il ne semblait le montrer. Quand sa voix résonna, mon regard se baissa. J’étais honteuse. Et triste.

Mon regard se releva une seconde, voulant voir l’ampleur des dégâts, mais il semblait si en colère contre moi que mon regard dévia plus loin. Je n’avais pas voulu l’agacé, lui, qui m’avait d’une certaine manière abandonné.  Ses mains froides retrouvèrent place sur ma jambe et malgré moi, un léger sourire traversa mes lèvres. Je voulais qu’il revienne s’occuper de moi et c’est ce qu’il, d’une certaine manière, avait fait. Pourtant, en moi, la culpabilité grondé. Quand il s’installa à mes côtés, de nouveau sur le lit, mon regard se releva vers lui avec un petit sourire. Avant qu’il ne fane et que mon cœur ressente une douleur. Il me vouvoyer à nouveau.

Je fronçais les sourcils, ma bouche s’ouvrant en un « o » formé sans que le son ne puisse sortir. Mon cœur rata sa course lente avant que je ne soupire, prouvant par la même mon désaccord. Il prendrait sûrement ça pour le grondement quand savoir que je devais faire attention à moi, mais au fond , je voulais que ça soit lui qui fasse attention à moi. Son absence avait provoqué en moi quelque chose de très étrange à son égard. Relevant ainsi des sentiments que je n’aurais du avoir, mais qui, malgré tout, étaient là.

- Si vous avez parlé à votre collègue, il a sûrement du vous dire que ma jambe se portait mieux.

Un peu plus tranchante que d’habitude, c’était ma façon de lui montrer que son absence m’avait gênée. Il avait agit comme ami et maintenant, il reprenait son rôle de médecin ? Soit, alors je n’avais plus aucune raison d’être…Non, j’avais beau dire tout ce que je voulais, son ton détaché lorsqu’il me parlait me peiné et j’étais sûr que mon regard pouvait lui transmettre.

- Je n’essaie pas de sortir au plus vite, j’essaie de rendre mon séjour ici agréable et d’apporter de l’animation dans mes journées, maintenant.

Une fois encore, même si moins tranchante, le sous entendu était bien trop gros. Je ne pouvais pas lui en vouloir de ne pas être venu me voir, mais j’étais perdu par sa façon d’être et je voulais qu’il comprenne, qu’il m’avait manqué. Il était la plus belle distraction que j’avais eu et notre dernière conversation m’avait fait du bien alors le voir ainsi agir avec moi…

Je quittais son regard, tentant moi aussi de mettre une distance pour me protéger. L’avoir près de moi sans pouvoir le toucher comme la dernière fois me rendait plus triste que jamais. J’aurais aimé, qu’à nouveau, il prenne mes mains, qu’il me montre qu’il était là pour moi, comme il l’avait dit et comme…il ne l’avait pas fait. Non, je ne pouvais pas en vouloir au médecin, mais j’en voulais à l’homme de s’être moqué de moi, ainsi qu’à la femme que j’étais d’avoir cru, un instant, pouvoir plaire à un médecin tel que lui. Lui qui ne se souvenait pas de moi, dix ans plus tôt et qui à peine mon départ d’ici, m’oublierait.

- J’ai passé, comme un pacte avec les infirmières. Elles n’ont pas le temps pour me faire sortir de cette chambre, alors si j’arrivais à marcher rapidement, elle demanderait à mon médecin l’autorisation de sortir, un peu. Sous cet arbre.


Mon regard regardait cet arbre qui me faisait de l’œil tous les jours. Il perdait ses feuilles, sa fraicheur lui donnait un air étrangement mélancolique que je pouvais retrouver chez celui qui était assis à mes côtés. Une fois encore, j’avais sous entendu quelque chose. Qu’il n’était plus mon médecin.  Après tout, je ne savais même plus s’il était mon médecin ou non, à présent. Peut-être qu’il avait donné mon dossier à cet autre médecin qui venait me voir chaque jours.

- Deux semaines, c’est trop long…

J’avais murmuré, plus pour moi que pour lui, même si l’idée qu’il puisse l’entendre m’avait vaguement touché. C’était une complainte que mon cœur avait laissé passé sans modifier la douleur de la séparation. Je n’avais aucun droit de lui dire et pourtant, c’était ce que je venais de faire. Deux semaines sans lui, c’était beaucoup trop long.  

Je relevais la tête, tentant un sourire de façade, avant de plongeais mon regard dans le sien.

- N’en voulez pas aux infirmières, Docteur Cullen. Ca n’est pas de leurs fautes que je sois tombé. Et puis, vous avez dû voir la manière dont il se regarde ? C’est si rare de tels regards… Ils semblent s’aimer et…Je n’ai rien, puisque vous êtes arrivé !

Un sourire un peu plus vrai vers la fin avant que je ne sente mes mains jouaient nerveusement entres elles. J’hésitais, mon regard le quitta une seconde pour passer au crible la chambre avant que mes yeux ne trouvent une chose, un paquet, qui n’était pas là plus tôt. Je fronçais les sourcils avant de reposer mon attention vers lui. Malgré moi, quand je croisais son regard, mon cœur s’emballait et pourtant, je devais tout faire pour ne plus me sentir aussi proche de lui. Il n’en avait plus envie, il regrettait sûrement sa façon d’agir avec moi la dernière fois, alors je devais me mettre des barrières.

- Tiens ! Ce doit être l’infirmier qui a dû oublier ça. Vous devriez aller lui rendre. Puis-je vous demander…Pourquoi êtes-vous là ?

Hésitante, mon cœur se débattait dans ma poitrine, mais les mots avaient filés sans que je ne m’en rende compte. J’avais peur de sa réponse et j’aurais voulu qu’il comprenne, dans un regard, que l’amitié que nous avions, à notre dernière vraie entrevue me manquait. Il était plus qu’un médecin, j’avais pensé que je serais plus qu’une patiente.






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Mar 12 Sep 2017, 00:25
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Je hausse un sourcil, réellement surpris. Pourtant je tente de garder ce masque impassible sur le visage. Bien que notre rapprochement m’avait plu, je ne pouvais décidément pas continuer à te fréquenter ainsi. Tu étais sur la voie de la guérison et il était préférable pour nous deux de ne pas trop se rapprocher. Les rumeurs se rependaient plus vite qu’une trainée de poussière et je souhaitais te préserver de tous ces racontars. Pardonne-moi, ô douce créature, de me comporter ainsi. Ta voix tranchante est justifiée et je suis injuste que de t’infliger cet éloignement professionnel. Mais j’ose espérer que cela puisse te préserver un tant soit peu…

Je retiens un geste d’affection à ton égard. Toi aussi tu m’as manquée mais je ne puis délaisser mon métier, même pour toi. Malgré le fait que je sois prêt à toutes les folies pour te combler, pour te rendre heureuse. Je ne peux pas abandonner ces autres vies. Tout comme la tienne, elles sont précieuses. Et mon regard se désole de te voir si peinée de mon absence, osé-je égoïstement espérer que ce ton tranchant soit dû à mon absence. Non, regarde moi Esmée, plonge ton beau regard dans le mien, laisse moi voyager dans la prunelle de tes yeux. Laisse moi me perdre dans cet océan d’émotions, tel un marin voguant sur les flots. Tu es mon océan et je suis un marin perdu face à toi. Tu me rends fou, tu le rends fou. Le seul fait de penser à toi éveille en moi moult émotions que je tente de refouler. Je ne peux pas les exprimer, tu es mariée et je suis ton médecin…

Un soupire tente de naitre sur mes lèvres qui pourtant demeurent closes. Je reste impassible face à toi, te regardant, si vivante. Si je ne respirais pas pour m’enivrer de ta délicieuse odeur, on pourrait me comparer à une statue de marbre. Tous les plus grands sculpteurs s’évanouiraient devant mon corps parfait. J’étais fait pour charmer, pour tuer, pour te tuer. Comment pouvais ne serait-ce que penser poser à nouveau ma main sur ta si douce joue ?
Est-ce de la tristesse que je vois dans ton regard ? Est-ce de ma faute ? Ô pardonne moi… Je ne voulais pas… Je ne veux pas te blesser… Je suis un monstre, un monstre d’égoïsme… Je me redresse, froissant tes couvertures. Ma main se pose sur le dessus de ta cuisse, délicate. J’aimerais sentir ta peau sous mes doigts mais je ne sens que le tissu rêche de la couverture. Néanmoins, tu dégages assez de chaleur pour que cela soit délicieusement perceptible. Et je me délecte de ce contact tout en te fixant de mon regard doré. Je ne peux me résoudre à détourner mes yeux de toi. J’ai passé deux semaines loin de toi, ne pouvant te voir que dans mes souvenirs parfaits. Je ne souhaitais pas céder ton dossier à ce collègue, crois moi, mais les priorités en décidèrent autrement…

De concert avec ton regard, je tournais la tête pour observer cet arbre que tu aimais dessiner. L’hiver s’installait et il se mourrait, éternel phénix vert. Je voulais prendre tes mains, je voulais caresser de mon pouce ta peau doucement. Je me contentais d’un simple soupire. Je te comprenais, quelque part. Cet hôpital était comme une cage pour toi et le dehors t’appelait chaque jour plus encore. Malgré moi, un léger sourire se peint sur mes lèvres tandis que je te regardais avec toujours plus de douceur. Un jour je t’emmènerais là bas, du moins… non, je t’en fais la promesse !

Il n’est cependant pas utile de précipiter les choses au point de te… vous blesser à nouveau, dis-je, sérieux avec pourtant une pointe d’inquiétude dans la voix. Tu es si fragile, ne te brise pas plus s’il te plait…
Ma main retrouve sa conjointe, posée sur mes jambes. La surprise me frappe de nouveau. Viens-tu de murmurer que deux semaines sans nous voir était long ? Non, je fabule. Il y a mille et une raisons de trouver deux semaines dans une cage longues. Tu es impatiente de retrouver ta capacité à marcher, quoi de plus normal que de voir les jours passer ? Mon regard se tourne à nouveau vers cet arbre mourant. Le temps est clément et pourtant il respire la mélancolie. Le soleil ne brille plus, mon soleil n’éclaire plus ce paysage de sa joie de vivre.

Mon regard croise à nouveau le tien et je hausse un sourcil. Ne pas en vouloir à ces infirmiers qui ont fauté dans leur travail en te laissant tomber ? Peut importe tout l’amour qu’ils se portent, ils n’avaient pas à te quitter du regard. Je ne dis rien, me contentant de fixer impassiblement tes mains nerveuses. Puis, de concert avec tes mots, je tourne la tête vers le paquet en équilibre. Un sourire illumine mes yeux. Je me lève et je te regarde avant de partir le prendre. Je reviens rapidement auprès de toi. M’asseyant sur le lit, je pose une main sur les tiennes, nerveuses. Je ne peux plus tenir, je ne peux pas jouer cette comédie plus longtemps. Je ne peux pas ne pas te toucher, te prendre dans mes bras, te parler normalement. Au diable la bienséance, au diable les rumeurs naissantes, je les tairais pour toi.

A vrai dire, je suis là pour voir comment tu vas, après tout je reste ton médecin, j’avais soufflé ces derniers mots avec une certaine complicité timide. Mais également pour te donner ceci…

Je te tends le paquet, souriant. J’espère vraiment que ce modeste cadeau pourra faire revenir ce si beau sourire dans tes yeux. Puisses-tu briller à nouveau de joie, Esmée. J’avais de nouveau brisé cette glace que tu faisais de toute façon fondre. Je paraissais bipolaire à être distant puis à te parler comme si de rien n’étais. Mais tu me forçais à cette bipolarité. Tu avais une famille, tu étais mariée, je ne pouvais pas me permettre d’être ainsi, familier avec toi. Je pose le paquet pour prendre doucement tes mains. Ce contact m’avait grandement manqué. Tu m’avais grandement manquée. Doucement, je les caresses distraitement tandis que je me perds dans ton regard. J’aimerais que tu ne sois pas mariée, j’aimerais que tu sois heureuse. J’aimerais tant de choses pour toi mais puis-je seulement exaucer le plus simple de ces souhaits ? Te rendre heureuse devient une priorité mais également une excuse égoïste. J’aime voir ton sourire pour moi, j’aime entendre ton cœur battre à tout rompre, ta respiration s’affoler. J’aime cet effet que j’ai sur toi.

Puis-je affirmer que...
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#12
Mar 19 Sep 2017, 01:21
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J’étais perdue. Au fond de moi, je lui en voulais. Si réellement il avait voulu me voir, il serait venu, après tout, nous étions au même endroit… Et le voir agir de cette manière, de cette façon froide et détachée…Ou était passé l’homme de la dernière fois ? Ses promesses avaient comme disparues et je me sentais trahie.

Mon regard l’évite. Il réveille une douleur en moi et elle n’est pas physique non. Elle fait partie de celles qu’il ne peut pas soigner. Elle est invisible est pourtant, c’est l’une des plus violentes, Tranchante comme la lame d’un couteau,  irritante comme l’acide. Mon cœur se brise. J’avais voulu lui faire confiance et je ressentais encore l’endroit même où il avait posé ses lèvres sur ma peau. La sensation de son souffle sur ma peau, de la saveur, même, de son haleine. Grisait l’espace d’une seconde…Et à présent, ça n’était plus qu’un rêve. Un rêve douloureux.

Je refuse de le regarder, je refuse de croiser son regard, de me perdre dans la contemplation de ses yeux, de son visage, de son sourire. Il semble agacé par mon attitude, je suis blessée de la sienne. Chacun de nous pense à ma santé, mais la mienne, c’est la santé mentale, celle de s’être fait avoir par un homme, un de plus, me fait déglutir de colère.

Je vois sa main se glisser sur ma cuisse. Mon cœur, incontrôlable, rate sa course folle et mon regard se lève lentement vers lui. A quoi joue-t-il avec moi ? Le temps semble s’arrêter. Tout autour de nous se fige pour ne laisser que nous deux, deux corps, nos deux âmes. Bon sang, que m’arrive-t-il ? Mon cœur s’emballe et…Non…Mon regard vient-il de s’attarder, une seconde, sur ses lèvres ? Mes mains me démangent. Je veux le toucher. Sa fraicheur m’enveloppe et pourtant, s’il fait déjà frais dans la chambre, sa fraicheur, elle n’est qu’un plus. Agréable. Elle est presque rassurante, cette fraicheur. Je m’étonne à l’apprécier et mon sourire se fend en un léger sourire. Ses yeux…Je n’arrive pas à m’en défaire. J’aimerais, je sais que ça n’est pas bien, mais comment ne pas être hypnotisé, par ses prunelles dorées, promesses d’avenir radieux ?

Il me tutoie pour se reprendre juste après. Pourquoi être si distant avec moi ? Mon regard se voile, je ne le cache et je préfère regarder ailleurs que de lui montrer ma peine. Je ne veux pas lui mentir, je ne veux pas qu’il me voit ainsi, pourtant. Sa main finit par quitter ma cuisse, mon corps et même si je le savais, ça devait forcément arrivé…Pourtant, une pointe de tristesse se fait ressentir.

Son regard change, il semble…heureux. Lorsqu’il se lève, j’ai peur de le voir partir, qu’il m’abandonne à nouveau et pourtant, je vois moi-même que ce paquet lui appartient. Un nouveau contact, un beau et fabuleux contact. Mon cœur se perd dans sa course quand sa main sur pose sur les miennes. Mon regard dévie de lui, de son visage pour les regarder. Ces mains jointes. Oui, mon corps frissonne, oui, ça n’est pas que sa fraicheur.  Un sourire perle sur mes lèvres. Il me fait sourire, il me fait du bien et pourtant…Je ne comprends pas. Il cherche à être distant, mais à chaque fois, ses gestes se font plus…audacieux ?

Tu…Il me tutoie à nouveau et ce sourire, ce regard, cette promesse, cette envie de rire. Il est là. Non pas mon médecin, mais lui. L’homme. J’aimerais lui en vouloir, lui hurler que je ne le comprends pas et qu’il me rend folle, mais je profite simplement de sa main sur les miennes. J’aime cette présence.

Ce présent est pour moi ? J’ai envie de découvrir, non pas vénale, mais curieuse de ce qu’il puisse m’offrir et pourtant…Quand ses mains reviennent sur les miennes, que nos regards s’accrochent pour ne plus se lâcher, que nos sourires ne font qu’un, le cadeau est bien loin. Lui et moi. Ici ou n’importe où. Mon cœur s’emballe d’une musique que je n’avais jamais connue de toute ma vie. Je ne comprends pas ce qu’il est en train de m’arriver. J’ai des palpitations depuis…depuis…Me caresse-t-il vraiment la main ? Je ne saurais dire combien de temps nous sommes restés dans cette position…A profiter de la présence de l’autre. Je le vois, dans ses yeux. C’est moi, l’élément déclencheur à notre distance. Mes mains deviennent froides à son contact, mais je m’en moque. Mon cœur tambourine dans ma poitrine et je m’en moque. Mes joues rougissent et je lui montre, sans me cacher, sans mentir, et je m’en moque ? Mes yeux pétillent de ce geste, de cette ambiance et je m’en moque. Pourtant ma respiration filante me rappelle à la réalité.

Peut-être était-ce par sa faute, lui qui avait commencé, de ses doigts qui caressaient les miens à détruire ces barrières que quand, je vis le présent qu’il m’offrait, je ne pu réprimer aucun geste, ni parole.

- Pour moi? Qu'est ce que...Oh ! Docteur c'est..! Oh !


Je m'étais redressé pour contempler ce calepin si important puisqu'il venait de lui avant de me rapprocher et de lui sauter au cou. Littéralement. Du moins, étant assise, je plaquais surtout mon corps contre le sien, me laissant pousser par la joie.

Je me moquais des distances, j’étais simplement heureuse. Je n’avais plus de feuilles et les journées devenaient longues et lui…Il avait pensé à moi. Mes bras se fermèrent autour de sa nuque, tenant fermement le cahier entre mes doigts alors que mon visage vint se lover dans sa nuque, me laissant griser par son odeur enivrante. L’odeur me monta à la tête et quand enfin je remarquais que mes lèvres effleuraient sa peau, une fois de plus, mon cœur s’emballa. J’avais commencé à prendre cette habitude avec lui et je ne voulais cesser cette ambiance. Mon cœur se débattant de cette manière me ramenait à la réalité : J’étais vivante. Il…Oui, c’était lui, à sa manière. Lui, qui me rendait vivante.

- C'est le plus cadeau que l'on m'est fait... Merci infiniment !

Je relâchais finalement sa nuque, éloignant seulement mon visage alors que mon corps restait encore proche de lui. Mon regard accroche le sien, devenant sérieux. Ce cadeau, nos gestes, nos paroles…Il faut bien que l’un des deux se lance et ça sera moi. Je préfère souffrir, en profitant que de souffrir en me souvenant.

- Soyez mon ami. N'agissez plus si froidement envers moi. Même si vous ne semblez pas vous en souvenir nous nous connaissons depuis des années. Vous êtes bien plus qu'un médecin à mes yeux...alors je vous en prie, épargnez moi vos doutes. Je le lis en vous. Ce tutoiement, ce vouvoiement, ces hésitations...Docteur Cullen s'il vous plait...


Ma voix était douce et je pouvais sentir, de nouveau son haleine. Mon regard se perdait dans le sien et ma main glissa sur la sienne, le suppliant du regard. Je ne voulais plus être sa patiente, je venais de lui dire. Je ne voulais pas parler de sa promesse, la fois précédente, je voulais qu’il se rende à l’évidence même qu’il était aussi important que je l’étais pour lui. Aussi incongrue que ça puisse paraitre, j’étais presque sûre d’être différente à ses yeux. Quand il passa cette porte, il n’était plus mon médecin, il était l’homme.

Je pris une profonde inspiration alors que ma main caresser la couverture de ce petit livret. J’hésitais et je pris une autre profonde inspiration et ma main qui tenait la sienne, la quitta. Ma paume se leva, lentement avant de venir s’échouer sur le marbre de sa joue, sans perdre son regard une seule seconde. J’avais un peu peur, j’étais mariée, malheureuse, mais mariée et ces gestes n’étaient pas normaux, mais au fond, je m’en moquais. J’avais surtout, la crainte d’autre chose que je voulais faire taire. Avec lui, pour lui, a cause de lui, je suis prête à tout briser. Prête à tout.

- Ma jambe va mieux...délaissez cette blouse de médecin pour m'offrir votre amitié.  J'ai plus besoin de votre amitié que votre professionnalisme durant ces quelques trois semaines qui restent. N'espaçait plus nos entrevues... discuter avec vous me manque en votre absence...

Non, cette fois, je n’avais pas peur. Il avait du le comprendre. Il m’avait manqué et je venais de lui avouer dans un souffle, dans un secret. Notre secret. Mon pouce se mit à esquisser quelques mouvements circulaires sur sa joue avant que je ne recule ma main. Je n’avais pas le droit et pourtant…C’était tellement agréable.

- J’ai une idée ! Vous devez prendre une pause et moi… Je désire tant aller dehors… Je vous en prie, Docteur, emmenez-moi ! L'air et le vent me manque... et je me dois d'inaugurer votre délicieux cadeau ! J’aimerais profiter de cet instant, loin de cette prison… avec vous.

La fin fut souffler, rapidement, dans un murmure un peu plus audible et surtout, avec cette franchise de parler librement, droit dans les yeux. J’étais prise d’une force étonnante. Etait-ce simplement que nos corps se frôlent qui me pousse ? Chacun de nos gestes, peut-être ? Je voulais, peut-être, simplement, profiter de lui.







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Instinctivement, je t’entourais de mes bras protecteurs et vins lover ma tête dans tes cheveux soyeux. Tu ‘étais si belle que te regarder en devenait douloureux. Je me surpris à sourire devant ta joie. Tu étais si belle à sourire ainsi. J’eusse espérer que ce modeste présent chassât de tes prunelles ce voile de tristesse. Je ne supportais plus de te voir ainsi, souffrir, triste, sans que je ne puisse rien faire. Bien que je ne sache soigner que les blessures du corps, laisse moi tenter de soigner celles de ton cœur. Tel un naufragé, je m’accrochais à toi, désespéré d’enfin trouver les mots sur ce que je ressentais à ton égard.

Tu me tuais, à petit feu. Tu me rendais fou, tu le rendais fou, ce monstre enfoui au plus profond de mon être. Comment pouvais-je rester aussi calme à côté de toi alors que mon cœur mort bondissait de concert avec le tien, si vivant, petite hirondelle printanière.
J’inspirais grandement, m’enivrant de ton parfum si exquis. Le feu dans ma gorge se rappela à mon bon souvenir et je ne pus retenir une grimace de douleur. Lorsque, finalement, tu décides de rompre l’étreinte après ces quelques secondes trop courtes, je ne peux m’empêcher de passer quelques doigts sur ta joue, si douce, si fragile. Tu es fragile. Si fragile que je peux te briser d’un simple geste. Je m’éloigne donc de toi, lentement, comme si le lien de notre étreinte était encore là. Il finit par se briser, usé par la distance que je mettais entre nous.

Mon sourire s’efface lorsque cet air sérieux vient entacher ton visage. Je n’aime pas te voir si sérieuse. Je n’aime pas ce que cela pourrait signifier. Ne sois pas triste, pas maintenant, je t’en prie… Je reste immobile, te regardant. Tu sembles avoir pris une décision assez grave pour m’affecter. La crainte m’envahit. Je ne sais pas de quoi j’ai peur mais j’en ai réellement peur. Peut-être étaient-ce ces mots que tu allais dire que je redoutais. Je m’étais comporté comme le pire des enfoirés avec toi. Mais je ne savais plus quoi faire. Tu me rends fou, tu m’obsèdes, tu me rends… humain. Moi qui ait passé des centaines d’années en oubliant ce sentiment de vulnérabilité. Devant toi, face à tes mots, face à ton regard perçant, je me sens vulnérable.
L’étonnement puis la tristesse se succèdent dans mon regard. Je ne savais pas comment réagir face à tes mots. J’étais un livre ouvert pour toi, un livre que tu aimais lire et décortiquer. Un livre dont tu ne semblais pas te lasser. Un nouveau sourire vient poindre sur mon visage alors que je ferme les yeux, appréciant ces gestes, appréciant la douceur de ta peau sur ma joue de marbre.

Mais pouvais-je réellement être si proche de toi ? Pouvais-je réellement être si fou pour risquer ta vie ainsi ? La réponse était oui. J’étais un fou odieux, un fou à la confiance démesurée. J’étais fou de toi, voilà pourquoi je ne pouvais me résoudre à m’éloigner malgré le danger que je représentais pour la fragile hirondelle que tu étais.
Je plonge mon regard dans le tient, me perdant dans l’intensité de tes prunelles. Je suis fou de toi, douce Esmée. Je suis un fou lié par la passion à ton être, à ton âme. Cette âme qui brille dans tes yeux. Je suis enchainé à toi, esclave de tes désires. Je ne peux me résoudre à te protéger de moi. Il m’est impossible, désormais, de ne penser ne serait-ce qu’à m’éloigner un tant soi peu de ta personne.

Et crois-moi, je serais prêt à tout pour toi, même renier mes croyances et mes convictions. Tu m’as envoutée, terrible enchanteresse et je suis à tes pieds. Je saisis tes mains si délicates. J’ai tant envie de t’enlacer de nouveau, j’ai tant envie de goûter tes lèvres, de t’avouer réellement ce que je ressens pour toi. Mais je ne peux pas. Tu es mariée et je suis ton médecin. Alors seulement puis-je croire que nous pouvons être amis même si cela m’est insupportable de savoir qu’il y a quelqu’un d’autre dans ta vie.

Je ne sais pas… je murmure, plus pour moi-même que pour toi. Mais l’assurance dans ton regard, la détermination dans ta voix finissent par avoir raison de moi. Je passe encore une fois mes doigts sur ton visage avant de me redresser, un large sourire sur les lèvres.

Je m’éloigne doucement pour finir par sortir de la chambre. J’ai conscience que mon manque d’explication peut être pris comme un abandon et m’éloigner de toi en sachant cela me brise. Mais je ne sus quoi dire et je préférais agir plutôt que de tenter de trouver les mots. Rapidement, ignorant les regards interrogateurs sur le fait que je sois encore là alors que mon service était fini depuis un petit moment, je m’empare d’un fauteuil roulant présent dans le couloir. C’est avec entrain que je regagne la chambre de ma douce Esmée. La joie devait se lire sur mes yeux car les étonnements étaient plus grands encore à mon second passage. Tous avaient l’habitude de me voir dans la retenue et le sérieux. Je devais être un inconnu à leur yeux, débordant de joie à l’idée de faire plaisir à celle qui avait permis à mon cœur mort de battre à nouveau.
J’entre de nouveau dans la chambre, un doux sourire sur les lèvres, et j’approche le fauteuil du lit.

Bien que tu sembles aller mieux, je préfère ne pas te faire marcher pour le moment, dis-je d’une voix douce alors que le souvenir de ta chute me revenait à l’esprit.
Je m’approche de toi en inclinant légèrement la tête. Bien que tu sembles avoir balayé les convenances d’un revers de main, je ne pouvais m’empêcher de les respecter un minimum. Puis-je ? murmurais-je donc à ton attention alors que j’avais les bras légèrement tendus vers toi.

Tu me rends fou, ton regard m’emprisonne, ton souffle m’envoûte. Tu es le diable et pourtant je ne peux me résoudre à te détester. Et j’aimerais affirmer haut et fort, et j’aimerais te prouver ce que je ressens. Car en cet instant, il n’y avait plus de doutes. Plus fort que le monstre, c’était l’amour qui me poussait à ignorer cette soif qui me torturait dès que j’étais en ta présence. Je t’aimais et je ne saurais dire pourquoi. Mais ne dit-on pas que le cœur à ses raisons que la raison ignore ? fusse-t-il mort et pétrifié dans ma poitrine ?
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#14
Jeu 08 Fév 2018, 14:32
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I know i shoud'nt have to think about you like that.



Cette étreinte, trop douce, trop rapide, trop peu conventionnelle que j’avais voulue. Ne plus retenir ces sentiments naissant que je savais mauvais et non réciproque. Bafoué la bienséance pour ne plus être qu’avec cet homme blond. Et voir qu’il participe, profite, échange, rend cette étreinte comme s’il l’avait voulu. J’aimerais y voir un signe, mais si signe il y a, ça ne sert à rien, non. Je suis une femme mariée. Battue et brisée mentalement par une vie, une famille, un mari qui veut m’étouffer, mais mariée. Prisonnière de ma vie.

Un sourire bien tendre, supprimant les barrières que j’avais pu ériger entre mon cœur et lui, alors que ses doigts glacés glisse sur ma joue. C’est appréciable, c’est délectable, c’est tendre, c’est beau.

Je vois l’hésitation et l’incompréhension dans son regard. Je suis prête à prendre les devant et détruire ce qui nous sépare. Je suis prête à accepter cet homme dans ma vie, peu importe comment tant qu’il y est. J’étais prête à supporter ses silences s’il venait par me revenir. J’étais prête à supporter ses regards, tantôt accusateur d’une ancienne Esmée qui tente de revenir, tantôt doux, tantôt tentateur. Et je sais que je peux le faire, je le sais. Son sourire qui s’étire alors ma main glisse sur sa joue le prouve. Ne me repousse pas Carlisle. Vois en moi plus qu’une patiente.

Et lorsque ses yeux s’ouvrent de nouveau, lorsque son regard plonge dans le mien comme si nous étions seuls, je comprends. J’aimerais me tromper, mais ses yeux… La couleur changeante, chatoyante, allant avec ses humeurs, je la connais. L’intensité, je la comprends. Ses mots, ses silences, son regard tout me parle. Comme si son regard dispense les paroles, comme si nous n’avions plus besoin de parler, que d’un geste nous venions à nous comprendre. Et nous nous comprenons, parce que je comprends, l’espace d’un instant, que je suis plus. Je lis. Je lis et y découvre la vérité. L’atroce et douce vérité. Mes mains dans les siennes, je n’ai qu’une envie. De me pencher en avant, de céder à ce que mon cœur veut, ce que lui, en face de moi semble vouloir. A moins que ça ne soit le délire de l’enfermement qui me pousse à le croire ?

Mes yeux se ferme une seconde de plus, assez pour recevoir la caresse de ses doigts sur mon visage et lorsqu’ils s’ouvrent… Il a tout bonnement disparu. Ma tête se baisse, mon cœur se brise. Mes mains serrent le cadeau bénéfique de ce médecin, de mon médecin. Il abandonne. Il m’abandonne.

La tristesse. Le désarroi. L’incompréhension. L’abandon. Ne plus recevoir l’attention, ses sourires, nos discussions alors qu’il me reste tant de temps à passer par ici. Et à peine quelques minutes plus tard, des pas, une présence de nouveau dans ma chambre. Un visage étonné le reçoit de nouveau dans ce qui ressemble à ma maison pour les semaines restantes.
Il ne part pas, au contraire. Il revient. Vers moi. Il me permet de me laisser aller. De pouvoir enfin profiter de cette sortie de prison. Parce que pour moi, c’est une prison.

Les remerciements restent bloqués dans ma gorge et mon regard pétille de le voir si proche de moi, de le voir simplement là, à continuer de me faire des cadeaux. Parce que sortir, est un cadeau, oui. Et prise d’un fort élan de bonheur à cet instant, lorsqu’il me demande s’il peut, ma voix dépasse ma pensée.

- Tout ce que tu veux…Carlisle.

Ma voix est d’une douceur sans nom alors que mes mains se posent sur son corps. Je prends appuie lui, totalement. M’abandonnant à sa force et sa fraicheur avant de m’asseoir sur le fauteuil tout proche. Je prends la décision de ne pas l’appeler par son titre, du moins, mon cœur en prend la décision. Si les sous entends sont sans doute visiblement, je m’en moque totalement. Avant de quitter la pièce, je prends son cahier de dessin fraichement offert, un crayon et bien évidemment une couverture que je dispose sur mes jambes. Il serait dommage que je prenne froid, après tout.  Je me sens privilégiée et ö combien heureuse.

Dehors, ma peau est prise de violents frissons que j’accueille avec le plus chaleureux des sourires. Il m’emmène, bien évidemment sous cet arbre, celui que je vois de ma chambre, celui qui me donne envie de sortir, de profiter. De grimper, aussi. Comme la jeune femme que j’étais avant. Le visage tourné vers le ciel, récoltant les flocons sauvages sur mon visage, je respire. Je profite de la caresse du vent sur ma peau, de la neige fraiche qui m’enivre d’envies de voyages, de la beauté du paysage qui m’électrise. Je suis heureuse. Délicieusement heureuse. Me tournant vers lui, serrant son cadeau entre mes doigts frêles, j’ose espérer qu’il lira ce que mon cœur veut lui dire, veut crier, veux partager.

- Merci. Du fond du cœur, merci. Je commençais à étouffer dans cette chambre.

Mes paumes de mains se tendent vers le ciel, admirant les rares flocons à venir s’y poser dans un soupire de pur bonheur. L’espace de quelques minutes, je ne serais ici qu’avec lui, loin de mes prisons, de cet hôpital et de ma maison. Je serais libre de penser, de ressentir, d’apprécier.

- Viens-tu souvent profiter de la caresse de la neige ? Chaque paysage n’en est que plus beau. La noirceur semble s’évaporer un peu plus alors que le monde revêt son manteau de neige.

Le tutoiement et le laisser aller. Ici, même si dans l’enceinte de l’hôpital, c’est nouveau monde qui s’offre à nous.

- Pourrais-je abuser de ta gentillesse ? J’aimerais marcher dans la neige… Le crissement sourd de la poudreuse, c’est reposant…

Mon regard s’accroche au sien, le suppliant de céder à ma demande alors que ma main s’avance vers lui. Oui, il ne me laissera pas marcher seule, oui, s’il accepte, nous serons proche et si ça n’est pas ce que je cherche en priorité, c’est ce qui fera de cet instant, un instant magique. Je le supplie du regard. Accepte, je t’en prie.



lumos maxima
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Jeu 12 Avr 2018, 01:57
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Tu sembles si sereine, si enjouée. Mais je ne peux m'enlever de la tête ces convenances qui me hurlaient de ne pas m'approcher plus de toi... Bien que je les eusse balayées plusieurs fois, elles demeuraient accrochées à mon esprit, empoisonnant l'instant présent.
C'est avec délicatesse que je pousse ce fauteuil vers le dehors. Au préalable, j'avais pris le soin de te couvrir de couvertures supplémentaires, je savais à quel point il faisait froid.

Cependant, je ne pu retenir un grognement, inaudible pour tes oreilles, lorsque je remarquais les frissons qui parcourraient ton corps. Quelle idée stupide que de te laisser affronter le froid ainsi. Tu es faible, fragile et tout peut t'arriver. Quel mauvais médecin fais-je d'ainsi exposer ma patiente. Mais te voir sourire m'empli de joie et je ne peux qu'écarter ma raison.

La neige commence à tomber et je te regarde tendre les mains vers le ciel, comme si tu priais quelqu'un. Pauvre damné que je suis, lui ne m'écoute plus, lui me refuse toute repentance. Je me tiens derrière toi et, accompagnant ton geste, je tends une paume vers le ciel, regardant avec tristesse ces flocons venir s'écraser sur ma main. Jamais ils ne fondront. J'ai perdu toute chaleur, ce vieux coeur ne bat plus, il demeure inerte. La vie ne coule plus en moi...

Souriant tristement, je serre le poing avec délicatesse avant de le ramener vers ce coeur dur et froid. Je reste un instant ainsi, le regard perdu dans le vague. Mon esprit vagabonde loin, si loin que j'en perds toute notion du temps. J'essaye de me rappeler, de me souvenir de la dernière fois où j'ai sentis le froid de l'hiver mordre ma peau, où j'ai sentis la neige fondre entre mes doigts. C'était il y a si longtemps... Mon coeur se serre et mon sourire ne fait que grandir, empli de tristesse. Pour une fois dans ma très longue vie, j'ai envie de pleurer, de verser une larme.

Triste tableau. La patiente comblée et le médecin déchiré. Pourtant, tous deux sourient et regardent au loin sans se soucier du froid et des regards parfois indiscrets. Le vent vient compléter ce tableau digne des plus grands peintres romantiques. La mélancolie et la joie dansent ensemble, au gré de cette brise légère et froide.
Doucement, je pose sur tes épaules ma longue veste, conscient que le froid se fait mordant. Les pans de ma blouse ainsi découverte volent légèrement, guidés par la brise.

La tristesse qui dépeint mon visage s'évapore peu à peu, laissant la douceur envahir mes traits. Pourtant, mon regard doré conserve une pointe de tristesse malgré la joie qui m'envahie. Cette joie d'être avec toi, cette joie de me libérer de mes obligations et de ces convenances.

Assez souvent, oui. J'aime me promener et sentir la vent me murmurer des choses. Parfois, mon esprit se perd et se détache pour fuir loin de l'agitation de la ville. Pourtant, malgré moi, j'ai du mal à aimer la neige...

J'avais parlé avec douceur et sincérité. Mon regard se détacha de l'horizon pour venir te couver. J'ose tendre une main vers ton épaule et me ravise pour finalement venir retomber le long de mon corps. J'avais cette impression de faire un pas en avant pour faire trois pas en arrière. J'étais perdu dans mes propres sentiments. Même si l'instant d'avant j'avais la certitude de savoir ce que je ressentais.
En fait je savais, et très bien même. Et c'est ce savoir qui m'empêchait de réellement te toucher. Peut-être par peur de te briser ou par peur du rejet ?

Mais encore une fois, c'est toi qui fit un pas vers moi. Je m'avance pour me mettre à tes côtés, quittant ce poste d'infirmier pour celui de l'ami. La neige craque sous mes pas et vient briser le silence reposant. J'hésite un instant devant ta main tendue avant de finalement saisir délicatement tes doigts. Tu es si fragile.

Je rigole doucement tout en secouant légèrement la tête, amusé.

Non, je ne peux pas te laisser marcher pieds nus dans la neige...

Cependant, je pouvais parfaitement te soutenir et ne laisser que la pointe de tes pieds caresser ce manteau blanc.
Lentement, je m'approche de toi et de ton souffle chaud. Le mien est froid. Mon teint reste livide alors que tu te pares de belles couleurs rouges. Je passe un bras autour de tes épaules et te laisse t'appuyer sur mon bras. Tu ne toucheras pas le sol puisque je te porterais. Je te protège et je te protègerais toujours.

Seuls mes pas brisent le silence. Tu es si légère, si douce, si fragile. Ô Esmée... pourquoi as-tu ainsi emprisonné mon coeur ? Toi qui es déjà mariée. Pourquoi me laisses-tu si seul et si désespéré de pouvoir un jour espérer te voir à mes côtés ?
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