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Keya Heal
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#1
Sam 26 Aoû 2017, 15:10
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Du haut de mon arbre, j'entendais tout. Le souffle court d'une biche qui venait d'échapper à un prédateur de justesse, le battement d'ailes rapide d'un colibri, le coeur d'un humain ayant décidé d'aller faire de l'escalade quelques kilomètres plus loin. Je sentais le fumet délicieux d'un puma, à l'Est. Ainsi que le parfum délicat des fleurs qui s'épanouissaient sous moi, dans les quelques rayons du soleil qui parvenaient tant bien que mal à passer au travers des arbres feuillus. Mes yeux captaient le mouvement furtif d'une couleuvre qui se glissait jusqu'à sa cachette, le frottement de son corps mou sur le sol couvert de verdure. Sa tête triangulaire ne m'effrayait pas, et je me contentais de le laisser passer sous moi, sans bouger d'un muscle. Mes cheveux blancs tombèrent sur le côté de mon visage, et j'esquissais un sourire. Ils avaient gentiment accepté qu'aujourd'hui, je sois Yasmine, et pas une simple voix dans la tête d'un autre.

Cela me rassurait, d'un côté. Nous cohabitions sans peine, car nous avions appris à nous écouter les uns les autres, à prendre chaque avis en compte, et surtout à nous respecter. Nous avions des règles, des principes, et même si parfois ils étaient enfreints, chacun d'entre nous savaient les respecter quand il le fallait. Quand c'était nécessaire. J'avais aujourd'hui opté pour un débardeur noir, surmonté d'une chemisette blanche à fleurs rouges et noires. En bas, je portais un jean slim noir, simple, et mes pieds étaient couverts d'une paire de jolies petites ballerines blanches. Rien de vraiment spécial, même si j'aimais être présentable, mon corps s'adaptait à chaque tenue. Je savais me mettre en valeur, et ce malgré le fait que parfois, j'avais du mal à me décider pour mes affaires. Heureusement que les autres m'aidaient à choisir, de temps en temps, parce qu'il y a des jours... J'y passerais des heures.

Mes cheveux détachés avaient glissé le long de mes joues, et je les repoussais calmement d'un seul côté. Sur la droite, comme toujours. Puis, d'un seul coup, je me laissais tomber au sol. Mes pieds rencontrèrent l'herbe tendre, avant que je ne me relève tranquillement. Tournant ma tête d'un côté, puis de l'autre, je cherchais un endroit où aller. Non pas que l'arbre était inconfortable, parce qu'en réalité, un vampire peut bien se mettre où il veut sans jamais être mal installé. Mais je commençais vraiment à m'ennuyer profondément, un long bâillement s'échappa de ma bouche. Mes ongles longs et blancs passèrent un peu sur un arbre, attrapant délicatement un lézard qui avait espéré échapper à ma rapidité vampirique. Mes écailles brillaient aux rayons du soleil, et il se débattait pour s'échapper. Mais mes doigts le tenaient fermement, sans lui faire le moindre mal.

Il était beau, avec sa belle couleur verte. Je le reposais doucement à l'endroit où je l'avais trouvé, et il fila à toute allure le long du tronc pour se glisser dans un minuscule trou pour s'y réfugier. Je ne m'attardais pas davantage, prenant le temps pour finalement me rapprocher un peu de la ville. C'était calme, en ce moment. Les animaux pullulaient par endroits, mais j'avais chassé la veille, je n'avais pas besoin de tuer de nouveau aujourd'hui. Je sentais une odeur qui, irrésistiblement, m'attirait. Une odeur pas totalement humaine, mais en même temps proche de celle des humains. Je m'approchais à allure lente pour un vampire, avant de tomber nez à nez avec une demoiselle. Elle était brune, et plutôt jolie. Je souris doucement avant de déclarer :

Salut !

Rien de plus à ajouter, je verrais bien sa réaction. Aurait-elle peur de mes prunelles dorées ?
Invité
#2
Jeu 31 Aoû 2017, 18:10
Anonymous
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I can help you.



Il m’aimait. Eamon Atkins, meilleur ami depuis six ans partagé mes sentiments.  C’était le miracle que j’attendais. Il était ce miracle depuis six ans et à présent, il était ma vie. Il l’avait toujours été, mais il était devenu mon compagnon et dormir dans ses bras n’avait plus la même saveur. J’étais bercé parmi les nuages et mon sourire n’avait presque plus rien de factice.

Je lui avais dit que je partais pour la journée, que j’avais besoin de faire le point et il n’avait pas tenté de m’en empêcher. Il savait que ma position était assez complexe. Après tout, je portais l’enfant de son meilleur ami. J’avais pris quelques attirails pour me rendre en forêt en méditant, me posant les bonnes questions et surtout, pour voir si je pouvais le voir LUI. J’avais terriblement besoin de savoir s’il me donnait son consentement. Je m’étais assise près d’un arbre, sur une souche, ce qui permettait à la femme enceinte que j’étais de ne pas trop s’abaisser pour avoir encore plus de mal à se relever. J’apposais les bougies autour de moi, commençant à méditer, dans un but premier, de faire le topo sur mes pouvoirs récemment perdu et retrouvé. Quand je me sentis me lever dans les airs, je compris que tous mes pouvoirs n’étaient pas revenus, mais que la majeur partie oui. Je compris aussi de mon enfant, futur(e) sorcier ou sorcière, m’aidait grandement pour retrouver mes pouvoirs et que je puisais dans les siens, sans que cela ne soit mortel pour lui. Bien évidemment.

Je voguais en mon fort intérieur, dans mes souvenirs et la force que m’apportait les visions d’Eamon me ravissait. Nous avions pourtant gâché six années. Non, nous n’avions rien gâché, nous pensions que l’autre ne nous voyait pas et surtout… Nous pensions à Aaron. Se cacher, se faire mal, lui faire mal.  Aaron avait eu raison, depuis toujours. Et si nous avions eu confiance en lui, si nous l’avions écouté, nous n’aurions peut-être rien perdu. Peut-être serait-il toujours avec nous. Il aurait pu nous en vouloir, mais nous tenions à notre trio, peut-être aurait-il comprit. Pourtant, c’était lui que j’avais choisi, à chaque fois et non Eamon. Obligé de nous voir en cachette.

Je sentis la souche d’arbre sous mon fessier, me prouvant par la même que ma concentration n’était pas parfaite. Je soupirais, un peu exténuée, fatiguée et ne pouvant pas arriver à ce que je voulais. Je voulais Le voir et je savais que je n’avais pas la puissance nécessaire, ni la force mentale et physique pour arriver à ce que je voulais.

Curieuse, j’entrepris de me mettre dans un état de stase, voulant sonder le destin quand à mon avenir. Une fois encore, en lévitation, mon esprit quitta presque mon corps pour se joindre à la nature, entrant en communication, du mieux que je pu.

Une grimace éclaira mon visage, un léger cri passa mes lèvres quand l’inévitable se passa en moi. Désastre, colère, sang, torture.  Je ne savais pas si c’était mon destin ou celui de mon enfant, mais je retombais sur la souche, le cœur battant une chamade d’enfer. Quelque chose clochait. Quelque chose de mauvais se présager.

Je posais mes coudes sur mes genoux, ma tête dans mes mains en soupirant. J’avais vu  un visage, un visage qui ne pouvait pas être vrai, ni réel. C’était impossible. Pourquoi la nature me montrait-elle Aaron ? Etait-ce parce que je m’en voulais ? Non, je ne m’en voulais pas d’être à présent avec Eamon. Pourquoi un mort se faisait voir à mes visions ? Etait-ce son souvenir ? Sa mort ? Qui finirait pas nous toucher, mon bébé et moi ?

Je relevais le visage en entendant une voix, cachant mon désarroi. Ses yeux…Comme ceux de Nick. Un vampire. Une vampire.

- Bonjour. Je peux vous aider ?

Sur ces mots, je claquais mes doigts pour éteindre les bougies d’un seul coup avant de relever mon visage à nous vers elle. Que faisait-elle ici ?

- Un vampire si proche de la ville…Vous n’êtes pas venu changer de rythme alimentaire, rassurez moi ?





lumos maxima

Keya Heal
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#3
Ven 01 Sep 2017, 10:43
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Les bougies autour d'elle scintillaient d'une lumière aussi dorée que mes yeux. Je les regardait rapidement, avant de reporter mon attention sur la brunette sous moi. Je l'avais gentiment saluée, mais je ne pensais pas à mal. Elle leva les yeux vers moi, et je gardais un sourire sympathique. Sa voix était plutôt distante, en même temps elle n'allait pas me saluer comme si on se connaissait depuis des années. Elle me renvoya mon salut, me demandant ensuite si elle pouvait m'aider. Avais-je l'air d'être complètement paumée ? Ou dans le pétrin ? Non. Donc, en soi, on pouvait dire que je n'avais pas besoin de son aide. Je la vis alors faire quelque chose qui me fascina. Elle n'eut qu'à claquer des doigts et les bougies s’éteignirent, comme si elles avaient obéit à leur maîtresse, si on peut dire. Pour elle, ça semblait normal, d'autant plus qu'elle rajouta quelques mots après ce geste qui m'avait surprise et déroutée :

Un vampire si proche de la ville…Vous n’êtes pas venu changer de rythme alimentaire, rassurez moi ?

Alors comme ça elle savait ce que j'étais. Très bien, cela voulait dire qu'elle aussi était une créature. Je sentais bien que ce n'était pas une humaine, mais son odeur était proche. J'entendais le battement de son coeur, et aussi celui d'un autre être. Elle était enceinte ? Je sautais au sol, sans faire un seul geste menaçant. Cependant, Keelan voulu en faire à sa tête et prit le contrôle, d'un seul coup, sans prévenir. Yasmine repris le contrôle du corps, aidée des deux autres. Ce n'était pas une façon de se conduire en public. C'est donc Yasmine qui, une fois sûre que Keelan avait arrêté ses sottises, reposa son regard sur la jeune femme. Elle n'avait pas oublié ses questions, elle s'apprêtait même à y répondre. Elle s'approcha doucement de la jeune femme, avant de s'appuyer à un arbre à ses côtés. Puis sa voix chantante répondit aux paroles de l'inconnue :

Il y a quelques temps déjà que je ne chasse plus les hommes, et je ne compte pas revenir en arrière. Tu es une sorcière ? Peut-être que oui, tu pourrais m'aider... Comment t'appelles-tu ? Moi c'est Keya.

La gentillesse se sentait, elle ne faisait aucun geste agressif, elle ne bougeait pas de son arbre. Elle paraissait détendue, comme dans son élément. En même temps, elle était une chasseuse de forêt, elle était bien ici, entourée de tant de végétation. Elle restait un instant silencieuse, parcourant la jeune femme du regard. Puis elle montra ses bougies, avant d'hésiter. Était-ce vraiment judicieux de poser des questions ? Oui. Pouvais-je le faire ? Oui. Alors je n'hésitais que peu de temps, mon doigt montrant les quelques bougies qui jonchaient le sol. Puis je pris la parole, doucement :

Je t'ai vu faire de la magie. Tu semblais perturbée. Tout va bien ?

Puis mon doigt se pointa sur son ventre. J'avais entendu le coeur du bébé, elle ne pouvait pas me cacher qu'il s'agissait bien d'elle que provenait ce son. Doucement, je baissais la main, reprenant la parole :

Il n'a rien, j'entends à son coeur qu'il est tranquille.

Je parlais au masculin non pas parce que je supposais qu'il s'agissait d'un petit garçon, mais parce que je parlais d'un bébé. En terme général, autrement dit. Mon sourire s'agrandit, c'était un privilège de donner la vie.
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