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Invité
#1
Mar 05 Fév 2019, 12:25
Anonymous
Invité
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Quand le soleil se leva, par cette douce mâtinée légèrement hivernale, je repensais à tout ce que j'avais traversé ces derniers jours. J'avais été "relâché" par cette organisation de recherches, qui pensaient que je n'aurais rien à leur apporter concernant ces ravisseurs. Apparemment, un groupe très organisé de personnes réussissaient à kidnapper des enfants, dès très jeunes, et les étudiaient afin de tout connaître d'eux. Et de nous, bien évidemment. D'après les brèves conversations que j'avais surprises, il y en aurait un qui s'était échappé. Je ne savais pas comment ce serait possible, vu qu'ils faisaient toujours mine de ne pas savoir où ils se trouvaient. Alors soit ils mentaient en disant qu'il y avait un fugitif, soit ils mentaient en disant tout ignorer de ces personnes. Mais, dans les deux cas, les humains mentaient. Et, comme si cela ne fut pas suffisant, ils fallut qu'ils découvrent que j'étais moi-même une créature. Et ils m'ont foutu à la porte. Comme ça.

Je n'avais aucune autre explication que celle qu'on me mettait dehors par peur. Peur que je sois un espion, sûrement. Alors que, je l'avoue, leurs recherches ne m'intéressaient pas. Au fond, ces voleurs devaient payer pour ce qu'ils faisaient, mais en même temps ils étaient trop bien organisés pour se faire surprendre. J'étais donc à la rue, dans un bled que je ne connaissais pas. Forks. Je marchais sur le côté de la route depuis quelques minutes quand j'ai décidé de m'aventurer en forêt. Pourquoi ? Parce que quelque chose m'intriguait. Des tas d'odeurs étranges, de loups mais aussi de vampires et d'autres choses. Et j'étais curieux de savoir pourquoi elles étaient ici aussi présentes. Donc je m'enfonçais entre les arbres, furtivement. Je suivais une odeur en particulier : l'odeur d'un hybride, le même mélange que moi. Curiosité, quand tu nous tiens... J'arrivais finalement à une petite clairière, où un jeune homme se tenait. Je restais loin de lui, prenant la parole :

Bonjour, tu es un hybride toi aussi ? Tu es seul ?

J'étais méfiant, mais je voulais en savoir plus sur lui.
Invité
#2
Mar 12 Fév 2019, 22:47
Anonymous
Invité
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La fraternité ne s'éteint pas. Tumblr_maiewwgP961qdxxyt


Un pièce sombre, éclairait par deux trois torches, au dos d de la pièce, un très jeune garçon, recroqueviller sur lui même, les yeux humides et regardant d'un air inquiet autour de lui, tout en appelant quelqu'un.
Soudain la porte de la pièce s'ouvre brusquement et un homme entre, suivit d'une femme qui dit que ce n'est encore qu'un enfant, qu'elle pourra le rendre docile et fidèle, avec du temps. L'homme la regarde et la propulse hors de la pièce en disant qu'avec ces créatures, il faut les brisé le plus tôt possible, afin qu'ils sachent qui sont leur maîtres et qu'ils leur soient fidèle.
La porte de la pièce se referme sur la femme, laissant l'homme seul avec l'enfant.
Celui-ci essayé de se lever, pour fuir,tout en hurlant des noms, mais il est paralysé par la peur, et sans aucune difficulté, l'homme l'attrape et pose sans délicatesse sa main sur le front de l'enfant, qui hurle de plus en plus, avant de s’effondrer, inconscient.
L'homme quitte la pièce en ricanant, sans même un regard pour sa victime......
Je me réveille en me mordant le bras, jusqu'au sang, pour étouffé mes hurlements de terreurs et en sueur, me replient immédiatement, par instinct, contre la paroi de la petite grotte où j'avais trouvé refuge.
Je mets quelques minutes pour me repérer et reprendre mes esprits, essayer de calmer les tremblements qui parcourt mon corps. Je regarde autour de moi, une légère odeur de brûler m’entoure, comme si on avait fait un feu à l'endroit où je me trouve mais étrangement, je ne vois aucune cendre, ni aucun bois , ni aucune brindilles brûlé et mes vêtements n'avaient aucune trace de brûlures. Étrange, comme tout ce qui m'arrive depuis je suis sorti de ma prison. Oui, c'est ainsi que je devais appeler la pièce où j'avais passé toute ma vie, cette pièce où je croyais qu'elle me permettait de rester en vie malgré ma " maladie". Mais ce n'était que des mensonges pour me manipuler, pour que je reste sage et obéissant à tout ce qu'ils voulaient. J'avais réussi à traduire le petit cahier que le professeur Shani m'avait laissé, cela m'avait pris qu'un jour et demi, deux pour en comprendre le contenu. Elle n'avait eu le temps pour mettre des grandes lignes, elle me connaissait assez pour savoir que pour le reste, je le préférai les découvrir par moi même. Une fois que j'en avais pris connaissance je l'avais détruit. Je ne savais pas comment réagir, comment on est sensé se comporter quand on apprend on a été manipulé depuis des années ? Hein comment? Comment avancer quand les bases sur les quels on s'est construit sont faux? Comment faire confiance quand la seule personne en qui vous aviez confiance, vous relève qu'elle vous a manipulé et faire subir des expériences dans le seul but de faire de vous une arme de guerre ? Qu'elle a abusé de votre confiance pour semé le désespoir et la mort d'être innocent alors que vous étiez persuadé que c'était pour les aider? Je ne sais pas, j'en ai aucune idées. Je ne sais même pas si j'arriverai à faire confiance aux bipèdes!! Quand j'ai eu fini de décodé le cahier, j'ai eu un mouvement de recule envers Edmund, ce métamorphose qui m'a aidé lors de mon évasion. J'ai eu peur qu'il veuille lui aussi me manipuler mais heureusement, les animaux m'ont aidé à dépasser ma crainte, et lui accordé ma confiance, même si elle est extrêmement fragile.
Après plusieurs longues minutes, je me décide de me lever et d'aller me dégourdir les jambes, afin de chassé ce cauchemar de ma tête. Je n'ai pas vraiment de souvenir d'images mais des sensations, surtout la sensation de peur, que je ressens encore maintenant. J'ai l'impression que ça concerne mon passé mais j'ignore totalement à quoi ça fait référence....
Depuis mon " évasion ", je fais pratiquement systématiquement chaque nuit, des cauchemars dont je ne garde aucun souvenir à mon réveil, gardant plus tôt des sensations, des voix, des impressions. Chaque réveille était pareille, sauf cette fois ci, où j'ai sentis une odeur de brûler.
À de très, très rarement occasion, quand j'étais tellement crevé, tellement je n'arrivais pas à dormir, je rêvais d'un immense loup, s'approchant de moi, sans soucier des cauchemars qui m'entoure, m’attrapant le bras, tout en se couchant et m'obligeant à me blottir contre lui. Il commençait à me laver, comme si j'étais son petit. Au bout d'un moment,blottir contre lui,une sensation de sécurité m'envahit et je sombrais directement dans un profond sommeil.
J'ai bien conscience que ce loup existe dans mon imagination, qu'il n'est pas vraiment là mais je m'en fous, grâce à lui, j'arrive à dormir quelques heures.
Je sais que le cahier du professeur Shani et surtout d'après Edmund, je serai prendre la forme d'un loup, mais bon pour l'instant, je ne m'étais pas encore transformé et donc j'attendais de l'avoir faire une fois pour le croire. Pas que je les paroles d'Edmund en doute, je lui accordait plus de crédit que celles du professeur Shani, mais je restais méfiant. J'ignore si ce que j'avais découvert sur mes capacités étaient vrai ou pas, ou ce n'était qu'un tissu de mensonges pour me manipuler à nouveau afin de mener à bien une expérience. C'est pour cette raison que je donne plus de crédit aux paroles d'Edmund, mais bien sûr, en restant prudent.
J'ai des centaines de questions qui se bousculent dans ma tête mais pour le moment, je n'ai aucune questions. Beaucoup concernent mes origines, est ce que j'avais une famille? Est ce qu'elle était encore vivantes? Qui étaient ces Volturis dont j'avais assez souvent entendu parler ceux qui avaient la charge de me surveiller, de me faire passé des testes, des expériences? Pourquoi m'avoir enfermé ? Qui m'a amené à eux? Mais aussi sur mes capacités, sur le fait si un jour, j'arriverai à faire confiance?
Je secoue légèrement la tête et je m'approche de l'entre de la grotte, j'hésite à sortir, il fait encore assez claire, on doit être dans le milieu de l'après-midi et je suis encore assez sensible à la lumière du soleil. Ce n'est pas tellement ça qui me fait hésiter, c'est aussi la sensation de mal aise quand il fait claire, comme si le fait d'être en plein jour, était menaçant. Je ne sais pas vraiment l'expliqué, même Edmund n'avait pas pu effacer cette impression. C'est vrai que dans ma " chambre/prison", il faisait assez sombre, c'est peut être pour ça que je me sentais plus en sécurité dans les endroits sombre ou quand la nuit tombe. Je ne sais pas,peut être ça me passera une fois que j'aurai mes habitudes? On verra.
Mon regard se pose sur le sac dans le quel, j'avais trouvé le petit cahier qui racontait dans ses grandes lignes, ma vie jusqu'à maintenant et qui était vide.
Je m'approche du sac, je ne sais pas ce que je vais en faire, puisque je n'en ai pas vraiment l'utilité mais surtout, je ne veux garder le moindre chose possible qui provient de ma chambre/prison. Je remarque une petite poche, à l'intérieur du sac, dissimuler. Je l'ouvre et je remarque une petite pochette, dans le quel se trouve un magnifique bracelet en argent, sur le quel est finement gravé un demi pentagramme, et une demie lune. Dans son centre, l'empreinte d'une patte de loup. Une très, très ancienne odeur en ressort, c'est une odeur douce, rassurante, à peine détectable. Soudain j'ai comme un flash, je vois un très jeune garçon, qui ne doit pas avoir plus de 2 ans, avec une personne qui est assez floue. J'ai l'impression que ce petit garçon, c'est moi. J'ai l'impression de connaître cette personne, qui a une voix douce et rassurante, qui dit que je ne dois jamais perdre ce bracelet, car il me protégera des méchants et veillera sur moi. Puis comme ça on sera toujours ensemble. Elle termine en disant que je suis un grand garçon et qu'elle est fière de moi. Tout en m'attachant le bracelet et me serrant doucement contre elle.
Je n'arrive pas à me souvenir de qui c'est, mais ce que je suis sûr, c'était quelqu'un qui était très important pour moi. Je pose à nouveau mon regard sur le bracelet, me rendant compte que j'ai les yeux légèrement humides. Je décide de mettre ce bracelet à mon poignet, étant sûr qu'il me venait de mes parents ou ma famille, en tout cas d'avant mon enfermement car je ne l'avais jamais vus quand j'étais enfermé. Bizarrement, une très légère apaisement m'envahir et m'aide à calmer.
Je décide enfin de sortir de ma grotte, prudemment, afin de vérifier si je suis bien seul dans les environs.
Je commence à m'éloigne lentement, prenant mon temps, en restant de préférence à l'ombre car même si le ciel est assez couvert, il fait assez lumineux.
Je commence à prendre mes repaires, il faut dire que ça doit fait une dizaine de jours que j'ai trouvé cet abri et pour l'instant, personne ne m'avait trouvé, mit à part Edmund. Mais bon c'est normal, vus que c'est lui qui m'a aidé à la trouver.
Je suis tellement captivé par les arbres, les plantes, les animaux que je ne me rends même pas compte que je m'approche des habilitations des bipèdes. Forks, d'après m'a dit Edmund. Il m'a dit qu'une fois que j'aurai pris mes marques et que je me sentirai prêt, il m’emmènera visiter et découvrir la ville et qui sait, peut être que je pourrais suivre des cours. Mais bon, ce n'est pas vraiment la priorité.
Soudain, un ombre se jette sur moi, dans l'idée de m'immobilise, je penses mais malheureusement pour elle, j'ai d'excellents réflexes, tout en accompagnant le mouvement, d'un geste net et précis, je le décapité sans le moindre problème. Je reste pendant quelques minutes, immobile, devant le corps sans vie et avec la tête entre mes mains, essayant de me remémorer ce que j'avais fait, surpris par mes propres réflexes. Bon, moi qui me demandait si j'étais capable de me défendre, je penses que j'ai ma réponse.
Je ne sais pas vraiment quoi faire avec le corps, surtout que je ne veux pas qu'on le découvre vu qu'il y a une neuf chance sur dix que ma victime fasse parti de mes anciens gardiens. J'ignore d'où me vient ces suppositions mais bon,je fais confiance à mon instinct, comme quand celui ci me suggère de brûler le corps.
Je fouille maladroitement ma victime et je trouve un briquet. Je l'allume et je le jette sur le corps qui s'en flamme pratiquement immédiatement.
Je m'éloigne rapidement, en prenant bien soin de ne pas me faire voir, j'ai eu assez d'émotions pour la journée.
Je marche rapidement pendant une quinzaine de minutes et j'arrive dans une petite clairière, tranquille. Je vais m'assoir au pied d'un vieil arbre, à l’abri des regards. Je ferme légèrement les yeux pendant un certain temps, j'avais tué un être vivant et cela me faisait rien, je ne ressens aucun mal être, pitié, d'aucune sorte, comme si ce n'était pas la première fois que je tuais quelqu'un. Pourtant, je ne me souviens pas d'avoir appris à décapiter un être vivant sans me salir, ça j'en suis sûr !!
Je me souviens que certains testes/ expériences avaient comme but le meurtre, mais je n'ai pas de souvenirs d'être arrivé juste à cette phase, le professeur Shani arrêter l'expérience, le reste, à chaque fois. Mais étrangement, j'avais souvent une " crise" peu de temps après. Je n'ai aucune idée ce qui m'arrivait durant ces " crises", tout ce que je sais c'est qu'il me faisait un jour ou deux pour récupérer et surtout, j'avais une sensation de tristesse, de colère, de peur et la moindre source de lumière, me faisait paniqué.
Je n'avais trouvé aucune information sur la signification de ces crises dans le petit cahier du professeur Shani.
Ce qui m'inquiète un peu, je dois l'avouer car je n'ai pas envie de faire du mal à des innocents, donc j'allais devoir trouver rapidement des réponses à mes questions. La première étant où chercher.
Car je n'ai nullement l'attention de retourner dans ma chambre / prison pour trouver des réponses. Je sais très bien que je suis encore assez faible, je le sens.
Alors que je suis en pleine réflexion, j'entends une voix masculine me demandé si je suis un hybride et si je suis seul.
Je lève la tête et je vois un garçon qui semble être un peu plus âgé que moi, à quelques mètres de distance.
Instinctivement, je recule, me maudissant mentalement de n'avoir pas été attentif à mon environnement. Sans vraiment réfléchir, d'une voix hésitante et pas du tout rassurant :

- Euh je ne sais pas ....

Avant de laisser le silence s'installer, je n'ai déjà pas l'habitude de parler et encore moins quand je suis surpris dans un endroit qui est un peu inconnu.
Puis une légère brise m'apporte plusieurs molécules bizarre, qui me fait emmètre un léger grognement, je n'aime pas cette odeur qui provient de l'inconnu, elle me rappelle celle d'un de mes cauchemars, qui est, il me semble le jour où on m'a amené. J'ignore si c'est cet inconnu qui m'avait amené mais l'odeur ressemble étrangement à la sienne.
Je commence à contourner l'arbre, afin de pouvoir reculer , tout en le fixant d'un regard paniqué et craintif, tout en disant d'une voix paniqué avec plusieurs notes de peur:

- Non,non,ne me ramener pas, s'il vous plaît..... ne me ramener pas là bas.... je ne veux pas y retourne...

Hors de question que j'y retourne, mais malheureusement pour moi, la peur me paralyse comme dans mon cauchemar.....
Invité
#3
Mer 13 Fév 2019, 00:27
Anonymous
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Fermez les yeux, et imaginez que vous vous trouvez face à un animal sauvage. Il est là, en face de vous, et il est tétanisé de peur. Vous ne lui voulez aucun mal, au contraire. Vous aimez les animaux, vous aimez les cajoler et les nourrir. Mais ça, l'animal sauvage, il ne le sait pas. Il ignore tout de vos bonnes intentions, de votre gentillesse. Non, lui il a peur, il veut simplement pouvoir s'enfuir et ne plus jamais recroiser votre route. Cela se voit dans ses yeux, dans sa posture. Babines retroussées, muscles tendus, et un grondement sourd complète le tableau. C'est encore pire quand il est blessé, parce qu'en plus il gémit de douleur. Et vous avez envie d'aller l'aider, de vous approcher pour le sortir de là. Mais vous ne pouvez pas, il vous fait comprendre qu'au moindre pas en avant, il vous donnera un coup de crocs sans se préoccuper de votre douleur. J'ai raison, n'est-ce-pas ? Eh bien, dans ma situation actuelle, l'animal blessé est cet hybride qui me fait face.

J'avais fait attention à mon ton, à garder une distance entre lui et moi, à ne pas faire de geste brusque. Vu que je suis un loup-garou, je sais exactement ce qu'on ressent quand on se sent agressé. Peur, envie de se protéger, danger. On n'est pas vraiment conscients de ce qu'on fait, notre instinct animal est ce qui nous pousse à bouger. Et, bien souvent, c'est en se jetant sur notre agresseur, en le blessant parfois mortellement. C'est triste à dire, mais moi aussi il m'arrivait d'avoir des gestes brusques, des envies de croquer, quand je me faisais prendre par des chasseurs. Je leur échappais toujours, mais je savais qu'au fond, ce n'était pas prudent de me balader comme ça. Mais bon, ça c'était mes affaires, personne n'avait de morale à me faire, et je n'avais de compte à rendre à personne. J'étais libre, heureux, même si au fond de moi, je sentais qu'il me manquait quelque chose. Je ne savais pas quoi, mais un manque grandissant était dans mon coeur.

Il m'a regardé, avec la même crainte qu'un animal blessé. Il avait un visage doux, rond, encore un peu enfantin. Et pourtant, ses muscles et le reste de son corps trahissaient un adolescent penchant vers l'âge adulte. Il avait peur de moi, malgré mes précautions. Ce qui, au fond, était normal. J'avais fait très attention à tous les détails, même ma position trahissait un calme et une douceur très humaine. Mais, dans un geste que je ne connais que trop bien, il fait quelques pas pour reculer. Je faisais pareil quand on me prenait au piège, je reculais avec une légère hésitation. Pas sûr de moi, mais certain que je ne voulais pas être proche d'eux. Il avait peur, c'était normal, et je commençais à me dire qu'il était peut-être en effet blessé. Mais je n'en savais rien, aussi je gardais mes pensées pour moi. Au lieu de ça, je l'écoutais parler. Il avait une voix entre l'ado et l'adulte, et surtout pleine de deux sentiments normaux : la peur et l'hésitation. Il répondit donc :

Euh je ne sais pas....

Je restais un peu surpris. Il ne savait pas ? Je ne comprenais pas de quoi il voulait parler. D'un côté, sa réponse me faisait penser qu'il ne comprenait pas ce que je lui demandais, qu'il ne parlait peut-être même pas ma langue. Et de l'autre, je me disais qu'il avait peut-être simplement mal compris ma question. En tout cas, je devinais avec aisance qu'il n'avait pas l'habitude de prendre la parole. Et qu'il n'était pas à l'aise ici, mais ça c'est un détail. Cela se voyait dans sa posture, presque recroquevillé sur lui-même, qu'il ne se sentait pas en confiance ici. Il avait raison, d'un certain côté, puisque rien ne lui affirmait que je ne lui ferait aucun mal. Bien entendu, je ne lui ferais rien. Mais lui, il ne le savait pas. Ce qui nous ramène à la théorie évoquée tout au début, celle de l'animal qui ignore tout de notre bonté. Il ne voyait de moi que ce que j'étais, un homme blond, grand, assez musclé. Il ne savait rien de moi, il ne me connaissait pas, donc il avait peur.

Le vent vient alors à se lever très légèrement. J'aime le sentir glisser sur mon visage, aussi doux qu'une plume de paon. Je renifle doucement les odeurs boisées qui viennent de la forêt environnante. J'aime cette odeur, aussi. Cela me rappelle que je suis en partie saucage, que je cours aussi vite que ce même vent qui me touche, et que je suis libre. Comme l'air. Quelque part, cet élément est similaire à moi. Je ne quitte pas le jeune homme des yeux, toujours avec beaucoup de gentillesse dans le regard. Cependant, après que cette légère brise soit passée, je sens sa peur grimper. L'atmosphère autour de lui se fait plus pressante, plus lourde, j'arrive à le sentir grâce à mes sens sur-développés. Je ne comprends pas, je n'ai pourtant rien fait de mal. Je n'ai rien fait du tout, d'ailleurs. Je n'ai pas bougé, je n'ai même pas parlé, rien. Alors je commence à me demander si ce n'est pas l'odeur lupine qui émane de moi, le souci. Pas le temps de me questionner plus longtemps :

Non,non,ne me ramener pas, s'il vous plaît..... ne me ramener pas là bas.... je ne veux pas y retourne...

Sa voix montrait une immense peur, une grande crainte. Oui, le problème vient bien de mon odeur de loup. Malheureusement, je ne peux rien faire pour ça, je n'ai aucun moyen de la faire disparaître. C'est quand je le vois commencer à reculer encore, à contourner l'arbre pour partir, que je comprends. Il a peur de moi à cause de ça, cela réveille un vieux traumatisme. Comme un cauchemar, un souvenir très douloureux qui le terrorise. Je ne bouge pas pour autant, je sais que si je fais ça, il va s'enfuir à toute vitesse. Et mon but n'est pas de l'effrayer, bien au contraire. Soudainement, il semble ne pas pouvoir aller plus loin. J'ignore pourquoi, mais il ne bouge plus. Il ne recule pas, il est immobile. Je fais un premier pas vers lui, puis un second, tout en prenant bien soin de mettre mes mains en évidence. Je lui montre que je ne cache aucune arme, que je ne lui ferais rien. Quand soudainement, au moment où je ne m'y attendais pas, un détail attire mon attention.

Il porte à son poignet un bijou. En soi, on s'en fiche un peu, je sais. Mais ce qui me met la puce à l'oreille, c'est que ce bijou, je le connais. Un bracelet en argent, très pur, très fin. Il passerait inaperçu pour la plupart des gens, il a l'air un peu banal. Mais le pendentif qui pendouille sur cette chaine m'est familière. C'est le symbole de ma famille, les Dial. Il est donné par les parents lorsque l'enfant mute pour la première fois. C'est un symbole de protection, de force, et cela ne fait que se confirmer quand je vois le symbole dessus. Un demi pentagramme, une demi-lune, et en leur centre une empreinte de patte de loup. Plus aucun doute ne subsiste en moi, je connais l'identité de cette personne. Je reste alors immobile, bloqué à cinq mètres de lui. Mes yeux reviennent sur son visage, et pour la première fois de ma vie, le vide dans mon coeur est totalement rempli. Je tend mon bras vers lui, désignant mon propre bracelet. Dernier vestige de ma vie avant mon abandon...

Yoric ? Tu es Yoric Dial ?

Je savais à quel point cela pouvait paraître effrayant de rencontrer quelqu'un qui, avec un tel détail insignifiant, pouvait deviner tout de suite qui on était. Alors, surtout pour le rassurer, je continuais de parler :

Tu n'as rien à craindre de moi, je ne t'emmènerais nulle part. Je m'appelle Chris, Chris Dial. Ce bracelet que tu portes, c'est un héritage familial qui est transmis par nos parents lors de notre première mutation. Il apporte protection et... Tu sais, je t'ai longtemps cherché. J'ai participé aux recherches avec une branche de la CIA pour te retrouver, afin de te libérer des monstres qui t'ont torturé.

Cela paraissait surréaliste, mais c'était vrai. Je me demandais si, lui aussi, il sentait ce lien invisible qui était tissé entre nous. Est-ce-qu'il baisserait sa garde ? Je l'espérais, j'avais tellement envie de serrer mon cadet dans mes bras, le prendre contre moi pour lui faire comprendre qu'il n'était pas tout seul. Qu'il n'était plus tout seul. Mon coeur entier sautait dans ma poitrine, j'avais l'impression qu'il allait exploser. J'avais vraiment besoin de ça, de sentir sa présence proche de moi, et de lui offrir ma protection. N'était-ce pas ça, un grand frère ? Une personne qui protège le plus jeune, qui se bat griffes et crocs pour qu'il soit tranquille, qui se crève la paillasse pour lui offrir une belle vie ? Si, à mes yeux, c'était ça. Et, contrairement à ce qu'on pouvait penser, j'étais prêt à assumer ce rôle. J'avais tellement rêvé de retrouver un jour mon frère, de pouvoir tout lui dire, lui raconter, et ce jour était arrivé. Sans réussir à contenir ma joie, je continuais de parler :

J'ai toujours cru que j'étais tout seul, que je n'avais aucune famille. J'étais tout petit quand on m'a placé en foyer, je ne me souviens même pas du visage de notre mère. Je me souviens d'une douce odeur, une odeur de lichen. Tu sais, la mousse qui pousse le long des troncs d'arbres et qui a une odeur particulière quand il pleut. Bref, j'ai toujours vécu entouré d'humains, loin de la seule famille qu'il me restait. J'ai, depuis ma naissance, un grand vide en moi. Un gros creux dans mon coeur, comme si une partie de moi n'était plus là. Et quand j'ai compris qui tu étais, quand j'ai vu ton bracelet, ce vide s'est rempli.

Je me raclais légèrement la gorge, tellement emporté par mes mots que je ne me rendais presque plus compte que je n'étais pas tout à fait clair :

Depuis mes 3 ans, je vis dans des foyers, personne n'a voulu de moi. J'ai changé régulièrement de foyer, pour des bagarres assez violentes. J'ai toujours été une personne qui se battait pour les autres, pour les défendre, alors j'assumais pleinement mes actes. Puis il y a eu ce jour, assez bizarre d'ailleurs, où des hommes en noir m'ont récupéré alors que je sortais du ciné. J'étais avec un ami, on est allé voir un film d'action. Et donc, ils m'ont embarqué dans une grosse berline noire, en m'empêchant de voir où on allait. J'avais peur, tu sais. Et en fait, ces hommes travaillent pour la CIA, ils sont un petit comité qui se charge de surveiller les créatures.

Tout cela devait lui paraître tellement surréaliste, tellement improbable, mais je continuais sur ma lancée avec une joie réelle :

Ces gens sont chargés de surveiller que tout va bien, que les créatures ne disparaissent pas subitement comme par magie. Et, justement, ils sont venus me chercher à propos d'un enlèvement. Cela faisait un bon moment que leur équipe était sur une affaire, la tienne, et qu'ils ne trouvaient rien. Ils ne savaient rien de plus que ton nom, et ta race. Ils m'ont enfermé dans une pièce où un enquêteur m'a posé des questions, et m'a demandé ce que je savais sur toi. Mais je ne savais même pas que tu existais, je ne m'en souvenais pas. Ils ont bien vu que, quand j'ai répété ton nom sans comprendre de quoi ils parlaient, je ne faisais pas semblant. Alors ils m'ont laissé sortir de la salle d'interrogatoire, et j'ai grandement aidé dans leurs recherches. Ils essayaient d'utiliser mon odeur, mon ADN, pour retrouver ta trace. Mais rien n'y faisait, jusqu'au jour où l'endroit où tu étais retenu a été pris au piège. On en a entendu parler, mais le temps qu'ils arrivent sur les lieux, il était trop tard, tu étais parti.

Je m'approchais légèrement de lui, tout en tendant ma main en avant. Je n'étais pas une menace, il pouvait même entendre dans ma voix toute la sincérité de mes propos. J'avais donné tellement d'informations que je ne savais pas s'il avait tout compris. Alors je m'arrêtait de parler, légèrement essoufflé. J'étais tellement heureux de le retrouver, de savoir que mon petit frère n'était pas tombé dans les griffes de dangereuses personnes, comme les Volturis. J'aurais été le chercher, sinon, et croyez-moi il n'aurait pas resté beaucoup de choses de ces sales sangsues. Mais, heureusement pour eux, ils n'avaient pas mis la main sur mon jeune frère. Au lieu de ça, il semblait qu'il soit parti à la dérive, en quelque sorte, se déplaçant la nuit et en se faisant oublier. Même si cela n'avait pas dû être de tout repos, je l'accorde. Finalement, j'arrivais à ne laisser qu'un mètre entre nous. Mais je ne le touchais pas, je restais même droit devant lui sans faire de geste pour me rapprocher.

J'observais son visage, ses yeux si bleus, ses cheveux semblables aux miens... Oui, je n'avais aucun doute, ce jeune homme était bien mon frangin. J'avais beaucoup de mal à y croire, parce que j'avais tellement espéré le retrouver que, maintenant que c'était fait, c'était étrange. C'était une scène que je m'étais imaginée sans vraiment y croire, du moins pas aussi tôt. Et pourtant, la magie du destin avait fait que j'étais tombé sur lui. Par hasard, bien évidemment. Et la magie d'un bracelet avait fait que je le reconnaisse. Est-ce-que la magie fraternelle, ce lien unique qui nous unissait, ferait en sorte qu'il me fasse confiance et me tombe dans les bras ? Bonne question...
Invité
#4
Mer 13 Fév 2019, 23:14
Anonymous
Invité
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Je reste immobile, paralysé par la peur que m'a procuré l'odeur du jeune garçon qui heureuse ou pas, j'en sais rien, reste immobile lui aussi. Peut être qu'il attend ses camarades pour l'aider à me ramener vus qu'il a sûrement remarquer que je suis totalement paralysé par la peur.
J'essaie de toute mes forces de bouger, je m'insulte mentalement, de tout les noms d'oiseaux qui me passe par la tête, afin que peut être ça fasse un déclic et me libére mais c'est peine perdu.
Je vois malgré tout, que quelque chose l'intrigue, le surprend et puis transformé totalement son visage qui passe par la surprise, l'étonnement, l'incrédulité et pour finir la joie et le soulagement. Je l'entends à nouveau me demande si je suis bien Yoric Dial.
A ce moment là ma peur panique augmente encore d'un cran.
Mais très vite, il essaie de me rassurer en se présentant et qu'il n'avait nullement l'attention de m'amène nulle part, tout en me montrant son poignet ou pend le même bracelet. Le dénommé Chris commence à me raconter comme quoi c'est un héritage familial, que est transmis par les parents lors que l'enfant mute pour la première fois, c'est un symbole de protection. Il continua en disant que ça fait longtemps qu'il est à ma recherche, qu'il a même aider des membre d'une branche de la CIA pour me trouver et me délivrer...
Je dois avouer que j'avais arrêté d'écouter ce que mon soi disant frère me disant à partir du moment où il s'était présenté. Pas que ça ne m'intéressait pas, au contraire, une petite partie de moi était heureux d'apprendre que j'avais un frère, que je n'étais pas seul mais juste que je sentais que je n'allais pas tardé à faire une crise, je n'arrivais pas à sortir les sensations, mais surtout des odeurs du cauchemar du jour où j'avais été amené. Est ce que c'est lui qui m'a amené ? Non ce n'est pas possible, il n'est pas tellement plus âgé que moi, alors qui? Qui est cet homme qui m'a amené ? Pourquoi j'ai l'impression d'avoir été trahir par quelqu'un en qui j'avais confiance? Parce que j'ai des flashs de mon arrivé, où j'essaye, je pense de me caché derrière un homme, je ne suis pas à mon aise, je n'arrête pas demandé après quelqu'un, il me semble mais j'ignore qui. Je vois cet homme au visage floue et dont l'odeur ressemble beaucoup à celle du dénommé Chris, me parler avant de s'éloigner rapidement et en fermant la porte derrière lui. Je me vois tambouriner la porte en hurlant.
J'essaye de chassé ce cauchemar, ces images, ces sensations de ma tête, mais je n'y arrive pas.
Je ne me rends pas vraiment compte que l'endroit où je me trouve est de plus en plus sombre alors que je n'ai aucune ombre à proximité, comme si j'aspirais la lumière en moi.
Je sens que je commence à perde le contrôle ce qui augmente encore plus ma peur, je suis totalement paniqué, et ça augmente encore que le jeune homme parle de la CIA. J'ai déjà entendu mes gardiens en parler mais j'ignore si en tant qu'allié ou en tant qu'ennemi.
Je ferme les yeux, essayant de me calmer, en me remémorant des mélodies d'oricana, des paysages mais je n'arrive pas, ma peur de perdre le contrôle, de ne pas savoir ce que je fais, de faire du mal est bien trop grand pour que j'arrive à me calmer.....
Je jette un coup d’œil autour de moi, je vois que Chris n'est plus qu'à un mettre de moi, attendant sûrement que je fasse un part vers mon frère ou que je dises quelque chose mais je suis incapable de bouger ou de dire quoi ce soit. Jusque là j'avais réussi à caché un peu mon mal être, que je perdais petit à petit le contrôle mais là quand j'ai vu qu'il n'était plus qu'un mètre de moi, j'ai voulus reculer, tout en hurlant d'une voix terrifiée, avec des notes de terreurs, de colère, d'incompréhension :

- Pourquoi m'avoir amené là bas? Pourquoi m'avoir abandonné, hein pourquoi ?? Pourquoi je ne pouvais pas rester avec vous??? J'avais rien fait, alors pourquoi n'êtes vous pas revenus me cherché ?

Au même moment, tout mon corps s'embrase, des grandes flammes noirs recouvre mon corps en quelques millièmes de seconde.
Je tombe à genoux, en hurlant de peur,tout en me débattant, essayant de les éteindre. Mais étrangement les flammes ne me font aucun mal, elles érigent une sorte de bouclier autour de moi, mais sans me brûler pour autant.
Je me recroqueville sur moi même, en position fœtale, tout en continuant à hurler, me tenant la tête entre mes mains car en plus, je commence à avoir une très solide migraine, pour ne pas arranger les choses. J'ai des douleurs abominables qui me traversent le corps.
Puis soudain, alors que je suis  en plein cauchemars où je n'arrive pas à me sortir, je sens que quelqu'un me prendre délicatement dans ses bras.
Ce simple contact, me rappela une sensation que j'avais totalement oublié à cause du temps ou à cause des expériences, je ne sais pas....
Mais une image assez floue d'un petit garçon blottir contre un autre un peu plus âgé, en train de dormir paisiblement.
J'ouvre très difficilement les yeux et je remarque que je me trouve dans les bras du jeune garçon. Au moment où mes yeux se croisent son regard doux, rassurant, les flammes noir disparus immédiatement.
D'une petite voix, craintive, hésitant, perdue et totalement déboussolés :

- Cri? Cri?? Tu n'as rien???

Avant de venir me blottir contre lui, tout tremblant,en commençant à pleurer doucement doucement, enfuyant mon visage contre son torse.....
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#5
Jeu 21 Mar 2019, 09:42
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Pourquoi m'avoir amené là bas? Pourquoi m'avoir abandonné, hein pourquoi ?? Pourquoi je ne pouvais pas rester avec vous??? J'avais rien fait, alors pourquoi n'êtes vous pas revenus me cherché ?

J'avoue que là, j'étais dépassé par les évènements. Je pouvais entièrement comprendre qu'il m'en veuille, même si je n'étais qu'un gosse quand il avait été enlevé. Je n'avais rien pu faire, c'était comme ça, et croyez-moi que je regrettais ce qu'il s'était passé. J'avais tellement voulu le retrouver, mais il était trop bien gardé, et seul je ne pouvais simplement rien faire. Même la CIA n'avait pas retrouvé sa trace, alors comment voulez-vous que je puisse aller le chercher ? Je vis alors que l'ombre gagnait en intensité, comme s'il absorbait la lumière. Merde, qu'est-ce-qu'il était en train de faire ? J'avais comme l'impression qu'il n'avait pas conscience de ce qu'il faisait, comme s'il était en train de faire une crise de panique. Vous savez, ça arrive avec des symptômes assez fréquents, des vertiges, ce genre de trucs. Bah là, il éliminait la lumière autour de lui, comme si il absorbait ce qui lui faisait du mal. Et, contrairement à ce que je pensais, il allait exploser.

Des flammes, d'un noir aussi intense que les nuits sans lunes, se firent voir. J'eus un brusque mouvement de recul, il venait de se mettre à brûler. Comme s'il faisait sortir des tas d'ombres de lui, sous une forme de feu de joie morbide. Son corps tombe, ses genoux touchent le sol, et j'entends ses hurlements de terreur déchirer l'air. J'ai peur aussi, mais pas de lui, non. Ses mouvements sont à peine visibles, il me semblerait bien qu'il essaye de les éteindre. J'avais envie de l'aider, mais je ne savais pas comment. En y regardant de plus près, je remarquais qu'en réalité, les flammes ne le touchaient pas. En fait, on aurait plutôt dit qu'elles agissaient comme un bouclier entre lui et moi. Elles le protégeaient ? Je ne comprenais pas tout, mais j'avais besoin de le rassurer. Je l'avais abandonné une fois, je ne répéterais pas les mêmes erreurs que par le passé. Je franchissais donc la barrière de flammes, en espérant ne pas brûler vif, et je l'enlaçais avec tendresse. Tout allait bien.

J'avais envie de lui montrer que j'étais là, que je veillais sur lui, que je l'aimais. Presque aussitôt, mon corps se met à briller. Mon don réagit instinctivement au sien, il contre ses flammes noires par une lumière blanche, vive, irradiante. Elle me protège sûrement aussi de son don, mais ça je l'ignore encore. Je le serrais doucement dans mes bras, lui offrant simultanément tout l'amour que j'avais pour lui depuis toutes ces années. La douceur, l'amour, la tendresse, il devrait tout apprendre, mais pour le moment il devait se calmer. J'avais ce besoin de le protéger, de rattraper le temps perdu, parce que j'avais terriblement peur qu'il ne souffre de nouveau. J'étais son grand frère, je devais lui montrer qu'il n'était pas tout seul. Mon don s'arrêta, me redonnant une peau normale. J'étais en sécurité, avec lui, et il était en sécurité avec moi. Ses yeux croisent enfin les miens, après qu'il ne se soit blotti dans mes bras, et ses flammes se stoppent immédiatement.

Cri? Cri?? Tu n'as rien???

Je souris doucement, j'allais bien. Et il se souvenait de mon prénom ? J'esquissais un grand sourire, le serrant contre moi. Son visage contre mon torse, je sentais des gouttes froides couler sur ses joues. Il pleurait ? Il devait avoir peur de m'avoir blessé, alors qu'il n'en était rien. Je passais une main sur ses cheveux, comme notre mère l'aurait fait, en le berçant tout doucement. Il était tellement sensible, tellement apeuré de son don, que j'avais envie de lui faire comprendre qu'il ne risquait rien, et moi non plus. Je finissais par l'éloigner tout doucement de moi, pour pouvoir l'observer quelques secondes. Il pleurait, effectivement, et je voyais en lui un jeune homme perdu, seul, désespéré. Et c'est ce qu'il était, sans aucun doute, mais désormais tout allait changer. J'esquissais un sourire calme, loin d'avoir peur de ce qu'il venait de se passer, en essuyant tranquillement ses joues. Et je répondais, avec la même douceur qui se lisait sur mon visage :

Je vais bien, rassure-toi, je n'ai rien. Tout va bien, d'accord ?

Je me relevais, l'entraînant avec moi dans le mouvement. Je supportais sans difficulté son poids, il était léger comme une plume. Je finissais par nous rapprocher de la clairière, pour qu'on puisse être un peu au soleil. Finalement, quand on y fut, je me rasseyais avec lui dans mes bras, et je repris la parole :

Bon, dit-moi, tu dors où en ce moment ?

Après tout, j'avais un logement et assez de place pour lui.
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#6
Dim 14 Avr 2019, 17:18
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Je reste blotti, sans bouger contre celui qui semble être mon frère, dont je n'ai pratiquement aucun souvenir sauf peut être son surnom, Cri. Mais comment savoir si c'est bien lui? Et pas quelqu'un payer pour se faire passé pour lui, puisque j'ignore totalement comment il était? Mais là pendant quelques micros secondes,je m'en fou, je suis juste content de pas lui avoir faire du mal. Soudain, je sens sa main caressé doucement mes cheveux, faisant remonté une très ancienne sensation, très agréable, je dois avouer et même si je n'arrive pas à le souvenir de la personne qui m'avait fait ressentir cette sensation à cette époque, qui doit daté d'avant mon entrée dans la chambre /prison.
Alors que Chris s'écarte légèrement de moi, pour une raison que j'ignore,tout en m'essuyant doucement les joues,il me rassure qu'il n'avait rien et que tout allait bien.
J'esquice légèrement, je suis encore incapable de dire quoi que ce soit, j'ai trop peur que tout cela ne soit une illusion, un rêve. Je ne sais pas ce que mon esprit est capable de faire pour trouver une sorte de stabilité pour que je puisse commencé à construire des petites bases solides sur le quels je peux m'appuyer.
Le jeune hybride se reléve et m'entraîner à sa suite et sans opposer de résistance, je me laisse entraîner vers la petite clairière qui étaient baigné par les rayons du soleil.
Je l'entends me demander où je dors en ce moment.
Je n'avais pas vraiment écouté ce qu'il avait dit, je ne sais pas pourquoi.
Mais à ce moment là, je sais que c'est vraiment mon frère, je sens ce lien qui m'a manqué, cette sensation de manque que j'avais toujours ressentit sans en comprendre le sens. En même temps, ma peur qui s'était très légèrement calmer, revient de plus belle et m'envahit complètement. Je me débats comme un beau diable, pour me blottir à nouveau contre lui, incapable de retenir mes larmes, murmurant:

- Non, Non, part pas Cri, suis désolé, t'en prie,part pas....

Tout en me serrant contre lui. J'avais trop besoin de lui pour le laisser partir, même s'éloigner. Cette sensation agréable est la seule chose dont je suis un peu prêt sûr et le fait qu'il m'est permit de la ressentir à nouveau, avait fait de cette sensation, ma bouée de sauvetage, auquel, je voulais absolument m'accrocher, dans ce monde qui me semblait beaucoup trop lumineux.
Tout en essayant de rester blottir contre lui,j'essaye de le tirer à l'ombre où selon mon point de vue, on était plus en sécurité. La lumière n'est pas sûr
Je murmure d'une voix paniquer :

- Pas lumière, danger, Ils vont faire mal ..... pas part Cri, t'en prie.

Je le serrer contre moi, ma respiration s'accélère, tout en secouant la tête. Je termine tout en murmurant d'une même voix, avec quelques sanglots :

- Ferai tout ce que tu veux.... les testes, les expériences, tout mais part pas Cri, laisse pas, t'en prie...

Je suis totalement paniquer, j'ai tellement peur qu'il me laisse, que je sois à nouveau seul,que je suis prêt à accepter tout ce qu'il veut, même faire des expériences, même si ça fait mal,je m'en fou tant, qu'il reste.
Je ne remarque même pas que mon corps est traversé par plusieurs tremblements. Je sais que je ne vais pas tardé à faire une crise mais j'ai trop peur pour pouvoir l'éviter.
Alors que je sombre dans "un état second", je repousse assez méchamment mon frère à un ou deux mètre plus loin, avant de muté en un grand loup massif à la robe noir,totalement apeuré.......
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#7
Sam 20 Avr 2019, 01:30
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Non, Non, part pas Cri, suis désolé, t'en prie,part pas....

Je ne comprenais pas pourquoi il pensait que j'allais partir. Je n'avais pas pour projet de l'abandonner, de m'en aller, bien loin de là ! J'avais tellement cherché à le retrouver, à pouvoir de nouveau le serrer dans mes bras et lui dire à quel point il m'avait manqué, que désormais, je ne quitterais la situation actuelle pour rien au monde. Il se pressait contre moi, et je ne faisais rien de plus que le serrer dans mes bras. Il avait besoin d'une étreinte ferme, mais aussi douce. C'est ce que j'étais, une poigne de fer dans un gant de velours. Je savais que si je faisais le moindre geste pour le relâcher, ne serait-ce qu'un peu, il prendrait peur et chercherait à s'agripper encore plus à moi. Ce qui n'était pas mon projet, bien évidemment. Finalement, alors que nous étions dans la lumière, il se mit à paniquer, et à me dire que la lumière était dangereuse. Comment ça, dangereuse ? Et c'était qui, ce "ils" dont Yoric avait si peur ? Je ne savais pas, mais je le suivais à l'ombre sans protester.

Ferai tout ce que tu veux.... les testes, les expériences, tout mais part pas Cri, laisse pas, t'en prie...

Je le serre toujours dans mes bras, ne disant absolument rien. Il a peur, mais les mots sont souvent moins utiles que les actes. Le serrer comme ça dans mes bras, presser son corps frêle contre le mien, et lui offrir un maximum de réconfort, c'est tout ce qui compte. Je sens alors son corps se mettre à trembler, et mon loup s'agite en moi. Il sent que quelque chose de dangereux va arriver, il essaye même de prendre le contrôle pour m'éloigner de ce danger. Mais je me maîtrise totalement, je fais taire le canidé qui sommeille en moi. Yoric a besoin de moi, de mes bras, de ma présence. Et je ne compte pas le laisser comme ça, seul, alors qu'il s'apprête à avoir une nouvelle crise. Et pourtant, alors que je fais tout mon possible pour le garder proche de moi, je sens ses deux mains se poser sur mon torse, et soudain il me propulse loin de lui avec une force qui me surprend moi-même. Je ne comprend pas sa réaction, jusqu'à ce que je repose mes yeux sur mon frère.

A la place d'un jeune homme frêle et terrorisé se trouve un loup, imposant et apeuré. Il est comme moi, ce n'est pas une surprise. Je sais qu'il a peur de ce qui lui arrive, qu'il a besoin d'être réconforté, et de ne pas se sentir abandonné. Alors je m'approche, sans grande peur, de lui, mes yeux plantés dans les siens. Il ne me fera aucun mal, je lui fais confiance. Je finis par être juste devant lui, à portée de ses crocs, la main tendue vers lui. Sous son nez, évidemment, pour qu'il comprenne que je ne le frapperais pas. En me mettant ainsi, ma main en dessous de sa tête, je montre clairement que je ne lui ferais aucun mal, qu'il n'a rien à craindre de moi. Je fais très attention, et mon loup est sur ses gardes. il est prêt à prendre les commandes au moindre danger, et je sais déjà que je lui laisserais la main si cela devait arriver. Mais je n'ai pas peur pour autant, non, je vois devant moi mon frère, même s'il a une forme de loup, qui a peur et a besoin de moi, de réconfort.

Yoric, ne crains rien. Je n'ai pas peur de toi, et il n'y a aucune raison d'avoir peur. Je suis comme toi, moi aussi je peux devenir un loup. Fais-moi confiance, il ne peut rien t'arriver. Je ne partirais pas, je ne t'abandonnerais pas, et personne ne te fera de mal. Les tests, les expériences, c'est fini. Tu es en sécurité. Suis-moi, on va aller chez moi.

Je prends aussitôt ma forme de loup, blanc et immaculée, avant de faire demi-tour. Je sais qu'il me suivra, et qu'on sera plus à l'abri chez moi.
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#8
Lun 06 Mai 2019, 00:26
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J'ai peur, tellement peur que Chris ne s'en aille et me laisse seul. J'ignore totalement ce qui se passe, ni où je suis. Je regarde autour de moi,il fait trop lumineux, je ne vois aucune ombre, ou je pourrais me caché et où est mon frère ? Je ne le vois nullement part. La peur panique commence à m'envahit quand soudain, je vois un immense et impressionnant loup noir s'approcher doucement. Je le connais, il apparaît toujours quand la peur est trop forte. Sans même réfléchir je me blotti contre lui, recherchant ce sentiment de sécurité qu'il me procure à chaque fois qu'il apparaît.
Plusieurs minutes passent lentement, j'entends la voix de mon frère mais je n'y prête pas vraiment attention, pas que je n'ai rien à foutre de ses paroles mais c'est juste que c'est la partie loup qui est " au commande" et elle n'a jamais prête attention aux dires des bipèdes, son seul objectif est de protéger ce petit humain qui ignore qu'elle existe et ce qu'il est.
Elle prend son temps pour que la partie humaine se calme et s'endorme comme c'est le cas à chaque fois qu'il muté ou qu'il est en danger depuis son enlèvement.
Le loup à la robe noir reste immobile, renifle cette odeur qui lui ait familier, qu'il connaît mais cela fait très longtemps qu'il ne l'avait plus sentis. Il ne se pose même pas la question quand le bipède lui demande de le suivre, avant de muté à son tour en un grand loup à la robe blanche.
On ne met qu'une quinzaine de minutes pour arriver devant une petite maison, assez sympa. Mais une fois avoir pénétrer le jardin qui se trouve en bordure de la forêt,le loup noir s'immobile, renifle un peu les molécules qui se promènent dans l'air,tout en jetant un coup d'oeil sur le jardin, à la recherche d'un endroit un peu ombrageux,afin que Yoric puisse reprendre la place, en tout sécurité et surtout qu'il ne sente pas en danger.
Le loup noir se dirige vers un petit endroit ombrageux,derrière un gros tronc d'arbre, tout en disant mentalement d'une voix assez rogue

* Si tu veux que revoir ton frère, il nous faut de l'ombre, comme tu as pu le constater, il n'est à l'aise dans les endroits lumineux....


Il ignore si le dénommé Chris l'avait entendu. Depuis cette fameuse nuit, lors son enlèvement et la confrontation avec ce bipède qui les avait obliger à se scinder en deux " entités" différente,une humaine, avec la connaissance, gentil, serviable, manipulable et une animale obéissante, combattante, assassinat. Mais une chose que la partie animale ne comprenait pas pourquoi elle avait conscience de la partie humaine mais pourquoi celle ci n'en avait pas conscience de sa présence.
Au début, il avait essayé de communiquer avec elle, il avait tout essayé mais il n'était jamais parvenus, sauf quand elle laissait une peur panique ou une colère l'envahir. Mais même là,il n'arrive seulement à lui envoyer des sensations rassurantes ....
Des souvenirs / cauchemar reviennent à la surface, le loup noir secoue légèrement la tête, pour chasser ces images de leur tête.
Il relève la tête et fixe d'un regard franc et pénétrant et remarque que son interlocuteur semblait l'avoir compris,il penche légèrement la tête sur le côté pendant quelques secondes.
Il reprend d'une même voix mentalement :

* Ce bipède que je semble t'avoir partagé nos souvenirs vu est le premier qu'on a croisé après que nous avons été emmené .....

Le loup pousse un léger soupir,tout en s'étirant, avant de terminer d'une même voix :

* Il faudra que tu lui apprenne et que tu sois patient car il est grandis sans savoir ce qu'il est, ni aucunes de ses capacités....*

Il ferme les yeux pour laisser la place à Yoric, en reprenant sa forme humaine
Quelques instants plus tard, j'ouvre difficile les yeux et je jette un coup d'oeil autour de moi,tout en reculant pour bien rester dans l'ombre. D'une voix craintive et légèrement hésitante :

- Chris? Qu'est ce qui s'est passé ? On est où? Comment je suis arrivé ici??

Je m'interrons quand je remarque que je suis nu comme un vers, tout en reculant encore de quelques pas, je termine d'une même voix :

- Où sont passé mes habits? Pourquoi je suis tout nu?? Chris ?? Qu'est ce qui s'est passé ? Je me souviens de rien....

Je laisse le silence s'installe en attendant une réaction de la part de mon frère, apparemment, j'avais encore eu une crise......
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#9
Mer 18 Sep 2019, 16:29
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Ma maison n'est pas bien loin de là où on se trouve. En vitesse de loup, on est à une quinzaine de minutes, et je fais mon maximum pour que Yoric puisse être en sécurité rapidement. Je guette dans mon dos, vérifiant régulièrement qu'il est toujours avec moi. Il tient la route, il tient mon rythme, cela me prouve qu'il n'a pas totalement perdu sa partie lupine. Le jardin est en bordure de la forêt, me permettant ainsi de pouvoir m'éclipser sans soucis quand je mute. Et cela serait aussi utile pour Yoric, s'il décidait de venir s'installer avec moi. L'avantage étant qu'il y a assez d'arbres dans le fond du jardin, donc mon frère pourrait trouver du réconfort s'il sentait qu'il avait besoin d'ombre. D'ailleurs, en arrivant devant mon jardin, il s'arrête et renifle autour de lui, comme pour vérifier qu'il ne risque rien. Je vois ses prunelles parcourir mon jardin, à la recherche d'ombre sans doute, et il trouve son bonheur derrière un gros tronc d'arbre. Son loup me dit mentalement :

Si tu veux que revoir ton frère, il nous faut de l'ombre, comme tu as pu le constater, il n'est à l'aise dans les endroits lumineux....

Je hoche la tête, comprenant ce qu'il voulait dire. Moi, je me sentais en sécurité au soleil, et lui à l'ombre. Ce n'était pas surprenant, on était frères, donc on se complétait. Soudainement, des images assez floues, dures et violentes me viennent en tête, comme des flash-backs. Cela ne dure pas longtemps, et quand je reprends le contrôle de mes pensées, la dure voix du loup résonne de nouveau dans ma tête :

Ce bipède que je semble t'avoir partagé nos souvenirs vu est le premier qu'on a croisé après que nous avons été emmené..... Il faudra que tu lui apprenne et que tu sois patient car il est grandis sans savoir ce qu'il est, ni aucunes de ses capacités....

Et sur ces mots, il reprend forme humaine, tout comme moi. Et lorsqu'il ouvre les yeux, il se met aussitôt à me demander ce qu'il s'est passé, où on était et surtout comment il était arrivé ici. Jusqu'à ce qu'il remarque sa nudité, et qu'aussitôt il se mette à me poser encore des questions à ce sujet. Il me dit qu'il n'a aucun souvenir de ce qu'il se passe, ce qui m'étonne. Puis je me rappelle des mots de son loup. "sans savoir ce qu'il est"... Il ne sait pas qu'un loup vit en lui, il n'en a donc pas conscience. Je file chez moi chercher des affaires, et une fois habillé je lui tend un t-shirt, un caleçon et un pantalon. Puis je souris, et répond :

Rassure-toi, tout va bien. Tu es chez moi, dans le fond de mon jardin, et... En fait, tu n'es pas humain. Je ne le suis pas non plus, du moins pas totalement. Viens, on va à l'intérieur.

Je le guidais jusqu'à chez moi, essayant d'éloigner au maximum la lumière de lui. Une fois à l'intérieur, je fermais les volets, les rideaux, ne gardant qu'une lampe allumée dans un coin pour y voir quelque chose quand même. Puis je m'asseyais sur le canapé, l'invitant à faire de même :

Tu es un modificateur, Yoric.
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#10
Lun 14 Oct 2019, 15:06
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Invité
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La fraternité ne s'éteint pas. Original

Je regarde autour de moi, tout en essayant de me souvenir de la dernière heure qui venait de s'écouler,tout en attendant une réaction de la part de mon frère.
J'essaye tant bien que mal, de dissimuler les cicatrices que j'ai sur le torse. Je n'avais pas envie que mon frère me questionne,j'ai déjà assez de questions ainsi. Mais au lieu de me répondre, je le vois partir en direction d'une habitation. Je fais un mouvement pour le retenir mais je suis trop lents et je n'ose pas le suivre, la peur me paralyse encore...
Tout en scrutant son retour, j'essaye de le calme en prenant bien de bonne inspiration durant quelques bonnes minutes. C'est ainsi que je remarque quelque chose de bizarre. Je sais que j'ai fais une "crise" puisque j'ai un trou de mémoire d'une bonne heure mais étrangement, contrairement à d'habitude, je ne ressens pas cette sensation de mal-être, de frustration, de colère, non absolument, je ne ressens même pas le mal de crâne que j'ai systématique après une crise. Rien, que dalle. J'ai toujours la sensation d'être un peu drogi mais c'est tout.
Alors que je suis en pleine réflexion,je vois Chris revenir, qui apparemment avait réussi à trouvé de quoi s'habiller.
Tout en me souriant, il me tendit un caleçon, un pantalon et un t-shirt.
Il me rassura, avant de m'informer qu'on se trouvait chez lui, au fond de son jadin. Il enchaîna en disant que je n'étais pas vraiment un être humain et que lui non plus,enfin pas totalement. Il hésita quelques secondes, il termina en me disant de venir avec lui.
Ne sachant pas trop, je me laisse guider mais je montre une légère résistance quand nous rentrons chez lui.
Je sens une légère peur naître en moi, je suis nerveux. Il faut dire que c'est la première fois que je rentre chez quelqu'un ( enfin que je me souviens) depuis mon évasion. J'avale un peu ma salive, de très légers tremblements me parcours.
Chris prend bien soin qu'il fasse le plus sombre possible, en fermant les volets, les rideaux, ne laissant qu'une petite lampe pour éclairer. Un très léger sourire se dessine aux coins de mes lèvres, je lui suis reconnaissant de son attention, même s'il aurait même pu éteindre la lampe. Vu que je vois aussi bien le jour que la nuit, je penses même que je vois mieux dans l'obscurité la plus totale. Mais bon, je ne dis rien.
Il m'invite à venir m'assoir à côté de lui, sur le canapé, tout en me disant que j'étais un loup-garou.
Je viens m'assoir à côté de lui mais à une certaine distance. J'ignore pourquoi je fais ça, je n'ai jamais aimé le contact physique car la plus part du temps, c'est pour des expériences ou des testes. Je pense que j'ai associé le contact physique à quelque chose qui n'était pas très agréable, qui même pouvait faire mal. Même avec le professeur Shani, c'était compliqué.
Après avoir rester silencieux pendant quelques secondes, d'une voix légèrement tendue, avec quelques notes de crainte et de mal-être :

- Oui, je sais que je ne suis pas un humain et que ce n'est pas une maladie qui peut être traitée, comme on me l'a fait croire durant des années....

Je laisse le silence s'installer pendant quelques secondes, hésitant un peu mais je reprends d'une même voix :

- Mais le fait d'être un loup-garou, ça n'explique pas pourquoi j'ai des crises? Pourquoi j'ai des trous noirs? Si???

Je baisse la tête, me refermant inconsciemment sur moi-même, reculant légèrement, sans m'en rendre compte. Pourquoi ? Par habitude, par réflexe car les dernières années, mois, avant mon " évasion ", chaque fois que je posais trop de questions, que j'insistais, que je me rebellais, les cherchers me faisaient passé l'envie de savoir, de me rebeller.....
Presque immédiatement, d'une voix craintive :

- Escuse moi......, je ne voulais pas.....

Tout en mettant mes bras au niveau de mon visage, comme si j'avais peur de recevoir des coups.......
Invité
#11
Jeu 11 Nov 2021, 16:42
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La manipulation qu'il avait subie était allée aussi loin que ça ? Il ignorait tout de lui-même, il ne savait pas qui il était et encore moins ce qu'il était. Toute sa vie on lui avait fait croire qu'il était malade, que ça se soignait, alors qu'en fait ils avaient juste appris à Yoric à écraser son loup et à être docile comme un agneau. Il n'avait aucune conscience de cette partie de lui, il n'avait pas vraiment cette fusion qui devait normalement exister entre eux. Yoric ne pouvait pas être totalement serein parce qu'à cause de ces salopards du Centre, il pensait qu'il faisait des crises alors qu'en fait, c'était sa partie loup qui prenait le contrôle quand le danger était trop imposant. J'en déduisis aussi que leur mensonge avait été encore plus loin qu'une simple manipulation, car en prime il était persuadé que ces fameuses crises, ces fameux trous noirs, n'étaient pas en lien avec son loup-garou. Alors que, je le devinais aisément, c'était justement le cas. Il était devenu loup, et comme par hasard il n'avait aucun souvenir de ça. C'était logique, non ? Je me devais de lui expliquer, de réparer les erreurs.

Si, justement, c'est tout à fait ça...
Escuse moi...... je ne voulais pas.....


Je vis alors mon frère mettre ses bras devant son visage, comme s'il cherchait à se protéger. M'approchant doucement, je posais une main douce sur son bras droit, lui faisant comprendre que je n'allais pas lever la main sur lui. Tout ça était fini, c'était du passé et j'allais lui apprendre pas à pas ce qu'était réellement la vie. Je ne tolérais pas qu'on lui fasse du mal, que ce soit volontaire ou non, et j'allais aussi lui apprendre à vivre avec son loup. De façon assez étrange, mon loup était aussi d'accord, car je suppose qu'il avait aussi ressenti une connexion avec le loup noir qui vivait dans le corps de Yoric. Usant de ma magie, je fis apparaître deux tasses de chocolat chaud fumantes, et en tendis une à mon frère en lui proposant :

Tu en veux ?

Je prenais la mienne et buvais une gorgée, avant de reprendre la parole :

En réalité, on est pareils toi et moi. Tu n'as rien d'humain, Yoric. Tu es à moitié loup-garou, et à moitié sorcier. Si tu as ces crises, ces trous noirs, c'est que toi et ton loup n'êtes pas fusionnels. Ils t'ont coupé de lui, comme s'il n'existait pas, mais il est là et il prend soin de toi.
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#12
Jeu 09 Mar 2023, 11:34
Anonymous
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Je reste quelques instants sans bouger tout en me protégeant le visage avec les bras sans vraiment écouterla réponse de mon frère. Pourquoi ? Par simple réflexe, vu qu'à chaque fois que j'étais un peu trop curieux,  je recevais des coups.
Quelques secondes plus tard, je sens la main de Chris sur mon bras, je tressaille légèrement à son contact, qui est doux et bienveillant.
Je relève très lentement la tête et je vois mon frère qui me sourit doucement,  tout en faisant apparaître de nulle part,  deux tasses d'un liquide chaud, dont l'odeur alléchantes me parvint doucement.
Il me demanda si j'en voulais.
Durant quelques millième de seconde,  je fus un peu surpris et légèrement sur mes gardes car je ne comprenais pas comment ces tasses étaient apparu. Mais très vite je me détendit, quelque chose au plus profond de mon être,  me disait que j'étais en sécurité,  que rien de mal pouvait m'arriver tant que Chris était là.
Un léger sourire se dessine légèrement aux coins de mes lèvres et d'une voix un peu hésitante :

- Je veux bien , qu'est ce que c'est?

Il me tenta une tasse et après avoir une gorgée, il commença à m'expliquer  qu'en réalité, qu'on était pareil, qu'on n'était pas humain mais à moitié loup garou et à moitié sorcier. La raison pour laquelle je faisais des crises, que  j'avais des trous  noirs, c'est que mon loup et moi, nous n'étions pas fusionnels. Les chercheurs m'avaient coupé de ma partie lupine, comme s'il n'existait pas, mais il est là et il prend soin de moi.
Je le regarde, légèrement perdu, essayant d'assimiler ce qu'il venait de m'apprendre. 
Le professeur Shani et les autres chercheurs ne m'avaient pas seulement enlevé à mes parents, manipuler, utilisés, non,ils m'avaient fait croire que j'étais seul, qu'il y avait qu'eux qui se soucier de moi. Alors qu'ils m'empêchaient  d'avoir le moindre souvenir avec l'être qui ne m'a jamais abonné,  qui a toujours essayé de me protéger.

- Mais pourtant....... nos parents.... ne se sont... jamais soucier de moi?? C'est pour ça que l'homme à la grosse barbe  m'a amené là-bas...

Je laisse le silence s'installer quelques instants,  en essayant de comprendre car c'était ce que les chercheurs m'avaient répondu l'une des premières fois, où j'avais posé questionner au sujet de  mes parents, je ne devais avoir 6 7 ans. Est ce qu'il avait une chose, une seule qui était vrai sur ce qu'on m'avait appris durant toutes ces années ??

- Alors durant toutes ..... ces années .... je n'...étais ....pas seul?? Pourquoi ??? Pourquoi  m'ont ils ...... fait ...ça ?? Pourquoi m'ont ils... fait croire que j'étais seul?  Pourquoi ??

Sans vraiment m'en rendre compte des larmes coulent doucement le long de mes joues, en repensant à toutes ces fois, où je m'étais endormi en pleurant, en étant persuadé que j'étais seul au monde ...
Je dépose la tasse encore chaude par terre car je n'ai pas envie de la laisser tomber à cause des tremblements qui me parcouraient le corps.
C'était déjà très difficile à accepter qu'on m'avait manipulé et menti toute ma vie  mais en plus de ça,  on m'avait privé d'une partie de moi, d'une moitié.
Je m'en voulais tellement de m'avoir fait manipuler  mais après ce que Chris m'avait révélé,  je m'en voulais encore plus de les avoir laisser me séparer de ma moitié...
Alors que les larmes coulaient de plus en plus,je commençais à frapper le sol avec mon poing avec rage, tout en murmurant :

- Pourquoi ?  Pourquoi ?? Pourquoi je me suis laissé faire...... Pourquoi????
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