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Invité
#1
Ven 08 Mar 2019, 12:12
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Invité
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Un rayon de soleil dans une journé de merde (Pv Tanaya ) Jeremy-jeremy-sumpter-12110076-500-281


Le soleil se lève à peine à l'horizon, le ciel n'était parsemé que par quelques petits nuages blancs. Sur le bord d'une fenêtre d'une petite maison, donnant sur la grande forêt qui borde la petite ville de Forks, se trouve un jeune garçon qui regarde le spectacle de l'aube.
Je pousse un léger soupir,la nuit avait été assez mouvementé, et je n'avais pu que dormir que quelques heures.
Je suis un peu plongé dans mes pensées, me demandant si tout allait bien se passé aujourd'hui, si j'avais réussi à me maîtriser. Car aujourd'hui, c'était mon premier jour au lycée, mon premier jour où j'allais être entouré par des humains la plus part du temps, qui ignorent que les êtres surnaturels existent.
J'étais partagé entre le fait que j'étais content d'aller au lycée pour apprendre de nouvelles choses, de faire de nouvelles connaissances de personne de plus au moins de même âges que moi. C'était un sorte de rêve qui se réalise car du temps où j'étais dans ma chambre/ prison, je rêvais d'apprendre de nouvelles choses en compagnies d'autres enfants.
Mais de l'autre, je craignais de pas savoir me contrôler, d'avoir une crise, de faire semblant, de m'ennuyer. Car j'avais jeté un rapide coup d'oeil sur le programme de l'année et j'avais constaté que j'étais bien plus avancé. C'est vrai que le professeur Shani ne me laissait jamais m'ennuyer, m'apportant toujours des livres pour assouvir ma soif de connaissance, et ainsi, je ne pensais plus aux questions que j'avais sur mes origines et sur les testes qu'on me faisait faire.
Soudain, je sens un regard sur moi, je lève les yeux et je remarque Chris, sur le bas de la porte de ma chambre, qui est venu me réveiller afin que j'ai le temps de m'habiller et de manger quelque chose avant de partir pour le lycée.
Un léger sourire triste se dessine aux coins de mes lèvres, il n'a même pas besoin de me demander comment s'était passé ma nuit, il connaît déjà la réponse.
Sans rien dire, il vient me prendre dans ses bras pendant quelques minutes, avant de me dire qu'il m'attendait en bas pour déjeuner, vus que j'étais déjà habillé.
Je me laisse faire,malgré la légère gêne que je ressens, de l'embêter avec mes soucis.
Je reste quelques minutes seul dans ma chambre, je prends vite un sac contenant mes affaires pour les cours, avant de rejoindre mon frère.
Je m'installe à table et je commence à manger, vus que tout était prêt. J'étais descendu tout préparé durant la nuit, vus que je ne dormais pas.
Une petite heure plus tard, nous voilà dans le couloir principal du lycée, près des portes donnant sur une grande cours.
Je reste dans un coin assez sombre, et j'observe les lycéens entré, sortir, parle entre eux, rire, rigoler.
Je cherche désespérément un point sur le quel me consacrer, car je ne me sens vraiment pas à mon aise, mais vraiment pas. Il y a trop d'odeur, de bipèdes, de bruits et de lumière et je sens que ma partie loup commence à s'agiter.
Au bout d'un certain temps, j'arrive à me calmer, en me remémorant les airs d'Ocarina que me jouait mon père, je penses, c'était le souvenir que je n'avais pas oublié.
Chris pose doucement sa main sur mon épaule, alors que la sonnerie marquant le début des cours résonne, en me souhaitant une bonne journée, que tout irait bien. Que si j'avais besoin de sortir, que je ne devais pas hésité, qu'il avait prévu les profs que j'étais un peu claustrophobe. On se retrouverait sûrement sur l'heure de midi.
J'essaye d'afficher un sourire confiant afin qu'il ne soit pas inquiet, tout en me dirigeant vers la salle où avait lieu mon premier cours, murmurant afin qu'il soit le seul à l'entendre :

- Désolé de te causé autant de soucis, grand frère.

Je suis parfaitement conscient des soucis que lui cause, j'avais tout à apprendre, je ne connaissais rien de ce monde, de mes propres capacités. J'étais encore extrêmement méfiant, j'avais besoin d'être rassuré et même si je faissait tout ce que je pouvais pour aller de l'avant, j'avais encore très souvent des mouvements de recule.
J'entre dans la salle où se trouve une vingtaine d'étudiants, je vais voir le prof.
Celui ci me jette un simple coup d'oeil, me demandant si je suis bien le nouveau et d'aller m'assoir.
Je lui confirme, avant de jeter un coup d'oeil pour voir où il y avait de place.
Il y a encore quelques places, je décide d'aller vers la première, mais je suis bloqué par un jeune garçon qui ressemble à une armoire à glace, qui me dit qu'elle est réservé. Je ne dis rien,je me dirige vers une autre place. L'armoire à glace me bouscule, puis tout en rigolant, me dit qu'elles sont également réservé. Je sens bien qu'il veut simplement montré que c'est lui le chef.
Je pousse un soupir,je n'ai pas envie de me faire repéré dès mon premier cours et je vais m'assoir tout au fond de la salle, au dernier rang, dans le coin, près de la fenêtre. C'est vrai que j'aurai très bien pu l'envoyer valser assez facilement mais Chris m'avait bien dit que je ne devais pas me faire repéré, et puis j'avais bien sentis que si j'avais réagi, je ne suis pas sûr que le garçon s'en aurait sortir sans dommage.
Je ne connais pas encore suffisamment ma partie loup pour savoir prévoir ses réactions, donc je préfère être prudent et ne pas tenté le diable. Surtout que j'ignore si Chris est proche ou pas.
Le prof commence son cours, après quelques minutes,je sens que la matinée va me semblé très longue, tellement que prof est passionné par son cours.
Qui a eu la bonne idée d'accepter de commencer le lycée ? Ah oui, c'est moi, la prochaine fois,je me fout un coup point dans la face au lieu d'accepter...
Invité
#2
Lun 06 Mai 2019, 10:14
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Invité
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Le lycée, toujours la même routine. Je commence par me lever avec un grand calme, dans cette maison silencieuse, pour débuter ma journée. Bien souvent, je prend un bol de chocolat bien chaud, avec du pain et du beurre. C'est un petit déjeuner assez simple, rapide à faire et à manger. Comme ça, je ne suis pas en retard, dirons-nous, et puis j'ai le ventre rempli jusqu'à la pause du midi. Je fais ma vaisselle, pour ne pas en avoir trop ce soir, et puis j'avais largement le temps de la faire. Alors j'attrapais l'éponge, le liquide vaisselle, j'allumais l'eau chaude et nettoyais avec rapidité ma tasse de petit déjeuner. Puis je me décidais à aller me préparer, tranquillement toujours. J'enfilais en premier lieu un jean et un t-shirt très simple, avant de me regarder dans la glace et de secouer la tête. Trop simple, j'avais envie d'autre chose. Alors j'attrapais une jolie robe de soie verte, l'enfilant avec vivacité, et me regardant dans la glace. Parfaite, j'étais vraiment très jolie et cela me convenait.

J'allais dans ma salle de bain, brossant rapidement mes cheveux afin de les débarrasser des probables noeuds qui pourraient s'y trouver. Fins et lisses, ce fut rapide de les supprimer. C'était ensuite parti pour la touche qui allait me rendre tout simplement sublime - sans vouloir me vanter - le maquillage. J'attrapais d'abord mes crèmes hydratantes, que j'appliquais méthodiquement sur mon visage, en faisant des cercles avec mes doigts. Puis je me saisis de mon crayon, faisant un trait fin et continu sur le dessus de ma paupière droite. Je réitérais mon action sur l'oeil gauche, très adroite et habile. Je pris ensuite mes différents rouges à lèvres, allant du rose pâle au rouge pétant, ne sachant lequel choisir. En m'observant attentivement, et en plaçant les couleurs à côté de mes lèvres, je finis par me décider pour un rose assez pâle, assez naturel. Rester sobre dans le maquillage pour ne pas être un pot de peinture, c'était la clé de toute beauté, même fictive.

J'attrapais ma veste en cuir noir, enfilais mes bottines identiques, et j'attrapais mon sac de cours. Mentalement, j'informais la meute que j'allais au lycée, leur autorisant l'accès à ma cabane s'ils en avaient besoin. Puis je sautais de l'arbre, atterrissant souplement au sol. Je me dirigeais alors vers ma belle bécane, noire et rutilante, qui m'attendait. J'attrapais mon casque, l'enfilais, et démarrais mon bolide.  Le son du moteur m'apaisa aussitôt, j'aimais ce deux-roues qui pouvait aller aussi vite que moi sous ma forme lupine. Je filais à toute vitesse en direction du lycée de Forks, arrivant en même temps que tous les autres élèves. Mais, contrairement à eux, je ne m'attardais pas à l'extérieur. Je filais vers ma salle de classe, le sac sur l'épaule droite et le casque dans la main gauche. J'allais m'abandonner sur une chaise, seule, pendant que des tas d'autres entraient. Un nouvel arrivant était présent dans ma classe, il se présenta rapidement avant d'aller s'asseoir.

Du moins, il s'approche d'une table, avant de se faire arrêter par Théo. Lui, c'est l'exemple typique des caïds de cité qui sont plus bêtes que leurs pieds. Il lui dit que la place est prise, alors le nouveau s'éloigne vers une autre place. Le bouffon de service le bouscule, avant de lui désigner les places prises. Enfin, soit-disant prises, parce qu'elles ne sont jamais prises. Je serre le poing, laissant le nouveau s'asseoir au fond. Son odeur est perturbante. Il sent l'hybride, un mélange de sorcier et de modificateur. Je ne dis rien, alors que le prof commence à parler. Mais je sens bien que Théo, en gros bêta qu'il est, ne va pas laisser le nouvel arrivant tranquille. Si les premières minutes se passent bien, il finit par se tourner et se mettre à papoter avec ses amis. Tout en jetant des regards dédaigneux à l'hybride, s'amusant avec son briquet. Je sens ma colère monter en l'entendant insulter le nouveau venu, le menacer. Je finis par esquisser un petit sourire, avant d'user de mon don.

La flamme de son briquet, qu'il venait d'allumer rapidement, se met à grossir. Il coupe alors l'arrivée de gaz, mais c'est trop tard. J'ai pris le contrôle du feu, et il allait le regretter. Il se met à paniquer, essayant de souffler sur le feu pour l'éteindre. Mais rien n'y fait. Il se lève brusquement, lâchant le petit objet qui tombe au sol. Je relâche le contrôle sur celui-ci, qui s'éteint. Le professeur le regarde, avant de reprendre son cours. Qui, bizarrement, se passe plutôt bien. Le calme reste durant toute l'heure, et quand sonne la cloche, je ressens une profonde haine. Mais pas envers moi, non. Théo regarde le nouveau, et je sens qu'il va en baver. Alors je me lève, avant de me diriger vers l'hybride en ignorant superbement l'idiot d'humain. Il valait mieux que je sois là si l'autre andouille décidait de s'en prendre à lui. J'avais un sourire aux lèvres, un air calme et tranquille, et je laissais ma gentillesse flotter autour de moi. Une véritable bulle de calme, en somme.

Salut ! Je m'appelle Tanaya, et toi ? T'es nouveau dans le coin ?

Je sens la présence néfaste de Théo dans mon dos. Me tournant face à lui, je croise les bras sur ma poitrine et je lâche, sur un ton froid :

Tu veux quoi ? Jusqu'à preuve du contraire, aucune des places désignées n'étaient prises, et utiliser un briquet en classe est interdit. D'ailleurs, tu t'es pas brûlé les doigts ?
C'était toi, espèce de petite garce ?
Oui, c'était moi. T'a un problème ? Tu veux que je te mette au tapis ?


Il marmonna quelques paroles, avant que ma main ne se pose fermement sur son bras. Je grondais sourdement, avant de déclarer :

Tu vas foutre la paix au nouveau, et aller japper sur d'autres imbéciles. T'a pigé ? Sinon je te promets que je te réduis en charpie.

Il frissonna, avant que ma main ne s'éloigne de lui, laissant des marques rouges bien nettes sur sa peau. Puis je regardais le nouveau :

Il ne t'embêtera plus.
Invité
#3
Mar 24 Sep 2019, 12:12
Anonymous
Invité
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Je fixe mon attention sur la feuille de papier qui se trouve devant moi, sans prêter attention aux molécules surnaturels qui flottent dans la classe. Dans le même temps, j'essaye de trouver un moyen d'occuper mon esprit afin de ne pas être distrait par le bipède de merde qui a joue les marcho et malgré le fait que le cours ait commencé, continue à discuter avec ses copains, à voix basse, à me menacer, m'insulter, ce qui énerve assez bien mon loup car oui, mon ouïe est bien plus sensible que celle d'un simple humain et Donc c'est comme s'il parlait normalement...
Soudain il semble perdre le contrôle avec le briquet avec lequel il joue. Je suis étonné, quelque chose me dit que ce n'est pas normal mais j'ignore pourquoi j'ai cette sensation. Ce qui ne calme pas vraiment le loup mais bon pour le moment, j'arrive à le maîtriser.
Je m'amuse à traduire le cours en plusieurs langues différentes, à dessiner quelques trucs,à écrire de manière codé, certaines choses qui me viennent et dont je dois vérifier.
Le reste du cours se passe relativement bien. Quand la cloche sonne la fin du cours, je n'ai qu'une seule idée en tête, c'est de sortir au plus vite de la classe pour aller m'aérer car le faite d'être enfermé depuis une bonne heure de cours, n'aide en rien dans le fait de calmer ma partie animale, ni moi. Je me rends compte que malgré le fait que j'accepte de vivre,de demeurer,de dormir dans la maison que je partage avec mon frère, je continue à pas me sentir à l'aise dans les endroits clôt et encore moins dans les lieux où je ne me sens pas en sécurité. Ce qui est le cas du lycée, il y a beaucoup trop de nouveaux paramètres et j'espère que je serai assez me maîtriser pour tenir jusqu'à la fin de la journée.
Malheureusement pour moi, monsieur Macho n'a pas l'attention de me laisser tranquille car je le vois bloquer le passage.
Étrangement, avant qu'il puisse faire quoi que ce soit,une jeune fille, assez jolie,je dois dire vient à ma rencontre et se présente, tout en me souriant gentiment. Elle me demanda mon nom et si j'étais nouveau.
Je fus un peu perturber car je n'ai pas encore l'habitude qu'on me parle gentiment et encore moins qu'on me sourit.
Je m'apprête à lui répondre, quand la dénommé Tanaya se retourner et commence à s'expliquer avec le macho de service. Elle met très rapidement les choses au clair, avant de me refaire face,tout en me disant qu'il ne m'embêtera plus.
Je reste en retrait, ne voulant pas me faire remarquer, même si je devine assez facile que je n'en aurais fait qu'une bouchée si je lui aurai fait face.
Cela ne m'a pas échappé la trace de la main de la jeune femme avait laissé sur le bras de l'humain, confirmant ce que mon instinct me disait sur le fait que " la perde de contrôle du briquet " n'était pas normal.
Je garde bien mes distances avec la jeune fille car j'avais remarqué, enfin plutôt ma partie animale, qu'elle avait des molécules lupine qui émane d'elle, ainsi que les molécules vampirique. Apparemment, c'était aussi une hybride, mais pas issu du même mélange que moi.
D'une voix hésitante avec quelques notes de malaise :

- Euh oui... Je m'appelle Yoric ....

Je laisse le silence s'installe, je n'ai pas encore l'habitude de parler, surtout quand je ne suis à mon aise.
Des légers tremblements me parcourt le corps et dans le même temps, un grognement sourd s'échappe de ma gorge, sans que m'en rendre compte, d'une voix bien plus froide, plus rogue:

- Pas besoin ...

Je m'interrompit, me rendant compte que ce n'était pas vraiment moi qui avait parlé. Mon loup n'avait pas supporté qu'une inconnue prenne notre défense alors qu'on était tout à fait capable de nous débrouiller seul, surtout qu'on ne sait pas si c'est une amie ou pas....
Quelques secondes plus tard, je reprends d'une voix hésitante, pas du tout assuré :

- Désolé, c'est pas ce que je voulais dire.....euh ... merci,...

Je laisse le silence s'installe, ne sachant absolument pas comment faire. Sans attendre une réaction, je m'en presse de sortir de la classe et me diriger vers la porte qui donne sur la cours.
C'est vrai qu'elle paraît gentil et je penses que ça partait d'un bon sentiment mais après avoir été manipulé tout ma vie et surtout par la personne qui comptait le plus pour moi, j'ai tendance à me méfier par peur d'être encore manipulé. Je sens bien que ma partie animale n'aime pas , mais vraiment pas paraître faible et elle se méfie des êtres surnaturels qu'on ne connaît pas.
J'entends la voix de Chris qui me rassure mais qu'il ne peut pas me rejoindre car il est encore en cours.
Un très léger sourire triste se dessiner aux coins de mes lèvres, tout en murmurant de ce n'est pas grave, que je vais arrivé à calmer mon loup mais aussi moi même,car je sens que je suis extrêmement tendu.
Je sors dans la cours, qui heureusement pour moi, assez désert.
Je prends une bonne inspiration ce qui m’apaise, je recommence plusieurs fois jusqu'à ce que mon corps ne soit plus traversé par des tremblements.
Vus que j'ai une petite heure avant mon prochain cours, j'en profite pour aller m'asseoir sur un banc qui se trouve au fond de la cours près d'un magnifique arbre......
Invité
#4
Mar 24 Sep 2019, 14:01
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Premièrement, Théo n'avait pas demandé son reste pour partir de la classe. Faut dire que j'avais eu le culot (parce que pour lui, c'était du culot de s'opposer à lui) de lui tenir tête, mais aussi de jouer avec le feu. Dans le sens premier du terme. Et il détestait qu'on lui tienne tête, qu'on le foute dans la merde ou même qu'on ne soit pas d'accord avec lui. Et c'est exactement pour cette raisonque j'étais du genre à m'opposer à ses envies et ses demandes. Ce n'est pas parce que je devenais une grosse bête poilue avec des crocs immenses que j'étais son petit toutou. Et ça il devait bien le comprendre, donc je m'opposerais à lui tant que ce sera nécessaire pour qu'il le comprenne. C'est aussi naturellement que j'avais défendu le nouveau venu. Je voulais montrer l'exemple, mais surtout l'empêcher de tuer l'humain. Car je le sentais, il était partiellement loup, et ma propre partie lupine sentait l'agitation de la sienne. Donc j'usais de mon self-contrôle pour qu'il ne perde pas le sien.

Suite à ça, je m'étais présentée. Comme dans chaque rencontre qu'on faisait, il fallait au minimum donner son nom et son prénom, non ? On était pas (totalement) des animaux, donc on pouvait échanger des paroles en connaissant l'identité de ceux qu'on avait en face. Remarquez, même chez les animaux, ils avaient un moyen d'identification. Vous savez, quand ils se sentent l'arrière-train, ce n'est pas par plaisir de sentir l'odeur de leurs défections. Ils se reconnaissent ainsi. Mais je ne suis pas là pour vous faire un cours de sciences concernant les animaux. Le jeune homme gardait bien ses distances avec moi, comme s'il avait peur que je m'en prenne aussi à lui. Je ne fis rien pour m'approcher, je pouvais comprendre qu'on soit apeuré d'une personne. Regardez, avec un passé comme mon frère par exemple... Si ça se trouve, il avait vécu quelque chose de similaire, et essayer de le toucher ne ferait qu’aggraver les choses. Il prit alors la parole :

Euh oui... Je m'appelle Yoric ....

Il n'est visiblement pas à l'aise. Pourtant je l'avais défendu contre le macho de la classe, il devrait se douter qu'il n'avait rien à craindre. Mais bon, quand on était blessé, on restait toujours prudent, je savais bien. Le silence s'installe quelques secondes, je veux lui laisser le soin de décider si on continuait la conversation ou pas. Mais il semble plutôt avoir un conflit interne à régler. Il se mit à trembler, exactement comme s'il allait se transformer, et je craignais alors qu'il ne perde le contrôle. D'autant plus qu'un sourd grondement s'échappa d'entre ses dents, un bruit vraiment bestial qui me fit un peu plus douter. Soudainement, une voix froide, rauque et presque effrayante me parle. Il dit simplement deux mots : "pas besoin". Je ne comprends pas de quoi il veut parler, peut-être qu'il ne veut pas qu'on l'aide à se défendre. En fait, je ne comprends pas d'où peut provenir cette voix si différente de celle qui m'avait parlé juste avant. Son loup ? Serait-ce possible ?

Désolé, c'est pas ce que je voulais dire.....euh ... merci...

Je lève un sourcil, il ne semble pas comprendre totalement ce qu'il s'est passé. Mais il ne cherche pas à rester, se pressant au contraire de sortir de la salle où nous étions encore. Une heure de pause s'annonçait, ce qui me faisait plutôt plaisir vu que je comptais discuter un peu plus avec lui. Une voix résonne, très basse, à son intention. Il lui dit de se calmer, s'excusant de ne pas pouvoir venir car il est encore en cours. Puis l'hybride lui répond que ce n'est pas grave et qu'il saura se calmer. Sur le même ton, je ne peux m'empêcher d'ajouter un simple petit commentaire amical :

Il n'est pas tout seul... Je peux l'aider.

Je le suis donc naturellement dans la cour, le voyant respirer à plusieurs reprises. Les tremblements se calment peu à peu, Yoric semble savoir ce qu'il fait. Il s'éloigne alors, allant s'installer dans le fond de la cour, près d'un très bel arbre. A ce qu'on m'a dit, il a au moins deux centenaires à son actif et est encore vigoureux. Je m'approche tranquillement de Yoric, comme attirée par un aimant. Je ne sais pas pourquoi j'ai ce besoin d'être près de lui, de l'aider, mais peu à peu je commence à comprendre. J'agis un peu comme Nashoba avec Lanesa. Je reste face à lui, plongeant mon regard dans le sien. Terrible erreur. Enfin, erreur, c'est un bien grand mot. Je me perd alors dans ses prunelles bleues, et en même temps, il devient mon point d'ancrage. J'ignore s'il le ressent aussi, mais un lien intrinsèque s'installe entre nous. L'imprégnation... Moi qui n'y croyait plus, qui pensait que ça allait prendre longtemps à se faire... Manqué. Alors je murmure, un peu gênée :

Euh... Tu vas bien ? Tu sais, ton loup n'a rien à craindre de moi, je suis là pour t'aider...

Ridicule. J'étais vraiment ridicule. Imaginez une seconde la scène : une jeune blonde, dans une grande robe verte, qui parle avec un manque d'assurance évident avec un jeune homme qui, lui aussi, est méfiant. Mais au-delà de ça, j'ai l'impression qu'on se comprend, qu'on peut se faire confiance. Moi en tout cas, je sens couler en moi cette confiance justement, cette sensation que quoi qu'il arrive, il ne peut pas me faire de mal. On est liés, ça j'en suis sûre, mais je ne sais pas encore si lui aussi le ressent.
Invité
#5
Lun 14 Oct 2019, 15:08
Anonymous
Invité
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Je m'approche d'un magnifique et majestueux arbre qui se trouve dans la cours, heureusement pour moi, la cours est dessert.
Je pose délicatement ma main sur le tronc, ce simple contact me faire un bien fou, je sens que mon loup se calme également.
Tout en me disant que j'avais peut être fait une erreur en voulant aller au lycée si rapidement alors que ça ne fait à peine que quelques semaines que je suis libre, que je sais ce que je suis et surtout que le fait d'être un moitié loup-garou n'était pas une maladie mortelle comme on avait voulus me faire croire,depuis ma plus tendre enfance. Il y avait beaucoup trop d'informations à traiter d'un coup, les humains, les cours, toutes ces odeurs différentes, le faite d'être dans un lieu clos pendant des heures sans pouvoir bouger et puis il y a cette fille,cette Tanaya qui semble vouloir me défendre... Comme si je ne savais pas, comme si j'avais besoin d'être protégé. Avec l'autre imbécile,je n'avais pas réagi pas parce que j'avais peur ou que je n'en étais pas capable, c'est plus tôt le contraire. Même si je ne connaissais pas très bien ma partie lupine,je sais que je suis tout à fait capable de faire fasse un vampire ou autre être surnaturels, puis que j'en ai déjà décapité au moins un. Mais je ne voulais pas me faire remarquer, c'est pour ça que je m'étais " laisser " faire, c'est tout.
Et puis pourquoi elle voulait m'aider? De quoi elle se mêle ? Pourquoi est elle intervenue dans mon échange avec Chris? Les deux seuls êtres de qui j'accepte de l'aide: c'est Edmund parce c'était le premier être vivant que j'avais rencontré lors de mon évasion, il m'avait aidé tout en respectant une certaine distance de sécurité que j'avais besoin. Et la deuxième, c'est Chris, mon grand frère. C'est le seul lien qui me reste avec ma famille, on n'a pas besoin de parler pour se comprendre, il me laisse aller à mon rythme, il est toujours là pour me rassuré, quand je me réveille en hurlant. Il n'a pas peur que je le blesse quand j'ai mes crises.
Mais cette fille,elle ne sait rien sur moi ou sur ce que j'ai vécu.
Je reste un long moment ainsi, enfin pour moi jusqu'au moment où j'entends distinctement des bruits de pas s'approcher. Immédiatement je me retourne et je croise le regard vert émeraude, au même moment un sentiment étrange, bizarre commence à m'envahir, comme si j'avais le mal de mer alors que je suis sur la terre ferme, enfin normalement car là j'ai l'impression de flotter, comme quand on me droguait pour faire des testes ou des expériences.
Sa voix douce, cristalline me demandant si je vais bien, que mon loup n'avait rien à crainte d'elle,qu'elle est là pour aider.
Je suis incapable de répondre, je sens que mon loup recommence à s'énerver, il n'aime pas cette sensation qu'il ne comprend pas, comme moi d'ailleurs.
Je recule d'un ou deux pas, mon dos est en contact direct avec l'arbre qui m'aide à ne pas laisser mon loup sortir car il nous sent en danger même s'il ne veut pas faire du mal à la louve qui nous fait face, au contraire, il aimerai la prendre dans ses bras, la serre contre lui.
Je dois avoué que je partage cette envie mais non, elle est comme le professeur Shani.....
Inconsciemment, je me tiens la tête entre les mains, tout en la secouant avant de la regarder avec un regard terrifier et légèrement en colère, d'une voix dure avec plusieurs notes de peur panique et de crainte :

- Qu'est-ce que tu m'as fait ??? C'est quoi?? Pourquoi??? Pourquoi m'as tu lancé un sort?? Jamais je n'y retournerai dans cette prison, tu entends jamais !!! Plutôt mourir!!!

Je ne laisse même pas le temps de réagir, ou même de répondre, que je rentre dans le lycée mais pas pour aller en cours non, mais pour me rendre à la sortie et pourvoir m'enfoncer dans les bois en espérant que je sois assez calme pour pouvoir participer aux restes des cours que j'ai aujourd'hui. J'espère vraiment pourvoir au moins terminé cette première journée de cours, cette journée dont j'ai rêvé tellement de fois.
J'entends la voix de mon frère qui essaye de me calmer, que la jeune fille ne pouvait pas m'avoir lancé un sort vus qu'elle n'est pas une sorcière sinon, je l'aurais su directement grâce à son odeur. Mais ce n'était rien de mal ni même de mauvais au contraire...
Je secoue légèrement la tête tout en lui répondant que je ne pouvais pas, c'était impossible, que je ne voulais plus ressentir ça, cette sensation d'être drogué.
J'arrive dans une petite clairière où se trouve un petit coin d'ombre. Je m'y précipite alors que je commence à avoir mal, et une envie d'aller rejoindre la jeune louve, mais je résiste, ce n'est qu'une simple manipulation et c'est hors de question que je me laisse à nouveau manipuler, plus jamais....
Invité
#6
Lun 09 Déc 2019, 00:20
Anonymous
Invité
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Je pensais qu'il comprendrait et qu'il essaierait de s'approcher, de me faire confiance. Mais non, au lieu de ça, le jeune homme face à moi recule encore un peu, jusqu'à être totalement en contact avec l'arbre centenaire dans son dos. Je ne bouge alors plus, gardant de la distance entre nous. Je sens sa peur, et pire encore : je la partage. Je sens sa peur s'écouler en moi comme s'il s'agissait de MA peur. Alors que je n'ai pas peur, non, au contraire. Ses mains viennent envelopper sa tête, comme pour bloquer ce qu'il se passe dedans, cette imprégnation qui, visiblement, n'arrive pas au meilleur moment de notre discussion. Il secoue alors sa tête, me jetant un regard où je vois se mêler la peur panique, et un peu de colère. Oh non, je sentais bien que quelque chose de totalement stupide et faux arrivait, et je ne m'étais pas trompée. Il pensait que moi, hybride louve et vampire, je lui avais jeté un sort pour le manipuler. Il s'exprima alors, d'une voix froide :

Qu'est-ce que tu m'as fait ??? C'est quoi?? Pourquoi??? Pourquoi m'as tu lancé un sort?? Jamais je n'y retournerai dans cette prison, tu entends jamais !!! Plutôt mourir!!!

Et alors il se met à courir en direction des bâtiments. Je me tourne, n'ayant qu'une seule envie : lui emboiter le pas. Mais avant que je n'ai pu faire le moindre mouvement en avant, il avait déjà disparu au coin du couloir. Je me met alors à marcher, totalement désemparée, ma louve ne comprenant pas non plus sa réaction. Puis, une nouvelle fois, la voix du jeune homme se fait entendre. Il veut le calmer, il lui assure que je n'avais pas pu lui jeter de sort puisque je n'étais pas une sorcière. Mon odeur m'aurait trahit, si ça avait été le cas. Je m'immobilise alors devant une salle, d'où semble provenir la voix. Je me précipite en forêt, le suivant, avant de réaliser mon erreur. Je reviens devant la salle de cours de son frère, la sonnerie des cours m'interrompt dans mes pensées. Puis c'est la débandade, les jeunes sortent de cours et ça se bouscule. Mais je croise le regard d'un jeune blond aux yeux bleus, et je le sens. C'est lui, le frère mystère. Ni une, ni deux, je me lance :

Salut ! Je ne sais pas ce que j'ai pu faire de mal, mais je veux juste qu'il comprenne que... Je le blesserais pas. Je sais qu'il est parti en forêt, et je n'irai pas le voir, je ne veux pas qu'il...
Viens chez moi. Il se sentira plus en sécurité dans un endroit qu'il connaît.

Et me voilà rendue chez Chris et Yoric. Assise sur le canapé, avec un chocolat chaud entre les mains, je discute. De cours, de trucs de loups, on papote depuis un moment quand j'entends ses pas. Rapides, ils viennent par ici. Je me lève doucement, restant dans un coin d'ombre en le laissant entrer chez lui. Je ne crains pas sa réaction, je dirais même que j'ai plutôt envie de voir comment il va réagir. Je suis dans un coin, il a tout le champ libre, et je ne prononce pas un mot. C'est son frère qui, d'une voix calme, prend la parole :

Yoric, calme toi, elle n'est pas comme eux. Elle ne t'a pas manipulé, ce n'est pas une sorcière. Elle est gentille.

Il me jette un regard, me sourit, et reprend :

Ce que tu as ressenti, on appelle ça "imprégnation". C'est comme tomber amoureux, mais chez les loups ça dure toute la vie. Un loup, dans sa vie, n'a qu'un seul imprégné. Il lui est fidèle, ils sont liés pour toujours. Et tu vois, Tanaya, c'est ton imprégnée. Donc elle t'est fidèle et ne te fera jamais de mal.

Comme pour prouver qu'il dit vrai, je pose ma tasse sur la table et j'ouvre mes bras. Une invitation simple pour du réconfort.
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#7
Lun 06 Jan 2020, 14:43
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Je me précipite dans le petit coin d'ombre qu'il y avait dans la petite clairière que je viens de trouver. Presqu'automatiquement, je renforce l'obscurité, grâce à mon don, au cas où la louve aurait décidé de me suivre. Pour sa propre sécurité, je ne l'espère pas car même si je n'aime pas me battre, je ne me laisserai pas faire sans combattre. L'obscurité, pour moi, avait toujours été synonyme de sécurité, de protection, que tant que j'y étais, rien ne pouvait m'arriver. Je suis totalement perdu, les mots de mon frère me reviennent en mémoire, de même ceux de cette fille. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait et cela me faisait un peu peur, je ne voulais pas revivre une deuxième fois ce que j'avais vécu, c'était hors de question, plutôt mourir.
Je sens ma partie loup qui essaye de calmer cette peur panique qui m'habite, à sa manière, très doucement. Sans vraiment m'en rendre compte, je me couche sur un petit tapis de feuilles en position foetale, fermant légèrement les yeux et en essayant de respirer doucement.
Je me rends compte, maintenant que j'ai conscience de ma partie lupine, qu'il a toujours été là pour me protéger, d'une certaine façon, quand je me sentais seul, ou que je ne comprenais pas ce qu'on me faisait subir, il essayait toujours de me réconforter, de me consolé, alors que j'ignorais totalement sa présence. Un léger sentiment de culpabilité commença légèrement à m'envahir, comment j'avais pu de ne pas m'être rendu compte de sa présence ? Puisque d'après Chris, il était présent depuis ma naissance.
Lentement, j'arrive à me calmer, même si j'ai cette légère sensation de manque et cette légère envie de retrouver cette fille, Tanaya et de la prendre dans mes bras. Mais je refuse tout net cette sensation et cette envie, c'est hors de question que je me laisse avoir...
Au bout d'un certain temps, je décide de retourner au lycée, mais avant d'y rentré, je vérifie que l'odeur de la louve ne s'y trouve plus car je n'ai vraiment pas envie d'une confrontation et prendre le risque de perdre le contrôle. Heureusement, elle ne semble pas y être et l'odeur de Chris également. C'est vrai qu'il m'avait dit qu'il terminait les cours plus tôt que moi. Peut être est il parti à ma recherche ? Je ne sais pas. Je vérifie mon planning de la journée et je remarque que normalement je termine mes cours par une heure de dessin.
J'hésite quelques secondes avant de me dirige vers la classe ou le cours de dessin se donne, en me disant que ça m'aidera à me calmer un peu plus et puis je rentrerai à la maison pour voir s'il y est. Puisque je lui avait fait la promesse que quoi qu'il arrive, je rentrerai toujours à la maison après les cours, même si je décidais de passer la nuit dehors.
Je vais m'assoir dans un coin de la salle et je commence à dessiner, tout laissant mon esprit vagabonder. Après l'heure de cours, j'étais redevenu aussi calme que ce matin, avant de venir au lycée.
Je ne mes que quelques dizaines de minute pour arriver à la maison.
Je n'arrive pas à m'empêcher à faire le tour de la maison, pour vérifier qu'il n'y a pas d'odeur suspecte. En arrivant devant la porte d'entrée, je sens que mon frère n'est pas seul,il est avec cette dénommée Tanaya. J'ouvre la porte mais j'hésite à entrer alors que la peur recommence à m'envahir à nouveau mais j'entends la voix de Chris qui le rassure, en disant de me calmer, que la jeune femme n'est pas comme eux, qu'elle ne m'a pas manipulé, qu'elle est gentille.
Je fais quelques pas en direction de mon frère, nullement rassuré, on pouvait clairement voir que c'était la présence de mon frère que je n'avais pas pris la poudre d'escampette.
Alors que je fixe du regard la jeune louve, Chris commence à m'expliquer ce que c'était l'imprégnation et ce que ça signifier chez les loups. Apparemment c'était une sorte d'âme soeur, de sa moitié, que rien ni personne ne pouvait séparer des imprégné et qu'ils étaient fidèles l'un à l'autre pour toute le restant de leur vie.
Je continue à la fixer, d'un regard totalement perdu, avec quelques reflets de crainte, tout en restant silencieux.
La jeune fille dépose la tasse qu'elle a dans ses mains, sur la table et ouvre les bras, comme pour m'inviter à venir m'y blottir.
J'hésite, je regarde mon frère, avant de revenir sur mon imprégné, ce mot sonne bizarre dans ma tête. Une partie de moi veut sauter sur elle, pour s'y blottir et l'autre c'est totalement le contraire, aimerait mettre le plus de distance possible entre nous, c'est sûrement par peur d'être encore une fois bernée. Cette partie là a du mal à croire les paroles de mon frère, comment le sait il? Comment être sûr ? Est ce que c'est possible qu'elle le manipule aussi? Mais d'un autre côté, Chris connais plus de choses que moi sur notre héritage lupine et surtout, il est bien plus fort que moi.
Je m'approche très lentement de Tanaya, à la manière d'un animal sauvage, faisant quelques pas en arrière, avant de recommencer à s'approcher.
Je suis extrêmement attentif au moindre bruit, au moindre mouvement. Au bout d'un long moment, je me retrouve blotti contre elle,un sentiment inconnu de bien-être comment à se répondre tout en fond de moi. Mais la sensation est bien trop violente pour moi, je ne suis pas habitué, c'est trop soudain que je m'écarte brusquement de plusieurs pas.
Tout en ayant des légers tremblements qui parcourent doucement le corps, avec une respiration assez rapidement, d'une voix légèrement cassée avec deux trois notes de crainte :

- Mais comment savoir si c'est bien mon imprégné ? Comment savoir qu'elle ne nous ment pas??

Je laisse le silence s'installer pendant quelques minutes, tout en essayant de me calmer et de remettre un peu d'ordres dans mes idées, avant de terminer d'une même voix :

- C'est trop....c'est trop violent les sensations que j'éprouve et je ne veux pas que ça recommence...... Je ne veux pas être.....à nouveau.....séparer de toi, Grand frère.... non je veux pas.....

Je laisse à nouveau le silence s'installer, tout en m'effondrant au sol, je ne voulais pas quitter mon frère, j'avais encore trop besoin de lui, on venait à peine de se retourner et puis cette Tanaya, même si elle est mon " imprégné ",je ne la connaissais pas, je ne savais rien sur elle.....
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#8
Jeu 11 Nov 2021, 15:59
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Ce fameux Chris avait un don pour parler à son frère, c'était incroyable. Je restais immobile, bras ouverts, le laissant librement s'approcher, reculer, faire ce qu'il voulait. Il aurait très bien pu me sauter à la gorge pour me tuer, je l'aurais laissé faire. Je ne voulais pas qu'il pense que je lui voulais du mal, et pour ça j'étais prête à tout. Je ressentais sa méfiance, ses doutes, tout ce qu'il pensait s'infiltrait en moi comme s'ils étaient miens. Mais pourtant, il ne semblait plus aussi méfiant que ce matin. Il était néanmoins aussi attentif et sur ses gardes qu'un chamois en danger. Il avançait, reculait, me reniflait et hésitait. Je ne bougeais pas, laissant tout mon calme émaner de moi. Je me demandais si lui aussi ressentait mes émotions comme moi je ressentais les siennes. Finalement, après un long moment de patience, il finit par se retrouver collé à moi, et je referme délicatement mes bras autour de lui. C'est un sentiment que j'aime, cette sensation de bien-être et de sérénité. Mais, visiblement, lui n'est pas de cet avis car d'un seul coup, il fait un bond en arrière et s'éloigne rapidement de moi.

Je vois son corps trembler, et malgré moi je ressens énormément de peine pour lui. J'ignore ce qu'il a pu vivre, ce qu'il a eu comme douleurs, pour fuir autant ce genre de contacts physiques. Mais, quelque part, je ne peux que comprendre. Nashoba avait eu le même genre de réactions au début, peut-être que lui aussi avait été une victime des Volturis. Sa respiration est rapide, je le vois à son buste qui se soulève, et c'est d'une voix assez craintive qu'il demande :

Mais comment savoir si c'est bien mon imprégné ? Comment savoir qu'elle ne nous ment pas?? C'est trop....c'est trop violent les sensations que j'éprouve et je ne veux pas que ça recommence...... Je ne veux pas être.....à nouveau.....séparer de toi, Grand frère.... non je veux pas.....

Je m'approchais doucement de lui, qui s'était effondré au sol. Je commençais à comprendre un peu ce qu'il se passait, ce qui confirmait mes doutes. Il n'avait pas eu de douceur, pas de gentillesse, tout cela était nouveau pour lui. M'asseyant en tailleurs devant lui, je respirais calmement. Je plongeais mon regard d'azur dans le sien, avec un doux sourire sur le visage, avant de prendre la parole :

L'imprégnation, tu la ressens, c'est un sentiment inexplicable. Tu ressens ce que ton âme soeur ressent, et tu n'a qu'une seule envie c'est d'être auprès d'elle. La voir pleurer te fait mal, et la voir heureuse te rend heureux. Je ne te mens pas, mais si tu as besoin de temps pour le comprends, je ne suis pas pressée. Et sache que je ne te retirerais pas ton frère, je ne suis pas là pour te dire de venir vivre avec moi et fonder une famille.

Je pose délicatement ma main sur mon épaule, dans un geste très lent pour ne pas le brusquer, et je finis ma phrase :

Je suis ici simplement pour m'assurer que tu vas bien. Et au lycée, ne t'en fais pas, je veillerais à ce que personne ne vienne titiller ton loup.
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#9
Sam 04 Mar 2023, 00:00
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Je m'étais écroulé sur le sol,n'étant pas du tout habitué à ressentir des émotions si intenses puisque que les fois où ça m'arrivait,  c'était mon loup qui prenait la place et c'étaient des émotions plutôt négatifs comme la peur ou de la colère. 
Et là, malgré le fait que mon corps était parcourus par des tremblements,  je sentais qu'il n'avait pas nécessairement envie de prendre la place, il me laissait décide de ce que je voulais faire.
Je relève un peu la tête et je remarque la dénommé Tanaya assise en tailleurs devant moi, qui me fixa doucement du regard. Elle m'expliqua ce que c'était l'imprégnation, qu'on ressentait ce que son âme sœur  ressent,  qu'on a une seule envie, c'est d'être à ses côtés. La voir mal, te fait mal, la voir heureuse,  te fait sentir heureux.  Elle me rassura qu'elle n'était pas là pour m'enlever mon frère et que si j'avais besoin de temps pour le comprendre, elle n'était pas pressé. 
Je l'écoute avec attention,  dans le même temps, je sens que mon loup me rassure. Je sais maintenant qu'il ne laissera personne nous faire de mal. Je sens qu'elle dit la vérité  car je ressens aussi l'envie d'être avec elle mais pour le moment, je bloque,  c'est trop vite, trop fort et je n'ai pas envie de lui faire du mal car je ne connais pas mes propres réactions.
Elle termina en disant qu'elle était ici pour s'assurer que j'allais bien et qu'au lycée,  elle ferait en sorte que personne ne vienne titillé mon loup.
Un très léger grognement sortir de ma gorge, je n'avais pas besoin de connaître la raison, mais j'étais d'accord avec mon loup.  Voyant un petit regard interrogateur dans les yeux de mon imprégné,  d'une voix neutre avec une ou deux notes de douceurs :

- Non, c'est une mauvaise idée, même si ça part d'un bon sentiment. Il faut que j'apprenne à maîtriser mon loup, tu ne sera pas toujours là. De plus, mon loup n'apprécie pas trop qu'on intervient alors que j'arrive à le gérer.

Un léger sourire se dessine aux coins de mes lèvres. Je devais apprendre à le gérer seul et la seule fois où il s'était énervé et manifesté,  c'était quand la jeune fille nous avait défendu face à l'élève de ma classe. Mon loup était assez protecteur envers moi, ce qui était normal vus mon passé mais depuis que j'avais pris conscience de sa présence, il m'encourageait à gérer mes émotions  et lui, dans des situations stressante, il se manifestait un peu pour que je me rends compte de sa présence et que je le calme.
Je reprends d'une même voix :

- Face à l'autre macho, j'arrivais à le gérer,  c'est ton intervention qu'il l'a fait intervenir. On ne te connaissait pas et il a prit ton intervention pour une sorte manipulation. Il n'aime pas paraître faible devant des inconnus sauf devant Chris.

Je laisse le silence s'installer doucement et dans le même temps,  je pose très lentement et délicatement ma main sur sa joue. Une sensation de bien-être m'envahir directement,  telle rapidement,  que j'en ai le souffle coupé et un léger tranblement me parcourt mais je ne lâcha pas le contact.
Je termine d'une voix beaucoup plus douce :

- Je te remercie pour ta patience Tanaya,  comme tu as pu le constater,  le contact physique est assez compliqué et  que j'ai du mal à faire confiance, à cause de certaines trahisons mais ça ne m'empêche pas d'avoir envie d'apprendre à te connaître, afin ......

Sans que je m'en rende compte,  je m'éffondre, tombant sans connaissances sur le sol.
Quelques secondes plus tard, un immense loup à la robe noir apparus. Immédiatement,  une soudaine obscurité se déploya autour lui.
Le loup essaya de se redresser, tout en secouant la tête,  comme s'il avait été droguer. Une fois qu'il arriva à se tenir sur ses pattes, il regarda autour de lui, d'un être surpris d'être là.  Il n'avait eu aucunement l'attention de prendra la place, vus qu'il n'y avait aucune menace.
Il passa son regard sur Chris  et Tanaya,  essayant de comprendre ce qui s'était passé  et dans le même temps,  quelque part dans l'esprit de Yoric,  il essaya de réveiller celui ci pour qu'il reprenne la place.
Il fit apparaître une couverture par magie.
Après deux trois minutes, je repris forme humaine,  tout en reprenant conscience.
Je ressentais un léger mal de tête,  comme à chaque fois que je prenais ma forme lupine  et tout en me rapprochant de Tanaya, d'une voix légèrement tendue avec une ou deux notes de crainte :

-  Tanaya ? Tout va bien? Je ne t'ai pas blessé ? Qu'est ce qui s'est passé ? Pourquoi mon loup a pris la place ?

Je laisse le silence s'installer,  tout en reculant d'un ou deux pas, totalement perdu, je ne comprenais la raison pour laquelle,  mon loup avait pris la place  et je sens qu'il ne comprends pas non plus. Est ce que c'est une réaction normale quand on vient de s'imprégner ? Ou est ce que c'est une réaction qu'on m'a programmé ? Si oui pourquoi et pour quel raison ? Qu'est ce qu'on m'avait fait??
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