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#1
Jeu 12 Déc 2019, 20:12
Jeu 12 Déc 2019, 20:12
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Du Caló devant l'Agawam Diner
Elijah & Diana
Elijah sortait juste du diner quand son téléphone se mit à vibrer. Il avait enfin réussi à trouver où travaillait sa cousine : à l’Agawam Diner, le genre d’établissement dont regorgeait l’Amérique profonde. Le café y était servi à volonté et les menus comportaient invariablement du bacon et des œufs. Liloo y était serveuse depuis peu. Apparemment, la libraire de Port Angeles ne parvenait pas à faire assez de bénéfices pour lui permettre d’en retirer de quoi vivre. Le diner lui fournissait un complément de salaire qui supportait son loyer et ses dépenses annexes.
Elle l’avait reçu aussi froidement qu’au téléphone, ne lui pardonnant apparemment pas leur rencontre plus d’une dizaine d’année auparavant quand il lui avait apposé la marque des chasseurs. Le jeune homme reconnaissait volontiers qu’à l’époque, il obéissait sans rechigner aux ordres du conseil. Il avait depuis beaucoup muri et pris ses distances avec cette société ancestrale pour qui les vies humaines importaient si peu.
Mais Liloo ignorait qu’il avait agit avant tout pour la protéger. Ce symbole sur son poignet gauche indiquait qu’elle appartenait à une communauté à même de la protéger et qu’il pouvait éloigner certaines menaces. Bien-sûr, ce raisonnement n’était que théorique. Le symbole des chasseurs n’étaient connu que dans certains recoins du globe, et son innocente petite cousine avait choisi dans le coin des Etats-Unis le plus surpeuplé en créatures de la nuit.
- Je t’ai dit de ne plus m’appeler, lança-t-il sèchement en décrochant au téléphone en Caló, une langue gitane parlée dans une majeure partie de l’Europe. Oui, elle va bien.
Le jeune homme raccrocha sèchement, gagné par l’anxiété. Un cousin éloigné, l’un des rares avec qui il avait gardé contact, l’appelait fréquemment pour avoir des nouvelles de Liloo. Elijah se doutait qu’il obéissait surtout aux ordres d’en-haut afin de le garder à l’œil. Mais son angoisse ne venait pas de l’idée d’être surveillé par le Conseil. Il avait aperçu au loin une silhouette se retourner vers lui quand il avait ouvert la bouche. Or, elle était trop loin pour l’avoir entendu, si elle avait des oreilles humaines en tout cas.
Le chasseur jeta un regard autour de lui. Bien qu’il n’était pas plus tard que 14 heures, le ciel était sombre et chargé de nuages gris et la rue principale était déserte. Quand il se tourna de nouveau vers la silhouette, elle s’était considérablement rapprochée et il remarqua qu’il s’agissait d’une femme, grande, belle, au regard perturbant bien qu’elle fut encore trop loin pour qu'il puisse voir ses yeux. Il se dégageait d’elle, dans le port de sa tête, dans la manière dont elle positionnait ses mains en se déplaçant, quelque chose d’à la fois familier et terrifiant.
- Vous êtes gitane, lui souffla-t-il dans un murmure qu’une humaine n’aurait pu entendre à cette distance et dans la langue qu’il venait d’utiliser afin de confirmer au moins deux de ses soupçons.
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#2
Jeu 12 Déc 2019, 21:36
Jeu 12 Déc 2019, 21:36
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Du Caló devant l'Agawam Diner
La ricajo ne liveras la felicon.
Encore une journée pluvieuse. Pour ma plus grande joie, il faut l'avouer. Je pourrais profiter de ma journée sans avoir à craindre qu'un rayon de soleil ne vienne dévoiler ma véritable nature au grand jour. En même temps, je n'avais pas choisi Forks pour rien. En plus de son paysage - très vert, très campagnard - il faut dire que le temps maussade, pluvieux, était un point positif. Parce que je ne tenais pas à me transformer en boule à facettes à chaque fois que le soleil faisait son apparition. Et cette petite ville où tout le monde se connaissait était réputée pour avoir un mauvais temps quotidien. De fait, elle constituait la planque parfaite pour tous les vampires, y compris moi. Et, avec la chance dont je bénéficiais toujours, Forks était sombre à chaque fois que je voulais sortir, comme aujourd'hui. J'avais des vêtements à aller acheter, et j'avais prévu d'aller dans ce nouveau diner, qui avait une bonne réputation. Je savais ce que cela impliquait.
Des vomissements dans les heures qui suivraient, probablement des douleurs dans le corps, mais j'avais surtout envie d'aller voir à quoi ça ressemblait. Parait qu'il était tenu par une louve, avec un sacré tempérament. J'avais vraiment envie d'aller en savoir plus, par simple curiosité. Alors je fis le tour de quelques magasins de vêtements, farfouillant dans les allées pour trouver quelque chose qui me taperait dans l'oeil. Je repartais parfois avec un t-shirt, une paire de chaussure, mais aussi parfois bredouille. Une fois mon shopping terminé, je décidais de tout reposer chez moi avant d'aller faire ma curieuse. Mes sacs parfaitement rangés dans ma chambre, je me refis une petite beauté avant de partir de chez moi en direction de la périphérie de la ville. Et juste avant d'arriver au diner, quelque chose attira mon attention. Je m'arrêtais devant la forêt, jetant simplement un coup d'oeil à la flore. Un petit buisson coloré, tout simple, mais joli.
« Je t’ai dit de ne plus m’appeler. Oui, elle va bien. »
Ma tête s'était vivement tournée vers l"homme qui se tenait devant l'Agawam Diner. il venait d'échanger, au téléphone, quelques mots en Caló, une langue que je connaissais plutôt bien puisque je la parlais. Et je le vis me regarder, alors je fis mine d'avoir simplement jeté un oeil vers le diner, et le probable repas qui m'y attendait. Mais je savais que je ne l'avais pas berné, j'avais réagit quand il avait parlé. Alors je me décidais à m'approcher, tranquillement, avec une démarche assez féline. Mais j'étais encore loin quand il s'adressa de nouveau en Caló, sauf que c'était à moi cette fois :
« Vous êtes gitane. »
Il avait parlé très bas, mais je l'avais nettement entendu. Un fin sourire s'afficha sur mon visage, alors que je compris ce qu'il voulait. Il voulait vérifier que je n'étais pas humaine, et que j'étais gitane. Pas besoin d'être devin, et quelque chose me disait qu'il était au courant pour l'existence des miens. Alors, comme personne ne nous observait, je brisais les dernières dizaines de mètres à vitesse vampirique. Je m'arrêtais à un demi-mètre, tranquille, ne masquant pas mes yeux rouges. Et je répondis, avec un grand calme :
« Et vous aussi. Diana Willow, enchantée. »
Des vomissements dans les heures qui suivraient, probablement des douleurs dans le corps, mais j'avais surtout envie d'aller voir à quoi ça ressemblait. Parait qu'il était tenu par une louve, avec un sacré tempérament. J'avais vraiment envie d'aller en savoir plus, par simple curiosité. Alors je fis le tour de quelques magasins de vêtements, farfouillant dans les allées pour trouver quelque chose qui me taperait dans l'oeil. Je repartais parfois avec un t-shirt, une paire de chaussure, mais aussi parfois bredouille. Une fois mon shopping terminé, je décidais de tout reposer chez moi avant d'aller faire ma curieuse. Mes sacs parfaitement rangés dans ma chambre, je me refis une petite beauté avant de partir de chez moi en direction de la périphérie de la ville. Et juste avant d'arriver au diner, quelque chose attira mon attention. Je m'arrêtais devant la forêt, jetant simplement un coup d'oeil à la flore. Un petit buisson coloré, tout simple, mais joli.
« Je t’ai dit de ne plus m’appeler. Oui, elle va bien. »
Ma tête s'était vivement tournée vers l"homme qui se tenait devant l'Agawam Diner. il venait d'échanger, au téléphone, quelques mots en Caló, une langue que je connaissais plutôt bien puisque je la parlais. Et je le vis me regarder, alors je fis mine d'avoir simplement jeté un oeil vers le diner, et le probable repas qui m'y attendait. Mais je savais que je ne l'avais pas berné, j'avais réagit quand il avait parlé. Alors je me décidais à m'approcher, tranquillement, avec une démarche assez féline. Mais j'étais encore loin quand il s'adressa de nouveau en Caló, sauf que c'était à moi cette fois :
« Vous êtes gitane. »
Il avait parlé très bas, mais je l'avais nettement entendu. Un fin sourire s'afficha sur mon visage, alors que je compris ce qu'il voulait. Il voulait vérifier que je n'étais pas humaine, et que j'étais gitane. Pas besoin d'être devin, et quelque chose me disait qu'il était au courant pour l'existence des miens. Alors, comme personne ne nous observait, je brisais les dernières dizaines de mètres à vitesse vampirique. Je m'arrêtais à un demi-mètre, tranquille, ne masquant pas mes yeux rouges. Et je répondis, avec un grand calme :
« Et vous aussi. Diana Willow, enchantée. »
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#3
Sam 14 Déc 2019, 12:27
Sam 14 Déc 2019, 12:27
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Du Caló devant l'Agawam Diner
Elijah & Diana
L’intuition d’Elijah était bonne, et un sourire s’afficha sur le visage de la jeune femme avant qu’elle ne bouge à une vitesse tellement surhumaine qu’il ne réussit pas à percevoir ses mouvements à l’œil nu. Le jeune homme ne put s’empêcher de reculer d’un pas en la voyant « apparaître » à ses côtés. C’était une chose de savoir que les créatures de la nuit possédaient des pouvoirs hors du commun, mais c’était une autre de les voir à l’œuvre.
Un sentiment entre la curiosité et l’appréhension s’empara de lui alors qu’il se mit à détailler la créature féminine. Le visage de la jeune femme était ovale avec des traits finalement ciselés. Le grain de sa peau semblait parfait et aussi pâle que l’ivoire. Sous de longs cils, ses yeux de couleur grenat étaient dérangeants et le fixaient d’un air presque amusé. Voilà donc à quoi pouvait ressembler une vampire… Une redoutable tueuse dans une enveloppe des plus gracieuse…
- Et vous aussi, finit-elle par répliquer d’une voix chantante. Diana Willow, enchantée.
Elijah fronça les sourcils un instant avant de lancer un coup d’œil à la vitrine du Diner. Son premier réflexe était de rechercher la présence de témoins, la seule maigre protection pour éviter de se faire attaquer par ce genre de créature. Il était bien connu que leur priorité était de garder leur existence cachée. Mais sa cousine se trouvait là, à quelques mètres d’eux, ignorant tout de l’existence de forces surnaturelles, et il savait qu’elle sortirait et mettrait sans le savoir sa vie en danger si elle voyait quelque chose qui l’interpellait.
Aussi, le jeune homme prit la décision de se rapprocher de la créature, passant derrière un énorme buisson et sortant ainsi du champ de vision des potentiels témoins du Diner.
- Oui, moi aussi, confirma-t-il en hochant la tête sans la quitter du regard. Je m’appelle Elijah Way, et… je dois vous demander de trouver un autre terrain de chasse que ce quartier…
Si sa voix semblait calme et posée, la vampire pouvait sans doute entendre les battements de son cœur s’accélérer et voir d’imperceptibles mouvements de son corps qui se figeait sous le coup de l’alarme. Il savait que sa vie dépendait à présent du bon vouloir de la vampire.
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#4
Sam 14 Déc 2019, 15:11
Sam 14 Déc 2019, 15:11
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Du Caló devant l'Agawam Diner
La ricajo ne liveras la felicon.
Serait-ce... De la surprise ? Certainement. Je dois admettre que me déplacer en tant que vampire devant un simple humain était une chose que je ne faisais que quand je chassais. Pour leur faire peur et leur faire perdre de vue ma sublime silhouette. J'étais une bonne chasseuse, qui plus est, mais je n'étais pas proche de cet homme pour planter mes crocs dans son cou. Même s'il sentait bon, même si j'aurais pu avoir envie, je n'allais pas chasser un autre gitan. Par respect pour mes pauvres parents, malheureusement disparus, je ne m'attaquais jamais à la famille d'où je venais. De fait il ne risquait rien en ma présence. J'esquissais un léger sourire en le voyant parcourir les environs des yeux, cherchant sans doute un témoin potentiel s'il lui arrivait malheur. Les seuls êtres présents, je le sentais, étaient une humaine, et une louve. Je ne craignais pas la première, mais je me méfiais de la seconde.
Mais contrairement à ce que je pensais, il n'essaya pas d'attirer leur attention. Même si je me doutais que la louve avait déjà senti mon odeur, il ne voulu pas les alerter sans raison. Au contraire, il semblait même se raviser en se disant que l'humaine se mettrait en danger. Il bougea, tranquillement, pour se mettre à couvert derrière un buisson. Je l'y suivis, avec un léger sourire. Il prenait la bonne décision selon lui, sans savoir qu'il n'avait rien à craindre de moi. Je ne figeais en entendant ses paroles suivantes :
« - Oui, moi aussi, confirma-t-il en hochant la tête sans la quitter du regard. Je m’appelle Elijah Way, et… je dois vous demander de trouver un autre terrain de chasse que ce quartier… »
Un long silence - pour lui - s'installa. Moi, j'entendais tout. Le moindre battement de son cœur, qui accélérait en imaginant toutes les douleurs que je pourrais sans peine lui infliger. Sa respiration qui, elle aussi, se faisait plus rapide, pour apporter à son cœur l'oxygène nécessaire à sa survie. Et je remarquais ses mouvements, bien que très peu perceptibles, qui trahissaient sa peur. Je m'approchais un peu plus de lui, un petit air amusé sur le visage. Puis, rapprochant mes lèvres carmin de son oreille, je murmurais :
« Tu n'a rien à craindre de moi. Je ne suis pas ici en chasse. »
Difficile à croire ? Pas tant que ça. Pas de cernes, pas d'attitude menaçante, au contraire. Je désignait le diner du bout du doigt, avant de simplement reprendre la parole :
« Elle ne risque rien non plus. Surtout que sa collègue me surveille. J'étais venue ici par curiosité, on m'a dit beaucoup de bien de cet endroit et je voulais voir ce qu'il en était. Peut-être voulez-vous m'accompagner ? »
Simple proposition, après tout s'il voulait me surveiller de près, il serait aux premières loges.
Mais contrairement à ce que je pensais, il n'essaya pas d'attirer leur attention. Même si je me doutais que la louve avait déjà senti mon odeur, il ne voulu pas les alerter sans raison. Au contraire, il semblait même se raviser en se disant que l'humaine se mettrait en danger. Il bougea, tranquillement, pour se mettre à couvert derrière un buisson. Je l'y suivis, avec un léger sourire. Il prenait la bonne décision selon lui, sans savoir qu'il n'avait rien à craindre de moi. Je ne figeais en entendant ses paroles suivantes :
« - Oui, moi aussi, confirma-t-il en hochant la tête sans la quitter du regard. Je m’appelle Elijah Way, et… je dois vous demander de trouver un autre terrain de chasse que ce quartier… »
Un long silence - pour lui - s'installa. Moi, j'entendais tout. Le moindre battement de son cœur, qui accélérait en imaginant toutes les douleurs que je pourrais sans peine lui infliger. Sa respiration qui, elle aussi, se faisait plus rapide, pour apporter à son cœur l'oxygène nécessaire à sa survie. Et je remarquais ses mouvements, bien que très peu perceptibles, qui trahissaient sa peur. Je m'approchais un peu plus de lui, un petit air amusé sur le visage. Puis, rapprochant mes lèvres carmin de son oreille, je murmurais :
« Tu n'a rien à craindre de moi. Je ne suis pas ici en chasse. »
Difficile à croire ? Pas tant que ça. Pas de cernes, pas d'attitude menaçante, au contraire. Je désignait le diner du bout du doigt, avant de simplement reprendre la parole :
« Elle ne risque rien non plus. Surtout que sa collègue me surveille. J'étais venue ici par curiosité, on m'a dit beaucoup de bien de cet endroit et je voulais voir ce qu'il en était. Peut-être voulez-vous m'accompagner ? »
Simple proposition, après tout s'il voulait me surveiller de près, il serait aux premières loges.
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#5
Sam 14 Déc 2019, 16:41
Sam 14 Déc 2019, 16:41
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Du Caló devant l'Agawam Diner
Elijah & Diana
La vampire l’écouta sans rien dire et les yeux d’Elijah se plissèrent, attendant une réaction qu’il redoutait pourtant. Finalement, elle s’avança vers lui d’une vitesse qui devait être exagérément lente pour elle, jusqu’à placer son visage au niveau de celui du jeune homme. Ce dernier retint sa respiration quand elle continua à se pencher vers lui mais cela ne l’empêcha pas d’être légèrement étourdi par l’odeur enivrante de la jeune femme. Il se sentit soudainement grisé et toute appréhension quitta son corps.
Une autre arme pour piéger leurs proies dans leurs filets, s’obligea-t-il à se rappeler afin de garder les idées claires. Finalement, il se rendit compte que son oreille était le réel objectif de la vampire et il soupira brièvement de soulagement quand elle lui glissa quelques mots à l’oreille.
- Tu n'as rien à craindre de moi. Je ne suis pas ici en chasse.
Elle recula, ne cachant pas le petit rictus moqueur qui s’était dessiné sur son visage bien trop parfait. Elijah croisa les bras pour se donner une contenance et la fixa de son air méfiant alors qu’elle continuait en désignant le Diner.
- Elle ne risque rien non plus.
Elle l’entendant évoquer la présence de Liloo, Elijah se figea, soudain alarmé. Comment savait-elle qu’il n’avait que la protection de sa cousine en tête ? Qu’il craignait pour sa vie ? Est-ce que cette créature connaissait sa cousine ? Si oui, que lui voulait-elle ? Les questions se bousculaient dans son esprit, mais Diana poursuivit de sa voix aux tons mélodieux avant qu’il ne puisse l’interroger.
- Surtout que sa collègue me surveille. J'étais venue ici par curiosité, on m'a dit beaucoup de bien de cet endroit et je voulais voir ce qu'il en était. Peut-être voulez-vous m'accompagner ?
Le jeune homme ne pu s’empêcher de jeter un nouveau coup d’œil au Diner, trahissant son inquiétude. Impossible pour lui de faire confiance à une vampire mais elle l’avait intrigué. Que voulait-elle dire quand elle évoquait la collègue qui la surveillait ? Il voulait comprendre ! Après tout, si elle avait décidé d’entrer dans ce Diner, rien de ce qu’il pourrait dire ou faire ne la ferait changer d’avis… Alors autant y aller avec elle pour garder un certain contrôle de la situation et protéger au maximum Liloo.
- Si c’est ce que vous avez décidé, alors je vous accompagne, lui lança-t-il sans se dérider, confirmant ainsi ce qu’avait supposé Diana. Il la précéda sur le trottoir qui menait au Diner en lui demandant d’un ton innocent : pourquoi dites-vous que sa collègue vous surveille ?
Il l’avait croisée quelques minutes auparavant : une jeune femme de taille moyenne au teint halé qui avait eu l’air de se battre avec une poêle brulante. Il avait remarqué qu’elle avait l’air d’être plutôt sportive au vue des muscles fins qui transperçaient sous son uniforme de serveuse, mais semblait néanmoins tout-à-fait humaine.
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#6
Jeu 19 Déc 2019, 00:37
Jeu 19 Déc 2019, 00:37
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Du Caló devant l'Agawam Diner
La ricajo ne liveras la felicon.
Oh, avais-je touché une corde sensible ? Je vis ses muscles se figer quand j'évoquais la présence de l'humaine. Il semblait un peu surpris que j'ai compris qu'il s'inquiétait pour elle, mais c'était... Logique ? Il était humain, et il voulait que j'aille chasser ailleurs. Et j'avais entendu ses mots, pas besoin d'être devin pour comprendre qu'il ne parlait pas de la louve. Il semblait aussi avoir peur, comme si j'étais redevenu un danger à ses yeux. Alors que je n'en étais pas un, bien évidemment. Mais, pour lui faire comprendre ce dernier détail, il fallait sûrement que je m'approche un peu plus de l'humaine, et c'est tout naturellement que je lui proposais de m'accompagner. Il serait aux premières loges pour se rendre compte que je n'avais strictement aucune mauvaise intention concernant la jeune femme. Il hésita quelques secondes, jetant de nouveau un coup d'oeil inquiet dans le diner. Il avait peur, cela se voyait et je le sentais. Mais, finalement, il dût en arriver à la même conclusion que moi, puisqu'il finit tout de même par me répondre en me précédant vers la porte :
« Si c’est ce que vous avez décidé, alors je vous accompagne. Pourquoi dites-vous que sa collègue vous surveille ? »
Mes pas étaient trop lents pour moi, mais adaptés à sa vitesse. Je gardais ce même sourire, toujours calme et en faisant des gestes lents pour ne pas attirer ses soupçons. Finalement, ma petite promenade curieuse s'était transformée en un genre de... test ? Un test pour voir si je n'étais pas une dangereuse créature qui sautait à la gorge du premier humain venu. Je ne dit cependant rien pendant plusieurs secondes, préférant me concentrer sur l'ambiance qui s'installait au diner. La première chose que j'entendis, ce fut que la louve s'était immobilisée une seconde, avant de se tourner vers moi. Nos regards se croisèrent, mais je ne faisais aucun geste menaçant. Au lieu de ça, je me décidais à répondre au jeune homme :
« Oh, concernant votre compagnie, je n'ai fait que proposer. Mais je suis heureuse que vous ayez accepté. Et pour ce qu'il en est de sa collègue... »
Je restais muette encore quelques secondes. Je n'avais aucun droit pour dévoiler sa nature, et j'avais encore des valeurs comme le respect. C'est pour cette raison que je me contentais de répondre avec un sourire par un beau mensonge :
« Nous nous sommes déjà croisées lors d'une de mes chasses, et le courant n'est pas spécialement passé entre nous. Donc elle m'aura à l'oeil pour que je ne fasse pas de mal, je pense. Rien de spectaculaire, n'est-ce-pas ? »
J'entrais à sa suite dans le charmant petit restaurant, offrant un sourire aux employés. Y compris la louve, bien évidemment. Il ne nous restait plus qu'à choisir une table.
« Si c’est ce que vous avez décidé, alors je vous accompagne. Pourquoi dites-vous que sa collègue vous surveille ? »
Mes pas étaient trop lents pour moi, mais adaptés à sa vitesse. Je gardais ce même sourire, toujours calme et en faisant des gestes lents pour ne pas attirer ses soupçons. Finalement, ma petite promenade curieuse s'était transformée en un genre de... test ? Un test pour voir si je n'étais pas une dangereuse créature qui sautait à la gorge du premier humain venu. Je ne dit cependant rien pendant plusieurs secondes, préférant me concentrer sur l'ambiance qui s'installait au diner. La première chose que j'entendis, ce fut que la louve s'était immobilisée une seconde, avant de se tourner vers moi. Nos regards se croisèrent, mais je ne faisais aucun geste menaçant. Au lieu de ça, je me décidais à répondre au jeune homme :
« Oh, concernant votre compagnie, je n'ai fait que proposer. Mais je suis heureuse que vous ayez accepté. Et pour ce qu'il en est de sa collègue... »
Je restais muette encore quelques secondes. Je n'avais aucun droit pour dévoiler sa nature, et j'avais encore des valeurs comme le respect. C'est pour cette raison que je me contentais de répondre avec un sourire par un beau mensonge :
« Nous nous sommes déjà croisées lors d'une de mes chasses, et le courant n'est pas spécialement passé entre nous. Donc elle m'aura à l'oeil pour que je ne fasse pas de mal, je pense. Rien de spectaculaire, n'est-ce-pas ? »
J'entrais à sa suite dans le charmant petit restaurant, offrant un sourire aux employés. Y compris la louve, bien évidemment. Il ne nous restait plus qu'à choisir une table.
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#7
Jeu 02 Jan 2020, 15:37
Jeu 02 Jan 2020, 15:37
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Du Caló devant l'Agawam Diner
Elijah & Diana
La voix chantante de la vampire, toujours aussi mélodieuse, semblait amusée quand elle lui parvint aux oreilles.
« Oh, concernant votre compagnie, je n'ai fait que proposer. Mais je suis heureuse que vous ayez accepté. »
Voilà qui remettait les choses au clair et le jeune homme ne put s’empêcher une discrète réaction de surprise car Diana semblait sincère. Il ne s’attendait pas de la part d’une créature de la nuit à l’expression d’une telle... humanité. Mais sa curiosité était tout aussi forte concernant sa dernière question.
« Et pour ce qu'il en est de sa collègue », reprit lentement Diana comme si elle pouvait lire dans ses pensées, « nous nous sommes déjà croisées lors d'une de mes chasses, et le courant n'est pas spécialement passé entre nous. Donc elle m'aura à l'oeil pour que je ne fasse pas de mal, je pense. Rien de spectaculaire, n'est-ce-pas ? »
Le jeune homme lança un regard curieux à la vampire qui lui renvoya un éclatant sourire. Il en fut troublé et passa une main sur son visage pour ne pas perdre le fil de ses pensées. Diana ne lui avait pas expliqué comment une humaine pouvait représenter une menace pour les vampires. Etait-elle une chasseuse ? Etait-elle plus qu’une simple humaine ?
Le laissant sur sa faim, la vampire le précéda pour ouvrir la porte, faisant tinter une petite cloche et entra d’un air aussi naturellement humain que possible. La collègue de Liloo les observait de derrière le comptoir et n’esquissa aucun geste de surprise, comme si elle s’attendait à les voir entrer. Elijah lui fit un signe de tête auquel elle ne répondit pas, se contentant de lui lancer un regard sombre.
Liloo n’était pas visible, sans doute aux cuisines. Le jeune homme jeta un regard autour de lui avant d’aviser une table proche de l’entrée. Il proposa le siège le plus éloigné des cuisine à Diana avant de s’assoir en face d’elle, faisant de son corps un hypothétique rempart entre elle et Liloo.
- Alors est-ce que vous éprouvez souvent de la curiosité pour... Ce genre d’endroit, se hasarda Elijah en dévisageant la vampire, avide malgré lui d’en savoir plus sur elle et sa manière de vivre. Il n’avait jamais entendu parler de créatures de la nuit côtoyant aussi facilement les humains, encore moins recherchant leur compagnie sans arrières pensées meurtrières...
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#8
Lun 13 Jan 2020, 16:46
Lun 13 Jan 2020, 16:46
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Du Caló devant l'Agawam Diner
La ricajo ne liveras la felicon.
Dans le restaurant, tout était très calme. Peu de clients, mais cela n'enlevait en rien le charme de l'endroit. Lorsque mes pas se firent entendre à l'intérieur, je sentis la tension de la louve augmenter. C'était imperceptible par les humains mais moi, je l'avais très bien ressenti. Pourtant, cela n'eut aucun effet sur mon comportement. Je restais calme, j'avançais à l'intérieur comme si de rien n'était. Après tout, je n'avais aucune mauvaise intention, aucune envie de tuer, alors personne n'avait à se méfier. Je pris une profonde respiration en essayant d'ignorer l'odeur nauséabonde de la lupine, avant de passer mon regard sur tout le dîner. C'était très cliché, comme dans les films d'Hollywood, mais c'était vraiment joli. Je le suivais à une table, tranquillement, remarquant qu'il prenait bien soin de se servir de son corps comme un bouclier. Il s'était mis entre moi et les cuisines, comme si il craignait que je ne fasse quelque chose. Il faisait erreur, mais il le remarquerait bien assez tôt.
« Alors est-ce que vous éprouvez souvent de la curiosité pour... Ce genre d’endroit ? »
Un sourire fin et sincère naquit sur mon visage. Distraire mon attention de l'odeur humaine qui se faisait sentir, c'était malin. Je m'apprêtais à répondre lorsque je sentis une odeur humaine se rapprocher. Tiens, voilà donc sa petite protégée qui se dirigeait vers nous. Un sourire sur le visage, semblant ignorer ce qu'il se passait. Je croisais le regard de la louve, qui semblait vouloir me dire qu'au moindre geste menaçant, elle me décapiterait et me foutrait le feu. Très bien, le message était on ne peut plus clair. Je continuais de sourire, en reposant mes yeux sur l'homme face à moi. Lui aussi semblait guetter un pas de travers, une erreur, mais rien ne se passait. Au contraire, je finis par tourner mes yeux vers la demoiselle, qui tenait un calepin dans une main et un stylo dans l'autre. Cela faisait bien quelques minutes qu'on était là, peut-être avait-elle pensé qu'on avait déjà choisi. Souriant toujours, essayant de ne pas la déstabiliser avec mon regard rouge, je me contentais de passer commande avec un air malin sur le visage :
« Surprenez-moi. »
Très cliché, je savais. Mais de toute façon, tout était cliché ici. La déco, l'ambiance, la situation.
« Alors est-ce que vous éprouvez souvent de la curiosité pour... Ce genre d’endroit ? »
Un sourire fin et sincère naquit sur mon visage. Distraire mon attention de l'odeur humaine qui se faisait sentir, c'était malin. Je m'apprêtais à répondre lorsque je sentis une odeur humaine se rapprocher. Tiens, voilà donc sa petite protégée qui se dirigeait vers nous. Un sourire sur le visage, semblant ignorer ce qu'il se passait. Je croisais le regard de la louve, qui semblait vouloir me dire qu'au moindre geste menaçant, elle me décapiterait et me foutrait le feu. Très bien, le message était on ne peut plus clair. Je continuais de sourire, en reposant mes yeux sur l'homme face à moi. Lui aussi semblait guetter un pas de travers, une erreur, mais rien ne se passait. Au contraire, je finis par tourner mes yeux vers la demoiselle, qui tenait un calepin dans une main et un stylo dans l'autre. Cela faisait bien quelques minutes qu'on était là, peut-être avait-elle pensé qu'on avait déjà choisi. Souriant toujours, essayant de ne pas la déstabiliser avec mon regard rouge, je me contentais de passer commande avec un air malin sur le visage :
« Surprenez-moi. »
Très cliché, je savais. Mais de toute façon, tout était cliché ici. La déco, l'ambiance, la situation.
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#9
Sam 01 Fév 2020, 17:07
Sam 01 Fév 2020, 17:07
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Du Caló devant l'Agawam Diner
Liloo & Cie
Liloo empilait rageusement les assiettes les unes sur les autres dans la petite cuisine de l'Agawam Diner. Son stupide cousin avait eu le cran de se ramener, lui et son complexe de macho protecteur, jusque devant son nouveau boulot. Elle n’avait pas commencé depuis bien longtemps et essayait encore de faire ses preuves. Ce n’était pas le moment pour elle de déballer tous ses problèmes de famille devant ses collègues, et elle avait réussi à réagir de manière froide mais cordiale, invitant gentiment son idiot de cousin à aller se faire rôtir le derrière en enfer. Sa collègue Capucine s’était apparemment rendue compte de son état de rage froide et l’avait questionnée sur ce soi-disant beau-gosse. Liloo avait tentée de la dissuadée en quelques mots de s’intéresser à son gros nul de cousin mais n’avait réussi qu’à faire rire sa collègue.
La jeune fille n’en revenait pas du toupet d’Elijah ! La dernière fois qu’elle l’avait vue, il l’avait droguée et tatouée de force avant de disparaître pendant des années ! Et voilà qu’il se ramenait pour, en le citant dans le texte : veiller sur elle ? Merci mais non merci. Cela faisait des années qu’elle s’occupait très bien d’elle-même sans aucun macho de mec pour lui tenir la porte !
En parlant de porte, celle du Diner tinta, indiquant de nouveaux clients. Liloo finit de placer ses assiettes dans l’immense évier de la cuisine, avant de s’étonner de ne pas entendre sa collègue s’occuper d’eux. Elle devait sans doute être occupée à autre chose, aussi, la jeune Way s’empressa de quitter son poste pour aller prendre leur commande.
Quelle ne fut pas sa suprise en voyant son cousin de retour, après avoir quitté il y a seulement quelques minutes le seuil du Diner. Et accompagné d’une jeune inconnue qui plus est ! Lillo avait eu raison de prévenir Capucine des dangers de côtoyer ce sale dragueur !
Mais il fallait bien avouer qu’il était doué par contre ! Plus elle avançait, moins Liloo ne parvenait à détourner le regard de la jeune femme qui semblait sortir tout droit d’un studio de mannequinat. A tout réfléchir, elle devait être actrice... C’était la seule façon d’expliquer les lentilles étranges qu’elle devait porter... Sa peau semblait tellement parfaite qu’elle avait presque envie de la toucher pour s’en assurer ! Et que dire de sa chevelure... La nature était tellement injuste de donner tant à certaines et si peu à d’autres... Liloo jeta un rapide regard jaloux à son propre corps, plutôt plat et maigrichon avant de relever vivement la tête en rougissant comme si elle avait été prise sur le fait quand la jeune femme lui dit :
« Surprenez-moi. »
Liloo haussa un sourcil avant de se tourner vers Elijah, remarquant alors qu’il avait l’air extrêmement... Mal à l’aise... Il lui lança un regard inquiet avant de hocher la tête. Liloo haussa les épaule et secouant la tête d’un air d’incompréhension et se recomposa un sourire cordial en se tournant de nouveau vers la femme.
- Je vous propose alors notre tout nouveau toast veggie à base de cheddar, avocat, tomates et oignons sur une brioche toastée !
Une aussi jolie femme devait sans doute être végétarienne, ou vegan... Elle resplendissait tellement qu’elle devait faire bien attention à ce qu’elle mangeait à n’en pas douter !
- Je vous en mets deux, continua Liloo en notant quelques gribouillis sur son calepin, et j’ajoute deux milkshake à la fraise. Classique mais indémodable !
Puis fière d’elle-même, elle se rua dans la cuisine pour lancer la commande.
Invité
#10
Dim 17 Juil 2022, 16:30
Dim 17 Juil 2022, 16:30
Invité
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Du Caló devant l'Agawam Diner
La ricajo ne liveras la felicon.
Cela sautait aux yeux, elle ne savait pas réellement comment se comporter. Elle avait l'air de se fier au jugement de l'homme qui me faisait face, qui d'ailleurs hocha la tête. Pendant ce temps, je me contentais de sourire à la demoiselle. Oui, l'odeur de son sang était excellente, et oui j'aurais pu essayer de croquer juste un peu par gourmandise. Mais je n'avais pas soif, donc cela ne serait que du gâchis. Elle sembla se reprendre, d'une façon plus ou moins convaincante d'ailleurs, pour me présenter le plat qu'elle me conseillait. Un plat tout nouveau, comme si elle pensait que cela permettrait de mieux faire connaître ses plats neufs. Un toast végétarien, avec du fromage, de l'avocat, de la tomate et des oignons. Et le tout sur une brioche toastée, s'il-vous-plaît ! J'étais à deux doigts de répondre que je préférais la viande, mais elle ne m'en laissa pas la possibilité, notant qu'elle en lançait deux et qu'elle rajoutait à ça deux milk-shakes à la fraise. Cliché. Elle repartit comme une bombe en cuisine, et je regardais Elijah :
« Elle est tout le temps aussi énergique ? Parce que je suis plus viande que légumes... »
Quand les plats arrivèrent, je ne me départis pas de mon sourire. En vérité, j'avais beau aimer encore plus la viande, le toast était tellement beau que je ne regrettais pas de l'avoir écoutée ! Je finis signe à Elijah de ne rien dire sur ma précédente réflexion, remerciant la serveuse avec une gentillesse évidente. J'aimais pas la verdure, mais ce plat était trop bien présenté ! Je croquais dedans doucement, sachant très bien que cela ressortirait par le même endroit quelques heures plus tard. Mais qu'importe ! Je regardais Elijah :
« Ce plat est un délice ! »
« Elle est tout le temps aussi énergique ? Parce que je suis plus viande que légumes... »
Quand les plats arrivèrent, je ne me départis pas de mon sourire. En vérité, j'avais beau aimer encore plus la viande, le toast était tellement beau que je ne regrettais pas de l'avoir écoutée ! Je finis signe à Elijah de ne rien dire sur ma précédente réflexion, remerciant la serveuse avec une gentillesse évidente. J'aimais pas la verdure, mais ce plat était trop bien présenté ! Je croquais dedans doucement, sachant très bien que cela ressortirait par le même endroit quelques heures plus tard. Mais qu'importe ! Je regardais Elijah :
« Ce plat est un délice ! »
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