Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Aller en bas
Alice B. Cullen
Rang Image : △ Avoir un don, c'est comme le vélo : ça s'oublie pas △ Ckj1
Rang Personnalisé : Membre
Race : Non validé•e
Messages : 10
Crédits : Faith
#1
Sam 14 Nov 2020, 17:11
Rang Image : △ Avoir un don, c'est comme le vélo : ça s'oublie pas △ Ckj1
Rang Personnalisé : Membre
Race : Non validé•e
Messages : 10
Crédits : Faith
Alice B. Cullen
Rang Image : △ Avoir un don, c'est comme le vélo : ça s'oublie pas △ Ckj1
Rang Personnalisé : Membre
Race : Non validé•e
Messages : 10
Crédits : Faith
mode_comment
Rang Image : △ Avoir un don, c'est comme le vélo : ça s'oublie pas △ Ckj1
Rang Personnalisé : Membre
Race : Non validé•e
Messages : 10
Crédits : Faith
Rang Image : △ Avoir un don, c'est comme le vélo : ça s'oublie pas △ Ckj1
Rang Personnalisé : Membre
Race : Non validé•e
Messages : 10
Crédits : Faith
△ Avoir un don, c'est comme le vélo :

ça s'oublie pas △


Partir. Vite. Loin. Mais pas trop. J'attrapais les clés de ma voiture, que j'avais achetée avant de revenir parmi ma "famille" et je courrais au garage. Je devais m'en aller, m'éloigner de la villa quelques temps, prendre du recul et essayer de vivre un peu comme avant. Même juste une journée, quelques heures, je ne demandais pas plus. J'entrais dans ma voiture de sport, jaune flamboyant, et mis le contact. Elle démarra au quart de tour, et je poussais un soupir de soulagement. J'en avais pas besoin, puisque je ne respirais pas, mais c'était un de mes nombreux réflexes que je n'avais pas réussi à perdre. J'avais appris à revivre comme une humaine, donc j'avais pris toutes leurs habitudes, même celle de respirer. Le sang humain ne m'attrayait plus du tout, c'était déjà un très bon point. Je quittais donc la villa, rapidement, en direction de la grande ville de Seattle. Pour y faire du shopping, une promenade, je n'en savais encore trop rien mais vu comment j'avais besoin de m'éloigner, n'importe quelle activité serait la bienvenue dans mon programme.

Je roulais trop vite, et pourtant, aucun problème sur le trajet. Pas un flic, pas un radar, je pouvais filer comme le vent. Si ce n'est que, d'un seul coup, sans prévenir, j'eus une violente vision. Une vision qui, fort heureusement, arriva en plein milieu d'une ligne droite où personne n'était là. J'y voyais une fille, très mignonne d'ailleurs, brune en train de se faire embêter par trois garçons. Ma vision s'arrêta là, mais je savais ce que ça voulait dire. Si mon don m'avait rappelée à l'ordre à cet instant précis, de cette façon, c'était forcément un message. J'évitais de justesse une bordure, avant de me diriger vers la plage. C'était là-bas que je devais aller, je le savais. Cette fille allait avoir besoin de mon aide. Ou ces garçons, je ne sais pas. Quoi qu'il en soit, je me garais rapidement sur une place libre et me dirigeais vers les rochers. Et là, même si j'avais été rapide, les trois garçons étaient déjà en train d'emmerder la jeune fille. Avec un sentiment d'assurance qui s'empara de moi, je m'approchais d'eux. J'allais devoir la jouer fine, mais j'allais réussir à la sortir de ce pétrin. Je lançais :

Ah te voilà ! Je t'ai cherché partout ! Faut qu'on rentre, on nous attend !

Je m'approchais encore un peu, balayant du regard les trois jeunes hommes qui ne savaient plus vraiment comment réagir. L'un d'entre eux tenta quand même de me lancer une pique :

Oh, tu viens aider la pauvre petite fille ?
Eh bien, ça dépend, tu veux finir en ragoût ?


Il hésita quelques secondes, avant de faire demi-tour avec ses deux acolytes. Je me tournais vers la jeune fille, un sourire aux lèvres :

Les garçons peuvent vraiment être méchants. Je m'appelle Lily, et toi ?

Chamalow' pour Epicode

Invité
#2
Jeu 19 Nov 2020, 17:12
Anonymous
Invité
mode_comment
Avoir un don, c'est comme le vélo...

Pour une fois, la météo était au beau fixe à Seattle. Pas un seul nuage, ni une goûte de pluie, ce qui était assez exceptionnel dans l’Etat de Washington. Même si j’avais commencé à m’habituer au mauvais temps, le moindre petit rayon de soleil m’incitait à sortir de ma zone de confort. Par chance, j’allais pouvoir pleinement profiter de mon jour de congé sans avoir à rester enfermée dans ce petit appartement, situé en plein centre-ville.

Avec un élan de motivation et après avoir dévoré quelques madeleines, j’enfilais un jean, un t-shirt et une simple paire de baskets. Dans mon sac, je glissais un bouquin que je n’avais pas encore eu l’occasion d’ouvrir, faute de temps. Mais je comptais bien remédier à la situation en me rendant à Seattle Beach pour y lire les premiers chapitres. Stephen étant déjà au boulot, je déposais un mot sur la table de la cuisine pour le prévenir de ma petite sortie journalière au cas où il rentrerait plus tôt.

La plage n’étant pas bien loin, je décidais de m’y rendre à pieds en évitant au maximum les coins malfamés, quitte à ne pas prendre de raccourci. Après tout, j’avais du temps devant moi, alors, à quoi bon me presser ? Un métamorphe plus courageux se poserait moins de questions, mais étant donné que j’étais incapable de prendre une quelconque forme animale pour me défendre, je me devais de faire attention aux endroits où je me rendais.

Arrivée à destination où je pouvais sentir l’air marin, je dépliais une grande serviette pour m’y poser. Sans perdre une seconde, j’ouvris mon bouquin qui sentait encore le neuf et m’empressais d’en dévorer les pages durant plusieurs heures.

-Hey ! Salut ma jolie. Ça te dirait de te joindre à nous ?

Mes yeux se levèrent pour découvrir un ciel bien gris et trois silhouettes masculines positionnées face à moi. Mince, depuis combien de temps suis-je ici ?

-Salut, euh... Non, merci. Je dois rentrer chez moi. Lui répondis-je poliment avant de rassembler mes affaires.

C’est en me relevant que je fis face aux trois garçons, toujours présents et indéterminés à me lâcher les baskets. Ne souhaitant pas rester plus longtemps, je tournais les talons en ignorant leurs remarques malsaines à mon sujet et en espérant qu’ils renoncent à l’idée de me suivre. Mais malheureusement, l’éducation de ces trois individus était à revoir. La peur au ventre, j’avançais sans vraiment savoir où aller, car le risque de les mener jusqu’à mon domicile était bien trop grand.

C’est alors qu’un miracle m’est apparu. Une femme au teint blanchâtre et à la chevelure brune se décida à intervenir en se faisant passer pour une de mes connaissances. Contrairement à moi, elle avait l’air pleine d’assurance et c’est ce qui finalement réussit à faire fuir mes harceleurs. En soulignant le fait que les garçons pouvaient être des pourritures, elle se présenta en dévoilant sa dentition et son sourire parfait.

-Oui, c’est vrai. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans toi. Merci beaucoup Lily. Lui répondis-je en essuyant une goûte de sueur sur mon visage. Je m’appelle Ashley. Ajoutai-je avant de prendre conscience de ma gaffe. Ellie, pardon ! Je m’appelle Ellie. Ashley c’est le nom de… Mon poisson rouge. Il est mort il y a deux jours et comme tu peux le voir, ça me travaille.

Persuadée d’avoir été peu convaincante, je replaçais une mèche derrière mon oreille.

-Tu m’as défendue avec une telle facilité. J’aimerais avoir autant de courage que toi.

Codage par Libella sur Graphiorum
Alice B. Cullen
Rang Image : △ Avoir un don, c'est comme le vélo : ça s'oublie pas △ Ckj1
Rang Personnalisé : Membre
Race : Non validé•e
Messages : 10
Crédits : Faith
#3
Dim 22 Nov 2020, 22:12
Rang Image : △ Avoir un don, c'est comme le vélo : ça s'oublie pas △ Ckj1
Rang Personnalisé : Membre
Race : Non validé•e
Messages : 10
Crédits : Faith
Alice B. Cullen
Rang Image : △ Avoir un don, c'est comme le vélo : ça s'oublie pas △ Ckj1
Rang Personnalisé : Membre
Race : Non validé•e
Messages : 10
Crédits : Faith
mode_comment
Rang Image : △ Avoir un don, c'est comme le vélo : ça s'oublie pas △ Ckj1
Rang Personnalisé : Membre
Race : Non validé•e
Messages : 10
Crédits : Faith
Rang Image : △ Avoir un don, c'est comme le vélo : ça s'oublie pas △ Ckj1
Rang Personnalisé : Membre
Race : Non validé•e
Messages : 10
Crédits : Faith
△ Avoir un don, c'est comme le vélo :

ça s'oublie pas △


Mon nez se fronça en sentant une odeur assez forte. Certes, il y avait bel et bien des effluves très très humaines, mais il y avait aussi une senteur animale. Je sentais nettement l'odeur d'un félin, un puma plus précisément. La jeune fille n'était donc pas une humaine. Mais je ne dis rien, comme si je l'étais encore. Humaine. Et puis, elle allait me trouver bizarre si je lui disais qu'elle sentait le puma. Je ne savais pas de quoi était capable les métamorphes, n'en ayant jamais vu en action, donc je restais méfiante. Cependant, elle sembla soulagée de voir que quelqu'un venait à sa rescousse. Il me fallut à peine 2 minutes, chrono en tête, pour faire fuir ces trois idiots sans vertus. Je venais soit de la sauver elle d'un comportement malsain, soit eux d'une mort certaine. Peut-être même les avais-je tous sauvés. Enfin, là n'était pas la question. Je me tournais tout sourire vers la jeune fille, évoquant avec sûreté la lourdeur dont les jeunes garçons avaient fait preuve, avant de me présenter sous mon faux nom. Elle resta quelques secondes muette, avant de me répondre :

Oui, c’est vrai. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans toi. Merci beaucoup Lily. Je m’appelle Ashley. Ellie, pardon ! Je m’appelle Ellie. Ashley c’est le nom de… Mon poisson rouge. Il est mort il y a deux jours et comme tu peux le voir, ça me travaille.

Je levais un sourcil. Elle avait beau être partiellement animale, elle mentait très mal. Je ne cachais d'ailleurs pas mon rictus amusé qui, lui aussi, trahissait que sa gaffe m'amusait. Mais, pour détendre l'atmosphère, je pris une décision qui allait certainement l'étonner. Pourtant, avant que je n'ai pu prendre la parole comme je l'avais décidé, elle le fit. Elle me dit avec une once de stupeur que je l'avais défendue avec énormément de facilité. Elle parlait probablement de mon mensonge, et de la façon dont ses agresseurs (ou proies, tout dépend de ce qu'il se serait passé si je n'étais pas arrivée) avaient facilement cru à ce fameux bobard. Puis elle enchaîna en avouant qu'elle serait ravie d'être aussi courageuse que moi. Si elle savait... J'étais loin d'être courageuse, quand on me connaissait. J'avais quand même fuit ma famille, mon homme, ma nièce, les quelques amis que j'avais, pour ne pas assumer leurs regards et leur colère. Non, j'étais loin d'être la fille courageuse qu'elle pensait que j'étais. Quoi qu'il en soit, je m'approchais légèrement avec le sourire aux lèvres et repris la parole à sa suite :

On a tous une bonne raison de ne pas dire qui on est. Moi, je ne donne pas mon prénom à tout le monde, mais comme je connais le tien... Je m'appelle Alice. Mais j'ai fuit ma famille pour... Différentes raisons, et maintenant je préfère Lily. Et tu sais... Tout s'apprend. Même à faire semblant d'être courageuse.

Puisque j'étais partie sur ma lancée, j'avais autant de quitte à faire plus ample connaissance avec cette jeune fille. Je proposais donc, d'un signe de la main, à ce qu'on s'éloigne. J'accompagnais mon geste de quelques mots :

Tu veux qu'on aille discuter autour d'un chocolat chaud ? Je t'invite.

Cela ne pourrait me faire que du bien, de voir quelqu'un qui ne me connaissait pas, qui ne me jugeait pas. Et mon instinct me disait qu'elle aussi, elle avait besoin de moi.

Chamalow' pour Epicode

Invité
#4
Dim 28 Fév 2021, 13:49
Anonymous
Invité
mode_comment
Avoir un don, c'est comme le vélo...

Le rictus de la jeune femme me conforta dans l’idée que j’étais encore bien loin d’être douée en matière de mensonges. Mes montées d’angoisse me faisaient perdre sans cesse mes moyens, et il serait temps que je me ressaisisse si je ne voulais pas finir à nouveau entre les mains du F.B.I et des chercheurs du Centre. Sans rien ajouter, je me promis intérieurement d’être plus vigilante quant à mon identité, même si mon intuition concernant les intentions Lily était plutôt bonne. Si ça avait été le contraire, pourquoi aurait t-elle prit la peine de me venir en aide ?

La demoiselle dévoila son plus beau sourire avant de m’avouer qu’elle aussi, n’était pas du genre à dévoiler sa véritable identité aussi facilement et qu’elle avait fui sa propre famille. Surprise, j’écarquillais les yeux, était-ce une façon de me faire comprendre que je pouvais lui faire confiance ? Dans tous les cas, je me sentais moins nerveuse.  Tout comme elle, j’avais plus ou moins fait le deuil de mon ancienne identité, même s’il m’arrivait de gaffer de temps en temps. Ellie était un prénom qui me plaisait bien et qui représentait selon-moi le symbole d’un nouveau départ.

J’avais des tas de questions à lui poser, mais en sachant que nous nous connaissions à peine, ça serait impoli de ma part. Pourtant, j’avais l’intuition que nous avions pas mal de points communs.

-Avec plaisir ! Si je peux me permettre, je connais l’endroit idéal pour déguster de délicieux chocolats chauds. Répondis-je à sa proposition.

Il s’agissait d’un petit bar/café situé à une centaine de mètres de l’endroit où nous nous trouvions. C’était un endroit très convivial tenu par Madame Smith, une charmante dame proche de la retraite, mais encore très dynamique pour son âge. Quand nous le pouvions, nous nous y rendions avec Romy pour y déguster toute sorte de boissons.

Arrivées devant l’établissement, je m’empressais d’ouvrir la porte à Lily en lui laissant l’honneur d’entrer la première, puis refermais soigneusement derrière elle. Une délicieuse odeur de café vint aussitôt s’infiltrer dans mes narines avant même que madame Smith eut le temps de se précipiter vers nous, le sourire aux lèvres.

-Ellie ! Je me demandais quand comptais-tu venir. Tu t’es fais une nouvelle amie à ce que je vois ! S’exprima la vieille dame. Allons, allons… Asseyez-vous les filles ! Je vais vous apporter la liste de nos boissons du jour. Ajouta-t-elle en se précipitant derrière le comptoir.

Comme à son habitude, la propriétaire des lieux faisait preuve de curiosité tout en étant aux petits soins, à tel point qu’on pourrait presque croire qu’elle faisait partie de ma famille. Mais je ne pouvais lui reprocher d’être aussi intéressée, je trouvais ça plutôt adorable.

-Elle est très gentille, tu verras. Lançai-je à Lily en m’asseyant face à elle.

L’air joyeux, la gérante fit une nouvelle apparition pour nous tendre les cartes avant de repartir vers une autre table pour prendre une commande.

-Alors… Dis-je en toussotant. Tu es à Seattle pour les vacances ? Ou est-ce que tu es installée ici ? Demandai-je à ma nouvelle connaissance.

Codage par Libella sur Graphiorum
Alice B. Cullen
Rang Image : △ Avoir un don, c'est comme le vélo : ça s'oublie pas △ Ckj1
Rang Personnalisé : Membre
Race : Non validé•e
Messages : 10
Crédits : Faith
#5
Jeu 11 Nov 2021, 01:51
Rang Image : △ Avoir un don, c'est comme le vélo : ça s'oublie pas △ Ckj1
Rang Personnalisé : Membre
Race : Non validé•e
Messages : 10
Crédits : Faith
Alice B. Cullen
Rang Image : △ Avoir un don, c'est comme le vélo : ça s'oublie pas △ Ckj1
Rang Personnalisé : Membre
Race : Non validé•e
Messages : 10
Crédits : Faith
mode_comment
Rang Image : △ Avoir un don, c'est comme le vélo : ça s'oublie pas △ Ckj1
Rang Personnalisé : Membre
Race : Non validé•e
Messages : 10
Crédits : Faith
Rang Image : △ Avoir un don, c'est comme le vélo : ça s'oublie pas △ Ckj1
Rang Personnalisé : Membre
Race : Non validé•e
Messages : 10
Crédits : Faith
△ Avoir un don, c'est comme le vélo :

ça s'oublie pas △


Heureusement que cette demoiselle connaissait bien Seattle, parce que moi pas vraiment. Enfin, si, les centres commerciaux et les magasins de fringues, mais pas les petits bars sympathiques où boire un chocolat chaud. D'ailleurs, je dois avouer que je ne buvais même pas de chocolat, c'était indigeste pour mon corps. J'avais proposé ça comme une humaine, mais visiblement je ne pouvais même pas en profiter. Mais, loin de vouloir gâcher le plaisir de la demoiselle, je la suivais gaiement jusqu'à un petit bar qui avait l'air tellement accueillant. Elle me laissa galamment entrer la première, et c'est en suivant son invitation que je passais en tête le pas de la porte. Les odeurs affluèrent dans mes narines, et presque aussitôt je coupais ma respiration. Je n'avais plus vraiment l'habitude d'autant d'odeurs d'un seul coup. Et mes pupilles se posèrent sur la petite dame ronde qui s'avançait vers nous en parlant à Ellie. Je me présentais avec un sourire comme étant Lily, puis je m'installais à une table, Ellie en face de moi. La patronne nous ramena les cartes et Ellie me questionna :

Alors… Tu es à Seattle pour les vacances ? Ou est-ce que tu es installée ici ?

Devais-je lui dire la vérité, ou alors inventer un mensonge. Une partie de moi voulait protéger ce passé que j'avais enterré, pour ne plus jamais le laisser me faire de mal, et une autre partie voulait être honnête avec cette jeune fille. Elle avait l'air tellement fragile, j'avais comme envie de la protéger. Je fis mine de lire la carte des boissons, alors que je sentais les lentilles de couleur marron se dissoudre sous l'effet du venin qui passait dans mes veines. Bon, on dirait que je n'avais pas vraiment le choix. Mettant mes lunettes de soleil afin de camoufler mon regard doré, je répondis à la jeune fille :

Je suis ici pour m'éloigner de ma... Ce qui est sensé être ma famille. J'ai eu affaire à des personnes mauvaises, et cela m'a coûté très cher... Je sais que tu as vu mes yeux, je ne suis pas humaine et je sais que toi non plus. Je ne dirais rien, rassure-toi.

La patronne arriva à ce moment-là pour prendre nos commandes, et je marmonnais que je voulais un chocolat chaud. En réalité, j'en avais envie, mais je savais ce que cela me coûterait. Un lendemain empli de vomissements, de douleurs gastriques et tout ce qui allait avec. Je laissais la demoiselle commander, puis la vieille dame s'éloigner, avant de terminer ce que j'avais à dire :

Je sais ce que tu es, et je pense aussi que je peux t'aider.

Chamalow' pour Epicode

Invité
#6
Lun 17 Oct 2022, 15:19
Anonymous
Invité
mode_comment
Avoir un don, c'est comme le vélo...

Après avoir posé un bref coup d’œil à la carte, mes yeux se posèrent finalement sur la jeune femme qui m’avais aidée à me débarrasser de cette bande d’individus répugnants. Je remarquai les traits de son visage si joliment dessinés, sa peau blanchâtre et sans défaut, son look moderne et à la fois sans trop de prétention. C’était une femme très classe. Un autre point attisa également ma curiosité. Ses yeux. Leur couleur était changeante. Portait-elle des lentilles ? Ou était-ce simplement un attrait physique rarissime ? Dans tous les cas, c’était un détail qui ne gâchait en rien son incroyable beauté.

Espérant ne pas l’avoir dévisagée trop longtemps, je détournais le regard vers mes mains qui étaient croisées sur la table. Je ne voulais pas lui paraître trop étrange, même si j’étais presque convaincue qu’elle le pensait. A moins que, comme à mon habitude, je me faisais encore de fausses idées sur ce que les gens pensaient de moi.

C’est alors que la jeune femme se livra à son sujet, tout en ajustant curieusement ses lunettes de soleil. Sa famille était la principale cause de sa venue ici, mais pas simplement pour leur rendre visite, seulement pour s’en éloigner. Il ne pouvait s’agir que d’un gros conflit dont je n’oserais jamais demander les détails. Elle disait avoir eue à faire à des personnes malveillantes. J’étais assez surprise et à la fois touchée de cette facilité avec laquelle elle se confiait à moi alors que nous nous connaissions à peine. Un autre détail me fis presque tomber du fauteuil sur lequel j’étais assise. Elle prétendait ne pas être qu’une simple humaine, tout comme moi. Mais qu’elle n’en dirait rien. Stupéfaite, j’avalais ma salive en lutant pour ne pas piquer une crise d’angoisse. Le silence fût interrompu par l’arrivée de Madame Smith qui vint prendre notre commande. D’une voix nerveuse, je commandai un de ses délicieux chocolats liégeois, en espérant que cela m’aiderait à garder la tête et les pieds sur terre encore un moment.

Mon attention se reporta à nouveau sur Lily qui persistait à dire qu’elle savait ce que j’étais et qu’elle pouvait m’aider. L’idée de m’enfuir me traversa l’esprit, mais j’étais bien trop polie pour le faire. Au lieu de cela, je pris une profonde respiration en agrippant la tasse que madame Smith s’était empressée de poser sur notre table.

-Lily... Comment est-ce que tu... Bafouai-je. Tu sais, je connais très peu de choses sur les créatures surnaturelles. J’ignore ce que je dois comprendre à travers tes yeux.

Je n’avais connu que jusqu’à présent l’existence des modificateurs et des sorciers. S’il existait d’autres créatures surnaturelles dans ce monde, je ne les connaissais pas encore. A moins qu'elle ne soit elle aussi un modificateur ? Il n'y avait qu'un seul moyen de le savoir. Il suffisait simplement de demander. 

-Je ne crois pas que tu puisses m’aider. Je ne peux pas changer ce que je suis. Déclarai-je en marquant une courte pause. Mais toi, Lily, qui es-tu réellement ?


Codage par Libella sur Graphiorum
Contenu sponsorisé
mode_comment
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum