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Chloris Hareka
Rang Image : Le point Nemo [Chloris-Terminé] Ckj1
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#1
Dim 14 Fév 2021, 18:03
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Chloris Hareka
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J'étais couché sur mon canapé. Les yeux regardant le plafond, une bouteille de sang de biche au bout de mon bras qui pendait mollement. Je n'étais pas sortie depuis une quinzaine de jours. J'avais coupé mon téléphone portable, fermé volets, serrures, rideaux. Je ne voulais pas être dérangé dans cette période de déprime. Je m'étais barricadée dans ma propre maison. J'avais mis mes leds en rouge pour me permettre une faible lueur de la couleur de mon humeur. J'avais mis une playlist qui traînait sur internet et m'étais immédiatement vautré sur mon canapé d'où je n'avais bougé que pour attraper la bouteille que je tenais. J'avais besoin de temps pour réfléchir à toutes les révélations auxquelles je faisais face. Vlad Marcos. Vlad. Il était partout dans mes pensées. Je m'étais absentée quelques temps pour une raison qui ne regardait que moi. Et pendant cette absence, il avait disparu. Totalement. En bonne vampire que je suis, j'ai suivi sa trace. La pluie me compliquait la tâche mais je l'avais retrouvé. L'image mentale de son cadavre ensanglantée me resterait sûrement pour l'éternité. Quoique les souvenirs avaient tendance à s'effilocher parfois. Malgré ça, cette image resterait et je le savais. Je n'avais jamais été aussi effondrée de ma vie. Son cœur ne battait plus. Son sang ne traversait plus son corps. Son souffle calme et lent n'existait plus. Il était mort. Une morsure bien visible dans son cou. Et du sang partout sur son corps. J'étais restée à ses côtés quelques heures avant de comprendre que rester là ne servait à rien. Il était mort. Il ne reviendrait pas. Je m'étais senti si vide, que la terre paraissait m'aspirer. C'est alors que je m'étais décidé à traquer le vampire qui lui avait fait ça. J'avais senti si fort l'odeur sur son cou que j'étais convaincue que l'odeur était encrée dans mes cellules.

J'avais laissé son corps là, ne sachant que faire. Je savais qu'il allait pourrir. Pourtant, je ne pouvais pas me résoudre à appeler sa tante ou sa sœur pour leur dire et encore moins de le porter jusqu'au commissariat de police puis aux pompes funèbres. J'avais laissé son corps à la terre. J'espérais secrètement que quelqu'un l'avait trouvé et ramener à ma place. Pendant ce temps, j'étais partie traquer. Traquer le vampire qui lui avait laissé cette marque dans le cou, qui l'avait vidé de son sang, le tuant ainsi. L'odeur gravé dans mon système olfactif j'étais partie.

J'avais parcouru de nombreux kilomètres, revenant sur mes pas, repartant dans l'autre, prenant à l'ouest puis à l'est. Ce vampire me faisait tourner en bourrique. Puis, la piste s'était arrêté sur les côtes Est. Il avait dû traverser. Mais pour aller où ? Le monde était trop vaste pour que je le trouve par hasard. J'avais alors plongé du haut de la falaise la plus haute et m'étais éclatée en bas dans les vagues. J'étais restée ainsi quelques semaines, sur le dos, à la dérive. Je n'étais évidemment pas morte puisque je ne le pouvais que par le feu. J'étais simplement blessée mais rapidement réparée. Tandis que mon corps était de nouveau normal, mon esprit lui était brisé tel un cristal. Je ne savais pas si j'allais reprendre une vie normale ou continuer à dériver ainsi. Le destin avait décidé pour moi. Épuisée et assoiffée, mon corps voulu rejoindre le rivage. Avant même que j'eus le temps de bouger, un filet de pêche me remonta et je perçus deux voix. Je n'y avait pas prêté attention jusqu'ici. Une fois dans le bateau, je me relevais difficilement. Un marin me demanda en Français si j'allais bien et comment j'avais atterri ici, au point Nemo. Il ne voulut pas me croire quand je lui dis que je dérivais simplement, normal. Aucun humain n'aurait survécu. Il faisait nuit et ces deux types étaient chargés de la sécurité sur le pont ouest de cet immense paquebot touristique. Ils me jetèrent des couvertures pour me réchauffer et l'un d'eux tenta de toucher le visage pour vérifier ma température. Il ne devait pas. J'étais assoiffée d'une part et ensuite, j'étais trop froide pour une humaine. Je me reculais lentement pour l'empêcher de mettre sa main sur mon front.

J'avais faim. Il fallait que je mange. Et vite. Je n'avais plus le temps de réfléchir. J'allais tuer quelqu'un si je ne partais pas dans la seconde. Je jetai les couvertures, remercia les deux marins pendant mon saut. J'entendis leur hurlements, pensant certainement que j'allais vraiment mourir cette fois. Ils mirent les énormes lumières sur les eaux pour tenter de me localiser. Je m'enfonçais profondément dans l'eau en suivant les courants. Je nageai à toute vitesse et avait finit par rejoindre une côte en deux jours. En sortant discrètement de l'eau, j'avais cherché quelqu'un pour comprendre où j'avais atterri. Cependant, mon instinct plus fort m'emmena directement en pleine chasse. J'avais senti un groupe de sangliers. J'étais donc forcément du côté de l'Europe. Courant après eux, je ne fis pas attention aux panneaux inscrits pourtant en espagnol. Je sautai sur l'un d'entre eux et le but entièrement. Ça allait un peu mieux. Ayant reprise des forces, je continuai à chasser. Un autre sanglier agonisa sous mes crocs. Au bout du quatrième je me senti pleine. Et puis d'un coup. Ce fut une odeur que je connaissais bien.

Je fis volte-face et parti rapidement sans même songer à la lumière du jour qui allait se refléter sur ma peau. L'Odeur était là. En Espagne. Je la suivis. Quelques heures tout au plus. En courant je reconnus soudainement le paysage. Je passais de l'Espagne à la France puis de la France à l'Italie. La piste me menait droit à Volterra. Serait-ce l'un d'eux qui avait tué Vlad ? Dans quel but ? J'avais pourtant résidé avec eux quelques vingtaines d'années. Presque un siècle complet à leur côté. Que pouvaient-ils me vouloir ? Je ne les avais jamais trahi, ni même déçu. En me rapprochant de Volterra, je fronçais les sourcils. Je ne pouvais ni me présenter avec mon t-shirt ensanglanté, ni même avec tête de déterrer. Je m'arrêtais à Livourne pour m'acheter une robe et une cape. Le folklore était tel que de nombreuses capes étaient vendues. J'avais donc acheté un joli ensemble qui me donnerait l'air d'être là pour des affaires et une cape pour me protéger du soleil. J'étais ensuite passer chez un coiffeur qui m'avait rattrapé le désastre capillaire auquel je faisais face. Voilà. J'étais prête.

Courant jusqu'à Volterra, la piste s'arrêta là où je le pensais. Chez les Volturi. Que pouvais-je dire ? Ou même faire ? Je n'étais pas de taille. Le crépuscule était arrivé. Je m'assis sur le rebord de la fontaine proche de l'entrée des Volturi et laissa mes visions me submerger. Une jeune femme et moi étions dans une forêt en train de vivement discuter. Je ne la connaissais pas. Soudain, je la vis sortir de l'Eglise derrière moi quand la lune serait à son apogée. Et puis, il y eut une troisième vision où Vlad était vivant, avec moi. Son corps ne ressemblait pas à celui que je connaissais. Son corps était dur, blanc, froid. Ses yeux étaient rouges. Cette vision, je l'avais certainement inventé. Il était impossible qu'il soit encore en "vie" et encore moins en tant que vampire. Je l'avais vu mort.

Mes visions partirent doucement comme des vagues sur un récif et je fus de nouveau seule. Quand la lune atteint son apogée, je la sentit. Cette jeune femme avec qui j'allais parler dans quelques temps. C'était l'odeur que je recherchais depuis des jours. C'était elle que j'avais senti sur Vlad.

- Diana attend ! Prends ça avec toi.

Je me sentis m'enfoncer dans la terre. C'était Diana. Diana de Wistan. J'avais déjà entendu parler d'elle... Assez peu puisqu'elle était nouvelle mais assez pour savoir qu'elle était très puissante. Je ne pouvais pas la combattre, je mourrai inévitablement. Personne ne fis attention à ma présence, sauf un jeune qui vint me voir.

- Vous n'êtes pas au courant que ce soir la chasse est réservée aux Maîtres ? Rentrez !

Sachant que je risquais gros en m'enfuyant, je fis semblant de rentrer dans l'Eglise et partit en courant vers l'Ouest. Personne ne me vit. Le jeune était trop occupé à surveiller si quelqu'un d'autre était dehors. Je savais qu'Aro sentirait mon odeur et se poserait des questions. Cependant, il ne viendrait pas. Je n'étais en rien une menace et il le savait très bien.

Ne pouvant donc rien contre Diana, je décidai de rentrer et de me renseigner sur son sujet. Trois jours après j'étais dans ma maison.

Et me voilà, seule dans ma maison à ruminer mes plans. Je n'avais rien appris sur elle que je ne savais pas et mon problème n'était pas réglé. J'étais seule. Seule. Mes plans relevaient tous du suicide. Je ne pouvais embrigader personne. J'étais seule contre cette bête capable de me détruire en quelques secondes. Malgré mon don de voyance, je n'allais rien pouvoir faire pour la tuer. Si je me battais, je mourrai. Si je lui parlais, j'avais une chance de m'en sortir. Je n'avais certes plus aucune envie de vivre, je n'étais pas assez morte intérieurement pour me sacrifier. J'aimais trop l'immortalité pour m'en priver. Et puis je ne pouvais pas laisser Chrissy, ni Priam. Quoiqu'encore ce dernier passerait sûrement outre mon décès. Je n'arrivai pas à m'y résoudre. J'allais tout faire pour rester en vie mais me venger.

Un plan commence doucement à germer. Je peux peut-être... Au moment où je pense à l'issue, l'on frappe à la porte et glisse une lettre sous ma porte. Je la saisis et l'ouvre. Une missive urgente me demande de participer à une bataille contre le mal. Intéressant. Il fallait donc que je choisisse mon clan dès maintenant. Rester seule et n'être l'allié de personnes, choisir le clan des loups et autres créatures mais me battre contre des êtres que j'ai respecté par le passé ou bien, me ranger chez les Volturi et me battre contre mes propres amis. Cette dernière option m'apparaissait comme la meilleure puisqu'ainsi je pourrai en apprendre plus sur Diana. Cependant je ne pouvais pas trahir mes amis proches. J'irai me battre avec mes proches contre les Volturi. Et si par malheur Diana n'était pas là, je battrai en retraite et partirai à sa recherche. Pendant une bataille, personne ne ferait attention à ma disparition et Diana serait seule. Même si seule elle était assez puissante, j'avais un peu plus de chance que si elle restait à Volterra entourée de tous.

Le plan est donc décidé. Je reste dans mon vestibule et respire un coup. Je cours chercher ma bouteille de sang et la finit cul sec. Je vais avoir besoin de courage et de force. J'enfile une robe avec laquelle je peux facilement nager et sors de la maison. Je referme à clé derrière moi et prends la direction de la France. La bataille n'est pas tout de suite mais je vais avoir besoin de renouer avec mes vieilles racines.
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