Nous sommes sensé être ennemi mais peut être peut on s'entendre?

Le soleil lève doucement à l'horizon et se dirige tranquillement vers son zénith,  dans un ciel parsemé de petits nuages blancs.
J'étais déjà debout depuis quelques heures et j'avais une journée assez chargée. 
Cela fait presque un an que j'étais venue reprendre la clinique vétérinaire et m'y installée.  Le temps avait filé, je m'étais plongée dans mon boulot que j'adorais, ce qui m'avait permis de ne pas vraiment pensé à certaines choses,  que je voulais éviter,  sachant pertinemment que j'allais devoir y faire face un moment ou un autre mais à cette époque,  je n'en avais pas la force, ni l'énergie, ni la volonté
Grâce à ma motivation,  ma passion pour mon métier et à mon jeune frère, Shôta, la clinique vétérinaire se porte comme un charme et il y a quelques semaines,  j'ai même eu une proposition du zoo de Seattle pour que la clinique soit référencer comme pouvant accueillir des espèces sauvages pour un temps limité avant d'être relâcher dans leurs habitat naturel. Apparemment ils recevaient de plus en plus de demande pour prendre en charge de jeunes animaux et ils peinaient à trouver des structures et surtout des personnes compétentes . Ils avaient entendu parler de moi par une connaissance avec qui j'avais fait une partie de mes études et qui avait appris que je travaillais dans la région concernée
J'avais bien sûr fait par de mon enthousiaste mais que je devais refuser car la clinique n'était pas les infrastructures nécessaires pour accueillir même temporairement ce genre d'animaux et que je n'avais pas l'attention de déménager la clinique. Ils m'avaient immédiatement répondu qu'ils s'étaient arranger avec la ville de Forks pour rénover l’annexe qui est attenante à clinique et y faire les aménagements nécessaires.
J'avais donc accepté leur proposition.
Ils étaient ravie et ils m'ont assurée que j'aurais carte blanche pour géré la structure comme je le voulais.Dans le même temps, mon père m'avait demandé si je serai d'accord pour accueillir et prendre sous mon aile deux trois jeunes durant une année  afin qu'ils reprennent confiance en eux et à pas émettre des jugement trop prompts.Choses que je faisais déjà quand j'étais encore parmi mes miens, c'était un de mes devoirs en tant que l'héritier du clan avant qu'on sache que je ne pourrais jamais succédé à mon père.
Et en plus de tout ces nouveautés,  je m'étais imprégné d'un magnifique jeune homme nommé Edgar, qui m'a redonné goût à la vie et à avoir confiance en moi. C'est grâce à lui que je commence à de plus voir mon don comme une malédiction et que je commence à apprendre à le maîtriser.
J'avais des journées bien remplie mais cela ne me dérangeait nullement,  j'adore être occupé,  surtout que je ne considère pas mon boulot comme un travail mais comme une passion.  Même si depuis que je m'étais imprégné,  je prenais un peu de temps pour moi et pour mon amour.
Je suis en route pour rejoindre un responsable du Zoo de Seattle avec lequel j'avais un rendez-vous pour signer quelques papiers afin que tout soit en règle,  vus que les travaux venaient d'être terminé et que la clinique était prêt accueillir officiellement ses premiers patients issue de la faune sauvage.  Car oui, j’accueillais déjà des petits renards, des petits  lynx roux, des  petits couguars, de manière non officielle. Mais bon que voulez-vous,  quand on a l'habitude de gérer notre partie animale,  on a plus de facilité de communiquer avec les animaux en général vus qu'on connaît leur langage.

Le rendez vous était à 11h mais avant ça,  je devais passé à l'administration pour les  prévenir du séjour de trois jeune membres de mon clan, passer au lycée pour les inscrire , passer faire quelques courses et renter les déposer.
Pendant ce temps, Shôta commençait à nettoyer  la maison et la clinique à font, qui était dans un de ses états à causes des travaux.
Après avoir fait tout ce que je devais faire au pas de course, je rentre dans le café, le Forks Coffee Shop et je me rends compte que je suis une petite heure à l'avance. Merde, j'aurai pu faire l'inventaire de nos réserves de plantes,  de bandage et de médicaments.  Mais après une petite seconde de réflexion,  ça n'aurait pas été une bonne idée car faire l'inventaire me prenait toujours plus de temps que prévu.
Bon temps pis, je vais pouvoir prendre un peu de temps pour moi.
J'en profite pour prendre quelques viennoiseries, un grand cappuccino et un grand  jus d'orange.
Après avoir passé commande,  je vais m'asseoir et je prends mon smartphone pour lire le mail que mon père m'avait envoyé,  dans lequel,  il m'expliquait la raison pour laquelle,  il m'avait demandé d'accueil ces deux jeunes, deux frères.
Apparemment ils étaient partis visiter une connaissance à leur parents dans une île voisine. Leur route avait croisé celle d'un petit clan de vampire particulièrement sadique qui après avoir tuer leur parent, s'était amusé avec eux. Ils n'avaient eu leur salue qu'à l'intervention d'une des meutes de la région.  Leur meute avait essayé de les aider à surmonté leur peine mais voyant qu'elle n'y arriverait pas, elle s'était tourné à l'alpha du clan, c'est à dire mon père pour trouver une solution. 
Mon père avait immédiatement pensé à Shôta et à moi.
Je comprenais mieux pourquoi il me demandait de les accueillir,  ils avaient besoin d'un nouvel environnement et de quelqu'un qui puisse les  comprendre et les aider. Shôta pouvait les comprendre car ses propres parents s'étaient fait tuer par des vampires et moi je pouvais les aider en les prenant sous mon aile, en les écoutant et en les guidant. Car même si je ne serais jamais l'alpha d'une meute, j'avais cette prestance et ce petit truc qui me permettait de mettre en avant les compétences des autres, et qui faisait que la cohérence de la meute, du groupe était renforcer. Je n'étais pas de celles qui s'impose avec la force brute ou qui jouais de la mécanique,  non c'était tout le contraire,  je m’imposais de manière naturelle,  sans rabaisser qui que ce soit.
Il faudra que j'en parle avec mon frère,  voir ce qu'on allait mettre en place.
La serveuse vient m'apporter ma commande, je la remercie.
Je prends une ou deux bouché d'une des  viennoiseries, tout en me disant que c'était une sacré mission que Père m'avait confié......

Je suis un peu perdu dans mes pensées, réfléchissant à la mission que Père m'avait confié. Quand j'entendis quelqu'un rentrer précipitamment  et demander un bol d'eau à un des serveurs.  Dans le même moment un léger courant d'air me traversa, en emportant avec lui des molécules de l'extérieur, notamment canines et vampire.
Je lève immédiatement la tête sans me préoccuper d'odeur nauséabonde que dégage l'ennemi officiel de ma race. Pour l'instant,  je n'en ai vraiment rien à faire et que si elle me cherchait des noix,  je la calmerai vite fait bien fait. Pour l'instant,  ma préoccupation, c'était ce petit husky qui montrait tout les signes d'un coup de chaud qui pouvait être mortel si on ne faisait rien pour qu'il puisse retrouver un température normal.
Je me dirige immédiatement vers la vampire, une jeune femme, à première vue mais je sais très bien qu'elle pouvait être beaucoup plus âgé.
D'une voix neutre et ferme :

-  Bonjour,  je suis vétérinaire. Il a un coup de chaud.

Je mes un doigt dans le bol d'eau, elle est trop fraîche,  immédiatement je demande au serveur un bol d'eau tempéré,  tout en lui retirant le bol d'eau, le remplaçant par celui contenant de l'eau tempéré.
Le chiot ne semble pas capable se tenir sur ses pattes.
Baissant la voix afin qu'elle soit la seule à l'entendre je continue:

- Pouvez vous le tenir doucement dans vos bras afin de faire redescendre sa température ? Il ne faut pas néanmoins qu'elle descende trop brusquement si cela est possible.

Sans attendre une réponse de sa part,  je retourne à ma place et chercher un thermomètre dans mon sac avant de revenir. Il faut contrôler sa température pour qu'elle ne descende pas plus bas que 39 car sinon, il risque l' hypothermie.
J'enfonce doucement le thermomètre dans son cul et le retire après une dizaine de secondes, 40.5°
Le chiot devient un peu léthargique, lape doucement, comme s'il n'avait plus vraiment de force.
Je prends une nouvelle fois sa température, 39.5°
Je pousse un léger soupir de soulagement, le chiot semble tirer d'affaire pour le moment mais la question qui se pose maintenant,  est ce que son petit corps va surmonté ce traumatisme ?  Il va devoir être sur surveillance durant 24h pour être sûr qu'il n'aura pas de séquelles.
Ça m'étonnerait que la vampire soit son propriétaire car pour que le chiot soit victime d'un coup chaud, il devait être là depuis un certain temps.....
Je jette un coup d'œil vers l'extérieur,  je ne vois, ni entends de pas précipité d'un quelconque maître en panique de ne pas voir son chiot. Et puis entre nous,  quel  maître  laisserai  son chiot seul en plein soleil? Pour moi, il ne mérite même pas d'avoir la responsabilité d'un être vivant.
D'une voix neutre :

- Il semble tirer d'affaire pour le moment,  il a retrouvé une température normale mais il devrait être sous surveillance étroite durant 24h pour s'assurer qu'il n'aura pas de séquelles,  vus son jeune âge.

Tout en envoyant un message au responsable que je devais rencontrer,  le prévenant que j'étais désolée mais que j'avais une urgence et que j'espérais pourvoir être à l'heure à notre rdv.
Je termine en disant :

- Il serait préférable que je lui fasse passé des examens et que je le garde en observation à la clinique.  Ce petit bonhomme vous dois certainement la vie,si vous le souhaitez,  vous pouvez m'accompagner.

Voyant qu'elle a l'attention de me suivre à la clinique, je demanda à la serveuse un grand torchon que je dépose sur le chiot.
Je ne donne pas d'explication sachant pertinemment qu'elle comprendrais que c'est pour éviter que la température corporelle du petit ne baisse de trop durant le transport.
J'ajoute à l'attention de la serveuse que si jamais le propriétaire venait demander où est son chiot, de lui indiquer la clinique.  Je me ferai une joie de lui remonté les bretelles. 
Je me dirige vers la sortie et je vais directement à la clinique vétérinaire.
Une fois arrivé,  je dépose vite fait mon sac,  enfile une blouse propre avant de m'approcher de la table de consultation, attendant que la sangsue le dépose.....