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Edward Cullen
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Multi(s) Compte(s) : Cillian Meladween (Eorya), Clyde Marsters, Damon Volturi, Dean Blake, Eurydice de Wistan, Myrrha Mandchous, Wellan
#1
Dim 22 Nov 2009, 18:00
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Edward Cullen
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Edward traînait les pieds derrière Aro, ce dernier l'emmenant à chacun de ses déplacements, il était encore pire que d'habitude si cela était possible. Son esprit s'emplissait d'images écœurantes et répugnantes à longueur de temps, c'était comme s'il était branché sur une chaîne diffusant des films pornographiques des plus étranges soit dit en passant. Ajouté à cela un Aro des plus loquaces vous aviez un cocktail détonant en matière de torture mentale. Il avait l'impression de connaître la fameuse Eurydice avant même de l'avoir rencontré, réjouissant personnage qui allait hanter le manoir ces prochains jours, elle était aussi tordue que le mécréant et la folle à lier. Quand ils furent installés, il eut le droit à des scènes aussi divertissantes que des escargots s'accouplant, pour échapper à cet enfer il tenta tant bien que mal, à fermer son esprit et le meilleur moyen d'y échapper était de réciter quelques vers par exemple et au vu de la situation et au regard de ceux l'entourant cela conviendrait parfaitement. Il entama alors, comme on scande un vers latin, « Les Métamorphoses d'un vampire » extrait des Fleurs du Mal de Baudelaire.

«La femme cependant, de sa bouche de fraise,
En se tordant ainsi qu'un serpent sur la braise,
Et pétrissant ses seins sur le fer de son busc,
Laissait couler ces mots tout imprégnés de musc :
- "Moi, j'ai la lèvre humide, et je sais la science
De perdre au fond d'un lit l'antique conscience.
Je sèche tous les pleurs sur mes seins triomphants,
Et fais rire les vieux du rire des enfants.
Je remplace, pour qui me voit nue et sans voiles,
La lune, le soleil, le ciel et les étoiles !
Je suis, mon cher savant, si docte aux voluptés,
Lorsque j'étouffe un homme en mes bras redoutés,
Ou lorsque j'abandonne aux morsures mon buste,
Timide et libertine, et fragile et robuste,
Que sur ces matelas qui se pâment d'émoi,
Les anges impuissants se damneraient pour moi !"
Quand elle eut de mes os sucé toute la moelle,
Et que languissamment je me tournai vers elle
Pour lui rendre un baiser d'amour, je ne vis plus
Qu'une outre aux flancs gluants, toute pleine de pus !
Je fermai les deux yeux, dans ma froide épouvante,
Et quand je les rouvris à la clarté vivante,
A mes côtés, au lieu du mannequin puissant
Qui semblait avoir fait provision de sang,
Tremblaient confusément des débris de squelette,
Qui d'eux-mêmes rendaient le cri d'une girouette
Ou d'une enseigne, au bout d'une tringle de fer,
Que balance le vent pendant les nuits d'hiver. »

Il resta pensif sur ces derniers mots repensant à la glaciale sensation qu'il pouvait ressentir lorsque la nuit prenait place en son cœur en l'absence de celle qui faisait que le soleil brillait. Le silence fut de courte durée car Aro venait de lui dire de s'approcher, ce dernier voulant certainement entendre les pensées de ces hôtes, fantastique n'es-ce pas ? Mais il ne lui faciliterait pas la tâche, il en avait plus qu'assez d'être le larbin de monseigneur « je me crois le meilleur ». Alors qu'il entrait en contact avec la fiente, Edward commença alors à psalmodier de lancinant « bla bla bla bla bla bla » jusqu'à ce qu'il craque et rompt le contact ce qu'il fit mais il comprit qu'il le payerait ultérieurement.
Invité
#2
Dim 22 Nov 2009, 18:02
Anonymous
Invité
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Heidi ne tenait plus en place, les cloches avaient sonné ce qui signifiait que la délégation des De Wistan était enfin arrivée, elle aurait voulu accourir pour accueillir à sa manière sa Eurydice mais le protocole n'en était pas ainsi, c'était d'abord les maîtres des lieux qui devaient les saluer donc ils étaient tous, en partie, là à attendre leurs hôtes de marque. Elle regardait de part et des autres dans l'espoir d'entrevoir son amie, ce qu'elle avait pu lui manquer, temps de choses étaient arrivées, elles qui auparavant partageaient tout, s'étaient retrouvées éloignées l'une de l'autre par leurs obligations respectives. Eurydice avait, avec ses frères, un royaume à gouverner quant à Heidi ce fut un homme à conquérir puis le trône. Elle lança un regard plein de sous entendus à Aro, qui comme son maîtresse était aussi impatiente qu'elle sachant très bien les mœurs d'Eurydice, il devait déjà s'imaginait les délices à venir. Heidi s'était particulièrement apprêtée ce soir ci, une longue robe émeraude, de la même couleur des lentilles qu'elle portait pour l'occasion, elle paraissait sage de face, un drapée plissant vers le bas, un décolleté laissant juste découvrir la naissance de la généreuse poitrine de cette dernière mais lorsqu'elle se retournait il en était tout autre. Son dos était totalement découvert le tissu s'arrêtant habilement au creux de ses reins moulant ses fesses avec grâce. Ses cheveux étaient retenus élégamment en haut de sa nuque, son regard était souligné par un tracé fin d'eye liner noir et ses lèvres gourmandes étaient peintes d'un rouge éclatant, un mot elle était tout simplement éblouissante. Puis soudain elle entendit fouler les pas des dalles et des tapis qui menaient à la grande salle et sentit le doux parfum de son amie, elle se laissa enivrer par celui-ci, mélange sucrée de miel et de lys, tout simplement délectable. Elle passa sa langue sur ses lèvres comme pour attraper cette fragrance qu'elle avait oubliée puis ce fut comme la madeleine de Proust, une odeur et de millions de réminiscences apparaissent enfin. Elle ne put cependant se perdre dans ces douces chimères car les majestueuses portes s'ouvrirent enfin, les larbins s'effacèrent pour laisser place à la famille royale, Eurydice était à la tête du cortège, encore plus belle que dans ces souvenirs, elle dégageait un charisme si important qu'elle aurait pu lui sauter dessus à l'instant même. Derrière cette déesse, statuait ces deux frères, Heidi ne les avait jamais rencontré cependant elle les reconnut à la description qu'on lui en avait faite. Ils étaient tout les deux certes différents mais particulièrement séduisants, cela laissait présager de douces heures de délices à venir, elle n'en doutait plus un instant.
Eurydice de Wistan
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Âge : On ne demande pas l'âge d'une dame mais plusieurs siècles sont à mon actif
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Don : En mordant les humains elle peut évaluer leur potentiel de futur don. Et quand il s'agit d'un vampire elle peut connaître précisément leur don.
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#3
Dim 22 Nov 2009, 18:07
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Eurydice de Wistan
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Ils n'eurent pas longtemps à attendre dans le parc car quelques minutes après leur arrivée de mignon petit laquais vinrent à leur rencontre pour les mener vers Les Volturi. Elle ne put s'empêcher de les détailler avec gourmandise, le petit blondinet qui se tenait à ses côtés était appétissant, elle nota mentalement qu'il fallait qu'elle demande à Heidi de faire conduire candide à sa chambre. Quelques petites chevauchées et adieu boucle d'or. Elle sourit à cette pensée et marcha avec entrain à l'intérieur de la demeure qu'elle découvrait petit à petit. Marbre ancien, tableaux de maîtres plus exquis et raffinés les uns que les autres, l'art y était roi mais cela n'intéressait pas vraiment Eurydice, elle s'évertuait plutôt à retenir les visages qui pouvaient passer devant elle et commençait déjà à faire son menu pour les jours prochains. Mais plus que tout autre, elle aspirait à revoir Heidi, sa plus cruelle et magnifique amie. Jamais elle n'avait pu retrouvée pareille enchanteresse qui maniait son corps avec autant d'habileté que son fouet fétiche ce qui était peut dire. Cependant ce manoir était emplit d'êtres stupéfiants ce qui la distrairait au plus au point sans compter le maître des lieux, Aro Volturi, pervers aux doigts d'or selon les dires de sa maîtresse. Enfin ils arrivèrent à destination, la grande salle, ils entrèrent et immédiatement elle repéra la divine Heidi, sensuelle au possible une lueur alléchante brillant dans l'éclat de ces prunelles aux couleurs artificielles. Elle lui sourit vicieusement et laissa glisser son regard vers celui qui se tenait non loin de là : le très charismatique Aro. Brun ténébreux au corps fin mais savamment musclé, il dégageait un air des plus indescriptibles qui ne donnait qu'une envie : se mettre à quatre pattes. Tout son corps se mouvait à l'appel des sens qui lui faisait face, quel séjour agréable...Elle continua son petit tour d'horizon, voyant de magnifiques créatures mais s'arrêta sur un vampire aux yeux mordorés, il était très séduisant d'autre part reflétant un mélange inextricable de douleur et de dégoût, tout cela était très intéressant. Elle s'avança vers les maîtres Volturi et décida qu'elle prendrait la parole en premier car ils étaient là sur l'invitation de son Heidi.

- Bonjour dit-elle doucereusement un regard emplit de désir. Pour ceux qui l'ignoreraient nous sommes les De Wistan, gouvernant sur l'Ecosse depuis maintenant de nombreux siècles. En ce qui me concerne je suis Eurydice et nous sommes en vos murs grâce à l'invitation de ma très chère et amie Heidi.

Elle regarda intensément cette dernière commençant à avoir du mal à se contrôler telle l'envie l'envahissait en son entier. Les mots lui manquaient presque et si elle décidait de laisser parler son corps qu'adviendrait- il ? Une esclandre, un incident diplomatique ? Peu lui importait à vrai dire mais elle doutait que ses frères l'approuvent. En particulier Jeffrey, plus rabat joie on ne pouvait trouver. Cependant là n'était pas l'objet du débat, elle trépignait tant qu'elle espérait juste que les diplomaties soient vite terminées pour qu'elle puisse enfin commençait à jouer.
Invité
#4
Dim 29 Nov 2009, 16:23
Anonymous
Invité
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Aro se promenait main dans la main avec son petit arlequin adoré : Edward Cullen. Sa peau si douce et fraiche emplissait son esprit des idées les plus perverses… Comme cette Isabella avait eu de la chance de partager de si doux moments avec cet olympique amant… Mais elle n’en aurait plus désormais. Jamais il ne laisserait son Edward retourner parmi les végétariens. Il était sien désormais et le resterait à tout jamais !
Du bout de son pouce il caressait sensuellement le pelage satiné de cet amphitryon tout en partageant les pensées les plus intimes de ses laquais… Il entrelaçait romantiquement ses doigts aux siens mêlant sa large paume à la sienne lorsque soudain une voix enchanteresse retentit. Cela faisait de nombreuses semaines désormais qu’Aro côtoyait régulièrement, grâce à Edward, toutes les vils pensées de ses laquais et jamais il n’avait entendu cette voix si veloutée… Subitement un visage apparut : Eurydice De Wistan… Le même corps divin qu’il avait vu quelques jours plutôt dans les songes de sa très chère Heidi… Elle approchait… Accompagnée de toute la cours royale… Ils étaient tous là aux portes du manoir… Aussitôt, joyeux et euphorique, Aro traîna à la vitesse de l’éclair Edward dans la grande salle afin d’accueillir leurs invités. La cloche retentit alors tandis qu’ils franchissaient le seuil de la grande porte… Heidi était déjà présente dans la place… Un sourire pervers au coin des lèvres il la remercia silencieusement de ce délicieux présent qu’elle venait de lui concocter… Soudain, Aro n’entendit plus rien. La voix féérique s’était éteinte. Edward Cullen… Ce maudit Cullen avait rompu le lien. Il lui fit aussitôt signe de s'approcher mais cette infecte charogne se paya littéralement de sa tête avant de rompre tout contact. Aro grinça férocement des dents, prêt à lui arracher le cou lorsque subitement, ils arrivèrent, tous, dans la grande salle… C’est alors les yeux pétillants qu’il l’aperçut… Une chevelure renversante, une silhouette céleste et un regard perçant… Il la voulait… Le regard qu’elle lui lançait semblait tout aussi avide de désir… Comme il aurait voulu capter ses pensées en cet instant si précieux… Il était littéralement hypnotisé par le regard flamboyant de cette sylphide…Il décrocha finalement avec difficulté ses yeux des siens pour mirer l’ensemble de la cours royale… Jeffrey et Duncan De Wistan… Les deux rois du royaume… Ils n’avaient rien à envier à leur sœur… Tous trois étaient si appétissants… Les yeux brillants de désir, Aro s’avança noblement vers les dirigeants de cette noble famille. Il passa brièvement aux côtés d’Edward, le gratifiant d’un prompt pincement sadique et cruel pour le punir de son précédent affront, et poursuivit aussitôt sa marche vers le cortège impérial. C’est avec un large sourire qu’il déclara :


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